jeudi, avril 03, 2008

C'est long...

Contrairement à la grève de Bellinzone, cet "édito" joue les prolongations. Mieux vaut cela que l'inverse :) Les modifications se trouvent à la fin. Merci!


Avant d'expliquer le pourquoi de ce titre, Karl doit faire une petite parenthèse dont il s'excuse. Il la place au début à contre-coeur, pour que ceux qui passeraient sur ce blog pour la première fois ne la ratent pas.


Démenti

En effet, il faut bien peu connaître les lieux pour propager la rumeur selon laquelle Fred Charpié, qui se porte candidat à la présidence du Parti socialiste du Jura bernois, serait Karl. Cette rumeur est fausse et je la démens ici, comme je l'ai démentie dans les pages du Journal du Jura.

J'ai créé le personnage de Karl pour la Boillat et seulement pour elle. Dès le départ, j'ai assuré à chacun que la notoriété de Karl ne serait jamais employée autrement que pour soutenir le juste combat des Boillat et pour faire vivre son héritage. Ainsi, il n'a jamais été question de devenir membre d'aucun parti politique, quelles que soient les idées qu'il défend et le respect qu'il mérite.

Dès lors, les intéressés sont priés de prendre note du fait que Karl est à jamais un personnage collectif, issu de mains anonymes. Merci.


C'est long...

Quand une des Femmes en colère, en entrant à l'usine CFF Cargo de Bellinzone, a demandé au gréviste qui gardait l'entrée si ça allait, il a répondu "C'est long...". Comme quoi, une grève peut être résumée en deux mots. Les travailleurs attendent, ne savent pas de quoi sera fait leur avenir et espèrent une simple chose: travailler de nouveau. Ils attendent que là-haut, du côté de la direction, on veuille bien se décider.


C'est parce que la grève de Reconvilier et celle de Bellinzone ont bien des points communs que les Femmes en colère ont magnifiquement organisé une soupe aux pois. Environ 1500 francs y ont été encaissés (merci à ceux qui sont venus!) et l'idée a germé d'apporter directement cette collecte, le dimanche, aux grévistes de Bellinzone. A Bellinzone, tout a donc commencé par un "C'est long...", qui marquait le début d'un accueil extraordinaire. Pour tout en dire, il suffit de savoir que la somme a été remise devant les 8'000 manifestants, à la demande des grévistes, qui ont en haute estime ce qu'on fait les Boillat.


Mais que se passe-t-il, alors, à Bellinzone? Une grève dont les grévistes disent qu'ils n'auraient peut-être pas osé la mener si, à la Boillat, on n'avait pas osé. Une grève parce qu'ils font face à une direction qui les a traités comme des moins que rien. Jusqu'à dernièrement, les CFF investissaient à Bellinzone des dizaines de millions. Les 8 millions qu'ont coûtés la dernière machine n'ont pas été utiles: elle n'était pas encore en service que la direction annonçait la fermeture de l'usine. L'usine -les officine, ou ateliers-, d'ailleurs, est en très bon état: les bâtiments sont souvent neufs, ou rénovés récemment, les ateliers sont entretenus avec soin: tout laissait imaginer que CFF Cargo Bellinzone avait un avenir superbe devant elle! Un peu comme la Boillat, non?

Mais voilà, un changement de directeur, une nouvelle stratéchie de la table rase, et Bellinzone, du jour au lendemain, d'après des chiffres introuvables, était un poids mort. Rien que pour le mépris contenu dans un tel changement de cap, une grève se justifie.


On peut bien envisager que si tout avait été centralisé à Bâle, ou ailleurs, dès le départ, CFF Cargo se porterait mieux. Mais là, maintenant qu'il faut démanteler et déplacer, quel coût pour le savoir-faire perdu? Quel coût pour le transport et le redémarrage des machines? Personne ne sait, mis à part une certaine direction. Comme le remarque Ron Hochuli dans Le Temps du 3 avril:
"Au-delà des mesures d'assainissement si controversées, la stratégie pour ramener CFF Cargo sur les bons rails paraît encore très nébuleuse. Les responsables n'ont toujours pas dévoilé de chiffres détaillés sur les différents pans d'activités. Pour l'heure, ils n'ont divulgué que des idées très sommaires".
Bel euphémisme! Au fond, une direction, qui n'a jamais visité le site de Bellinzone, décrète qu'il faut repartir de zéro, comme si ce nouveau départ allait apporter des miracles et être gratuit. Une proposition, pour calmer les grévistes, vient alors à point nommé: 60 emplois seront conservés à Bellinzone. 60 emplois, sur plus de 400, dont 70 (!) apprentis. Que fera-t-on, avec 60 employés? De la peinture? De la menuiserie? Un peu de mécanique? Amènera-t-on les locomotives pour les démonter, en réparer la partie électrique, puis les remonter et aller les démonter de nouveau à quelques centaines de kilomètres? Comme la Boillat, les officine sont un tout, et supprimer des parties de ce tout rend l'ensemble inefficace.


Aussi loin que Karl puisse voir, ce qui se passe au Tessin est approximativement aussi aberrant que ce qui s'est passé à Reconvilier. De ce fait, Karl souhaite de tout coeur que les grévistes de Bellinzone remportent leur combat et invite chacun à témoigner sa solidarité. Le geste le plus simple consiste à signer l'appel en ligne à ce lien ou à l'imprimer via ce lien, puis à l'envoyer aux grévistes. Oui, c'est sur le site d'Unia, mais soyez sûrs que le comité directeur du syndicat n'est pas plus en odeur de sainteté au Tessin que dans le Jura bernois! Quelqu'un, Michela, a aussi créé un blog sur cette grève, que voici: www.rivoltatraledita.splinder.com. Pour l'ambiance, il faut allumer ses haut-parleur!


Pourquoi?

Pourquoi Karl, au-delà d'une solidarité de coeur et de points communs, parlerait-il de cette grève tessinoise? Une expression revient souvent, celle de "région périphérique". Le Jura bernois, comme on a pu le constater de toutes les manières, a un poids politique proche de zéro (il suffit de songer à la N16). Il en va de même pour le Tessin. Même, le sentiment d'être abandonné par l'Etat y est encore bien plus fort, pour différentes raisons. Ce qui fait la force d'un Etat, ce n'est pas seulement l'efficacité économique, mais le fait que les citoyens y croient, qu'ils se sentent protégés et valorisés. Au moment de fermer les officine, il serait bon d'y repenser.

Mais surtout, il semble que du côté des dirigeants, on se moque de plus en plus de la paix du travail. La paix du travail, ce n'est pas que les CCT. C'est un combat, entre syndicats et patronat, qui se déroule avec un minimum de respect. La paix du travail sous-entend, je crois, que le travail de chacun est reconnu comme une valeur en soi, par chacun. Or, avec un Hellweg comme avec un Meyer, la paix du travail n'est ni plus ni moins qu'un outil d'interdiction des grèves. Quant aux CCT, ce sont de longs papiers, difficiles à lire, et tellement ennuyeux...

La réponse des travailleurs à ce mépris est la grève. Faudra-t-il encore beaucoup de grèves pour restaurer un partenariat social viable? Ou cette fois-ci nos autorités, propriétaires des CFF, vont-elles faire prévaloir le bien-être des citoyens sur les délires stratéchiques de quelques excités?

"Giù le mani dalle officine!"
"Bas les pattes des ateliers!"



Et la Boillat?

Avant de reparler de la Boillat, Karl doit encore travailler un peu ses informations. Il faut dire, aussi, que Martinou sait se couvrir de ridicule sans qu'on l'aide! Rachat d'une entreprise en faillite, pseudo-nouveautés, tout y passe! Et, c'est un fait, la Boillat aussi y passe...


Retour à Bellinzone (10.04.2008)

Les Boillat avaient obtenu une médiation, on s'en souvient. Jose
ph Deiss, qui voulait juste laisser cette affaire loin de son bureau, n'avait pas trouvé mieux. Et Rolf Bloch, dont la récente interview -Karl se demande toujours si ce n'est pas un poisson d'avril- laisse croire que ce fut un succès, avait logiquement échoué. Faire en sorte que les agneaux et le boucher fassent ami-ami autour d'une machine à saucisses, ça ne marche pas. Les membres de la délégation Boillat l'avaient souvent répété: à la médiation, on qualifiait les informations de la partie adverse de fausses, et les choses en restaient là. Personne ne pouvait définir le vrai, puisque ce n'est pas là la tâche du médiateur, et l'expert, Jürg Müller, n'a jamais pu imposer une délimitation entre les fabulations de Martin Hellweg et les résultats de son travail.

A Bellinzone, les travailleurs ont donc obtenu autre chose: un arbitrage. Nicolas Wuillemin, et les Boillat avec lui, l'avait souvent demandé à Rolf Bloch, sans succès. La solution résidait dans l'arbitrage. Les conditions politiques n'étaient pas les mêmes, et il valait mieux pour les autorités laisser le conflit s'engluer dans une médiation plutôt que de désavouer Martin Hellweg et Swissmem.

Un arbitrage, c'est la possibilité de distinguer entre le vrai et le faux, et de faire prévaloir le vrai. Si la direction de CFF Cargo s'est trompée, quelqu'un le lui dira, et les plan seront revus en fonction de cette erreur. Si les travailleurs doivent revoir leur copie et acce
pter certains sacrifices, cela leur sera expliqué et démontré. Ce n'est pas grand chose, pourrait-on croire... Mais il semble que par les temps qui courent, donner tort à un top manager est plus grave que de licencier sur un coup de tête des centaines de personnes. Bien sûr, il ne faut pas espérer une parfaite impartialité, mais justice, au moins un peu, il y aura. Enfin!

A Bellinzone, on peut donc fêter la victoire, car c'est bien une grande et belle victoire. A mon avis, sans trahir l'esprit des grévistes des deux régions, on peut considérer que les Boillat peuvent dire qu'ils y ont pris part. Peut-être n'ont-ils pas sauvé leur usine, mais ils ouvert un chemin, et à quel prix! Cette victoire, comme nous aurions voulu la fêter aussi à la Boillat, et combien l'aurions-nous méritée... C'est dur à dire, mais les choses sont ainsi faites que la joie de nos amis tessinois ne cicatrise pas les plaies ouvertes à Reconvilier. Pourtant, il ne faut pas en rester là: la grève de Bellinzone a montré que ce qu'on fait les Boillat n'a pas été vain, et que d'une étincelle est née la flamme d'une juste révolte. Et parfois, les révoltés l'emportent!

