La manif'
Ce soir, plus de 5'000 personnes se sont réunies à Reconvilier, sur le parking de la Boillat, pour manifester leur solidarité avec les grévistes.
On a beaucoup entendu les orateurs (la sono était en ordre) mais peu entendu les applaudissements (tout le monde portait des gants). Il faisait froid, ce qui est quand même un comble, quand on pense que ces gens veulent sauver une... fonderie.
Enfin, 5'000, c'est plus que la population du village. Alors bravo à celles et ceux qui ont fait le déplacement, notables et inconnus.
A l'intérieur, les grévistes sont bien organisés, et au chaud. Les équipes se relaient, les tâches sont réparties, tout le monde sait ce qu'il a à faire. Ils grèvent aussi bien qu'ils travaillent à la Boillat: avec un sens du détail consommé. Il faut dire qu'avec la clique qui leur sert de direction, le know-how (savoir-faire) en la matière a bien de la peine à se perdre.
De plus, le bruit qui court selon lequel la direction aurait mandaté une entreprise de transports pour venir chercher un stock de métaux destiné à Dornach a décidé les employés de la Boillat à fermement garder leur bien.
La direction, toujours elle, d'ailleurs, était censée se rendre à un table ronde avec les principaux clients suisses de Swissmetal (et pas les syndicats: erreur de ma part). Elle n'a rien trouvé de mieux que de leur poser un lapin! Sam Furrer, l'homme à tout faire (directeur des RH, communicateur, stratège, etc.), était probablement trop occupé à rédiger le prochain communiqué de Swissmetal pour se déplacer.
D'autres info dans Le Courrier.
PS: le "prochain communiqué" dont je parlais quelques lignes plus haut est écrit: Swissmetal annule sa table ronde, sous prétexte que les syndicats, c'est rien que des méchants qui ne veulent pas dire oui-oui-oui-oui-oui-oui-oui lors du "dialogue".
On a beaucoup entendu les orateurs (la sono était en ordre) mais peu entendu les applaudissements (tout le monde portait des gants). Il faisait froid, ce qui est quand même un comble, quand on pense que ces gens veulent sauver une... fonderie.
Enfin, 5'000, c'est plus que la population du village. Alors bravo à celles et ceux qui ont fait le déplacement, notables et inconnus.
A l'intérieur, les grévistes sont bien organisés, et au chaud. Les équipes se relaient, les tâches sont réparties, tout le monde sait ce qu'il a à faire. Ils grèvent aussi bien qu'ils travaillent à la Boillat: avec un sens du détail consommé. Il faut dire qu'avec la clique qui leur sert de direction, le know-how (savoir-faire) en la matière a bien de la peine à se perdre.
De plus, le bruit qui court selon lequel la direction aurait mandaté une entreprise de transports pour venir chercher un stock de métaux destiné à Dornach a décidé les employés de la Boillat à fermement garder leur bien.
La direction, toujours elle, d'ailleurs, était censée se rendre à un table ronde avec les principaux clients suisses de Swissmetal (et pas les syndicats: erreur de ma part). Elle n'a rien trouvé de mieux que de leur poser un lapin! Sam Furrer, l'homme à tout faire (directeur des RH, communicateur, stratège, etc.), était probablement trop occupé à rédiger le prochain communiqué de Swissmetal pour se déplacer.
D'autres info dans Le Courrier.
PS: le "prochain communiqué" dont je parlais quelques lignes plus haut est écrit: Swissmetal annule sa table ronde, sous prétexte que les syndicats, c'est rien que des méchants qui ne veulent pas dire oui-oui-oui-oui-oui-oui-oui lors du "dialogue".
3 Comments:
Un ouvrier de la Boillat remercie toutes les personnes qui parfois se sont déplacés de très loin pour soutenir notre cause. Ca fait chaud au coeur de voir que nous ne sommes pas seul face au hold-up qui se prépare. La suisse romande a enfin découvert le vrai visage de la clique qui essaie de faire main basse sur notre outil de travail. Emission infra rouge. Il existe un lien directe à partir de ce blog pour voir ou revoir cette émission.
Entendu lors de la manif:
Hellweg arrive devant la porte du Paradis. Saint-Pierre le reconnaît et s'exclame immédiatement: "Non, sa place n'est pas ici! Qu'il aille voir ailleurs..."
Hellweg, dépité, se présente alors à la porte de l'Enfer, devant laquelle ricane le Diable. Ce dernier l'examine et fulmine: "Ah non, pas lui! Il m'a déjà fichu deux fours en l'air, pas question qu'il entre!"...
L'inquiétude et la tension n'empêchent heureusement pas de sourire! Vive le courage des grévistes et le soutien de la population!
Hi hi, bonne blague!
Haut les coeurs, mesdames et messieurs les grévistes! Contre cette barbarie, nous sommes avec vous, et nous continuerons!
Merci pour ces deux beaux messages!
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