vendredi, février 17, 2006

Lentement mais sûrement

Dura lex, sed lex

Vendredi 17 février, les grévistes ont à nouveau reçu la visite d'un juge du tribunal de Moutier. Dès lundi midi, les employés du site de Reconvilier se voient interdire de bloquer l'accès de l'usine à d'éventuels camion, qui viendraient par hasard se perdre là à la recherche d'un certain stock dont personne ne sait trop où il est... Quel stock? Où ça donc? Vous en avez entendu parler vous? Pas moi...

On remarque que les derniers camions bloqués l'ont été par d'illustres inconnus, qui ne sont pas des employés de Swissmetal, et dont les voitures sont tombées en panne par un hasard tout à fait malencontreux. On est vraiment désolé pour toi, Martin, mais les conditions sont rudes dans le Jura-bernois, et les véhicules y souffrent beaucoup. Tu ne connais pas la région, sinon, tu ne te vexerais pas pour une chose pareille.

D'où le fait, d'ailleurs, que de nouvelles pannes massives sont à craindre, c'est de saison. Allez savoir, c'est un peu comme la météo, on n'est jamais sûr de où, et de quand. Martin, même si tu as un urgent besoin de pognon, on ne pourra rien faire contre de tels hasards. Vraiment, on est désolé.
Toutefois, on nous annonce qu'un service de dépannage volant sera mis en place pour venir au secours d'éventuels camionneurs égarés. Comme vous savez, les habitants de la région ont le coeur sur la main et seront nombreux à participer à ces opérations. Tellement nombreux qu'on se demande si leur présence massive ne risquera pas de poser des problèmes de circulation. Pour vous inscrire, et recevoir un sms en cas de besoin, écrivez un email à: boillat@attac.org.

Cela dit, le juge a refusé de demander aux employés d'évacuer l'usine. Que Swissmetal fasse une telle demande est à la hauteur de l'irresponsabilité de sa direction. En cas d'évacuation du site, qui s'occuperait de la sécurité? Des cuves d'acide, des citernes d'ammoniaque et d'azote liquide, des métaux en fusion... Il faudrait quand même du monde pour tout garder, et du monde compétent. Quant à R., responsable de la sécurité chez Swissmetal... Enfin, je ne médirai pas.

D'autre part, on apprend par un communiqué que Swissmetal a choisi un second Executive Vice President, nommé aux côtés de D. Brendel. Il s'agit de V. Suchordt. Ca, il en faut du Vice, pour diriger Swissmetal avec Martin Hellweg.


Rétrospective

Al (merci à lui!), fidèle blogger, nous gratifie d'une rétrospective des communiqués de Swissmetal. Ca se passe de blagues supplémentaires, tant c'est déjà grave.

Extraits des communiqués de presse de Swissmetal:

18 novembre 2004

Swissmetal envisage d’investir, au cours des années à venir, 50 à 75 millions de francs dans la modernisation de l’usine de Reconvilier […].

[…] la direction de Swissmetal a regretté la réaction disproportionnée des salariés, d’autant plus que Swissmetal soutient pleinement son usine de Reconvilier, qu’il n’existe aucun plan de réduction ou de transfert d’activités et que l’entreprise envisage des investissements importants à Reconvilier, visant à assurer la réussite future de l’usine.

Swissmetal arrive au bout d’une restructuration douce de l’entreprise qui a pu être menée à bien à Reconvilier pratiquement sans aucun licenciement dans le domaine de la fabrication.

25 novembre 2004

[2 points de l’accord qui met fin à la 1ère grève]. Les deux usines de Reconvilier et Dornach sont dirigées par un propre directeur respectif. Les deux usines doivent être représentées de manière équivalente au sein de la direction.

