En avril, méfie-toi de Martin. Comme toujours!

Des chiffres partout

Voilà, c'est fait, le 100'000e était là, aux alentours de midi. Mais la technologie a ses limites, que voici. Le système de comptage de "Une voix pour la Boillat" est un morceaux de code HTML qui envoie des informations à un ordinateur de l'entreprise qui propose le service de compte, Sitemeter. Il semble qu'il y ait un petit moment qui s'écoule entre l'enregistrement d'une visite et son affichage. Et ce moment doit être suffisamment long pour que plusieurs personnes puissent voir le même nombre en bas de la page, sans qu'elles soient elles-mêmes comptabilisées comme une seule personne.

Vous me voyez venir... Il y a plusieurs 100'000e! Les charmes de l'informatique, dira-t-on. Mais, comme il n'y a de joie que dans le partage, les 4 heureux vainqueurs, seront, je l'espère, contents! Sinon, qu'ils n'hésitent pas à venir troller (pas de gag derrière ce lien, eh non...) contre Karl. Par contre, je n'ai qu'une personne qui s'est annoncée 99'999e. Une astucieuse!

J'ai lu aujourd'hui des commentaires demandant plus de chiffres concernant la fréquentations de ce blog. En voici donc. Pour commencer, quelques explications. Le compteur enregistre chaque visite sur le blog, et chaque page vue. Ceci signife que les visites sont bien réelles, à savoir que le visiteur n'est pas pris en compte à chaque fois qu'il recharge la page, mais qu'il faut un certain temps pour qu'il soit à nouveau comptabilisé. Cela dit, si vous allez 6 fois dans la journée sur le blog, et que c'est avec un certain intervalle (quelques minutes), vous serez compté 6 fois. Dès lors, il y a moins de visiteurs que de visites, mais la proportion est impossible à évaluer.

Alors, ces chiffres? Commençons par le record: le jour où "Une voix pour la Boillat" a reçu le plus de visites fut le 23 février, celui ou fut votée la controversée reprise du travail. Le week-end, le blog reçoit un bon tiers de visites en moins. Le nombre de visites quotidiennes y descend alors parfois en-dessous de 1'000. En moyenne, depuis la mise en place du compteur, le blog a reçu 1'272 visites quotidiennes, pour 2'934 page vues, ce qui fait que chaque visiteur ouvre en moyenne 2,3 pages (le total des pages vues étant de 260'852). La durée moyenne d'une visite est de 7 minutes 29 secondes (mais ce chronométrage semble peu sûr).

Voilà, voilà... Une bonne indigestion numérique en vue pour ceux qui ont lu ça.
Un petit dernier pour la route, quand même: bon anniversaire à l'anonyme de 42 ans!


Fridou, cette bonne vieille pelure

Notre cher Fridou semble accuser le coup, et commencer à avoir de la peine à traîner toutes ses casseroles. Au point que se hisser sur un fauteuil de directeur lui devient pénible. Comme c'est triste. A voir ce qui suit, les Boillat sont en train de devenir une bande de fossoyeurs de leur président de conseil d'administration, les vilains. A quand l'enterrement de la carrière du CEO?

En effet, si on lit "Un Voisin", fidèle blogueur enquêteur, on constate que la cote de Fridou semble être à la baisse. En effet, Fridou était directeur chez Ambrosetti Family & Business Governance SA (depuis le 26 novembre 2004), et a vu sa signature radiée (cf. Feuille officielle suisse du commerce) au 20 mars 2006. Donc, il n'est plus directeur, ce qui ne manque pas de sel, puisque son président de conseil d'administration n'est autre que François Carrard. Les petits copains, qui se pistonnent? L'époque paraît révolue, puisque Fridou et F. Carrard ne doivent pas partager la même opinion sur Swissmetal. Et tout le monde, sauf Fridou, doit maintenant être d'accord sur la définition du mot "compétence". Surtout, maintenant, la bêtise de Fridou est de notoriété publique.