Ainsi, ne manquez pas la fête de ce samedi, aux officine de Bellinzone. Assurément, comme l'a dit Michela dans les commentaires, nous y sommes les bienvenus. Il est temps, pour ceux qui se battent avec tant de courage pour leur outil de travail, de fêter un peu!


Karl souhaite une longue vie aux officine et une longue vie à leurs travailleurs! Puissent-ils réparer encore des milliers de locomotives. En les regardant rouler, je penserai à eux.

Photo par Michi B., Officine CFF, Bellinzone, 5 avril 2008.

63 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Bravo Karl. Ton éditorial est magnifique. Il faudrait le traduire en italien et le transmettre aux grévistes, ça leur fera chaud au coeur.
Ce qui se passe à Bellinzone est effectivement semblable à ce que nous avons vécus il y a deux ans. J'espère seulement que l'issue sera plus heureuse que pour la Boillat. Je me méfie des syndicats qui voient leurs caisses se vider et qui brusquement laissent tomber les travailleurs. Courage à eux car ce n’est pas encore fini. Leur moteur comme pour c’est le fait qu’ils n’ont rien à perdre.
Vive l'Officina Bellinzone.
Tamino

avril 03, 2008 6:45 PM  
Blogger Unknown said...

Merci, merci, merci!
Il faut qu'on parle de Bellinzona aussi au delà du Gotthard, il faut qu'en on palre parce que toute la Suisse en est touchée. Même si la plupart des gents semble ne pas s'en apercevoir!

GIÙ LE MANI DELLE OFFICINE!! VINCEREMO!!!

Et encore merci pour votre présence physique de dimanche. Avec le coeur vous êtes toujours avec nous.

avril 03, 2008 8:47 PM  
Anonymous Anonyme said...

Oui edito magnifique, admirable.

Merci Karl.

"C'est long..." constat terrible.

Sur le blog dont Karl donne l'adresse, il y a des photos des casques, de matériel au repos, qui ne sont pas là où ils devraient se trouver, est-il dit.

Allez voir ce blog...une vidéo de la manif à Berne, et une immense énergie.

Et ce cri :

RESISTERE!!! RESISTERE!!! RESISTERE!!!!

GIUSTIZIA!!! GIUSTIZIA!!! GIUSTIZIA!!!!

@ Michela
Courage à vous. On avait déjà commencé à parler sur le blog depuis le 16 mars. Nos médias écrivent de pleines pages sur votre lutte. Courage, tenez bon !

avril 04, 2008 1:08 AM  
Blogger Unknown said...

Magnifique cet édito. Il reflète tellement ce qu'il se passe là-bas.
Il était difficile de retenir nos larmes en voyant cette officina avec tous ces grévistes à l'intérieur qui attendent...
Restons présents pour eux comme ils l'ont été pour nous!

avril 04, 2008 9:43 AM  
Blogger Karl said...

Merci :)

J'avais peur d'avoir mal retranscrit les choses... Après tout ce temps passé à faire d'autres choses, il n'était pas évident de remettre ce blog en route! Donc, merci beaucoup pour votre soutien et vos remarques.

Un merci tout particulier à Michela pour les échanges qu'il y a entre Reconvilier et Bellinzone via nos blogs :)

avril 05, 2008 5:17 AM  
Blogger Unknown said...

J'espère pouvoir bientôt échanger la nouvelle de notre victoire!

Aujourd'hui c'est important: la premiére rencontre entre la diréction de grève, diréction FFS cargo, délégation Conseil d'état TI et GR, et Leuenberger.

Nous résistons. Toujours!
BAS LES PATTES DE l'OFFICINA!!!

avril 05, 2008 10:27 AM  
Blogger Unknown said...

Enfin: on a gangné une première bataille!!!
Le soleil de ce matin était un bon signe!

ON GAGNERA LA GUERRE!!!

avril 05, 2008 6:36 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ michela

Bravo, bravissimi ! oui les nouvelles sont très bonnes et l'espoir est grand.

Coraggio a voi tutti, vincerete.
Siete in nostro cuore.

avril 05, 2008 11:59 PM  
Anonymous Anonyme said...

S'il y a un soutien supplémentaire à apporter aux grévistes de Bellinzona, si cette grève dure trop longtemps, il serait bien de mettre un n° de compte pour les dons, je pense sincèrement que la plupart de ceux qui ont soutenu La Boillat feront un geste, là-bas aussi c'est des familles, là-bas aussi les femmes seront en colère, soutenons-les !!!! Karl, merci d'avance pour tout, pour eux...

avril 07, 2008 8:17 PM  
Blogger Karl said...

@Anonyme de 8:17Pm

C'est là un oubli de ma part et je m'en excuse, bien qu ele n° de compte utile soit atteignable par l'un des liens que j'ai mis. Voici le lien direct.

Cela dit, la grève de Bellinzone est officiellement terminée et le travail reprendra sauf erreur ce mercredi. Je dois prolonger le présent "édito" pour le signaler, mais je n'en ai pas encore eu la possibilité.

Merci!

avril 07, 2008 8:41 PM  
Blogger Unknown said...

Info: samedi soir, à l'Officina (Pittureria) il y aura une grande f^ete pour remercier tous ceux qui ont soutenu la grève de Bellinzona. Si quelqu'un entre vous voudra participer.... Vous ^etes les bienvenu(e)s!

BAS LES PATTES DE L'OFFICINA!!!

avril 08, 2008 3:33 PM  
Blogger Unknown said...

Et bien, Karl, tu l'a dit: vous nous avez donné un grand courage. Le courage de décider pour la grève, le courage de la lutte, le copurage d'y croire!

Merci à la Boillat.
Merci à Reconvillier.

Merci pour nous soutenir dans les mois qui vont venir.

Nous ne l'oublierons pas!

Michi

avril 10, 2008 10:19 PM  
Anonymous Anonyme said...

Merci beaucoup Karl pour la suite de l'édito,

Les grévistes de Bellinzone peuvent avoir la tête haute. Bravo.

Les grévistes de la Boillat aussi. Ils ont tracé le chemin.

La même lutte pour la dignité.

Une pensée , là, pour les grévistes de Filtrona qui avaient aussi fait tout leur possible, mais qui avaient eu bien trop peu de soutien citoyen.

Mais on voit que les choses changent et qu'une prise de conscience s'installe. Enfin.

Merci à tout ceux qui ont le courage de lutter.

@ Michela
Une bella festa per voi tutti, sono di cuore con voi, vi abbracio con rispetto, cipolla rossa.

avril 11, 2008 12:08 AM  
Anonymous Anonyme said...

@
Ces jours une délégation des syndicats de Renault France se trouvent en Roumanie pour soutenir les ouvriers de Renault qui sont en grève.Pourtant ils pourraient rester sans rien faire car n'oublions pas que Renault avait décentralisé.Je pense que ce qu'ils ne peuvent supporter c'est l'exploitation de ces hommes et femmes qui sont exploités pour des salaires de misère.
Cela me réconforte et je me dis que tout n'est pas foutu dans ce bas monde.Bravo aux boillat qui ont soutenu les CFF cargo.


Ancien 1

avril 11, 2008 10:56 AM  
Anonymous Anonyme said...

@ ancien 1

ROUMANIE

Oui, Dacia Renault était en grève depuis le 24 mars.

Hier plus de 4000 employés ont manifesté à Pitesti (où se trouve l'usine) avec ces slogans :

"Nu sclaviei!", "Vrem salarii decente!" şi "Nu vrem exploatare!". ( Nous ne sommes pas des esclaves, nous voulons des salaires décents, nous ne voulons pas d’exploitation).
285 euros de salaire brut pour ces travailleurs...

La grève de Dacia est terminée, avec un compromis ( 97 euros d’augmentation contre 42 proposés par la direction et 147 demandés par les salariés).
La grève a été déclarée légale par le Tribunal d’Arges. Il semble que la direction ait déjà contesté en Cour d’appel ( source : le quotidien Adevarul)

Bravo aux syndicats français qui les ont soutenus et ont collectés des fonds.

Par rapport aux salaires de Dacia, ce ne sont pas les pires, mais ils ont eu tellement raison de se battre car c'est une grande entrprise qui fait des bénéfices !
il est très difficile de parler d’un salaire moyen en Roumanie, les écarts étant incroyables entre les très très nantis, puis une classe moyenne en voie de paupérisation, et les personnes âgées pensionnées d'état, et les habitants des villages hors des circuits d’infrastructures basiques. Beaucoup de gens encore à l’heure actuelle gagnent 150 euros, alors que les prix de beaucoup de denrées sont identiques aux prix européens ou en francs suisses, et ceci depuis plus de dix ans déjà !

Juste pour vous dire : depuis le début des années 1990, plein de prédateurs de divers pays ont fondu sur les usines et complexes industriels archi- vétustes en Roumanie, pour y chercher un profit très immédiat, sans rien investir dans les infrastructures, et qui ont non seulement exploité les travailleurs, qui ont un sacré savoir-faire, à la fois empirique et précis, mais qui ont encore augmenté la pollution ( par exemple dans le Danube).

En 1993, environ 3000 ouvriers ( oui 3000) ont été licenciés d’un coup, lors du démantèlement du complexe industriel de Copsa Mica en Transylvanie, l’un des plus polluants de Roumanie, une monstruosité.
Il y avait des solutions, oui oh oui !....il y a eu des manifestations, mais les rapaces extérieurs ont gagné.
3000 personnes ... et leurs familles ...un désastre, dans une région qui ne pouvait plus absorber de postes de travail.

Il y a encore plein de choses à dire sur les pressions exercées par le FMI et la BM dès 1990 sur ce pays pour l'inciter à entrer rapidement dans l'économie de marché, mais ce n'est pas le but de ce blog.

Amitiés.

avril 12, 2008 12:27 AM  
Blogger uZine3 said...

Oû va le journalisme ?

