dimanche, janvier 25, 2009

3 ans...

Que de temps!

Le temps passe vite, mais il n'emporte pas les souvenirs. Pas tous du moins, pas ceux qui comptent. Il y a 3 ans a commencé la seconde grève des Boillat et, de mon côté, j'ai commencé mon blog. C'était fou, de voir tout ce monde s'enflammer pour une usine, pour une belle façon de faire son travail, pour la dignité. Les journalistes, les politiciens, la population, les milieux économiques, tout le monde était impliqué.

Et maintenant? Que reste-t-il, sinon une usine devenue coquille vide, où quelques personnes travaillent encore, se demandant quand viendra la fin? Une Boillat reléguée à son triste sort, mutilée à mort, que tous les efforts du monde n'auront pas réussi à sauver.

Il reste donc les souvenirs, qui reviennent encore et encore. Alors, souvenons-nous!


Il fallait oser

Pour faire la première grève, sans préavis, en réaction au licenciement d'André Villemin, il fallait avoir du courage. Mais pour la seconde, se relancer dans un tel conflit, parce qu'aucune solution n'avait été trouvée, il fallait plus que du courage: il fallait une conviction, celle d'avoir raison, celle de pouvoir vaincre la bêtise par la révolte. C'était donc le 26 janvier 2006 que les machines se sont tues de nouveau. La Boillat plongeait dans l'inconnu parce que cette fois, on ne se contenterait pas d'un protocole en forme de promesse non tenue. La région, et même au-delà, s'était mobilisée pour la première grève et, après quelques mois de sales nouvelles venant de la direction de Swissmetal, elle était prête à recommencer, plus fort. Toutes les forces qu'on pouvait espérer convergeaient vers Reconvilier, pour soutenir les grévistes.

Ca n'a pas suffit. On a envie de se demander: qu'avons-nous fait faux? Qu'aurions-nous pu faire de plus? La réponse à ces deux questions est, je crois, "Rien". Les Boillat, et ceux qui les ont soutenus, ont fait tout ce qu'ils pouvaient, et même un peu plus. Rien que sur internet, les heures de travail des quelques personnes qui ont oeuvré se chiffrent en... milliers, comme le nombre des manifestants qui sont venus soutenir cette cause.

Et pourtant, ce ne fut pas assez. La bêtise, quand elle est aussi profondément implantée dans l'esprit d'un chef d'entreprise, semble décidément incurable. Nous sommes dans un pays libéral et qui, par là, laisse une grande latitude à ceux qui prennent des responsabilités patronales. Ce libéralisme sous-entend un certain fair play: "On ne vous impose pas beaucoup de règles, mais on attend de vous un certain sens des responsabilités", semble dire l'Etat aux patrons. D'un Hellweg, c'est le genre de choses qu'on ne peut pas attendre, pas plus qu'on ne peut en attendre de l'humilité, de l'intelligence ou même un peu de jugeotte.

Mais la suite a montré que Martinou, le Maîîître de Swissmetal, n'était pas seul. La naïveté avec laquelle Marcel Ospel, le fier directeur surpayé au -hem- mérite, a enfoncé UBS dans les subprime est l'exemple le plus cinglant. Et aujourd'hui, on apprend que, contre tout bon sens, des banques ont investi à tour de bras dans les fonds Madoff, du nom d'un escroc, que son propre fils à dû dénoncer à la justice. Toutefois, il reste une différence entre ces gens et Martin Hellweg. Ospel comme Madoff se sont montrés capables de construire des choses et d'avoir des idées, même si, finalement, trop gorgés d'orgueil, ils ont perdu la réalité de vue, pour ne pas dire qu'ils ont carrément déjanté. L'histoire de Martin Hellweg, par contre, est intégralement celle d'une sangsue dont la seule compétence est de se vendre elle-même. Tout ce qu'il a fait, c'est de couler des entreprises, puis d'affirmer qu'il les avait en réalité sauvées de pire encore.

Martinou a voyagé longtemps avant de tomber sur un os. Et cet os, ce fut les Boillat. Eux connaissaient assez leur usine pour savoir ce qui était bon pour elle, et pour savoir que Martin Hellweg et la clique qui l'y entourait étaient néfastes. Le silence suivait toujours les lamentables destructions opérées par Hellweg, mais la Boillat a fait du bruit. Puisse ce bruit être entendu par d'éventuels mandataires d'Ally management, l'entreprise de restructuration dont émane le CEO de Swissmetal.

Les Boillat avaient raison et, maintenant que la crise économique frappe, ça crève les yeux. Swissmetal perd de l'argent et annonce que tout va bien pour masquer la chute du cours de son action. Actuellement, une action de Swissmetal vaut 7 francs 80, soit moins que sa valeur d'émission: la chute, énorme, n'est pas seulement due à la crise. Sachant que Swissmetal a émis en tout 6'624'106 actions, le groupe entier vaut, pour ses actionnaires, un peu moins de 52 millions de francs. Souvenons-nous maintenant d'un chiffre qui avait circulé: des acheteurs étaient prêts à payer 60 millions de francs pour la Boillat seule! Quels sont les inconscients qui pouvaient refuser une telle offre, puis ensuite détruire tout l'efficacité de Swissmetal? Martinou et son fidèle Fridou!

Cet argent, qu'ils n'ont pas voulu, ne les a pas empêchés de détruire la Boillat qu'ils disaient si précieuse. La bêtise a culminé avec la destruction des deux presses. L'être humain moyen, bête comme il est, imagine que lorsqu'on met en route une machine aussi complexe que la nouvelle presse de Dornach, on prend la précaution de conserver les vieilles presse au cas où. La direction de Swissmetal avait tellement tout planifié que, pour elle, ces précautions ne servaient à rien: leur génie ne pouvait pas faillir.


Faillite intellectuelle chez Martinou et ses sbires

Et pourtant, Martinou, dans son infinie humilité, concéda tout de même quelques soucis, commençant son rapport de novembre 2008 ainsi :
"Les problèmes que nous rencontrons depuis le début de l'année pour démarrer notre nouvelle presse à extrusion paraissent bien insignifiants face à l'actuelle crise financière mondiale".
La manière de minimiser est tellement grosse que c'est presque un gag. Du Martinou tout craché, lui qui explique toujours aux gens qui le contestent: "Vu depuis la lune, le problème que vous avez est insignifiant". Vu depuis la lune, en fait, la seule chose qui soit signifiante pour Martinou, c'est son égo. Et cette presse insignifiante, qui est tout de même l'élément central de la chaîne de production de Swissmetal, ne marche pas. Et les machines qui pourraient assurer la production en attendant qu'elle fonctionne (si c'est possible...), la direction de Swissmetal a décidé de les détruire.

Contre ça, Les Boillat et ceux qui les soutiennent ont tout fait, et même un peu plus. Mais face à un tel monument de stupidité, quelle solution pouvait-il y avoir? Toutefois, nous avions raison, et le temps qui passe nous le montre chaque jour. Swissmetal, entreprise sinistre, est devenue entreprise sinistrée. Au point même que, à la direction de Swissmetal, on s'en rend compte... C'est dire! Yvonne Simonis, qui garantissait par sa signature des bilans et des analyses qui sentent bien mauvais, a quitté le navire. Apparemment, elle n'aimait pas assez vivre dans le risque.

Depuis le début de l'année, Swissmetal publie bonne nouvelle sur bonne nouvelle. La Stratéchie n'a pas changé: plus ça va mal, plus Swissmetal annonce les merveilles à venir. Donc, ça va très mal. Le 9 janvier, nous découvrions que la Calotile, devenue Solartile suite à quelques soucis d'image, est finalement nommée l'ATMOVA. Un véritable cours de poésie! Il y a bien sûr plein de projets concrets et, comme on sait, le citoyen adore dépenser plus d'argent pour l'écologie quand c'est la crise. Bref, ça va marcher du tonnerre (tiens, surtout en cas d'orage si ça conduit l'électricité!).

Le serpent de mer des tubes pour trains d'atterrissage a refait surface le 16 janvier. Grande nouvelle, après des années de processus de certification, Messier-Dowty, leader dans le domaine, a accepté les produit en CN8. Un jour, peut-être, une commande suivra-t-elle... Et là, il faudra voir si Swissmetal peut encore produire le CN8. Ce n'est pas important, puisque, selon le communiqué, "D’autres finalisations de processus de qualifications sont attendues pour les prochains mois". Pour quels produits? Pour quels clients? Quand? Normalement, si un communiqué ne répond pas à ce genre de questions, c'est que les réponses n'existent pas, que c'est du vent.

Et enfin, le 23 janvier, nous apprenions que le "marché de la demande" est "hétéroclite"... Ca pourrait vouloir dire que Swissmetal a encore plusieurs clients différents! Ca pourrait aussi vouloir dire que le flux de commande est assez... fluctuant! Là encore, Karl reste admiratif devant ces élans de poésie swissmétalienne. Le mieux est l'ennemi du bien, sauf en la matière, raison pour laquelle voici une seconde portion:
"Le marché de la demande a très bien commencé depuis le début de l’année pour Swissmetal mais il reste très instable. Au niveau des différents segments du marché il affiche des résultats hétérogènes. Concernant les trois derniers mois, nous remarquons une situation fortement à la baisse. D’un point de vue actuel, les sites de production de Swissmetal n’ont pas besoin de procéder à des licenciements. Swissmetal adapte les besoins en capacité en procédant à des mesures de chômage partiel déjà initiées ponctuellement sur les sites de Lüdenscheid et Reconvilier. Dans les services centraux, à savoir hors production, sur les 134 postes à temps plein, environ 35 seront supprimés afin de préserver l’entreprise des conséquences d’une éventuelle poursuite ou d’un durcissement de la crise économique".
Ca tourne autour du pot, on le sent, mais que c'est beau! "Le marché de la demande" qui "affiche des résultats hétérogènes". La langue est poussée dans ses dernières limites, ici. Surtout quand on apprend que "d'un point de vue actuel", il n'y a pas besoin de licencier mais que, par souci de prévoyance, Swissmetal va licencier 35 personnes quand même, hors production (donc plutôt des petits chefs à Dornach). Le seul à profiter de l'allègement hiérarchique, ce sera Jean-Pierre Tardent, qui a su se faufiler une nouvelle fois pour décrocher le poste de directeur "Recherche & Développement, Marketing Technique et Gestion Qualité", rien que ça.