9 février 2005

Swissmetal va investir à Dornach 25 millions de francs dans une nouvelle presse d'extrusion. Swissmetal envisage l’acquisition éventuelle d’une deuxième presse et va procéder, dans les mois à venir, à l’étude détaillée de la rentabilité d’un tel investissement. Cette deuxième presse devrait être capable d’extruder des fils et des barres de petites dimensions, même s’ils sont faits d’alliages aux caractéristiques mécaniques élevées qui constituent la spécialité de l’usine de Reconvilier.

24 mars 2005

Pour Swissmetal, le niveau des entrées de commandes pour les deux premiers mois de l’année 2005 est nettement inférieur à celui très élevé de début 2004. Le groupe constate en effet une baisse de la demande de ses produits standards [= Dornach] et de ses produits spécialisés destinés au secteur de l’électricité [= toujours Dornach]. La demande de produits spécialisés pour l’industrie électronique et bureautique reste toutefois soutenue [= Reconvilier].

9 juin 2005

Après un refinancement réussi et un vaste programme de restructuration, Swissmetal aborde maintenant une nouvelle phase de restructuration dont l’objectif premier est de repositionner fondamentalement l’entreprise. [En comptant la 1ère restructuration « douce », il s’agit du début de la 3ème restructuration].

17 juin 2005

Par ailleurs, Swissmetal fabrique des alliages très résistants pour des pièces mécaniques d’avions utilisées par exemple dans les trains d’atterrissage [la fameuse blague sur les tubes pour trains d’atterrissage, qui n’existent pas à Swissmetal].

8 juillet 2005

Swissmetal […] se félicite d'avoir trouvé en Dr. Patrick Rebstein le candidat qu'elle recherchait. En le nommant directeur de site permanent, le Conseil d'Administration parachève ainsi l'engagement qu'il a pris dans le protocole d'accord conclu en Novembre 2004 […].

8 novembre 2005

[…] Swissmetal prévoit au total un investissement de CHF 75 mio. sur cinq ans dans la production suisse. Pour permettre de prendre une décision concernant le lieu retenu pour la transformation à chaud, différentes analyses et études doivent encore être effectuées.

9 novembre 2005

Par ailleurs, Swissmetal investira CHF 40 mio. supplémentaires pour la transformation à chaud. Dans ce domaine qui comprend les étapes de production fonderie et presse d’extrusion, un concept industriel a été réalisé. Les dernières clarifications sont en cours avec les autorités des cantons de Soleure et de Berne. Ces clarifications devraient aboutir d’ici à trois mois. Swissmetal espère cependant arriver à un résultat dans un délai nettement plus court.

14 novembre 2005

Swissmetal envisage d’implanter le centre de transformation à chaud à Dornach. Mais avant de prendre la décision définitive du lieu d’implantation, quelques clarifications sont encore nécessaires avec les cantons.

12 décembre 2005

Quatre centres de compétences implantés dans les deux sites constituent le noyau dur d’un nouveau domaine d’activités baptisé «Industrie suisse»: fonderie; presse; finition des profilés et des tubes [à Dornach] ; finition des fils et des barres [à Reconvilier].

Henri Bols [Dornach] prend la tête de la nouvelle équipe industrielle. Il assume avec effet immédiat toute la responsabilité du domaine industriel.

20 janvier 2006

Swissmetal prévoit au total un investissement de CHF 75 mio. sur les cinq prochaines années dans la production suisse.

27 janvier 2006

Swissmetal souligne une nouvelle fois que la stratégie présentée en novembre 2005 exprime un engagement clair en faveur des deux sites de Reconvilier et de Dornach, qui bénéficieront de nouveaux investissements à hauteur de CHF 75 millions.

9 février 2006

Le Conseil d’administration confirme qu’il maintient la stratégie telle qu’elle a été communiquée en novembre 2005 comprenant les trois piliers suivants: Excellence opérationnelle en Suisse: important programme d’investissements dans les deux sites en Suisse, Dornach et Reconvilier, concentration de la transformation à chaud dépendant d’un bon taux d’utilisation, optimisation des processus dans le finishing, etc. Consolidation en Europe: utilisation conséquente de possibilités d’expansion à 4-5 sites en Europe pour réaliser des synergies industrielles et tout particulièrement au niveau transformation à chaud et distribution globale. Présence en Asie: établissement d’une activité opérationnelle en Asie afin d’augmenter l’offre de produits et services à des clients dans cette région enregistrant la plus forte croissance pour Swissmetal.