Le "Conseil suisse de la presse" a admis une plainte de Swissmetal pour "partialité" contre le "Journal du Jura" et son journaliste Philippe Oudot.
A noter (ce que ne dit pas le communiqué de presse de Swissmetal qui est toujours très impartial et donne la parole à ses adversaires") que l'autre plainte de Swissmetal contre la "Quotiden jurassien" n'a pas été admise.

Dans l'affaire "Boillat", Philippe Oudot est un des rares journalistes à avoir cherché à comprendre ce qui se passe réellement. Il ne fait pas comme la plupart de ses collègues des "copier-coller" des communiqués de Swissmetal et des agences de presse.
Il lui est reproché de na pas avoir donné la parole à Swissmetal, ou tout au moins de ne pas avoir cité dans les deux articles incriminés le point de vue de Swissmetal.

Nous savons dans notre région ce que vaut cette parole...

Martin Hellweg reproche en particulier au "Journal du Jura" la gravité des accusations portées contre lui, sachant que Swissmetal est "cotée en Bourse".

Ce n'est pas parce que une société est "crottée en bourse" qu'il faut prendre des pincettes.

Je me demande si il y a encore un avenir pour le métier de journaliste, car plus leur travail est sérieux plus le risque qu'ils soient condamnés est grand.

Un grand merci à Philippe Oudot, pour le sérieux et la rigueur de son travail sur le conflit de Swissmetal.

T.L.

avril 13, 2008 10:48 AM  
Anonymous Anonyme said...

@TL

Le dernier communiqué de Swissmetal est au moins aussi malhonnête que les précédents.

Comme relevé, il ne dit pas un mot du fait que le CSP l'a débouté de sa plainte contre LQJ. L'article incriminé par le chacal était pourtant aussi défavorable à SM que celui du JdJ.

Dans ses considérants, le CSP déclare que "Le plaignant insiste sur la gravité des accusations portées contre lui sachant que la société Swissmetal est cotée en Bourse. Pour le Conseil suisse de la presse, cette circonstance n'est pas décisive". Autrement dit, l'argument n'est pas recevable.

SM prétend que "Dans une déclaration publiée en octobre 2000, le conseil suisse de la presse stipule qu’une vérification préalable auprès de la personne mise en question est nécessaire avant de publier de graves accusations." C'est faux! Ce n'est pas ce que dit le CSP. Selon lui, il suffit de rappeler les positions de l'autre partie (dans un encadré, notamment). Rappelons encore que l'inénarrable Furrer, le porte-parole muet du chacal, se refuse généralement à tout commentaire quand il daigne répondre au journaliste du JdJ!

Le chacal prétend ensuite que "L’article incriminé reflète l’information partiale du «Journal du Jura» à l’encontre de l’entreprise. Une information mensongère qui a débuté en 2004 et qui a pris des allures de campagne." Ce qui est mensonger, surtout, c'est ce passage. A aucun moment ni dans aucune phrase, le CSP ne parle d' "information mensongère", d'"information partiale" ou de "campagne"! Il ne se prononce pas sur le fond (ce n'est pas son rôle), c-à-d. la pertinence des reproches faits à SM et son CEO sur la stratégie, les agissements et la situation du groupe.

Le communiqué chacalien ajoute que "Ces articles ont déformés (sic!) la réalité sur Swissmetal et sur les négociations qu’elle pouvait entreprendre. L’entreprise a due (resic!!) fournir de gros efforts dans la région afin de pouvoir montrer une image équilibrée." Passons sur la notion de l'"équilibre" qu'a le chacal. Parmi les réalités "déformées", il y aurait le démantèlement de Boillat. En effet, toute la région, les clients, le peu de personnel survivant encore, les fournisseurs, les habitants de la région et même les journalistes peuvent témoigner qu'effectivement il n'en est rien: l'usine II n'est pas vidée, la fonderie arrêtée, les presses démontées, des machines modernes envoyées à Lüdenscheid, les 3/4 et tout l'encadrement n'ont jamais été licenciés, les apprentis non plus. La production, la productivité, la qualité et la satisfaction des clients n'ont pas diminué. Les capacités d'innovation et de développement y sont intactes. Le climat de travail est édénique et le personnel plus motivé que jamais grâce à un encadrement compétent et respecté...Etc., etc.... Gageons que si la presse avait écrit de telles énormités, jamais SM n'aurait pleurniché auprès du CSP. Le chacal aurait même pu se dispenser de faire sa propre propagande.

avril 13, 2008 2:45 PM  
Blogger Karl said...

La décision du Conseil suisse de la presse est assez petite... Quand les règles atteignent leur seuil d'absurdité, il est bon de les appliquer avec nuance. Ce n'est malheureusement pas le cas du CSP qui, sur des centaines de fois ou P. Oudot a contacté Swissmetal, condamne la seule fois où il ne l'a pas fait. Qui plus est, dans un éditorial, en ajoutant que même un article satyrique devrait donner la parole à celui qu'on attaque. Bref, le point d'absurdité est atteint.

Qui plus est, Swissmetal profite de ces deux articles condamnés pour jeter le discrédit sur l'ensemble du travail de P. Oudot. Là, c'est de la diffamation. Deux articles sur des centaines, ce n'est pas une "campagne".

On peut aussi se demander quel prix a payé Swissmetal pour trouvé le défaut de cuirasse de deux articles. Combien d'heures de juriste?

Mais enfin, les chiffres de Swissmetal arrivent bientôt et, comme à chaque publication des chiffres, Swissmetal prépare le terrain avec un petit communiqué exhibant la surpuissance et l'omniscience de la direction. Il s'agit de montrer à l'actionnaire que "alles ist unter Kontroll", comme disait Martinou.


Dernière chose: je serai absent ces prochains jours, jusqu'au 25 avril environ. Dommage, parce que je raterai la parution des chiffres de SM et l'occasion de les reprendre à chaud dans un "édito" où serait aussi relatées l'affaire P. Oudot... Ce n'est que partie remise, bien sûr, et Karl se remettra au travail dès son retour.

Merci à tous pour votre compréhension!

avril 13, 2008 3:32 PM  
Blogger Karl said...

Encore une chose:

JB, toujours aussi efficace, a publié le dernier communiqué de SM et mis un lien vers la prise de position du CSP sur son site.

avril 13, 2008 3:34 PM  
Anonymous Anonyme said...

PROPOSITION DE SOUTIEN MASSIF A PHILIPPE OUDOT

Cette affaire est répugnante et démontre une fois de plus la capacité de désinformation de SM dans les médias.

Peu de journalistes ont su rectifier la situation, et Philippe Oudot est bien le seul qui a mené une investigation approfondie de A à Z avec honnêteté et un immense courage.

Hommage à lui ! mais PROTESTONS !

JE PROPOSE QUE LES SOLIDAIRES ECRIVENT A TITRE PERSONNEL AU CSP, POUR EXPRIMER D'UNE PART NOTRE (NOS) EXPERIENCE( S) CONCERNANT LA CAPACITE DE DIALOGUE DE SM AINSI QUE SES MENSONGES - ET NOTRE SOUTIEN AU JDJ ET A PHILIPPE OUDOT - AVEC COPIE DE LA LETTRE AU JDJ.

On peut agir soit

1) via une lettre-type ( mis ce n'est pas l'idéal)

2) via une lettre personnelle selon notre expérience

Ce serait GéNIAL SI CSP reçoit des dizaines de lettres !
Mais il faudrait agir vite.

On peut utiliser une de nos liste de mailings pour appeler à réagir....

Cette action peut être suivie d'un communiqué de presse.

ON NE PEUT PAS LAISSER PASSER CELA !

Et si quelqu'un a une autre idée....

Vive Philippe Oudot.

Mes amitiés

avril 13, 2008 6:54 PM  
Blogger Unknown said...

News de Bellinzona: les locs n'arrivent pas, il parait que la direction de FFS Cargo ait déplacé le travail à Bienne et en Allemagne. Si c'est vrai, c'est le début de la fin.
Mais la lutte continue!

avril 16, 2008 11:06 PM  
Anonymous Anonyme said...

A propos de l'inqualifiable décision d'un CSP à la botte du chacal (essayons tout de même quelques qualificatifs: indigne, honteuse, inadmissible, partiale, insupportable, irréfléchie, inacceptable, stupide, imbécile, non professionnelle, immorale ...), voici le communiqué diffusé par Maxime Zuber:

"Scandaleuse décision du Conseil suisse de la presse

Lors du conflit opposant les employés de La Boillat à la direction générale de Swissmetal, MM. Hellweg, Sauerländer,
Furrer et consorts ont tenté par différents moyens, dont certains fort discutables, de rallier les médias à leur
indéfendable cause. Bien que les arguments de Swissmetal ne résistaient ni à l'analyse ni à la confrontation avec les
faits, quelques journalistes de la presse économique, notamment en Suisse alémanique, sont pourtant tombés dans le
panneau et ont avalé tout cru les salades que leur vendait le groupe soleurois.

S’il fallait choisir le meilleur exemple de journaliste n’ayant pas marché dans la combine, le nom de Philippe Oudot,
s’imposerait. En tant que membre du Comité de soutien, je peux en effet témoigner de la rigueur, de l’honnêteté et du
courage dont le rédacteur du « Journal du Jura » a fait preuve dans la couverture de ces événements douloureux. À de
nombreuses reprises, des rumeurs parfois infondées ont circulé jusqu’au sein de notre comité. M. Oudot n’a alors jamais
rien publié sans vérification ou sans pièce à conviction entièrement probante. Extrêmement bien informé, le journaliste
biennois a su démasquer et prendre la main dans le sac la direction de Swissmetal. Ayant rencontré, avec Pierre Kohler,
les dirigeants du groupe à deux reprises, j’ai eu l’occasion de me rendre compte de leur art du double langage et de
leur aversion pour les gens qui saisissaient leur duplicité.

Que Swissmetal obtienne gain de cause aujourd’hui après avoir dénoncé M. Oudot et le « Journal du Jura » auprès du
Conseil suisse de la presse est tout simplement honteux ! Quand on apprend que les dirigeants du groupe accusent le
journaliste de ne pas avoir respecté « les règles d’éthique » (sic !), on croit rêver ! Tout compte fait, ce jugement
discrédite l’organe de surveillance de la presse suisse et ne porte aucunement atteinte à la probité de M. Oudot, dont
le travail fouillé inspire le plus profond respect !