Mais encore?

On peut tourner le problème comme on veut, mais Swissmetal, et la Boillat avec, est bientôt au bout du chemin. Pour Swissmetal, ce sera avec joie. La peine de voir leur incompétence leur exploser à la face n'est rien comparé à ce que Martinou, et Fridou et leur seconds mériteraient, mais au moins ils sauront que dans cette histoire, les idiots n'étaient pas ceux qu'ils croyaient. Karl espère que, dans l'actionnariat, quelqu'un aura envie de se rembourser en les attaquant en justice. Pour la Boillat, ce sera avec tristesse. Les produits Boillat n'ont pas été remplacés, et il y aurait toujours une place pour une fonderie qui produit de la vraie qualité. Mais comment une fonderie sans presse pourrait-elle y arriver?

La vie réserve parfois des surprises et l'une d'entre elles, une extraordinaire, fête ses 3 ans aujourd'hui. Bonne fête à vous, les grévistes!

97 Comments:

Anonymous Anonyme said...

De tout coeur avec ceux qui ont fait et défendu leur Boillat. Merci aussi à Karl. Depuis effectivement le capitalisme prédateur a montré l'étendue de son cynisme… et de son incompétence à la Boillat et ailleurs…

janvier 26, 2009 11:12 AM  
Anonymous Anonyme said...

Merci, Karl, pour ce remarquable et puissant édito, pour les souvenirs toujours si présents, et pour toute l'analyse impeccable qui s'ensuit.

Pour arriver - une fois de plus, car ce fut écrit et déclaré dès le début - à ce tragique constat de la stupidité absolue de ce misérable Martin Hellweg et de sa clique, liée à l'arrogance absolue aussi, et à leurs mensonges flagrants, mille fois répétés, qui n'ont jamais berné personne, sauf les actionnaires.

Peut-être se souviennent-ils d'une certaine Assemblée générale à Berne, et peut-être regrettent-ils leurs bêlements serviles ce jour-là ?

Et si nos plus hautes autorités s'étaient mobilisées pour la Boillat comme elles l'ont fait pour l'UBS...mais c'est l'aveuglement qui a prévalu, et la frilosité, la lâcheté aussi, et rien n'a été perçu de cet enjeu. Et bien sûr, on ne pouvait pas contraindre MH à vendre ce joyau qu'il a piétiné et détruit, fort de son bon droit et de ses discours tellement vides et creux, pétris de mensonges. Quelle tristesse, quelle amertume, et quel gâchis.

Non, on ne pouvait rien faire de plus, pas à cette époque en tous cas... tant de gens qui se sont battus pour que vive la Boillat y ont mis toutes leurs forces, et en témoigne, devenue symbole de tous ces mouvements profondément et très longtemps engagés, la petite Souris d'or.

Oui, les grévistes, les Boillats se sont battus avec bravoure et vaillance, sans relâche, forçant l'admiration, et suscitant une solidarité qui restera dans toutes les mémoires. S'ils en ont payé le plus dur des prix, ils peuvent, eux, garder la tête haute et se regarder en face. Merci pour l'exemple qu'ils nous ont donné. Une immense leçon de courage et de dignité. Honneur à eux.

janvier 27, 2009 12:17 AM  
Anonymous Anonyme said...

A défaut de produits cuivreux, SM pond actuellement des communiqués en abondance (déjà trois en janvier). En plus des refrains périodiques sur la tuile magique et les trains d'atterrissage (une fois encore, quelles merveilleuses perspectives, bien sûr!), la chacalie fait le point (très) longuement sur sa situation économique. Le long communiqué intitulé "Marché de la demande (sic) hétéroclite (resic)" se résume en fait à ces quelques infos:

- Le carnet de commandes est en baisse de 41%
- Le chômage partiel a été introduit à Reconvilier et à Lüdenscheid
- Les services dits "centraux" seront "allégés" de 26% (35 postes à plein temps supprimés sur 134), ce qui concernera donc concrètement plus de 35 personnes.
- La (de moins en moins) nouvelle presse coûte très cher et ne donne pas (encore, croient-ils) satisfaction.
- Regroupement des activités de R&D, Marketing Technique et Gestion "Qualité" (ils n'ont vraiment pas peur des mots!) sous la "responsabilité" de … Jepeto.

A propos des licenciements de cadres, Schleumetall leur suggère de prendre des "congés sabbatiques" qui, comme chacun sait, sont intégralement pris en charge par le chômage! Cynisme, stupidité, incompétence, ou tout ça à la fois?

Quant à la durée envisagée des difficultés, ils n'en disent rien. En décembre, avec leur art consommé de l'euphémisme, ils annonçaient une année 2009 "difficile". Par contre, dès 2010, Ô miracle, ils promettaient un rendement de 9%. Remarquons en passant qu'on estime généralement que la crise actuelle aura des effets pendant au moins trois ans. Mais ça ne vaut évidemment pas pour un groupe conduit avec autant de compétence, de lucidité et même de génie!

janvier 28, 2009 7:16 PM  
Blogger Unknown said...

Merci Karl pour ton edito les souvenirs toujous presentes dans notre coeur Ursula

janvier 28, 2009 8:56 PM  
Anonymous Anonyme said...

Merci Karl pour cet édito. Heureux de revoir quelques noms. Trois ans déjà, mais les souvenirs restent. Hélas, les trains d'atterrissage risquent de suivre le destin de Swissair et les bénéfices de Swissmetal celles de l'UBS...(apparamment de porter "Swiss" dans la raison sociale...)

Toto

janvier 28, 2009 11:42 PM  
Anonymous Anonyme said...

Merci Karl,

3 ans, c'est comme si c'était hier.

Chaque fois que le nom Swissmetal est prononcé mon sang ce glace et les larmes me viennent aux yeux.

Oublié je veux oublié.

Quoi qu'il en soit je ne regrette rien.

De tout coeur avec ceux qui reste là bas.

Un grand salut à tous

David

février 11, 2009 12:34 PM  
Anonymous Anonyme said...

Sur le Journal du Jura de ce jour, article de Ph. Oudot ; tiens tiens Martinou serait sur le départ ??? avant que tout ne sombre ???!!!

Ca sent la poudre.....d'escampette...

février 11, 2009 3:25 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ David

Moi c'est plutôt mal au ventre que j'attrape quand j'entends le maudit nom de Swissmetal...

Cyrille

février 11, 2009 4:40 PM  
Blogger Karl said...

Merci à tous de revenir exprimer quelques pensées ici!

D'après la feuille d'information de Swissmetal, Martinou laisse en effet entendre que sa "mission" est bientôt terminée et que, bien sûr, elle est couronnée de succès! Comme il est pathétique de le voir pleurer pour toucher des subventions étatiques, alors qu'il n'a jamais respecté les décisions liées aux médiations organisées par l'Etat. Et comme il est pathétique de le voir accuser le monde de la finance de tous les maux, alors qu'il en est un pur produit, dans sa version la plus lamentable.

Encore merci pour vos commentaires! Ou que vous soyez aujourd'hui, et malgré ce gâchis de la Boillat, je vous souhaite le meilleur, que vous méritez largement!

février 11, 2009 9:32 PM  
Blogger Karl said...

Une remarque particulièrement "gerbatoire", si j'ose inventer ce mot, de la feuille de chou de SM est la suivante:

"Par ailleurs, nous investissons dans des formations tout azimut".

Après avoir licencié tous les apprentis de la Boillat, n'importe quel homme normal s'étoufferait de honte en écrivant cela. Mais pas Martin Hellweg.

février 11, 2009 9:37 PM  
Anonymous Anonyme said...

MERCI à Karl pour le lien avec la feuille d'information de Swissmetal.

Je viens de la lire, rapidement, avec une nausée grandissante au fur et à mesure des mensonges, jérémiades et autres dégoûtations de ce misérable de Martin Hellweg. C'est effarant.

Le post de Karl résume très bien tout cela -février 11, 2009 9:32 PM

Mais je voudrais y ajouter deux exemples de manipulation, car c'est une fois de plus un texte tellement pervers, qui joue sur plusieurs registres, passant habilement de la plainte geignarde à l'accusation, et utilisant l' arrogance que MH met lui-même en cause...

1) "Là où d’habitude on faisait l’ébauche de projets grandioses pour le futur dans un jargon propre au management, il n’est plus question que d’humilité et de modestie" dit MH, alors que tout son texte est pétri d'autosatisfaction - tout le texte vise à démontrer comment SM est parfait, comment il a fait fort, a fait tout juste, la faute incombe aux autres...

2) "Nous, en tant que fabriquant de spécialités haut de gamme, nous ne pouvons fonctionner que grâce au savoir collectif de nos employés. Et je peux vous assurer que lors de la restructuration qui a été nécessaire, nous avons consciencieusement tenu compte des compétences et des expériences."