10 février 2006

Swissmetal met en oeuvre de manière conséquente la stratégie industrielle définie l’année dernière prévoyant le triplement du chiffre d’affaires sur cinq ans avec ses deux sites en Suisse, Dornach et Reconvilier, ainsi que des sites de production supplémentaires en Europe et en Asie. En achetant l’usine métallurgique Busch-Jaeger GmbH à Lüdenscheid en Allemagne, Swissmetal renforce sa position sur le marché dans les secteurs de l’électronique, de la bureautique et du décolletage.

En raison de la grève illégale et de l’occupation illégale des locaux de l’usine, les discussions qui étaient déjà planifiées avec Busch-Jaeger se sont intensifiées au cours des derniers jours. C’est après l’éclatement de la grève à Reconvilier que des négociations concrètes en vue de l’acquisition ont été menées.

15 février 2006

[…] la situation économique après la grève est différente de celle avant la grève. Avec un nombre de commandes clients nettement inférieur pour l’usine de Reconvilier, conséquence directe de la grève, une réduction de personnel sera inévitable. Suite à la grève, Swissmetal a aussi accéléré l’acquisition de l’entreprise Busch-Jaeger à Lüdenscheid qui dispose également de capacités de production. Aussi, Swissmetal ne peut par exemple pas se permettre de faire tourner en parallèle trois transformations à chaud, une à Lüdenscheid, une à Reconvilier et une à Dornach. Cette nouvelle situation doit être prise en compte dans la recherche d’une solution.


Synthèse

Ce texte tombe bien, donc le voilà republié. De quoi mettre ne lumière les communiqués ci-dessus.
(Merci pauvre diable!)

Commentaire paru dans un JDJ d'avant la grève. Extrait de la tribune libre du Journal du Juradu samedi 14 janvier 2006.

Un détail... A propos de Swissmetal.

Je suis attristé de constater à quel point la presse, notamment MM. Grossenbacher et Oudot, du Journal du Jura, et les autorités politiques de notre canton, dont Mme Zölch, sont à côté de la plaque dans la bien triste affaire de Swissmetal Boillat.

Les personnes mentionnées, en toute honnêteté et dans leur parfaite connaissance du dossier, tombent dans la fatale erreur de traiter cette affaire dans un contexte industriel et social. Or, cette affaire n'est qu'une simple opération financière, menée selon des règles classiques de l'art: il s'agit de «réaliser» une entreprise, c'est-à-dire de transformer en argent bien sonnant le maximum de ce qu'elle possède, dans un laps de temps minimum. Le cas Swissmetal Boillat est digne de passer dans la littérature économique comme un des meilleurs exemples de la «réalisation».

En détail, il s'agit de trouver d'abord une entreprise qui possède des valeurs discrètes, négligées comme des terrains, des bâtiments, un épais portefeuille de commandes, des clients fidèles (ou, sans autre choix), une direction qui forte de sa maîtrise industrielle a négligé la finance et reste à court d'argent. Une fois la victime localisée, on achète à bon prix les actions, on remplace la direction, on chapeaute tout par une vague holding en déclamant des concepts éculés comme "synergie", "restructuration" et autres.

Le but est de faire avaler aux clients vassaux un produit moins cher, de médiocre qualité, en exploitant les possibilités du portefeuille jusqu'au tarissement des commandes. On ferme les usines chères pour tout déplacer d'abord dans les usines de moindre qualité en Suisse, et par la suite ailleurs dans le monde, où l'on fabriquera un produit similaire à très bas prix. Quand les clients, dégoûtés, cessent leurs commandes, l'affaire est réussie avec un maximum de bénéfice. Il suffit de trouver une autre entreprise victime et de répéter l'exercice.