Maxime Zuber, Moutier "

Si le CSP a fait preuve allégeance à Swissmetal, il n'en est pas de même de la direction du JdJ. Durant la grève de 2006, Sauerländer a tenté de faire taire Ph. Oudot et sa rédaction. Il est allé jusqu'à faire pression sur le président de cet organe de presse (indépendant, lui) mais s'est fait envoyé sur les roses!

Le jugement scandaleux du CSP ne fait d'ailleurs pas taire non plus aujourd'hui ce journaliste honnête, professionnel et rigoureux. Qui d'autre que le JdJ a parlé de ceci:

" Le four de recuit Solo a explosé!
Lundi, vers 3h30 du matin, une explosion a réveillé des voisins de l'usine 1 de la Boillat, à Reconvilier. Le four de recuit Solo, récemment déménagé de l'usine 2 à la 1, a partiellement explosé. Cette installation utilise de l'hydrogène, un gaz qui, au contact de l'air, est explosif. Apparemment, c'est donc une fuite d'hydrogène qui est à l'origine de cette forte explosion qui a projeté le couvercle métallique du four à dix mètres de haut, crevant le plafond. Personne n'a été blessé. Le porte-parole de Swissmetal Sam Furrer s'est refusé à tout commentaire à propos de cet accident."


A relever une fois de plus le mutisme du "porte-parole" du chacal. Et dire que c'est pour ne pas avoir demandé son point de vue à ce grotesque chargé de "communication", que le JdJ s'est vu reproché UN article. Voilà qui discrédite plus encore le peu glorieux Conseil suisse de la presse!

avril 17, 2008 1:01 PM  
Anonymous Anonyme said...

Le jugement imbécile, hypocrite et scandaleux du CSP ne fait pas taire ce journaliste honnête, professionnel et rigoureux qu'est Philippe Oudot. Qui d'autre que le JdJ a parlé de ceci:

" Le four de recuit Solo a explosé!

Lundi, vers 3h30 du matin, une explosion a réveillé des voisins de l'usine 1 de la Boillat, à Reconvilier. Le four de recuit Solo, récemment déménagé de l'usine 2 à la 1, a partiellement explosé. Cette installation utilise de l'hydrogène, un gaz qui, au contact de l'air, est explosif. Apparemment, c'est donc une fuite d'hydrogène qui est à l'origine de cette forte explosion qui a projeté le couvercle métallique du four à dix mètres de haut, crevant le plafond. Personne n'a été blessé. Le porte-parole de Swissmetal Sam Furrer s'est refusé à tout commentaire à propos de cet accident."

C'est la teneur d'une brève info en ligne sur le site du JdJ, datée du 17.04.2008. L'événement est bien sûr décortiqué, analysé, développé dans la version papier. Un ancien collaborateur y constate notamment que "la Boillat disposait d'un département de maintenance et de contrôle qui fonctionnait, avec des gens compétents ... [puis] tout a été liquidé par Swissmetal... On peut s'attendre à ce que ce genre d'incidents continue. Avec tous les problèmes de sécurité que cela pose pour le personnel". "Personnel", c'est quoi ça? A relever une fois de plus le mutisme du "porte-parole" du chacal. Et dire que c'est pour ne pas avoir demandé son point de vue à ce grotesque chargé de "communication", que le JdJ s'est vu reprocher UN article. Voilà qui discrédite encore le plus pharisien que rigoureux Conseil suisse de la presse!

A propos du projet "Unity" (sic), c'est-à-dire plus prosaïquement le vidage de l'usine II vers l'usine I ... et vers Lüdenscheid, Sam le taciturne se refuse là aussi à tout commentaire. Prétexte: "la concurrence lit les journaux" (sic bis).

Ce déménagement chaotique tous azimuts n'est qu'un pas supplémentaire dans le démantèlement de Boillat et la bochification forcenée de "Swiss"metal, la si mal nommée. Il ne respecte d'ailleurs vraisemblablement pas la loi. La commune de Reconvilier "a repris contact avec le beco pour lui faire part de ses interrogations à propos de la situation". Encore une illustration de la rigueur et de la compétence de ce qui tient lieu de "responsables" dans ce groupe!

avril 17, 2008 5:18 PM  
Anonymous Anonyme said...

Dans le JdJ d'aujourd'hui 18.04.2008, on peut lire cette lettre ouverte:

"Scandaleuse décision du Conseil suisse de la presse

Lors du conflit opposant les employés de La Boillat à la direction générale de Swissmetal, MM. Hellweg, Sauerländer,
Furrer et consorts ont tenté par différents moyens, dont certains fort discutables, de rallier les médias à leur
indéfendable cause. Bien que les arguments de Swissmetal ne résistaient ni à l'analyse ni à la confrontation avec les
faits, quelques journalistes de la presse économique, notamment en Suisse alémanique, sont pourtant tombés dans le
panneau et ont avalé tout cru les salades que leur vendait le groupe soleurois.

S’il fallait choisir le meilleur exemple de journaliste n’ayant pas marché dans la combine, le nom de Philippe Oudot,
s’imposerait. En tant que membre du Comité de soutien, je peux en effet témoigner de la rigueur, de l’honnêteté et du
courage dont le rédacteur du « Journal du Jura » a fait preuve dans la couverture de ces événements douloureux. À de
nombreuses reprises, des rumeurs parfois infondées ont circulé jusqu’au sein de notre comité. M. Oudot n’a alors jamais
rien publié sans vérification ou sans pièce à conviction entièrement probante. Extrêmement bien informé, le journaliste
biennois a su démasquer et prendre la main dans le sac la direction de Swissmetal. Ayant rencontré, avec Pierre Kohler,
les dirigeants du groupe à deux reprises, j’ai eu l’occasion de me rendre compte de leur art du double langage et de
leur aversion pour les gens qui saisissaient leur duplicité.

Que Swissmetal obtienne gain de cause aujourd’hui après avoir dénoncé M. Oudot et le « Journal du Jura » auprès du
Conseil suisse de la presse est tout simplement honteux ! Quand on apprend que les dirigeants du groupe accusent le
journaliste de ne pas avoir respecté « les règles d’éthique » (sic !), on croit rêver ! Tout compte fait, ce jugement
discrédite l’organe de surveillance de la presse suisse et ne porte aucunement atteinte à la probité de M. Oudot, dont
le travail fouillé inspire le plus profond respect !

Maxime Zuber, Moutier"

On ne saurait mieux dire. On pourrait simplement ajouter que si la position du CSP est scandaleuse (et au moins autant hypocrite), la teneur du communiqué chacalien l'est encore plus. Non seulement il instrumentalise les naïfs du CSP en manipulant sans scrupules leur décision (lorsqu'il parle déjà dans son titre de "condamnation" alors qu'il ne s'agit en réalité que d'une "prise de position", et de "partialité" que la décision n'évoque même pas!), mais ce qu'il y dit du JdJ relève purement et simplement de la diffamation! Espérons que tant le journal que le journaliste victimes d'aussi graves accusations ("information mensongère", "violations massives et répétées des régles éthiques du journalisme" entre autres) donneront à cette ignominie la suite qu'elle mérite.

avril 18, 2008 4:15 PM  
Anonymous Anonyme said...

il y avait un court mais intéressant article dans Le Temps d'hier, 23 avril à propos de Swissmetal

rubrique financière

malheureusement je n'ai pas l'abonnement.

avril 24, 2008 4:16 PM  
Anonymous Anonyme said...

23.04.2008 à 15:58:15
17000 actions UMS échangées hors-bourse à CHF 20.50

28.04.2008 à 15:10:35
25000 actions UMS échangées hors-bourse à CHF 21.30

Très intéressant ce monde des finances, n'est-ce pas?

Rigueur
PS: je ne peux plus me loguer comme d'habitude.

avril 28, 2008 11:12 PM  
Blogger Karl said...

Pour que votre pseudo apparaisse en noir, il fut cliquer l'option "Nom/URL" et ne mettre qu'un nom. Sinon, il faut se connecter à son compte Google/Blogger.

Sinon, Swissmetal semble en effet ne pas lésiner sur les efforts pour que l'action UMS ne passe pas au-dessous des 20 francs! En attendant que la production redémarre et que l'entreprise enregistre de vrais bénéfices... Eh bien!

Merci à tous pour vos commentaires :)

avril 29, 2008 10:41 AM  
Anonymous Anonyme said...

Aujourd'hui à 11:09:52, il y a 25000 actions UMS échangées hors-bourse à CHF 21.30.

A suivre... jusqu'où va la folie?

avril 29, 2008 12:22 PM  
Anonymous Anonyme said...

Je pense que c'est l'article du Temps dont vous parlez, il est visible sur "les nvlles de SM/google:

Swissmetal peine à convaincre





METALLURGIE. Le groupe soleurois a déçu.

Daniel Eskenazi, Zurich
Mercredi 23 avril 2008


Swissmetal progresse à tous petits pas et ne parvient pas à atteindre les objectifs fixés. Du coup, le titre du groupe métallurgique soleurois a chuté mardi de 7,1% à 21 francs. «2007 constitue une année de transition. Une nouvelle presse a été inaugurée à Dornach (SO). Les collaborateurs de ce site travaillent avec ceux de Reconvilier», ce qui était encore impensable il y a quelque temps», a souligné Friedrich Sauerländer, président de Swissmetal, lors de la présentation des résultats annuels mardi à Zurich.

Les ventes ont atteint 407 millions de francs, soit une hausse de 14% par rapport à l'exercice précédent. Elle résulte essentiellement de l'acquisition de la société américaine Avins Industrial Products. Grâce à deux recettes uniques d'une valeur totale de 1,6 million et d'impôts moins élevés dans le canton de Soleure, le bénéfice après impôts du groupe s'élève à 11,4 millions, soit une hausse de 147%.

Problèmes techniques

Quant à la nouvelle presse d'extrusion installée à Dornach, elle ne tourne pas à plein régime. «Nous rencontrons des problèmes, car les machines, très complexes, nécessitent d'être adaptées à la production. Elles seront pleinement opérationnelles dès l'été», souligne le responsable du site de Dornach.

Pour Martin Hellweg, patron du groupe métallurgique soleurois, le défi se trouve en Asie. «Nous inaugurerons dans les prochains mois un nouveau site de production en Inde, où nous avons un gros client. Il n'y aura pas de grande conséquence sur les sites en Suisse et en Allemagne.»