Alors que nous savons à quel point il a systématiquement détruit tout le savoir -faire de La Boillat, en écartant, éjectant, écrasant les meilleurs et les plus pointus de ceux qui détenaient ce savoir- faire.

Oui, Hellweg a bien rempli sa "mission" de destruction.

Voilà, ni le courage, ni le temps d'aller plus loin ce soir.

Quelle honte d'oser publier un texte aussi nauséabond.

Mes amitiés à tout le monde.

février 12, 2009 12:07 AM  
Anonymous Anonyme said...

@
Merçi Karl pour ton édito égal à toi même.Même de loin on suit toujours l'agonie de Boillat et certaines fuites il y en a pas beaucoup sous cette chape de plomb.Oui certaines fuites nous apprennent que Wilmar se conduit comme un dictateur pour trouver des noms et des fautes car bien sur il faudra éliminer sans plan social bien entendu.

février 12, 2009 11:25 AM  
Anonymous Anonyme said...

Plus haut j'ai dit que je ne regrette rien, loin sans faut, de ne pas avoir tordu Wilmar ça je le regrette.....

Un jour viendra.

La haine, c'est ce que je ressent encore après 3 ans, quand je vous écrit mains tremble, je vous jure c'est comme si j'y était encore.

Et dire qu'ils y en a qui doivent encore et encore suporter ça!!!

David

février 12, 2009 4:26 PM  
Anonymous Anonyme said...

Merci de tout cœur à Karl pour l'édito et les commentaires.
Je viens de parcourir la feuille d'info de SM. Je dis parcourir car lire ce torchon est particulièrement dégoûtant. Je n’y arrive pas. On envie d’écraser Hellweg comme un cloporte. Il n’a aucun honneur, aucune intelligence. Il se prend pour un génie alors qu’il n’est qu’un sac à merde.
Burps ! Excusez-moi, il faut que j’aille dégueuler.
Tamino

février 12, 2009 7:07 PM  
Anonymous Anonyme said...

Merci Dieu Karl (dit le pouilleux); merci pour ton impartialisme sans limite :-)))) et bravo Martinou qui va s'en sortir les poches pleines... encore une fois. Alors ne changez surtout rien parmis nos politicards qui, eux aussi trop occupés à se remplir les poches, n'ont jamais été capables de voter des lois protégeant les "petits" employés.

février 13, 2009 1:52 PM  
Anonymous Anonyme said...

@David
un ptit commentaire quand même t'as pas toujours étais là quand on avait besoin de toi alors ne la ramene pas trop STP

février 16, 2009 2:25 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ anonyme du 16 février de 2.25

Attention de ne pas confondre de "David", un c'est fait viré et interdit de site par Wilmard et l'autre a quitté le navire pendant la grève, la deuxième semaine.

Je pense que le premier a toujours été là.

février 17, 2009 4:23 PM  
Anonymous Anonyme said...

La bourse est à Fr 7.80.
Ca descend, ça descend. La surévaluation n’est plus que de
Fr.7.80.
Tic..Tac.. Tic.. Tac..
Tamino

février 17, 2009 7:07 PM  
Blogger Karl said...

Petite correction, l'action est à 6.80. Ou comment transformer de l'argent en vieux papier...

février 17, 2009 11:36 PM  
Anonymous Anonyme said...

Un petit commentaire sur l'action UBS ? ... la plus grande banque du monde... ;-)

février 18, 2009 9:16 AM  
Blogger Karl said...

Mais volontiers.

L'action UBS, malgré la débâcle historique subie par la banque, a chuté, en pourcentage, de manière comparable à celle de Swissmetal.

Pourtant, Swissmetal est censé ne pas faire partie du secteur de la finance, le plus touché par la crise...

Enfin, UBS n'est pas et n'était pas la plus grande banque du monde.

Mais où donc trouvez-vous encore l'envie, après tout ce temps, de venir troller?

février 18, 2009 11:24 AM  
Anonymous Anonyme said...

...secteur de la finance... tout comme ABB, Adecco, Swatch,... n'est-ce pas ? Vilain et mauvais perdant que tu es !

février 18, 2009 11:33 AM  
Blogger Karl said...

Sauf que la valeur des actions que vous mentionnez a été divisée par 2, voire par 3 par rapport au plus haut point atteint. La valeur de l'action Swissmetal, similairement à celle de l'action UBS, a été divisé par environ 5,5. Soit le double des cas que vous indiquez.

février 18, 2009 11:55 AM  
Anonymous Anonyme said...

De toute façon cher Troll ou Trollette, si Martinou avait été à la tête de l'UBS, cette banque n'existerait plus ! ;-)

février 18, 2009 1:16 PM  
Anonymous Anonyme said...

L'anonyme de 11:33 a longtemps sévi sur le blog de l'Uzine3. Sa "stratégie" s'inspire à la fois de la méthode Coué et de la superstition: Schleumetall ne risque rien parce que d'autres actions baissent aussi. Pendant longtemps son "talisman" était l'UBS. C'était son argument massue: chaque fois qu'on évoquait le titre chacalien, il répliquait frénétiquement par un "Et l'UBS, alors?" Position qui a sans doute largement contribué à améliorer les perfs du groupe, à faire fonctionner le M5P (mouton à cinq pattes) de Dornach, à réduire les taux de rebuts internes et de retours, à développer de nouveaux alliages, à séduire les clients... et à faire "grimper" l'action à 6.80, dernière cotation.
A titre purement indicatif, si le SMI a perdu 34% en une année, Schleumetall en est à -71%. Mais puisque d'autres industrielles ont aussi baissé, alors tout va pour le mieux dans les écuries subteutonnes.

février 18, 2009 1:23 PM  
Anonymous Anonyme said...

@
Enfin un peu de vie sur ton blog ce n'est pas pour me déplaire.Les trolls reviennent avec leurs inepties je ne pense pas que ceux qui voient ce que facture boillat en ce moment soient d'accord avec eux.

Ancien1

février 18, 2009 2:22 PM  
Anonymous Anonyme said...

Et hop, un peu de troll comme vous vous plaisez à dire et un blog moribond renaît de ses cendres. Elle est pas belle la vie, pouilleux ? Une nouvelle souris d'or en vue prochainement?... dans ton fion ?

février 18, 2009 6:26 PM  
Blogger Karl said...

"Elle est pas belle la vie, pouilleux ? Une nouvelle souris d'or en vue prochainement?... dans ton fion ?"

Que de colère...

Vous savez, commentaires ou pas, ma vie est bien comme elle est. C'est surtout pour votre bien-être que je m'inquièterais.


Merci à tous pour vos commentaires!

février 18, 2009 8:21 PM  
Anonymous Anonyme said...

Colère? Je dirai plutôt haine, frustration, complexe d'infériorité (justifié, il est vrai, par une réelle infériorité), vulgarité et surtout crétinisme profond. Il s'agit DU troll. LE troll chacalâtre. Il a un besoin vital du blog de Karl et de celui de l'Uzine 3. Il passe ses journées de ... "travail" à guetter de quoi déverser son fiel sur l'un ou l'autre. Comme l'autre lui est fermé en raison de la modération, il vient "rgeumpfer" sur le vôtre. Et il prétend même l'animer alors qu'en parasite indécrottable, il tente de profiter des réactions suscitées par votre dernier édito. A vrai dire, il croit ce qu'il éructe. Mais ce n'est pas de l'inconscience, c'est de la simple connerie.

Mes excuses, Karl, pour ce coup de sang et mes remerciements pour tout ce que vous avez fait pour la Boillat et les Boillat.

février 18, 2009 9:27 PM  
Anonymous Anonyme said...

Il avait été dit "maintenant ou dans trois ans, ce sera la même chose".

on y est.....c'est la chute des métaux.

ET C'EST SUR....Ce n'est pas la chute des cheveux.......!

février 18, 2009 9:30 PM  
Anonymous Anonyme said...

J. Hirt, ancien maire de La Neuveville et auteur de romans policiers était l'invité de l'émission "A première vue" sur la RSR jeudi dernier, pour parler de son livre "Le fourmi-lion" dont l'histoire est inspirée de la Boillat. C'était assez émouvant de d'entendre reparler de la Boillat à la radio ...
http://cms.rsr.ch/la-1ere/a-premiere-vue

février 21, 2009 8:48 PM  
Anonymous Anonyme said...

A mi-journée aujourd'hui, l'action chacalienne a encore perdu 13.4% et "s'envole" (comme dirait le troll fou de Schleumetall) à ... 5.54 CHF! Le SMI est en légère hausse (0.4%).

A ce niveau, on peut se payer le groupe pour 36 millions. Pas d'intéressés? Rappelons que les offres pour la reprise de Boillat seule se situaient entre 60 et 80 millions.

février 25, 2009 1:15 PM  
Anonymous Anonyme said...

Ehhh, un petit commentaire sur l'action UBS, Swiss Re ou encore Holcim ?

février 25, 2009 4:13 PM  
Blogger Karl said...

36 millions... Je me suis aussi fait cette remarque autour des offres d'achat pour la Boillat, qui montaient jusqu'à 60 millions (c'est en fait Martinou qui en voulait 80).

Ah ça... Quand on y pense...

février 25, 2009 8:29 PM  
Anonymous Anonyme said...

@troll chacalâtre 4:13

Sainte UBS, baissez pour nous,
notre salut est dans tes pertes,
notre avenir dans la chute de ton cours.
Que tes (manques de) liquidités fassent (notre) fête.

