Ca blogue

Sur le blog

Une fois n'est pas coutume (j'espère!), Karl cède au nombrilisme, et va parler du blog avant de parler de la Boillat.

Premièrement, aujourd'hui, mercredi 12 avril, "Une voix pour la Boillat" devrait accueillir son 100'000e visiteur! Donc, la question est "qui sera le 100'000e?". Quand vous lirez ce message, allez tout en bas de la page (mais vraiment tout en bas), et regardez le nombre qui s'y trouve, il se pourrait que le compteur comporte un "1" et cinq "0". Si tel est le cas, laissez-nous donc un petit message pour le dire, que nous ayons quelque chose à fêter! Merci!


Pour que tout continue bien (au moins ici, à défaut que ce soit à la Boillat), il convient toutefois de discuter un point: la teneur des commentaires sur le blog. Des remarques de plus en plus nombreuses mettent en cause la virulence de certains messages, l'apparition de règlements de comptes, le fait que chaque personne qui n'est pas d'accord est automatiquement qualifiée de troll, etc. Je signale que je ne suis pas ici pour juger de tels propos, mais je me demande s'il serait opportun que Karl devienne un peu plus restrictif, en effaçant plus de commentaires. Dès lors, qu'en pensez-vous?

Avant que vous fassiez votre opinion, voici un rappel des règles en vigueur:

• Insultes à éviter.
• Menaces exclues.
• Autre propos illégaux exclus.

En contrepartie, voici la liberté proposée:

• Aucun filtrage préalable des messages.
• Aucune sélection des intervenants.
• Seul le non-respect des règles ci-dessus peut entraîner la suppression d'un message.

Dès lors, on peut remarquer que Karl a été plutôt tolérant, par rapport à ces règles. L'a-t-il été trop? Il faut aussi souligner que la liberté d'expression offerte (détaillé sous "liberté proposée") ne sera en pas remise en cause. C'est l'application plus ou moins stricte des règles qui devrait être débattue.

Une chose semble parfois être un peu oubliée: le blog n'est pas une table de bistrot, mais un lieu où n'importe qui peut vous lire. On a beau être dans son salon, dans son bureau, ou à l'uZine 3 pour l'écrire, un message posté est on ne peut plus public. De ce fait, certaines des personnes qui lisent les messages se disent, sur le blog, désagréablement surprises par l'image donnée des Boillat. D'accord, ces personnes ne doivent probablement pas passer leurs journées sous les ordres de kapos, mais tout de même.

La liberté d'expression est une sorte de pari: on donne à qui la désire la possibilité d'en faire n'importe quoi, en espérant que chacun prendra sa part de responsabilité et en fera quelque chose de bien. Je suis loin de penser que ce pari se porte mal dans les commentaires, mais peut-être faut-il tout de même recentrer un peu le débat, et lui donner un ton moins sec. Peut-être.

Dès lors, ceux qui le souhaitent ont les 2 prochains jours (mercredi, jeudi) pour s'exprimer sur ce point. Ensuite, je soumettrai une décision, que vous pourrez à nouveau discuter. Le débat permettra, je l'espère, de satisfaire un maximum de monde.


Une dernière chose à propos du blog: l'identité de Karl. Karl est un anonyme, point. Il semble que des bruits courent sur son identité, et que certains, qui savent, ou qui croient savoir, qui est Karl, ne peuvent s'empêcher d'apporter leur contribution. Que ces personnes sachent qu'elles font là une sérieuse bêtise, parce que la vie du blog est liée à l'anonymat de Karl. Merci d'y prêter attention.


A la Boillat

Le chef suprême de la mafia a été arrêté mardi en Italie. Malheureusement, un de ses lieutenants (oui, j'ai craqué) court toujours! Sa dernière manoeuvre en date: il a déplacé l'assemblée générale des actionnaires de Swissmetal au 30 juin 2006, soit le dernier jour légalement possible pour qu'elle soit tenue. Alors Martinou, on est gêné aux entournures? Ce n'est pas un bon signal pour les actionnaires, ce genre de manoeuvres... Ah non, pas du tout.

A l'intérieur de l'usine, le dernier coup en date est le départ forcé des apprentis. Il n'en restait déjà plus beaucoup (ils étaient soi-disant trop chers) alors que la Boillat, avant l'arrivée de Martinou, en formait de nombreux, et bien. Et vraiment bien même. La raison de cette éjection vient du fait que plus personne, dans la Boillat, ne pourrait les prendre en charge. Ils seront donc replacés dans d'autres entreprises. Ce ne serait pas illégal, chères autorités travaillant dans l'ombre, de virer des apprentis sur cette base?


Médias

Le Journal du Jura, par la plume de P. Oudot, présente une lettre ouverte de Maurice Bürki, un ancien cadre de la Boillat. Et il n'y va pas de main morte, dans sa lettre, qui traduit bien le sentiment de nombreux Boillat et de nombreuses personnes solidaires.

Sinon, JB, sur son site Internet, a fait paraître une partie des discours tenus lors de la manifestation du 8 avril. Toujours sur le site de JB, on peut lire un document corédigé par Jean-Guy Berberat, Peter Isler et Paul Sonderegger (tous d'anciens cadres de direction de la Boillat). Ce document, de manière très éclairante, explique les tenants et aboutissants du conflit actuel. A lire!

A noter, en particulier, que le rachat de Busch-Jaeger y est discuté, et que les auteurs montrent bien qu'il ne s'inscrit dans aucune logique industrielle, sinon celle du pillage de la Boillat. Quant à la logique financière, cela dit entre parenthèses, il semble que Busch-Jaeger soit loin d'être une entreprise solide et rentable. Certaines productions de la Boillat que Busch-Jaeger devait reprendre vont finalement à nouveau sortir de la Boillat, au moins temporairement. Et on se demande comment cette usine, avec ses produit actuels, assure sa rentabilité...

Un entretien complet avec les auteurs du document sera diffusé ce jeudi sur RJB.