Le patron n'a fourni aucun objectif financier pour 2008.

avril 29, 2008 7:40 PM  
Anonymous Anonyme said...

Swissmetal réalise une perte au premier trimestre

INDUSTRIE. Le groupe métallurgique soleurois rencontre des problèmes techniques.

Daniel Eskenazi, Zurich
Mardi 20 mai 2008

«Les résultats au premier trimestre ne seront pas excellents», avait averti Martin Hellweg, patron de Swissmetal, lors de la présentation des résultats annuels il y a près d'un mois à Zurich.

En d'autres termes, le groupe métallurgique soleurois a présenté une perte trimestrielle de 300000 francs, contre un bénéfice net de 1,16 million pour la même période en 2007. Le recul est imputé principalement à la nouvelle presse à extrusion installée à Dornach et en fonction depuis l'hiver 2007. «En raison de problèmes techniques, la presse à extrusion ne tourne pas à plein régime. Tous les problèmes seront résolus d'ici à août. Entre-temps, nous avons réagi pour diminuer les goulots d'étranglement par une exploitation du site sept jours sur sept, 24 heures sur 24», souligne Sam Furrer, porte-parole de Swissmetal.

Quant aux ventes, elles ont chuté de 21% à 91,7 millions de francs.

Pas d'objectifs financiers

Pour ce dernier, le niveau des entrées de commandes est supérieur à celui de l'an dernier. «Nous ne donnons pas d'objectifs financiers pour cette année, mais il n'y a pas d'inquiétudes à avoir», ajoute Sam Furrer.

Au niveau du management, Swissmetal a annoncé le départ à fin juin d'Yvonne Simonis, responsable des finances. Elle sera remplacée par Martin Hellweg jusqu'au 1er octobre.

Dans un marché haussier, l'action Swissmetal est restée lundi pratiquement stable à 22,05 francs.

© Le Temps, 2008 . Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Sans commentaires, mais bon courage aux membres de l'ANB qui se rendent à l'AG de Swissmetal demain, mercredi 21 mai.

mai 20, 2008 11:17 PM  
Blogger jb.zonez.ch said...

Les communiqués de presse des 19 et 20 mai (résultats 1er trimestre, SIAMS) sont publiés à cette adresse. Vous trouverez également le rapport au 1er trimestre 08.

mai 21, 2008 9:34 AM  
Anonymous Anonyme said...

Chez Boillat, il y a d'abord eu les dornachiens alsaciens. Elle a ensuite subi des mois durant les gestapistes de l'ex-BJL, prétendument parachutés, à leur tour, pour "relancer la production" du site (le chacal dixit) et assurer sa survie (en réalité pour faciliter et accélérer la mise à genoux de l'usine et achever son pillage au profit de Lüdenscheid, pour preuve les transferts de machines qui ont suivi). Il y a eu et il y a encore des collabos et des lèches-boches des pires acabits, qui rassemblent entre eux tous assez d'incompétence pour contribuer efficacement à la mise à mort définitive du site et qui concentrent sur eux assez de mépris pour qu'une nouvelle grève ne soit plus nécessaire.

Ce bref rappel pour constater que les rats d'égouts (aussi appelés "surmulots") qui envahissent depuis un certain temps les ateliers (mais chut!, c'est secret!) de l'usine I, survivante temporaire d'"Unity", sont les moins indésirables des malfaisants qui ont occupé les lieux sous la glorieuse ère chacalienne. Il y en a un peu partout, invités qu'ils sont par l'abandon des lieux, le désordre et le chaos qui y règnent, l'entretien honteusement négligé, l'absence d'une réelle activité. Il y aurait bien une solution: le chacal se nourrit paraît-il de rongeurs. Si celui de SM pouvait pour la première fois être un peu utile au groupe, il faudrait le lâcher dans les sous-sols de Reconvilier… Et l'y oublié!

juin 06, 2008 2:33 AM  
Anonymous Anonyme said...

L'irremplaçable Bols a enfin(!) trouvé son successeur: le dénommé Groenig (alias Goering), teuton du front aux orteils (et inversément), protégé de Suchordt et issu de l'ex-BJL, qui "dirigera" pour un temps l'exploitation des usines suisses. A relever que dans la "logique" de bochification suintant des neurones hellwegiens (ou de ce qui en tient lieu), le nouveau gauleiter de Dornach et Boillat (désormais "Swissmetal Industries Reconvilier") ne parle ni ne comprend un seul mot de français. Rappelons que ledit teuton dirigeait le commando exclusivement boche ayant prétendûment, selon son führer, "fait repartir la production à Reconvilier" (si, si, entendu à l'AG du 21 mai!).

juin 18, 2008 7:41 PM  
Anonymous Anonyme said...

Voici la version "francophone" dernier communiqué de Schleumetall concernant Boillat.

Le déménagement de Reconvilier touche à sa fin

Dornach, le 26 juin 2008

Le projet de déménagement industriel de l’usine 2 à l’usine 1, séparées par quelques centaines de mètres de distance au cœur de Reconvilier, débuté au mois de novembre 2007 par Swissmetal, avance comme prévu. La partie principale du projet qui est le déménagement des machines de production est terminé. Plus de 24 installations de production ont été déplacées et améliorées au cours du déménagement. Elles occupent aujourd’hui leur nouvelle place à l’usine 1. En dehors des installations de fonderie et du lieu de stockage de l’expédition 2, il ne reste aucune machine de finition à l’usine 2 pour la production du site de Reconvilier.



Le démarrage du projet a été marqué par le démontage des deux machines d’extrusion. Les acteurs principaux (maintenance, production, infrastructure et sous-traitants) ont travaillé intensivement avec une très bonne coordination pour optimiser le déroulement du déplacement de chaque machine. Grâce à cette bonne gestion du projet dans l’ensemble par ces différents acteurs et la flexibilité des collaborateurs de production même dans des conditions parfois difficiles, tout s’est bien déroulé sans perturbation signifiante de la production à Reconvilier. Cette nouvelle configuration permet de diminuer le cout fixe et variable lié au bâtiment, au transport des matières, et permet également d’améliorer le flux de matière en cours de la production. Il reste aujourd’hui à effectuer le déménagement du bâtiment administratif et la réfection de la halle de production.



La participation de tous les collaborateurs des services impliqués sur les sites a été exemplaire et a contribué au déroulement du déménagement sans incident. Ce projet de CHF 4.6 millions fera de Reconvilier un site de production encore plus efficace.

août 10, 2008 5:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

L'avant- dernière excrétion de la propagande chacalienne (la dernière célèbre le cinquantenaire d'Avins) n'a pas plus d'intérêt que les autres mais, comme le week-end laisse un peu de loisir, on peut tout de même en profiter pour faire quelques observations.

"Le déménagement de Reconvilier touche à sa fin". Voilà une demi-vérité qui a sans soute échappé aux publicitaires de SM. Car en réalité il s'est bien agi de déménager Reconvilier vers Lüdenscheid (machines, produits, clients), vers Dornach (fonderie, presses) et vers d'autres entreprises de la région (personnel le plus compétent). Le déplacement de ce qui reste d'appareil de production de l'usine II et de personnel du bâtiment administratif vers l'usine I sinistrée (après avoir annoncé l'inverse) ne sert en fait qu'à permettre la vente des locaux évacués (on se débarrasse du trousseau par besoin de liquidités et de gains fictifs) et pour exhiber le triomphe du chacal: l'anéantissement de cette Boillat qui ridiculisait par ses performances et son potentiel ses choix "stratégiques". Et tant pis si le groupe entier doit en crever! Quant à "toucher à sa fin", ce ne sera vrai que quant l'usine I sera vidée à son tour… On parie?

"Le projet de déménagement […] avance comme prévu." Affirmation faussement optimiste, puisque ledit déménagement devait être terminé à fin avril.

"Plus de 24 installations de production ont été déplacées et améliorées [sic] au cours du déménagement" Quelqu'un peut-il dire combien il y avait d'"installations de production" et quelle part en représentent les 24récupérées?

"Cette nouvelle configuration permet de diminuer le cout fixe et variable lié au bâtiment [elle permet surtout de le vendre], au transport des matières […]". Ce dernier point est l'argument massue d'Hellweg. Il l'a sorti sans honte à la dernière AG. Selon ce génie de la logistique, transporter par camion de la matière sur des milliers de kilomètres (et plusieurs fois, rebuts non compris) est plus rationnel et moins coûteux que sur "quelques centaines de mètres"! La charger sur des poids lourds à Dornach et Lüdenscheid est plus économique que sur wagon à la rue du Moulin! A la lecture de telles inepties peut-on encore s'étonner des pertes opérationnelles constantes de SM visibles même à travers les effets d'annonce fumeux et les acquisitions aberrantes. Ajoutons qu'en plus de quelques coûts, les choix imposés par le CEO ont aussi permis de diminuer des 2/3 la production de Reconvilier et de plus des ¾ sa valeur ajoutée!!! Pour être justes, relevons toutefois que les retards, les rebuts internes et les retours de commandes, eux, ont suivi une pente inverse!

Remarquons encore que le jour où SM n'existera plus, le groupe entier n'engendrera plus ni coût variable ni coût fixe. Si ce n'est pas le but avoué du chacal, il a tort: ce serait au moins un objectif dans ses cordes.

"Il reste aujourd’hui à effectuer […] la réfection de la halle de production." Selon nos informations, le budget qui lui est destiné serait déjà épuisé. Une confirmation supplémentaire, si besoin était, avec le dépassement des délais, de "cette bonne gestion du projet dans l’ensemble par ces différents acteurs".

"Ce projet de CHF 4.6 millions fera de Reconvilier un site de production encore plus efficace." Si l'efficacité des autres sites n'est même pas à la hauteur de celle du trognon de Boillat qui survit encore (c'est ce que montrent les chiffres que SM s'efforce bien sûr de dissimuler!), la pérennité du groupe est décidemment assurée! Quant aux 4.6 millions, la kommandantur de Dornach a le cynisme (tout comme pour "inaugurer" ses ruines) de les faire passer pour un investissement en faveur de Boillat!

août 10, 2008 5:01 PM  
Anonymous Anonyme said...