Le Chacal
p.p. son troll

février 25, 2009 11:52 PM  
Anonymous Anonyme said...

L'UBS qui vient de virer son CEO voit son action gagner 15%. Le titre de Swissmetal, où son CEO s'accroche comme un morpion et une tique, perd encore 11.5%.
Cherchez l'erreur.

février 26, 2009 12:55 PM  
Anonymous Anonyme said...

L'erreur !? probablement toi !

février 26, 2009 4:31 PM  
Anonymous Anonyme said...

Hellweg n'a que fait de jouer avec les règles du jeu en place en Suisse... à savoir aucune loi lui interdisant quoi que ce soit. Qui établit les lois ? les politiques ? A qui la faute ?

février 26, 2009 7:53 PM  
Anonymous Anonyme said...

@
Sur le jdj de ce jour un article sur le centre de loisir de Saignelegier et de son essor depuis qu'un certain André Willemin en a pris le commandement.Sans commentaires d'un coté ils y en a qui détruisent et d'autre qui construisent chercher l'erreur......

Ancien 1

février 28, 2009 8:11 AM  
Anonymous Anonyme said...

La tête de l’UBS a complètement changé. C’est la réponse à la catastrophe qui avait été engendré par les responsables qui ne pensaient qu’à leurs bonus. Chez Swissmetal, la situation est bien pire mais, les têtes de cons sont toujours en place. Ils ne se remettent pas en cause. Au contraire, ils se félicitent de leur travail et continuent de puiser dans la caisse. Quand nous avons fait les grèves, nous pensions lutter contre des hommes. Dans ce cas, nous aurions gagnés et Boillat avec. Mais voilà, Hellweg est sa clique de carnaval ne sont pas des hommes. Ce ne sont que des sacs pleins d’orgueil et d’autosatisfaction entourés de vils rampants. UBS on lui vient en aide. Pour la Boillat, « on ne peut rien faire ».
Tic..Tac.. Tic..Tac..
Tamino

mars 04, 2009 7:04 PM  
Anonymous Anonyme said...

Le chacal-morpion pousse le cynisme jusqu'à couiner un gémissement qu'il nomme "cri d'appel" (sic): "les pouvoirs publics viennent en aide aux banques mais pas à moi, le sauveur de l'industrie suisse et allemande". C'est en résumé ce qu'il ose proférer, au milieu de son habituelle diarrhée de non-sens brumeux, dans son dernier torchon trimestriel. Lui qui a pillé puis détruit le pilier industriel du groupe, dilapidé les les réserves de celui-ci et échangé tout son potentiel de développement contre des fantasmes de couvreur et des mirages à Las Vegas et à Bhopal.

Que ce salopard puisse se faire passer pour un industriel, ce n'est pas seulement de la prétention, du culot et de l'inconscience, c'est surtout l'expression d'une insondable bêtise!

Et que dire de ceux qui le soutiennent et le reconduisent depuis plus de cinq ans à ce qui sert de "tête" à ce groupe en perdition.

mars 05, 2009 1:46 PM  
Blogger paddy said...

wow!

Je voulais juste savoir si le gouvernement bernois était partie prenante dans la nomination du crétin à l'université en berne.
Référence:
JDJ du 6 mars / Martin Hellweg, chargé de cours à l'institut de management des finances de l'Uni de Berne.
Me semble qu'une pétition traînait, une fois, il y a lontemps.

mars 07, 2009 12:39 AM  
Blogger Karl said...

@Paddy

En fait, la charge de cours de Martinou date d'avant la grève. Et, normalement, ce genre de charge est assumé via une nomination interne à l'institut.

Allez savoir, sa prochaine charge d'enseignement portera peut-être sur le dépôt de bilan.

mars 07, 2009 11:20 AM  
Anonymous Anonyme said...

@ Paddy @ Karl

Salut Paddy et merci pour l'info et le lien !

Si Karl en avait parlé dans un ancien édito, je ne m'en souviens plus. Il en a déjà donné de ces cours le Hellweg ????

Comment l'Uni ose-t-elle poursuivre la collaboration avec ce personnage !!?? C'est du délire.

Ce qui est étrange aussi, c'est que le concept de "business plan " qui fut très à la mode dans les années 1995 semble avoir fait long feu, il est très critiqué et mis en cause, à ma connaissance du moins.

En fait de cours, ce sera un lavage de cerveau, expérience faite des interventions poisseuses et vides de sens de MH!
Il ne sera même pas capable d'expliquer clairement comment détruire une entreprise....
Mes sincères condoléances aux étudiants.

Bon, est-ce que fait la révolution envers l'institut pour empêcher MH de nuire encore envers les générations montantes ? !

mars 07, 2009 9:36 PM  
Anonymous Anonyme said...

Voilà le lien de Paddy en clair :


Martin Hellweg, chargé de cours

06.03.0 JDJ

Dans le Jura bernois, le nom du CEO de Swissmetal est synonyme de démantèlement de la Boillat. Cela n'empêche pas Martin Hellweg d'être chargé de cours à l'Institut de management des finances de l'Uni de Berne.

Le big boss de Swissmetal donne en effet un séminaire de sur le thème des business plans, l'objectif étant d'apprendre aux étudiantsde mettre sur pied un business plan aussi plausible et convaincant que possible. Au vu de la façon dont il conduit Swissmetal et de son bilan peu reluisant, Le JdJ a voulu demander au directeur de l'institut Claudio Loderer comment il l'avait recruté, et si ce chargé de cours était vraiment à sa place. Malgré de très nombreux appels, il n'a pas daigné répondre. Etrange, non?

mars 07, 2009 9:40 PM  
Anonymous Anonyme said...

Dans le JdJ de ce jour, une interpellation de Maxime Zuber au gouvernement bernois au sujet du scandale de Hellweg chargé de mission à l'Uni de Berne.

Décidément bien des personnes dans ce canton sont sourdes, aveugles et bien d'autres choses.....

mars 10, 2009 3:07 PM  
Blogger Karl said...

A propos de la charge d'enseignement (si en l'occurrence on ose appeler ça ainsi!) de Martin Hellweg, je me permets une remarque.

Les universités suisses ont une certaine autonomie par rapport au monde politique qui est une instance de pilotage global. Les législatifs votent les lois sur les universités et les budgets et les exécutifs discutent et entérinent les stratégies des rectorats. Ces systèmes varient néanmoins en fonction des cantons.

Le principe, toutefois, est que le monde politique n'intervient pas directement sur le contenu des recherches et des enseignements effectués dans les universités. C'est important, et utile, pour que la recherche se fasse avec un maximum d'indépendance, et non au service d'une idéologie.

Bien sûr, le principe en question ne se concrétise pas de manière aussi idéale. Mais au moment d'exiger du gouvernement bernois qu'il révoque un enseignant, on peut se demander si on ne sacrifie pas trop de choses. En tout cas, Maxime Zuber, qui est prof. d'uni, se doute probablement que si Hellweg se faisait éjecter, cela susciterait un tollé dans les universités et ferait de lui un martyr de la cause de la liberté académique. Ce serait tout de même assez dur à avaler, vu le personnage...

Bref, j'espère que Martinou se fera virer par la petite porte, sans bruit, par exemple par une non-reconduction de son contrat, ou quelque chose du genre. Je suppose que Maxime Zuber cherche une telle issue en faisant monter la pression.

Merci à tous pour vos commentaires!

mars 10, 2009 10:59 PM  
Anonymous Anonyme said...

@Karl

Ce que vous dites est vrai. La réponse du Conseil-Exécutif est d'ailleurs très prévisible: "Ce n'est pas dans nos compétences, nous n'avons pas à prendre position ni même à nous exprimer à ce sujet."

L'important, c'est que l'interpellation existe et remette en évidence comme il le mérite Hellweg, ses prédations, sa "stratégie" mortifère et germanocentriste, sa gestion de grèves qu'il a lui-même engendrées, ses comportements irresponsables et incompétents, ses incohérences (p.ex. "l'Etat n'a pas à se mêler des affaires d'une entreprise privée" au moment des grèves, et "l'Etat devrait nous aider" lorsqu'il est confronté aux conséquences de ses décisions foireuses!)

Relever qu'en plus de ce qu'il se fait verser par SM et qu'il touche via Ally, il est aussi salarié par un canton qu'il a plus d'une fois traîné dans la boue (voir notamment le "Mémorandum" de Furrer), ça n'est certainement pas superflu. C'est ainsi seulement qu'il mérite d'être placé sur le devant de la scène: au pilori (faute de bûcher!).

Quant à Maxime Zuber, est-il prof d'Uni ou de gymnase? De toute façon, je ne crois pas qu'une quelconque solidarité puisse se tisser autour d'un obscur chargé de cours d'un institut en fait très périphérique.

mars 11, 2009 2:21 PM  
Blogger Karl said...

Zuber a été nommé prof. à l'uni de Neuchâtel en 2008, sauf erreur. Avant, il y donnait des cours, ainsi qu'au gymnase.

A part ça, je souscris à votre avis dans l'ensemble. Mais comme on ne sait jamais comment les tensions se répartissent dans des institutions comme les universités, il vaut mieux faire les choses sans trop de fracas. Cela dit, je ne vois pas comment Zuber aurait pu agir autrement dans le but de faire partir Hellweg et donc, je partage votre avis là-dessus. Le but, au fond, c'est que quelques couloirs se mettent à bruisser de quelques questions sur le bien fondé de la charge d'enseignement de Martinou et que cela mène à ne pas reconduire son contrat.

mars 11, 2009 11:10 PM  
Anonymous Anonyme said...