Quant aux travailleurs de l'entreprise qui vivent de leurs salaires, aux communes de la Vallée qui encaissent les impôts, aux multiples entreprises de l'Arc jurassien dont les produits reposent sur la suprême qualité du "métal Boillat", soyez un peu réalistes: quelle importance tout ceci peut avoir en face du dynamisme, de la persévérance, de la force vitale des preux chevaliers d'industrie qui dirigent Swissmetal? Ce n'est qu'un détail de l'histoire contemporaine de la vallée de Tavannes...

Y. B. Bienne

27 Comments:

Anonymous Anonyme said...

AVIS A LA POPULATION!!!
Chers amis encore un grand merci de nous soutenir dans notre combat mais c'est à partir de lundi que nous aurons encore plus besoin de vous!! Mobilisez vous pour faire barrage aux camions de swissmetal pour nous! ATTAC nous comptons sur vous pour votre chaine téléphonique merci!

février 17, 2006 7:49 PM  
Anonymous Anonyme said...

Pour mémoire voici un commentaire paru dans un JDJ d'avant la grève.


Extrait de la tribune libre du Journal du Jura
du samedi 14 janvier 2006

Un détail...
A propos de Swissmetal.
Je suis attristé de constater à quel point la presse, notamment MM. Grossenbacher et Oudot, du Journal du Jura, et les autorités politiques de notre canton, dont Mme Zôlch, sont à côté de la plaque dans la bien triste affaire de Swissmetal Boillat.
Les personnes mentionnées, en toute honnêteté et dans leur parfaite connaissance du dossier, tombent dans la fatale erreur de traiter cette affaire dans un contexte industriel et social. Or, cette affaire n'est qu'une simple opération financière, menée selon des règles classiques de l'art: il s'agit de «réaliser» une entreprise, c'est-à-dire de transformer en argent bien sonnant le maximum de ce qu'elle possède, dans un laps de temps minimum. Le cas Swissmetal Boillat est digne de passer dans la littérature économique comme un des meilleurs exemples de la «réalisation».
En détail, il s'agit de trouver d'abord une entreprise qui possède des valeurs discrètes, négligées comme des terrains, des bâtiments, un épais portefeuille de commandes, des clients fidèles (ou, sans autre choix), une direction qui fort de sa maîtrise industrielle a négligé la finance et reste à court d'argent. Une fois la victime localisée, on achète à bon prix les actions, on remplace la direction, on chapeaute tout par une vague holding en déclamant des concepts éculés comme «synergie», «restructuration» et autres.
Le but est de faire avaler aux clients vassaux un produit moins cher, de médiocre qualité, en exploitant les possibilités du portefeuille jusqu'au tarissement des commandes. On ferme les usines chères pour tout déplacer d'abord dans les usines de moindre qualité en Suisse, et par la suite ailleurs dans le monde, où l'on fabriquera un produit similaire à très bas prix. Quand les clients, dégoûtés, cessent leurs commandes, l'affaire est réussie avec un maximum de bénéfice. Il suffit de trouver une autre entreprise victime et de répéter l'exercice.
Quant aux travailleurs de l'entreprise qui vivent de leurs salaires, aux communes de la Vallée qui encaissent les impôts, aux multiples entreprises de l'Arc jurassien dont les produits reposent sur la suprême qualité du .«métal Boillat», soyez un peu réalistes: quelle importance tout ceci peut avoir en face du dynamisme, de la persévérance, de la force vitale des preux chevaliers d'industrie qui dirigent Swissmetal? Ce n'est qu'un détail de l'histoire contemporaine de la vallée de Tavannes...
Y. B. Bienne

février 17, 2006 7:52 PM  
Anonymous Anonyme said...