14-08-2008 15:30 Swissmetal/S1/Le bénéfice chute - Nouvelle presse pas pleinement opérationnelle

Zurich (AWP/ats) - Swissmetal a de justesse dégagé un bénéfice au premier semestre. Le groupe métallurgique soleurois réalise un résultat net en chute de 72% à un million de francs et un chiffre d'affaires brut en recul de 19% à 181,3 millions. Le carnet de commandes reste stable.

"Notre priorité est de corriger les plus gros problèmes de la nouvelle presse à extrusion de Dornach (SO), ce qui devrait être fait d'ici la fin de l'année", a déclaré le directeur général Martin Hellweg jeudi devant les médias à Zurich. Mise en service en janvier dernier après deux ans de travaux, la nouvelle machine fonctionne actuellement "à 60-70% de ses capacités", a précisé Manfred Gröning, responsable de l'industrie.

Ces problèmes, "d'une ampleur imprévue", ont engorgé le carnet de commandes, dont il faut relativiser la hausse de 5% à 67,1 millions de francs, a précisé le directeur général: "Il s'agit plutôt de stabilité, qui montre aussi que le ralentissement conjoncturel ne se manifeste pas chez nous. Nous n'avons en tout cas pas perdu de clients".

Les problèmes de la nouvelle presse ont en revanche pesé sur les charges d'exploitation (25,7 millions de francs, +24% par rapport au premier semestre 2007). Ils grèvent aussi le chiffre d'affaires brut des trois usines de production (non compris le métal à son coût standard), qui a reculé de 8,1 millions de francs à 58,6 millions.

Stocks optimisés

Swissmetal affiche une marge brute en repli de 7% à 70,4 millions de francs, mais se réjouit d'avoir pu freiner la chute grâce à la vente de métaux pour optimiser les stocks. Le semestre se conclut sur un résultat opérationnel (EBIT) de 4,1 millions (-36%).

Le groupe basé à Dornach (SO), qui reste dans toutes les mémoires pour les grèves menées dans son usine de Reconvilier (BE) en 2006, engrange au final un bénéfice de 950 000 de francs, au lieu des 3,4 millions comptabilisés lors de la même période 2007 (-72%). Malgré ce résultat à peine équilibré, le groupe assure présenter des structures de coûts "considérablement améliorées pour l'avenir".

Suppression de 147 postes

L'essentiel du programme de restructuration (regroupement des activités à Reconvilier et, notamment, suppression de 147 postes à plein temps, soit une réduction des effectifs de 18% à 665) est terminé depuis le printemps dernier. Le projet de tuiles solaires suit son en cours.

Une nouvelle usine de finition devrait s'ouvrir en Inde. Swissmetal cherche en outre à acquérir des entreprises pour améliorer la structure de coûts de la distribution. "La distribution de produits complexes comme les nôtres coûtent cher, a-t-il expliqué. Ces coûts seraient réduits si nous avions davantage de produits à distribuer."

Outre Reconvilier et Dornach, Swissmetal compte un troisième site de production en Allemagne, à Lüdenscheid. Selon Martin Hellweg, le groupe est en bonne voie pour réaliser un chiffre d'affaires d'un demi-milliard de francs en 2010 avec les produits et alliages en cuivre.

ats/jq

août 14, 2008 3:55 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ anonyme du 10 août 5.00pm

Merci pour l'analyse décapante de " l'excrétion " chacalienne.

Pauvre Boillat....

@ oeil-de-lynx

Merci pour avoir fit suivre l'info qui m'avait échappé, je vais le signaler à jb pour son site.

La saga de la presse à extrusion vire au grotesque, mais MH ne semble pas en être conscient.

août 17, 2008 11:05 AM  
Anonymous Anonyme said...

Quelques brèves nouvelles du côté de chez Boillat.

Le dénommé Dewobroto, faire-valoir de Wilmar (sic) depuis quelques mois, a été remplacé dans ce rôle stratégique (selon la notion chacalienne du terme, bien sûr) par un (in)certain Cacciopoli, sous-produit de l'"école" de compétences dornacho-schleumetallienne.

Le four Ripoche est en cours de démontage. Destination Lüdenscheid? Dornach? Mais attention: il ne s'agit évidemment en aucun cas d'une nouvelle étape du non-démantèlement de Boillat!

Les 500 francs de gratification promis à tout le personnel pour fin septembre n'ont pas été versés. Surpris?

Pendant l'après-midi du lundi 13 octobre, le site de Reconvilier a été (dés)honoré de la visite de ce qui tient lieu de crème (rance) chez Schleumetall, Hellweg en tête: cadres médiocres et inférieurs de Dornach (on a notamment reconnu un ex-informaticien de Boillat) et de Lüdenscheid, membres de la kommandantur (dont Jepeto) et même, semble-t-il, du conseil d'administration. Tout ce joli monde a suivi un parcours fléché (en rouge) sous la conduite d'un Wilmar endimanché et muni d'un porte-voix. Pour l'occasion, on est allé jusqu'à ranimer La Lingotière, afin que tous ces joyeux drilles puissent avoir leur petit goûter.

Cette visite n'avait pas été annoncée au personnel qui a ainsi eu l'indicible plaisir d'être surpris par cette invasion aussi (in)amicale qu'inopinée. Il s'agissait vraisemblablement d'une sorte de porte "ouverte" à la sauce teutonne, c'est-à-dire à la sauvette et en excluant les premiers concernés: les Boillat eux-mêmes, à l'exception de leurs kapos (dont A.-M.M. et T.A.) Une nouvelle illustration de la rustrerie, de la bêtise, du cynisme et même des provocations répétées, tout droit venus de Germanie. C'est d'ailleurs un peu ainsi qu'Adolf en son temps avait visité Paris. On n'a nulle peine à imaginer que tant l'esprit que l'intention étaient aussi là.

octobre 14, 2008 8:23 PM  
Anonymous Anonyme said...

Encore une petite info.

Boillat a reçu une commande pour 20 tonnes de ... lopins!!!!! A noter que la quasi totalité de l'équipement nécessaire avait été déménagé à Lüdenscheid (toujours ce non-démantèlement!) et qu'il ne reste qu'une personne à Reconvilier capable de s'en servir à peu près correctement. Belle illustration de l'esprit visionnaire du chacal et de ses coyotes ainsi que de la compétence de ce site "modèle" de Schleumetall qu'est l'ex-BJL. A moins que dans un accès d'optimisme et de complaisance coupables, on fasse crédit aux génies de la logistique dont regorgent les bureaux de Dornach, de vouloir constituer un stock-tampon pendant qu'on déménage les machines de Lüdenscheid à Bhopal?

octobre 14, 2008 8:45 PM  
Anonymous Anonyme said...

Lorsqu'on interroge Sam V.F., le porte-parole généralement muet de Schleumetall, sur le cours du titre chacalien, il répond qu'il n'a pas de commentaires à faire (normal venant de lui!) puisque "c'est le marché qui décide". Original, ça, et surtout vrai: voir entre autres la dernière injection d'EPO de superboursicoteur! Et désintéressé, en plus: c'est par pur souci de transparence que sur le site dédié aux communiqués schleumetalliens, on peut lire ce soir "Cours des Actions Swissmetal CHF 13.90". A noter que la chacalie parle DES actions alors que le cours manipulé par superboursicoteur (+9%) n'est dû qu'à UNE seule action! Mais non, mais non, il ne s'agit pas de propagande...

octobre 14, 2008 10:37 PM  
Anonymous Anonyme said...

15-10-2008 09:56 PRESSE/Swissmetal: vers une remise en route du four à induction à Reconvilier

Reconvilier BE (AWP) - Swissmetal pourrait bientôt remettre en service le four à induction de 10 tonnes de l'usine Boillat de Reconvilier. Arrêté et vidé il y a plusieurs mois après un long arrêt, le four est depuis quelques jours en phase de préchauffage, pour arriver à la température de fusion, affirme "Le Journal du Jura" du mercredi 15 octobre 2008. La direction de Swissmetal refuse de commenter.

L'objectif est de pouvoir couler à nouveau de la matière, notamment des maillechorts, qui ne peut l'être ailleurs, selon l'article. Par ailleurs, les installations de coulée fils, utilisées surtout pour les bronzes et l'alliage C97, fonctionnent à nouveau en continu, Swissmetal ayant remis le personnel nécessaire à disposition, ajoute le quotidien.

D'autre part, le groupe serait également en train d'essayer de relancer le département de lopins, pour fabriquer les pointes de stylo, qui avait été déplacé à Lüdenscheid et devait être délocalisé à terme en Inde, affirme également l'article. Enfin, la direction aurait réorienté la production et semblerait miser à nouveau sur les fils et barres de petite dimension.

Le porte-parole de Swissmetal, Sam Furrer, s'est refusé à tout commentaire, indiquant simplement que le groupe ne donnait pas d'information sur le fonctionnement de ses installations.

octobre 15, 2008 10:23 AM  
Anonymous Anonyme said...

Reconvilier BE (AWP) - Swissmetal pourrait bientôt remettre en service le four à induction de 10 tonnes de l'usine Boillat de Reconvilier. Arrêté et vidé il y a plusieurs mois après un long arrêt, le four est depuis quelques jours en phase de préchauffage, pour arriver à la température de fusion, affirme "Le Journal du Jura" du mercredi 15 octobre 2008. La direction de Swissmetal refuse de commenter.

L'objectif est de pouvoir couler à nouveau de la matière, notamment des maillechorts, qui ne peut l'être ailleurs, selon l'article. Par ailleurs, les installations de coulée fils, utilisées surtout pour les bronzes et l'alliage C97, fonctionnent à nouveau en continu, Swissmetal ayant remis le personnel nécessaire à disposition, ajoute le quotidien.

D'autre part, le groupe serait également en train d'essayer de relancer le département de lopins, pour fabriquer les pointes de stylo, qui avait été déplacé à Lüdenscheid et devait être délocalisé à terme en Inde, affirme également l'article. Enfin, la direction aurait réorienté la production et semblerait miser à nouveau sur les fils et barres de petite dimension.

Le porte-parole de Swissmetal, Sam Furrer, s'est refusé à tout commentaire, indiquant simplement que le groupe ne donnait pas d'information sur le fonctionnement de ses installations.

jq/sm

octobre 15, 2008 1:59 PM  
Anonymous Anonyme said...