Dans le Quotidien Jurassien du 21 mars il y avait la nécrologie de Christian Schlüchter un ancien Boillat. On peut lire ceci :
« En 1986 il trouva un emploi chez Swissmetal à Reconvilier. Il s’y installa en compagnie de sa maman qu’il eut la douleur de perdre en 2003.
C’est en 2006 que sa vie bascula avec la restructuration de l’entreprise et la perte de son emploi le jour de ses 60 ans. Et ceci après vingt années de service.
En 2007, pour se rapprocher de sa famille, il vint s’installer à Bassecourt. Mais plus rien ne fut comme avant. Perdre son emploi dans de telles conditions et devoir faire des recherches d’emploi à cet age l’ont beaucoup affecté. Les problèmes de santé s’accumulèrent et c’est après quelques jours d’hospitalisation qu’il s’en est allé le 27 février dernier. »
Je me souviens très bien de Christian Schlüchter qui était une personne très discrète. Son licenciement complètement injuste l’a tué. Hellweg est aussi un assassin.
Tamino

mars 24, 2009 3:47 PM  
Anonymous Anonyme said...

Bonsoir,
Je me permets de vous proposer ce lien qui fait l'état des lieux du chômage et des licenciements dans la région. Je vous laisse tout loisir de constater que La Boillat n'y est même pas citée !

http://partenairespourlemploi.blogspot.com/2009/03/petit-tour-dhorizon-du-chomage-dans-le.html

mars 27, 2009 9:45 PM  
Anonymous Anonyme said...

Dans L'Hebdo n° 13, à la page 14, sous le titre bien senti

Martin Hellweg
LE FOSSOYEUR D'UNE REGION DONNE DES COURS

un superbe "Carton rouge" est infligé au susdit.

Il y est rappelé que "le CEO de Swissmetal", c'est "celui qui a démantelé la Boillat" et l'a "vidée de sa substance"! On le savait, on l'a dit, redit et dénoncé, mais le (re)lire aujourd'hui dans L'Hebdo, c'est une piqûre de rappel bien venue! La vue de son insupportable gueule porcine qui, telle un vaccin, "agrémente" l'article, n'en devient toutefois pas moins pénible...

mars 30, 2009 7:34 PM  
Anonymous Anonyme said...

Dans le QJ du 31 mars, il est aussi question du pourceau assassin de Boillat et donneur de leçons à Berne.

C'est la SEPJ (Société des Enseignants du Jura Bernois) qui s'adresse à la Direction de l'Instruction Publique pour exiger qu'il soit mis fin au contrat permettant à ce fossoyeur d'entreprises de continuer à sévir auprès d'innocents étudiants, au frais des contribuables de la région!

avril 01, 2009 9:30 PM  
Anonymous oignon rouge said...

@ anonyme du 30 mars et du 1 er avril

Ah enfin une protestation officielle ! ( cf. mon post du 7 mars).

Est -ce que quelqu'un a envoyé les liens de ces deux articles à JB ?

Merci pour ces informations.

avril 04, 2009 12:01 AM  
Anonymous Anonyme said...

Voici un extrait du travail personnel que notre fille doit fournir pour entrer dans une HES :

"et nous, les enfants, on était là pour assister à toutes les manifestations, on était souvent dans les usines où se rassemblaient les familles et les gréviste
Je pense que cette grève a changé chaque membre de notre famille. Vivre cette grève a été très difficile"

....

"Mais il n'y a pas eu que des mauvais moments, je me souviens de l'amitié qui s'est crée entre chaque personne qui suivait de près ou de loin cet événement. De la solidarité, de la générosité dont les gens ont fait preuve. Tout ça nous a aidé à tenir le coup. C'est dans des moments comme ceux-là que je remarque combien les relations humaines, la solidarité, la communication sont des éléments prépondérants dans notre vie."


...

"Quand la grève a été finie, un autre malheur nous est tombé dessus. Mon grand frère est tombé malade (....) On ne saura jamais si la grève a été un élément déclencheur"

avril 07, 2009 8:05 PM  
Anonymous Anonyme said...

La SEJB ? les mêmes qui se mettent en arrêt de travail 1 jour pour revendiquer des augmentations de salaires alors que tout le secteur privé est ravagé par le crise et le chômage ?

avril 08, 2009 11:49 AM  
Blogger Karl said...

@Anonyme ci-dessus

Je ne suis pas convaincu par le fait que ce genre de débat ait sa place ici.

Toutefois, s'il a sa place, alors je me permets quelques remarques.

La première est que vous avez l'air de trouver obscène que des gens de la fonction public débrayent alors que c'est la crise dans le privé. Personnellement, je ne vois pas où est le problème. Pour reprendre votre distinction, remarquez que la crise en question vient dudit secteur privé. A voir de voir si la distinction en question est pertinente, mais je ne le pense pas.

Enfin, si les enseignants sont des privilégiés, n'hésitez surtout pas à aller grossir leurs rangs. Nous sommes dans un pays où ce genre de poste est ouvert à tous, maintenant après 6 à 10 ans d'études post-obligatoires.

Je vous dis tout cela parce qu'avec le système de formation des enseignants qui se met en place, ces derniers seront plus mobiles. Et je ne parierais pas qu'ils viendront alors s'installer dans le Jura-Bernois, plutôt que dans des cantons où les salaires sont meilleurs et les commodités plus accessibles.

Merci à tous pour vos commentaires!

avril 08, 2009 12:26 PM  
Anonymous Anonyme said...

Karl, je ne vous ferai pas l'affront d'afficher ici les salaires horaires des enseignants, ce qui serait, selon toute évidence un affront pour nous, les employés du secteur privé. Quant à la crise, désolé qu'elle vienne du secteur privé. Que devons nous faire ? abattre nos propres enfants ou nous castrer ? pour qu'ils aient un argument de plus pour sombrer dans la dépression du prof, devenue elle aussi légendaire.

avril 08, 2009 7:44 PM  
Anonymous Expatrié said...

"Tempus fugit" comme disait l'autre. Trois ans ça passe vite, mais sûrement pas pour celles et ceux qui passent (encore) leur vie professionnelle dans les ateliers-cimetière de R'con...

Il y a trois ans, je passais des heures à expliquer que l'éthique et le pognon n'allaient pas forcément ensemble. Après Lehman (Marx) Brothers, UBS (prononcez: Oups!), Madoff et consorts, il semblerait que le message finisse par passer. Hélàs, on sent déjà les préparatifs de la grande réconciliation post-crisette. On recolle deux trois morceaux, on met une p'tite couche de vernis et "circulez, y a plus rien à voir".

Bien sûr, les "plus fragiles", les "petites gens" et autres couillons du système continueront à payer le prix fort à chaque petite erreur stratégique de ceux qui ont "réussi leur vie" (entendez par-là, ceux qui portent une Rolex, selon J. Séguéla)...

Les règles du jeu n'ont pas changé. L'arrogance s'est faite un (tout petit) peu plus discrète temporairement, mais les mêmes bousilleurs restent aux commandes. N'oublions pas que pour toute une clique Genevoiso-GoldenKüstienne, 50'000 francs par mois, c'est synonyme de misère et de petit salaire...

Et si Martinou dégage, c'est sûrement pas les poches vides...

C'était il y a trois ans, c'était une première étincelle, mais il y a encore du boulot...

Cela dit, en ce qui concerne la Boillat, à celles et ceux qui étaient du bon côté de la bagarre, salut et amitiés.

mai 13, 2009 9:01 AM  
Anonymous Anonyme said...

Aujourd'hui sur 20minutes.ch:

Un nouveau patron pour Swissmetal
Le nouveau patron du groupe métallurgique Swissmetal s'appelle Olaf Schmidt-Park.

Cet Allemand de 48 ans succédera à Martin Hellweg vendredi prochain, au terme de l'assemblée générale du groupe, a annoncé mercredi Swissmetal. Olaf Schmidt-Park est ingénieur et a dirigé la société H.C. Starck aux Etats-Unis. Les préparatifs de la succession avaient débuté à l'automne dernier. Spécialiste de la restructuration, Martin Hellweg avait pris la direction de Swissmetal en juin 2003.

mai 13, 2009 12:01 PM  
Anonymous Anonyme said...

Enfin.....Martin est mort, vive le renouveau...lol
Je repense encore avec émotions à notre combat et je remercie toutes les peronnes qui de près ou de lopin nous ont soutenu...
De Reconvilier, à lausanne. De Zurich à Québec, nmous avons porouvez que la solidarité existe encore...
Si c'était à refaire je recommencerais sans hésitation et voir ce qu'est devenu NOTRE BOILLAt est un crève coeur...
Je travaille toujours dans la région et il ne se passe pas une semaine sans que l'on rediscute de la Boillat...Ce combat a marqué nos vies à jamais...
Déjà 3 an, j'ai envie de dire plus jamias mais je sais que cela va continuer.
Nos politiques n'étant pas à la hauteur, les syndicats peureux et les financiers toujours plus nombreux....
Mais je voudrais terminer sur une note positive
Vous etes tous dans mon coeur et NOUS SOMMES TOUS DES BOILLATS
De tout coeur
pittetfam

mai 13, 2009 12:48 PM  
Anonymous OIgnon rouge said...

QU' IL AILLE AU DIABLE APRES AVOIR TOUT DETRUIT ET SACCAGE, A TOUS NIVEAUX, HUMAIN ET MATERIEL.