Bref, Fridou n'est plus aimé. Partout, le sort s'acharne sur lui, et lui réserve le destin qu'il a connu chez Rolex: une sortie avec un coup de pieds au derrière pour solde de tout compte, avec pour bruit de fond les bouchons de champagne qui pètent. Il siège toutefois encore au conseil d'administration de BNP-Paribas suisse, où il se prépare à se faire réélire à ce poste. Le moment est donc venu pour les actionnaires de cette entreprise de faire que le sort s'acharne encore un peu plus sur Fridou.


A propos de boursicotage, A+ (merci à lui), un autre fidèle blogueur, a eu l'amabilité de produire un rappel des prochaines échéances de Swissmetal:

• 28.04.2006: Résultat financier 2005 de Swissmetal présenté à Zurich, 11h00, lieu non communiqué.
• 07.06.2006: Assemblée des actionnaires Swissmetal (première annonce).
• 16.06.2006: Expiration du Call de OZ Bankers, 20'000'000 options sur actions UMS.
• 30.06.2006: Assemblée des actionnaires Swissmetal (report de date, lieu non communiqué).

Quelques nouvelles

Des photos de la manifestation du 8 avril ont été publiés sur ce site (Merci L. K.!), et le blog du même auteur contient un petit commentaire.

uZine 3 organise un débat sur le thème: "Et si les ouvriers et la population rachetaient la Boillat?" L'orateur sera Michel Némitz, permanent d'Espace noir à Saint-Imier, ayant appliqué à divers projets le système des coopératives. Euh...

Le Journal du Jura

Signe que la vague médiatique retombe à mesure que le conflit se prolonge, la Boillat ne fait de vagues que dans le Juju (en tout cas sur Internet). Tout d'abord, le débat d'uZine 3 y est annoncé. De plus, un article décrit la situation du moment. Le licenciement scandaleux des apprentis, que le canton, en bonne voiture-balais, essaiera de recaser, y est traité. Les disfonctionnements à l'intérieur de la Boillat sont aussi abordés, ainsi que l'absence de l'expert pour encore cette semaine.

Enfin, P. Oudot relève le report de l'AG des actionnaires de Swissmetal. Selon Sam le fourrier, ce report a pour but de préparer au mieux "certains dossiers importants". Ah, quel grand communicateur, ce Sam. Subtil, toujours pertinent, jamais vague. Tout à coup, ça a l'air de les embêter cette AG... Allez donc savoir pourquoi... Ah c'est embêtant, ces choses semi-publiques où il faut se justifier. Comme si la stratégie était une chose qui s'explique. Vous n'avez rien compris!

Ailleurs sur terre, dans un bureau

Pour être plus précis, l'ailleurs en question est le Palais fédéral, côté Jospeh Deiss. Il avait dit "On ne peut rien faire" et personne ne voulait le croire, dans les rangs des Boillat. Pourtant, nous aurions dû, car c'était vrai. Notre ministre de l'économie, en effet, avait fait de l'interdiction fédérale des chiens dangereux son cheval de bataille pour se redonner (le "re" est de trop) une visibilité. Le ministre de l'économie? Oui. Les chiens dangereux? Oui. Un rapport entre l'économie et les chiens dangereux? Non. Mais ça ne fait rien, du moment que ça peut plaire, et que ça n'engage rien de très sérieux. Enfin, une politique des chiens qui serait visionnaire, peut-être que ça changerait le monde, allez savoir... J'ai comme un doute, surtout si c'est J. Deiss qui empoigne le problème.

Bref, Joseph Deiss, en soutenant une législation fédérale restrictive à propos des chiens dangereux (il y a une liste de ces chiens, par exemple dans le canton de Genève. Remarquez que le Martibull n'y figure pas, ni le Fridweiler), avait espéré relever un défi à sa hauteur, et sortir un peu de l'ombre. C'est raté, puisque le projet de Joseph Deiss a intégralement fini dans la corbeille à papier (récupération oblige, sinon Moritz fait des histoires) du Conseil fédéral. Là non plus, alors que l'affaire avait des dimensions abordables, Joseph Deiss n'a rien pu faire. Alors, avec la Boillat, imaginez... Comment pourrait-il dire "A la niche!" à Martinou?