Redémarrage du four 10T. Remise en fonction de la coulée en fil. Expertise dans les alliages spéciaux, maillechorts notamment. Recentrage sur la petite dimension. Réactivation de la production de lopins. Est-ce que ça ne vous rappelle rien? Une certaine usine nommée Boillat qui était non seulement hautement spécialisée dans ces domaines mais en était même le leader mondial reconnu par ses clients et incontesté par ses concurrents. La réalité des faits qu'avivent l'incompétence et la médiocrité du site de Lüdenscheid promu "modèle" pour les autres, décillerait-elle un peu les yeux des incapables myopes et partisans qui ont démantelé Boillat et conduit tout le groupe dans les sables mouvants? A quand une nouvelle presse à Reconvilier? On dit malheureusement qu'il n'y que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, donc...

octobre 15, 2008 1:59 PM  
Anonymous Anonyme said...

Le redemmarage du 10 tonnes est un échec pour l'instant. l'installation n'a pas supportée sa remise en fonction est aurait "explosée" selon plusieurs témoignages.
Quelqu'un sait-il ce qu'il s'est passé?

octobre 20, 2008 3:41 PM  
Anonymous Anonyme said...

La lecture des offres d'emplois pour masos de Schleumetall, permet quelques constatations:

- l'auxiliaire de ventes aura à se charger de l'"Organisation du transport (exportation et RETOUR DE MARCHANDISE)" et de l' "Enregistrement et suivi des RECLAMATIONS". Bel aveu de l'estime qu'ont les clients restants de la "haute qualité" schleumetallique désormais aux normes de l'ex-BJL

- "vous connaissez de [sic] module SAP/R3", qu'ils demandent. SAP/R3 n'est pas un module mais un gros applicatif intégré composé de modules orientés vers les ventes, les finances, la production, la logistique etc. Qu'on ait pas les moyens d'instruire un(e) nouvel(le) employé(e) au service commercial (en jargon chacalien americano-prétentieux "Sales support") à son outil de trvail (en même temps qu'aux caractéristiques des produits, de la clientèle et de l'entreprise, notamment) illustre la complexité (excessive dans ce cas) dudit outil et démontre une fois de plus l'incompétence et le mépris avec lesquels sont considérés personnel et clients!

- dans un climat délétère où dominent la répression, la méfiance, la délation, la démotivation, la soumission et la lâcheté pour raison de "sauvetage de fesses", on ose demander à d'innocents candidats de faire preuve d'esprit d'équipe. Là où toute esquisse d'initiative est considérée comme subversive, on demande de pouvoir "travailler de manière autonome"

- il aussi question de "flexibilité". Il en faudra, en effet, pour courber l'échine devant l'incompétence arrogante de la hiérarchie teutonne.

- Quant à la promesse de "travailler dans une entreprise innovante" (!!!) ça relève de la publicité mensongère. A moins que détruire la poule aux oeufs d'or, sacrifier les spécialités tout en en visant le leadership mondial, fermer la fonderie de cuivreux la plus moderne et conserver les plus désuètes, emprunter sur gage, se débarrasser de tout l'encadrement et de tous les spécialistes, licencier en masse, régresser en qualité et en productivité, faciliter par contre la progression de la concurrence, présenter comme des nouveautés des développements vieux de 10 ans ou plus, entre autres, ce soit ça être innovant.

octobre 23, 2008 12:44 PM  
Anonymous Anonyme said...

@
Anonyme du 23 12.44

Bonne analyse félicitations L'oiseau rare en mécanique existe mais il ne reviendra il n'est pas fou et ses employeurs non plus.


Ancien 1

octobre 24, 2008 2:06 PM  
Anonymous Anonyme said...

UNE seule action vendue à 17:30:10 par superbousicoteur 2.00 CHF plus haut que plus de 75'000 dans la journée et "le marché" (Furrer dixit au JdJ) fait gagner d'un coup 18% au titre chacalien!!! A ce degré de manipulation, une intervention auprès du SWX s'impose!

octobre 29, 2008 7:48 PM  
Anonymous Anonyme said...

Quand Schleumetall donne des leçons de morale et de vision à long terme! (A lire sur leur organe de propagande, entrée juste au-dessous du dernier cours manipulé).
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Swissmetal mise déjà depuis 2006 sur un système de bonus axé sur la durabilité

Dornach, le 28 octobre 2008

C'est avec un certain étonnement que Swissmetal suit la discussion actuelle concernant les paiements de bonus trop fortement axés sur le court terme. Dans la discussion publique, il est surtout question du montant des bonus mais moins de son orientation à long terme. C'est pourtant ce dernier point qui est essentiel pour la durabilité dans son ensemble et un management qui gère correctement les chances et les risques.

Sur la base de sa stratégie d'entreprise, Swissmetal a défini pour ses quelques 80 cadres un programme de bonus sur cinq ans. Le bonus individuel est illimité vers le haut. Cependant, le bonus atteint dans une année est comptabilisé sur un compte appelé "compte de bonus en banque" et seulement 30% du montant est versé au collaborateur. Le reste est bloqué et peut de nouveau être perdu dans les années suivantes. Année après année, il n'est versé que 30% de l'avoir disponible. Ainsi, Swissmetal applique déjà un système de bonus-malus axé sur la durabilité, comme il en est discuté en ce moment dans le secteur bancaire par exemple.

Ce qui est primordial dans la rémunération de l'ensemble des cadres chez Swissmetal, c'est l'augmentation durable et à long terme du rendement du capital. Le management est ainsi suffisamment motivé à prendre des décisions qui peuvent même avoir un impact négatif à court terme si au bout du compte elles contribueront à augmenter la performance sur le long terme. À l'inverse, il n'est pas possible d'optimiser à court terme et d'encaisser un bonus élevé, car ce bonus ne pourra être versé majoritairement que les années suivantes, étant bloqué d'ici là et pouvant de nouveau être perdu avant son versement s'il n'y a pas d'améliorations durables.

Une rémunération des cadres qui tient compte de la performance et du long terme est un pilier porteur de la culture d'entreprise chez Swissmetal. L'entreprise est convaincue d'avoir déjà posé les bons jalons depuis quelques années.
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Parmi "les bons jalons" posés "depuis quelques années", figurent sans doute le démantèlement de Boillat, l'achat aberrant du M5P, le licenciement de tout l'encadrement et des 3/4 du personnel, la perte de positions sur des marchés clés, le mépris du client, la hausse des réclamations et des retours de commandes, les milliers de kilomètres imposés dans tous les sens aller-retour à une merde vaguement cuivreuse à la sauce suchordtienne, la perte de réputation dans les spécialités, l'explosion du Solo et la mise hors d'état du 10T, la menace, la répression et la délation aboubées management des ressources (in)humaines, la soumission et l'incompétence reconnues comme critères de recrutement et de promotion, la bochification forcenée de la direction, la rétribution du CEO évoluant en sens inverse des "performances" du groupe etc., etc.

octobre 29, 2008 7:50 PM  
Blogger Karl said...

Le coup de superboursicoteur aujourd'hui m'a aussi bien laissé songeur... Surtout quand on voit combien Swissmetal a déjà racheté de ses propres actions... pour maintenir le cours.

Désolé de ne pas écrire une fois un "édito"... Ca mériterait! Il faut vraiment que Karl s'y remette un peu!

octobre 29, 2008 11:03 PM  
Anonymous Anonyme said...

Qui, en dehors de Schleumetall, se passe de spécialistes pour les spécialités, de développeurs pour le développement, de rigueur pour la qualité, de compétence pour concevoir, produire et vendre, de chefs pour diriger, de stratèges pour choisir la bonne direction et les bonnes ressources, de tacticiens pour les mettre en oeuvre, de techniciens pour lrs maintenir, d'outilleurs pour l'outillage, de communicateurs pour communiquer, de rédacteurs pour rédiger, de connaisseurs du marché pour vendre?

Qui d'autre que Schleumetall confond vendeur de spécialités avec pizzaiolo, teuton avec compétent, bagnards déprimés avec "human ressources", Wilmar avec responsable du "finishing", (sous)produits de BJL avec spécialités, sabir americano-débile avec langage, retour de marchandise avec production, liquidation de stocks avec chiffre d'affaires, gains sur réserves latentes avec performance économique, manipulation de cours avec loi du marché, M5P avec presse à extrusion, chacal avec stratège?

octobre 30, 2008 1:18 PM  
Anonymous Anonyme said...

Oui, Karl, il serait temps que tu reprennes du service...
Le résultat de Swissmetal plonge en période de crise ... et ce n'est qu'un début. Le pire est à venir.
La métallurgie a connu pendant 3 ans une conjoncture exceptionnelle qui a masqué ce constat bien simple : Swissmetal est devenu un transformateur de cuivre comme les autres, et ses résultats s'effondrent au premier coup de tabac.
Quel gâchis...

novembre 08, 2008 2:11 PM  
Anonymous Anonyme said...

Bravo Martinou. Fr. 2000.- ça c’est du bénéfice. En plus il affirme que le carnet de commande est plein. A ce niveau, Fr.2000.- ou zéro c’est pareil. En fait, le plus zéro c’est Martinou.
C’est bientôt la fin. Les fonds de tiroir ont été raclés. Il n’y a plus rien à brader. Valets de Swissmetal préparez vos C.V.
Tamino.

novembre 08, 2008 6:30 PM  
Anonymous Anonyme said...

Voici comment Schleumetall présente ses résultats au 30 septembre. Sans commentaires pour l'instant.
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Résultat équilibré pour les trois trimestres 2008 – Des progrès dans le transfert de la production sur la nouvelle presse à extrusion – Le carnet de commandes reste solide – Swissmetal se prépare néanmoins à divers scénarios conjoncturels
Dornach, le 07 novembre 2008

Au cours des trois premiers trimestres 2008, le Groupe Swissmetal a généré un chiffre d'affaires brut de CHF 260.3 millions, soit un recul de CHF 55.2 millions par rapport à la même période de l'année précédente. Ceci s'explique par une baisse des prix des métaux et un volume de production moins élevé résultant du transfert de la production sur la nouvelle presse à extrusion.