QUELLE HONTE QU'IL PUISSE S'EN ALLER EN TOUTE IMPUNITE.

C'EST REVOLTANT.

Aura-t-il de surcroît un parachute doré ? Oû va-t-il poursuivre ses pillages ?
..............................

Swissmetal: départ de Martin Hellweg - Olaf Schmidt-Park désigné (synthèse)

Dornach SO (awp/ats) - Swissmetal aura un nouveau patron dès vendredi. Martin Hellweg, contre lequel les ouvriers de l'usine de Reconvilier (BE) s'étaient soulevés lors de deux grèves, cède sa place à Olaf Schmidt-Park, un Allemand de 48 ans.

Le groupe soleurois avait lancé la procédure de succession en automne, a-t-il indiqué mercredi dans un communiqué. Le nouveau directeur, docteur en ingénierie de technique de procédés à l'Université de Berlin, a été président et directeur général de H.C. Stark, à Newton aux Etats-Unis.

Olaf Schmidt-Park a également occupé des fonctions dirigeantes au sein du groupe allemand Bayer. Il prendra ses nouvelles fonctions chez Swissmetal au lendemain de l'assemblée générale du groupe.

A cette occasion, le conseil d'administration demande aux actionnaires de reconduire pour un an les membres actuels Roger Bühler, Dominik Koechlin, Max Locher et Friedrich Sauerländer. Dans cette proposition modifiée, il ajoute les noms de deux nouveaux administrateurs, Ferdinand Stutz et Jürg Henz.

Martin Hellweg avait pris les commandes de Swissmetal en juin 2003, alors que le groupe traversait une période difficile. Il a été un patron très controversé, en particulier dans le contexte de la restructuration du site de l'usine Boillat à Reconvilier dans le Jura bernois. Grèves, communication bloquée et bras de fer avec les employés ont marqué l'ère Hellweg chez Swissmetal.

Malgré les restructurations amorcées par M. Hellweg, Swissmetal a plongé dans les chiffres rouges l'an dernier, accusant une perte nette de 6,5 millions de francs en 2008, contre un bénéfice de 11,4 millions un an plus tôt. Depuis, le groupe a introduit du chômage partiel sur ses trois sites de production, à Dornach (SO), Reconvilier (BE) et Lüdenscheid (Allemagne).

Fin janvier, Swissmetal a annoncé la suppression de 35 postes hors du secteur de la production. Depuis début 2006, l'entreprise a réduit le nombre de postes de travail de quelque 900 à 658 à fin février 2009.

En dépit du départ de M. Hellweg, la situation sur le site de Reconvilier continue de préoccuper les élus locaux. Dans un communiqué, le maire de Moutier Maxime Zuber, membre du groupe de soutien à la Boillat demande aux autorités politiques de profiter du départ de M. Hellweg pour reprendre contact avec les nouveaux dirigeants du groupe et tenter "d'infléchir sa politique".

ats/jq

(AWP/13 mai 2009 11h20)

mai 13, 2009 5:12 PM  
Anonymous Anonyme said...

Auf Wiedersehen Herr Hellweg,

Voilà, le jour que nous autres, anciens Boillat, avons tellement attendu est enfin arrivé et bizarrement, en ce qui me concerne, je n’arrive pas à me réjouir de votre départ. Est-ce dû au fait de savoir que vous allez recommencer ailleurs, en toute impunité, à appliquer vos méthodes dictatoriales, à creuser la tombe d’autres entreprises que vous aurez décidé de réduire à néant pour le simple plaisir d’assouvir vos pulsions destructrices ? Est-ce dû au fait de savoir que d’autres innocents travailleurs et leurs familles vont faire les frais de votre démence, vont être mis au tapis par votre aveuglement, votre arrogance, votre soif de pouvoir et de reconnaissance ? Je ne sais pas.

Par contre ce que je sais c’est que jamais les anciens Boillat, vous savez, ceux que vous avez mis à la porte comme des pestiférés, et tout ceux nombreux qui se sont battus à nos côtés ne vous pardonneront ni n’oublieront ce que vous avez fait de cette usine. Pour moi, chaque fois que je passerai devant ces bâtiments que vous avez vidés de toute activité, de toute âme, je repenserai à vous mais, croyez-moi, ce ne sera pas en bien.

Permettez-moi encore de vous dire ceci M. Hellweg : personne à ma connaissance parmi les anciens Boillat que vous avez sauvagement licenciés n’est resté sur le bord de la route. Et vous savez pourquoi ? Parce que ces gens avaient des compétences, parce qu’ils savaient travailler, parce qu’ils avaient le goût de la qualité et du travail bien fait. Qualités que vous avez délibérément ignorées mais qui, si vous aviez été capable de les reconnaître, vous auraient permis de faire prospérer l’entreprise que vous avez trouvée à votre arrivée. Hélas aujourd’hui, grâce à vous, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même.

Adieu M. Hellweg, et félicitations pour le désastre que vous avez causé.

Françoise

mai 13, 2009 9:45 PM  
Anonymous oignon rouge said...

@ Françoise

Merci de vous retrouver sur le blog, merci pour ce que vous avez écrit.

J'ai réagi en vitesse tout à l'heure en apprenant la nouvelle, pas le temps d'en dire plus, juste copier l'information. Dire en deux mots mon profond dégoût, ma révolte.

Voyez-vous, j'étais à Reconvilier le 28 avril, pour l'AG de l'Association Nouvelle Boillat, beaucoup de monde présent. Un bilan, et cette association qui reste debout avec vaillance.

Revenir encore à Reconvilier, le coeur serré d'impuissance face à tout ce qui a été tenté avec tant de force, d'amour, de lutte digne et lucide des Boillats.

Vous vous êtes tant battus. Le mouvement de solidarité s'est tant battu aussi...

Me reste la révolte absolue de notre impuissance face à cette tragédie. J'ai honte, oui honte que notre société civile ait échoué : toute la Suisse aurait dû être debout, face à la lâcheté et l'inconsistance et l'aveuglement des plus hautes autorités politiques, alors que tant d'efforts ont été déployés.

Personne n'a réussi à contrer l'incompétence, la mauvaise foi, l'arrogance, les vils mensonges et manipulations d'un très minable et tout petit, petit directeur qui s'en va hélas en toute impunité.

Le mal qu'il a causé est impardonnable.

Mais son départ est aussi l'aveu de son échec.. Et contrairement aux Boillats qu'il a bafoués, lui ne pourra s'en aller la tête haute.

Martin Hellweg a droit à notre plus profond mépris.

mai 14, 2009 12:26 AM  
Anonymous oignon rouge said...

"DEPART" de Hellweg

Voici le lien avec le 19 :30 de la TSR, vendredi 15 mai.

Rétrospectives des manifs, et un Hellweg plus arrogant et menteur que jamais....

Il devrait se retrouver derrière les barreaux, au pain sec et à l'eau. Qu'il aille au diable bis.

19:30 le journal - Suisse: Martin Hellweg quitte la tête de Swissmetal avec un bilan mitigé et une réputation peu enviable

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=500000&channel=info#tab=info_1930;program=15;vid=10704704

mai 16, 2009 11:13 AM  
Anonymous Anonyme said...

Il vaut peut-être la peine de préciser que MH n'a pas choisi de partir: il a été viré par Laxey (détenteur du 1/3 du capital) qui a enfin fait preuve d'un peu de lucidité et d'autorité.
L'info vient d'une source sûre et a été confirmée indirectement (mais sans équivoque) à la dernière AG où un actionnaire, fan inCONditionnel de MH depuis 2006 (on a les fantasmes qu'on peut), a demandé à ce que les 4 membres du CA à réélire le soit individuellement et non en bloc. Résultat: le représentant du fond de placement de l'île de Man n'a obtenu que 66% des actions contre 97% aux autres!

On peut aussi pronostiquer que la direction subira ces prochains mois des "changements" considérables. L'ennemi obsessionnel de Boillat venu de BJL évoque d'ailleurs déjà son propre départ. On ne donnera pas cher non plus de l'avenir du porte-parole muet de SM. Jepeto, parce qu'il est le seul à avoir une idée de ce qu'est une industrie du cuivreux orientée vers les spécialités, sera peut-être le seul aussi à survivre un temps. Coïncidence? C'est également le seul qui est issu de Boillat. (J'ai écrit "issu", non "représentant"!)

mai 18, 2009 1:56 AM  
Anonymous Anonyme said...

Point de vue
Martin: '' Mozart '' de la stratégie industrielle (!)
L'audition parfaite des chefs d'oeuvres composés par Amadeus repose sur l'interprétation parfaite de virtuoses maîtrisant les plus fins instruments conçus par des marques prestigieuses et conduits par des chefs talentueux .

Confier la stratégie industrielle au grand génie de Martin coulait de source .
Par contre , lui confier le perchoir et la baguette du chef pour décapiter les artistes et refondre leurs prestigieux instruments tenait de la démence du conseil d'administration et de son président en particulier .
Se frotter les yeux six après les chutes en cascade et applaudir Martin pour ce désastre lors de l'intronisation de son successeur et nouveau CEO n'engendre que peu d'optimisme pour
l'avenir de SWISSMETAL .

VADE RETRO , SATANAS !

Denro.

mai 18, 2009 9:58 AM  
Anonymous Anonyme said...

POINT DE VUE

Martin : " Mozart " de la stratégie industrielle (!)

L'audition parfaite des chefs d'oeuvres composés par Amadeus repose sur l'interprétation parfaite de virtuoses maîtrisant les plus fins instruments conçus par des marques prestigieuses et conduits par des chefs talentueux .

Confier la stratégie industrielle au grand génie de Martin coulait de source .

Par contre , lui confier le perchoir et la baguette du chef pour décapiter les artistes et refondre leurs précieux instruments tenait de la démence du conseil d'administration et de son président en particulier .

Se frotter les yeux six ans après les chutes en cascades et applaudir Martin lors de l'intronisation de son successeur et nouveau CEO n'engendre que peu d'optimisme pour l'avenir de SWISSMETAL .

VADE RETRO , SATANAS !

Denro .

mai 18, 2009 5:56 PM  
Anonymous Anonyme said...

Merci pour le lien. Vous ne trouvez pas que le nouveau a aussi une tête qui fait peur !

mai 18, 2009 9:07 PM  
Anonymous Anonyme said...

....en remerciant pour le lien, je répondait au message d'Oignon Rouge du 16 mai, qui mettait le lien :

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=500000&channel=info#tab=info_1930;program=15;vid=10704704

ça vaut le détour....

mai 19, 2009 11:21 AM  
Anonymous Anonyme said...

Confier la stratégie industrielle à Martin coulait de source"

Je ne vois pas de quelle source ça coulait. Martin-Pécheur n'a jamais agi que comme "restructurateur" (ou "turnarounder" [sic], comme l'a présenté le futur ex-président du CA). Il n'a rien d'un stratège et moins encore d'un industriel (voir entre autres les 14 mio perdus en 2008 suite au démontage des presses de Boillat et au non-fonctionnement de la coûteuse nouvelle presse, le (trop gros) bébé dont il était si fier!).
Qu'il ait aggravé son cas (et celui de tout le groupe) en jouant les chefs d'orchestre (dirigeant "L'Apprenti Sorcier" de Dukas plutôt que du Mozart), c'est par contre indéniable, mesuré à l'aune des catastrophes qu'il a engendrées.

mai 19, 2009 1:17 PM  
Anonymous Anonyme said...

La presse qui ne démarre pas : c'était prévisible, prévu, couru d'avance.
Hellweg a fait tous les mauvais choix.
Quelle bêtise, quelle arrogance, quel gâchis...

mai 20, 2009 8:44 AM  
Anonymous Anonyme said...

A anonyme de 13:11
S'il faut expliquer tout (...) comme chantait Guy Béart : ça coulait de source " empoisonnée " !!!

Au sens satirique .

Ab absurdo .

mai 20, 2009 6:21 PM  
Anonymous Anonyme said...

A anonyme de 13:11
S'il faut expliquer tout (...) comme chantait Guy Béart : ça coulait de source " empoisonnée " !!!

Au sens satirique .

Ab absurdo .

mai 20, 2009 6:24 PM  
Anonymous oignon rouge said...

@ ANONYME DES 18 ET 19 MAI qui m'a remerciée pour le lien, c'est sympa.

Oui vous avez raison, cela vaut le détour ! les propos de MH sont renversants.

Quant à la tête du nouveau, je ne sais que vous répondre, car on l'a juste entr'aperçu, et donc difficile pour moi d'en avoir une perception.

J'aimerais bien savoir, par contre, comment MH supporte d'avoir été viré.....pour quelqu'un d'aussi orgueilleux et arrogant, ce doit être très humiliant. A moins qu'il ne se réfugie comme d'habitude dans le rôle de la victime, ce qui lui permet de ne pas se mettre en cause.

mai 21, 2009 10:57 AM  
Anonymous oignon rouge said...

A propos de mise à pied :

Quelqu'un a-t-il des nouvelles du poste d'enseignant de MH à l'Uni de Berne, suite aux protestations qui en ont découlé ?

Merci.

mai 21, 2009 11:04 AM  
Anonymous Anonyme said...

@
Oignon rouge
Merçi pour le lien mais quand on entend cela ce constat d'échec et d'incompétence on se demande comment des cadres qui on soutenus cette politique peuvent encore rester en place et être crédibles visàvis de leurs personnel.
Et à tous les échelons du directeur à Wilmard en passant par jepeto et je ne parle pas du conseil d'administration.

Ancien1

mai 21, 2009 3:13 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ Oignon rouge

A ma connaissance il y pas d' information officielle concernant la situation de ce minable à l'université de Berne.

Suite à différentes interventions: M. Zuber, Société des enseignants bernois et autres?,j'estime que ce sujet mérite d'être investigué.

Bien que le canton de Berne soit un état impérialiste et teuton, il doit s'engager à rompre tout contrat avec une crapule qui a commis un assassinat industiel, lui provocant un dommage humain et économique.

Amicalement!

mai 21, 2009 3:48 PM  
Anonymous oignon rouge said...

@ Anonyme de mai 21, 3 :48 PM

Merci pour votre réponse.

On peut imaginer que MH va terminer le semestre, afin d'éviter un coup d'éclat.

Et espérer que son mandat ne sera pas reconduit.

Du reste, on peut aussi supposer qu'il va regagner ses pénates en Allemagne, ou disparaître ailleurs.
Il aura tout de même un peu de mal à retrouver un poste en Suisse, au vu de ses exploits....

Amicalement aussi

mai 23, 2009 11:59 AM  
Anonymous Anonyme said...

@
Sur le lien j'ai entendu aussi l'interview de M.Burki je voudrais aussi le féliciter il a avec calme su mettre le doigt sur les erreurs qu'a commise la direction Hellweg.
Mr Burki en retraite depuis pas mal d'années est un de ceux pour qui l'assassinat de boillat est inadmissible lui qui pendant de longues années avec ses camarades du servicee commercial est allé promouvoir les articles boillat.
Merçi Mr Burki ainsi que ceux qui sont avec vous c'est cela une conscience professionnelle et l'amour de son entreprise.

Ancien1

mai 23, 2009 2:20 PM  
Anonymous Anonyme said...

à Françoise

merci de ton émouvant message du 13 mai !On se connait et on a fait beaucoup de chemin ensemble, tiré longtemps à la même corde. Martin Hellweg s'en va la tête haute et la conscience du devoir accompli. En effet dès son arrivée et même peut-être avant (???) il s'était fixé comme objectif de détruire la réputation mondiale de la Boillat, de son savoir-faire et de sa créativité en matière de nouveaux alliages. Pour parvenir à ses fins il avait besoin de lèche-c... du genre Jepeto, Wilmar etc de dornachiens serviles, fidèles et inconditionnels à qui il avait promis une nouvelle presse (la M5P) révolutionnaire ... pour qu'ils approuvent sa répugnante stratégie
visant à faire disparaître la Boillat.... au profit, non pas de Dornach, mais d'une usine mondialement reconnue pour la mauvaise qualité de ses produits. Nul besoin de citer le nom de ce piètre copieur des créations de BSA !! Avant de partir, MH s'est assuré que son successeur, forcément du même pays,continuerait dans la voie tracée...

mai 24, 2009 9:25 PM  
Anonymous Anonyme said...

Hellweg a été viré, c'est bien. Mais beaucoup tard. Quand out est foutu... Mais il ne faut pas oublier une chose, dont le blog de Karl ne parle pas, c'est que c'est François Carrard en personne qui a été le chercher et la mis à la tête de Swissmetal! Carrard, avocat, membre de plus de 50 conseils d'administration dont plusieurs comme président, était aussi membre du Comité international olymppique, toujours en vadrouille dans toutes les parties du globe, mais pas là où il aurait dû être comme président!!! L'ami intime du cher Albert Guaide qui nous disait: "battez-vous, mais battez-vous, vous gagnerez les Boillat". Alors qu'il connaissait très bien les projets de son ami Carrard.
Sauerländer n'est que le digne successeur de Carrard. Hellweg a été imposé à cet incapable successeur de Carrard par Carrard lui-même. Carrard a pris sa retraîte dans la paix du travail bien fait et accompli!!!
Voila un élément partiellement oublié qu'il était bon de rappeler.

mai 27, 2009 2:16 PM  
Blogger Karl said...

Carrard a été un vieux pantouflard, plus intéressé à tirer des revenus et à faire chauffer un siège qu'à la stratégie industrielle... Plus intelligent que ceux qui sont restés ensuite, cela dit.

Mais celui qui a présenté Hellweg au CA de Swissmetal, c'est plutôt Ivo Gerster, qui dirigeait le CA de Cérmaiques Laufon quand Hellweg y sévissait. La vente du groupe par Hellweg lui avait probablement bien rempli les poches.

mai 28, 2009 12:17 AM  
Anonymous Anonyme said...

Avant celle de la Boillat, Carrard a été à l'origine de la mort des Câbleries de Cossonay, la Boillat des câbliers suisses. Comme Cossonay (telle Boillat) était la poule aux œufs d'or du groupe et Cortaillod (à l'image de Dornach) le boulet, il avait bien évidemment manœuvré en faveur de la seconde. Résultat: l'une et l'autre sont mortes depuis des années, à l'exception d'un vague résidu dans ce qui subsiste des désuets ateliers neuchâtelois, actuellement aux mains de Nexans.

mai 31, 2009 9:34 PM  
Anonymous Anonyme said...

Anonyme mai 24, 2009 9:25 PM

"Avant de partir, MH s'est assuré que son successeur, forcément du même pays, continuerait dans la voie tracée..."

Je suis loin d'en être convaincu. La position de Martinou au sein du CA était devenue intenable et je ne crois pas qu'il ait pu choisir son successeur (et non son remplaçant, puisqu'il est heureusement "irremplaçable"!)