La valeur ajoutée brute (VAB), c'est-à-dire le chiffre d'affaires brut des usines de production moins le métal à son coût standard, a reculé de CHF 10.6 millions pour atteindre CHF 85.7 millions. Le chiffre d'affaires réalisé par la société de négoce Avins USA avec des produits tiers est resté stable si l'on fait le calcul en monnaie locale et a atteint CHF 17.3 millions. En francs suisses, cela correspond par contre à une baisse de CHF 2.1 millions par rapport à l'année précédente. La marge brute s'est montée à CHF 98.2 millions, soit CHF 16.1 millions de moins par rapport à la même période de 2007.

Le résultat opérationnel avant amortissements (EBITDA) s'est élevé pour les neuf premiers mois de l'année à CHF 13.2 millions, soit CHF 11.7 millions de moins par rapport au résultat de l'année précédente. Ceci s'explique principalement par une réduction du volume de production suite à son transfert sur la nouvelle presse à extrusion. Le résultat opérationnel (EBIT) s'est monté à CHF 3.1 millions, soit une baisse de CHF 9.6 millions par rapport à 2007. À fin septembre, les charges de personnel se sont élevées à CHF 48.4 millions, ce qui constitue une baisse de CHF 9.3 millions par rapport à la même période de l'année précédente. En atteignant CHF 36.6 millions, les charges d'exploitation ont enregistré une hausse sensible de CHF 5.0 millions par rapport à l'année 2007, qui s'explique principalement par l'acquisition d'outils indispensables à la nouvelle presse à extrusion et de coûts de maintenance obligatoires. D'autres éléments ont contribué à cette augmentation des charges, comme les coûts d'introduction du système SAP chez Avins USA ou différentes prestations de conseils dans le cadre de la poursuite de la mise en application de la stratégie d'entreprise. Malgré l'augmentation des prix, les coûts énergétiques ont pu être contenus grâce à des effets de synergie résultant de l'application du concept industriel.

La somme inscrite au bilan s'est élevée à CHF 230.3 millions au 30 septembre 2008, reculant de CHF 6.7 millions depuis le début de l'année.

Au cours du troisième trimestre, Swissmetal a pu faire des avancées importantes dans le transfert de la production sur la nouvelle presse à extrusion. Les mesures prises concernent entre autres des systèmes de liaison à la nouvelle presse, comme par exemple le nouveau dévidoir de fils conçu avec le fournisseur. De nouveaux guidages de fils dotés d'amortisseurs supplémentaires ont été mis en place pour éviter au maximum les vibrations. D'autres modifications importantes ont été réalisées au niveau du chargement des billettes et du transport des restes et des protections ont été installées, permettant ainsi de sécuriser le pressage des diverses catégories de produits, comme les profilés, les bandes et les barres. Des caméras supplémentaires ont été mises en place pour faciliter la vérification du processus de pressage. D'autres adaptations ont vu le jour au niveau du poste de commande informatisé.

La filiale indépendante de Swissmetal, Swissmetal Design Solutions SA, a réalisé des progrès réjouissants. Les tuiles élaborées à partir de bronze d'architecture permettent de récupérer de l'énergie de l'environnement pour le chauffage, tout en offrant une solution de toiture individuelle de grande valeur et d'un intérêt architectural important. Actuellement, l'entreprise se prépare à la phase de commercialisation sur le marché. Les tuiles ont déjà été installées sur deux sites: à Lucerne et à Stuttgart. Swissmetal voit dans ce produit novateur de grandes chances de développement. Au vu de la situation actuelle, il est réaliste d'envisager le début de la production en série en 2009.

Pour les neuf premiers mois de l'année, les entrées de commandes sont restées stables. Elles se sont élevées CHF 93.7 millions, soit une légère hausse de CHF 2.6 millions par rapport à l'année précédente. Malgré tout, Swissmetal se prépare à divers scénarios conjoncturels. Indépendamment de l'évolution économique mondiale, le Groupe Swissmetal estime être bien positionné pour l'avenir grâce à ses spécialités innovantes à haute valeur ajoutée. Citons pour exemples les produits récemment homologués pour l'industrie aéronautique ou encore les tuiles génératrices d'énergie.

novembre 10, 2008 1:31 PM  
Anonymous Anonyme said...

Swissmetal: bénéfice net de 2000 francs sur neuf mois

Le groupe soleurois Swissmetal, spécialisé dans les produits spéciaux à base de cuivre, ne gagne presque plus rien. Sur les neuf premiers mois de l'année, son bénéfice net s'est effondré à 2000 francs, contre 8,2 millions un an plus tôt.
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Le résultat opérationnel (EBIT) s'est pour sa part écroulé de 75% d'une année à l'autre, à 3,1 millions de francs, pour un chiffre d'affaires brut en net repli de 18% à 260,3 millions.

Swissmetal explique ces résultats par une baisse des prix des métaux, mais aussi par un volume de production moindre résultant du transfert des activités sur la nouvelle presse à extrusion installée à l'usine de Dormach (SO).

La centralisation des activités de fonderie à Dornach assortie de compressions d'effectifs sur les différents sites avaient déclenché des grèves en 2004 et 2006 à Reconvilier, dans le Jura bernois. La direction de Swissmetal emmenée par son patron allemand Martin Hellweg avait toutefois fini par imposer ses vues.

(ats)

novembre 10, 2008 1:32 PM  
Anonymous Anonyme said...

Grâce à des "ajustements" sans doute digne des interventions de Superboursicoteur, Schleumetall réussit à présenter un résultat final non négatif sur 3 trimestres. A noter que sur le 3ème trimestre seul, la perte finale comptable (EAT) est de 948 KCHF (perte de 1'015 KCHF avant impôts).Relevons que de tels résultats reposent sur un effectif moyen de 39 personnes (6%) plus important qu'à la fin du 2ème trimestre!

Ces performances misérables sont, comme d'habitude, fortement "améliorées" grâce à la réalisation de réserves latentes (9 mio sur la vente de stocks de matière première, 1 mio par la vente d'un terrain). L'activité industrielle (usines) et commerciale (Avins) enregistre donc en réalité une perte de 10 mio sur 9 mois!!! Ajoutons encore que les amortissements sont inférieurs de 2 mio à ceux de la même période en 2007. Tout ça, bien sûr, de quoi redonner plein de tonus à l'action... et plein de motivation à Superboursicoteur.

novembre 10, 2008 1:34 PM  
Anonymous Anonyme said...

Le chacal a l'inconscience de justifier la baisse de la production (donc de la VAB) par l'incapacité des teutons qui y sont affectés à faire fonctionner le M5P pour les spécialités. Or, cet imbécile est le seul responsable de la situation. C'est lui qui a fait démonter les presses de Reconvilier avant que son "kolossal" et coûteux joujou fonctionne (en admettant qu'il fonctionne vraiment un jour). Il est vrai que sa priorité absolue n'était ni l'intérêt du groupe ni le service des clients, mais d'achever le massacre de Boillat!

novembre 10, 2008 1:37 PM  
Anonymous Anonyme said...

En matière de perspectives d'avenir, chacalou parle comme un perroquet de tuile solaire (son gadget favori) et de CN8. Il devrait se lancer dans la fabrication et la commercialisation de moulins à prières. Ce serait d'ailleurs cohérent avec son obsession du marché asiatique. Rappelons que le CN8 est un développement de Boillat déjà vieux d'un douzaine d'années au moins. Schleumetall, en voilà une entreprise qu'elle est innovante!

novembre 10, 2008 1:38 PM  
Anonymous Anonyme said...

Une perle (parmi bien d'autres) de ce visionnaire de génie qu'est le führer de Schleumetall. Elle figure en bonne place sur la lettre d'information trimestrielle (affligée comme d'habitude de son insupportable tronche de cake) du génial susdit.

"Grâce à nos produits
pour la génération d'énergie, pour l'aéronautique et ceux pour le marché des articles d'écriture – qui ne doit pas être sous-estimé, car avec la baisse de l'analphabétisme, il devient de plus en plus global –, Swissmetal devrait être bien positionné pour participer à la croissance des pays émergeants".

Avec les toits couvrant l'univers et n'attendant que sa tuile magique (dixit à l'AG de Bâle), le chacal mise donc aussi sur l'alphabétisation pour assurer l'avenir du groupe qu'il mène au tombeau. Peut-être devrait-il apprendre à lire lui-même pour s'intéresser à des bouquins d'économie et de management.

novembre 10, 2008 1:43 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ tous les anciens "Boillat" ayant reçu un plan social.

ATTENTION ATTENTION
La pratique est tout ce qu'il y a d'illégal mais chez SM certaines personnes ayant touché un plan social celui si n'est en fait qu'une avance sur votre DEUXIEME PILIER. Alors il vous faut contrôler sur votre décompte de libre passage si votre dû a été verser dans son intégralité ou alors amputé du montant touché lors de votre départ de la Boillat.

J'ai personnellement vu un de ces décompte frauduleux dons l'info est béton.

Un des 112 qui lui n'a rien touché.

novembre 12, 2008 8:42 AM  
Blogger Karl said...

La remarque sur l'analphabétisme, qui vient justifier après coup le fait que les instruments d'écriture étaient jugés ringards par Martinou (mais plus maintenant...), est proche d'un record.

Franchement, il faudrait une échelle de la bêtise pour quantifier la gravité de tels propos. Mais une échelle ouverte.

@un des 112

Si la chose est prouvable, il y a de quoi faire du bruit... Mais comment prouver?

novembre 12, 2008 8:23 PM  
Anonymous Anonyme said...

@Karl

Prouver me semble facile. Il suffirait de présenter des décomptes. Les victimes d'une telle escroquerie (car c'en serait une) n'auraient rien à perdre en l'occurrence. Ils ne pourraient que récupérer leur dû... et mettre la tête des responsables sur le billot.

novembre 12, 2008 9:32 PM  
Blogger Karl said...

C'est juste. Mais je n'ai pas envie de mettre une victime au centre de l'attention contre son gré. Quoi qu'il en soit, il semble qu'une solution se profile :)

Merci à tous pour vos commentaires, qui montrent combien la Boillat nous tient à coeur!

novembre 12, 2008 9:38 PM  
Anonymous Anonyme said...

L'Impar et l'Express en grève !

Tout me revient à l'esprit et dans les tripes

novembre 14, 2008 9:30 PM  

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