Il a d'ailleurs eu l'inconscience, dans son interminable blabla d'adieu devant la très maigre assistance de la dernière AG, d'avouer qu'il quittait "une entreprise dont la viabilité n'était pas assurée"!!! Après 6 (six) ans d'un régime "chirurgical" (c'est ce dont il se vante dans la presse) qu'il a lui-même imposé, contre l'avis de tous ceux (à l'exception d'une cour dont la compétence première était le lèche-bottisme inconditionnel) qui connaissaient peu ou prou le groupe et son métier.

Ledit successeur, lors de sa visite à Reconvilier, sans vraiment promettre "du sang et des larmes", a déclaré à peu près qu'il ferait bien sûr le maximum mais qu'il ne pouvait promettre de miracles. Nous pensons aussi que c'est ce qu'il faudrait …

De toute façon, le point de non retour a été franchi avec le démontage des presses de Boillat, converti par SM à côté d'autres pillages et de quelques coups de peinture, en 3.4 mio d'investissement (voir leur rapport de gestion)!

mai 31, 2009 10:10 PM  
Anonymous Anonyme said...

@
Finalement de cette histoire qu'est ce qui faut dire ????

juin 22, 2009 2:20 PM  
Anonymous Anonyme said...

@
Oui tu as bien raison qu'est ce qui faut dire ....

juin 24, 2009 8:03 AM  
Anonymous Anonyme said...

Dans le Journal du Jura de ce jour, l'incendie de samedi relaté par Philippe Oudot.
Edifiant !
A lire absolument !

septembre 29, 2009 1:52 PM  
Anonymous Anonyme said...

Si le sauveur autoproclamé de SM et de Boillat cherche à se faire oublier, c'est raté! Hellweg, outre d'irréparables ruines industrielles et une impasse dédiée à son mortel souvenir, laisse des traces de boue jusque dans les comptes du groupe. Après ceux de 2005 (où sa rémunération avait été outrageusement minimisée dans le rapport de gestion), il s'est à nouveau fait sanctionner par la bourse suisse pour ceux de 2008:

Swissmetal amendé par SIX pour erreurs dans les comptes 2008

Zurich (awp)

SIX Exchange Regulation a sanctionné Swissmetal Holding SA à la suite d'erreurs constatées dans le cadre de la présentation des comptes annuels 2008 Swiss GAAP RPC. La Bourse suisse a prononcé une amende de 10'000 CHF à l'encontre de la société, qui n'a pas contesté l'ordonnance.
Cotée à SIX Swiss Exchange selon le Domestic Standard, Swissmetal Holding SA a enfreint à plusieurs reprises les dispositions relatives à la présentation des comptes du Règlement de cotation dans le cadre des comptes annuels 2008 Swiss GAAP RPC, indique mardi dans un communiqué SIX.

Cela concerne notamment les règles Swiss GAAP RPC 17 "Stocks", 20 "Dépréciation d'actifs", 24 "Fonds propres" et 30 "Comptes consolidés" ainsi que le Cadre conceptuel.

Dans les faits, les stocks ont été surévalués, Swissmetal n'a pas réalisé une dépréciation d'actifs requise sur des actifs incorporels et des immobilisations corporelles et une modification de l'estimation des provisions pour restructuration ainsi que des pertes de change sur des prêts du groupe n'ont pas été portées au compte de résultats. Par ailleurs, la société n'a pas publié les chiffres d'affaires nets des marchés géographiques et segments d'activité.

mm/rq

(AWP/29 septembre 2009 08h09)

On remarquera que toutes ces ... erreurs ont pour effet d'atténuer des résultats déjà désastreux sans cela!

septembre 30, 2009 11:54 PM  
Anonymous voyage said...

Merci Karl pour cet édito criant de vérité, au plaisir de vous lire !

octobre 13, 2009 9:38 PM  
Anonymous voyage said...

Merci pour ce beau billet, je suis de tout coeur avec vous, comment ne pas etre insensible...

octobre 14, 2009 2:48 PM  
Anonymous oignon rouge said...

@ anonyme septembre 30, 2009 11:54 PM

Merci beaucoup pour cette information qui m'avait totalement échappé.

Intéressant de constater que SM n'a pas contesté l'amende. Ils n'ont sûrement plus trop de fonds à gaspiller pour engager des avocats qui se battaient contre les évidences.

TRiste bilan.

novembre 02, 2009 8:29 PM  
Anonymous Anonyme said...

Le Journal du Jura publie aujourd'hui un article sur le fossoyeur de la Boillat soutenu par Berne.
Merci Berne !
Tous aveugles...

décembre 10, 2009 1:09 PM  
Blogger paddy said...

Dominique Bernardin est mort hier matin
J'en garde le souvenir de quelqu'un qui a pris sa responsabilité d'homme, sobrement et avec ténacité. Comme homme et aussi comme journaliste. Il fut l'un des premiers à faire connaîtrece qui se passait à la Boillat dans le journal pour lequel il travaillait.
Voilà.

Les Boillat,
les solidaires,
tous ceux qui étaient montés dans le même bateau,

... on se lève et on salue!

décembre 31, 2009 8:49 AM  
Anonymous Anonyme said...

@

Contrairement à vous les gars de la vallée de Tavannes je pense toujours à ce gachis qu'a éte la Boillat aussi je viens te souhaiter une bonne et heureuse année.Un combat ce n'est pas un feu de paille ou une simple pulsion momentanée.

janvier 11, 2010 3:03 PM  
Anonymous Anonyme said...

Voici un article paru aujourd'hui dans l'Impartial et L'Express :

Pour l'ancien directeur de la Boillat, le président de Swissmetal a failli

Ancien directeur de la Boillat, André Willemin vient d'écrire une lettre ouverte à Friedrich Sauerländer, président du conseil d'administration de Swissmetal. Histoire de le confronter au terrible échec auquel la stratégie de Martin Hellweg - qu'il a soutenue - a conduit la Boillat et le groupe.

Il y a pratiquement six ans jour pour jour - c'était le 16 novembre 2004 -, les 400 employés de la Boillat se mettaient en grève. Un arrêt de travail spontané provoqué par le licenciement d'André Willemin, directeur du site de Reconvilier. Comme un seul homme, cols blancs et cols bleus exigeaient la réintégration immédiate de leur directeur, mis à pied pour avoir osé critiquer la stratégie du CEO Martin Hellweg avalisée par le conseil d'administration.

Six ans plus tard, André Willemin se rappelle au bon souvenir de Friedrich Sauerländer. Il vient en effet d'adresser une lettre ouverte au président du conseil d'administration de Swissmetal. Dans sa missive intitulée «Les pirates des temps modernes», l'auteur constate que les objectifs annoncés par le conseil d'administration sont à mille lieues de la réalité.

Lors de l'assemblée des actionnaires de 2005, à Berne, ledit conseil avait annoncé que son objectif était d'atteindre un rendement du capital de 9% après impôt. Un objectif réaffirmé à fin 2008 et qui figurait sur le site internet du groupe. Celui-ci précisait même qu'il se donnait deux ans pour y parvenir. Soit jusqu'à fin 2010.

Dans son courrier, André Willemin rappelle également à Friedrich Sauerländer les propos on ne peut plus clairs qu'il avait lui-même tenus dans les colonnes du journal «Le Temps», claironnant que Swissmetal allait «tripler les ventes d'ici à 2010». Or, relève-t-il, «nous sommes en 2010, et nous devons constater, sans surprise pour notre part, que la réalité est totalement différente... Les objectifs fixés pour le groupe ne sont absolument pas atteints.» De ce fleuron industriel, qui occupait 400 personnes et qui était «le leader incontesté dans ses spécialités, il ne reste plus qu'un atelier de tréfilage d'à peine 120 collaborateurs». Autrefois pilier et poule aux œufs d'or du groupe, la Boillat n'est aujourd'hui plus que l'ombre d'elle-même, remarque amèrement son ancien directeur.

Il constate aussi que «les principaux concurrents de Swissmetal peinent à fournir aux clients les spécialités que Boillat livrait, ce qui montre que la conjoncture et la crise économique actuelle n'ont rien à voir dans ce cas». A ses yeux, si Swissmetal est dans une situation aussi lamentable, c'est en particulier parce que «vous avez inconditionnellement suivi Martin Hellweg et sa stratégie malgré les nombreuses mises en garde qui vous ont été adressées». Aujourd'hui, poursuit-il, l'ex-CEO ne doit sans doute guère se soucier ni des emplois perdus, ni du savoir-faire évaporé, ni des difficultés dans lesquelles sa stratégie a plongé ses clients.

Et pour bien enfoncer le clou, André Willemin souligne que les errances de l'ex-CEO, suivi aveuglément par le conseil d'administration, n'ont même pas réussi à faire illusion sur le plan financier. «Par votre communication, vous vouliez simplement faire illusion comme beaucoup de financiers afin de doper le cours de l'action et réaliser ainsi un profit virtuel à court terme.» Or, «l'action stagne depuis longtemps au-dessous de sa valeur nominale». Soit 9 francs. En février 2009, elle avait même plongé à 5 fr. 54 et valait 7 fr. 70 hier à la clôture de la Bourse.

En réalité, constate l'auteur de la lettre, «l'actualité récente a mis en évidence les dégâts que peuvent causer, pour les salariés, pour les clients et même pour les actionnaires, cette catégorie de financiers, ces pirates des temps modernes». /POU
PHILIPPE OUDOT

novembre 05, 2010 10:42 AM  
Anonymous Anonyme said...

Faut reprendre du service Karl ;-)

juillet 05, 2011 7:08 PM  

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