A l’attention des collègues de Dornach


Martinator à été conçut par le monde de la finance.
De même il a reçut la mission de réaliser Swissmetal.
Il a fait installer ses machines de contrôle (SAP), dans ce groupe et en a pris le contrôle. Par des pouvoirs obscures (occulte ou financiers), il maîtrise le conseil d’administration. Tel une machine de guerre (pire que n’importe quel fanatique endoctriné), il n’existe chez lui aucuns sentiments d’aucune sorte que se soit. Espèce d’intelligence artificielle, n’ayant fi de la matière à traiter, il exécute son ordre de mission sans défaillances aucunes.
Son system d’analyse interne suit le protocole suivant :

1. Appliquer stratégie financière, type :
Regroupement des valeurs
Réduction des coûts
Synergie mondialiste
2. Convaincre investisseurs boursiers
3. Déterminer bénéfice Réalisation
4. Assuré fonction vital du Martinator MH

Les lois de la finance étant les seules lois en vigueurs dans le monde. Même si le Martinator MH été détruit, les financiers nous envoieraient un autre Martinator X pour terminer la mission.

Mes amis, mes frères, mes camarades,
Retenez bien ce-ci : Le monde est dirigé par 7 personnes uniquement !
Ces 7 ont le droit de vie et de mort sur chaque être vivant dans ce monde, sur chaque entité quel quelle soit. Ils ont le pouvoir sur le monde ! Ils ont plusieurs esclaves du type Martinator. Ils sont entrain de faire naître une nouvelle bête…
Un seul par mi ces 7 pourra diriger le monde entier, quant il aura pris le pouvoir de la bête !
Il sont déjà en lutte pour ce pouvoir et nous en faisons les frais !

Si nous voulons sauver nos emplois, nos vies. Extrayons nous des stratégies de mondialisation, de globalisation, de REGROUPEMENT économique !
Utilisons notre propre économie, celle qui a fonctionné depuis la nuit des temps. L’économie de PROXIMITE !
Il faut, et c’est impératif, quitter le vaisseau Swissmetal qui est en main du Martinator qu’on nous a envoyé. Commercer avec nos clients de proximité. Fuir la mondialisation à tout prix.
Impliquer les ouvriers et les employés en leur proposant de prendre des parts de l’entreprise. Avec l’aide de nos concitoyens, à qui nous devons tant de soutien, lancer un plant de commerce locale. Consommons les produits et les biens que nos voisins produisent.
ECONOMIE LOCAL !
De cette manière nous échapperons encore pour un temps au pouvoir des 7 dirigeants du monde.
Dans leur monde c’est la guerre économique. Et comme dans toutes les guerres, il n’y a plus de règles ! Voici la règle qui régi ce monde: C’est la loi du plus malin (au sens médiéval du terme) !
Dans une guerre la justice n’existe plus ! C’est le non respect de la justice qui engendre la guerre ! Comme des milliers de soldats de plomb, alignés sur une maquette du champ de bataille de Waterloo, la batterie Swissmetale est la cible impuissante d’une attaque ennemie.
Parce que la plus grande partie des membres de cette batterie ne veulent croire à l’attaque et refuse de se défendre !
Donc si nous voulons sauver nos vies, fuyons la batterie Swissmetal. Que les autre nous laisse sauver nos vies ! Ne nous abattez pas comme des chiens.

Merci de votre attention et REAGISSEZ !

février 17, 2006 7:58 PM  
Anonymous Anonyme said...

un nouveau communiqué de SM:



Volker Suchordt devient Executive Vice President


Dornach - Reconvilier, 17 février 2006



Dans le cadre de l’acquisition de l’usine métallurgique Busch-Jaeger GmbH à Lüdenscheid, Allemagne, l’entreprise se réorganise au niveau de la direction générale. Un troisième membre va se rajouter à l’actuelle direction composée déjà de Martin Hellweg, Chief Executive Officer et de Daniel Brendel, Executive Vice President. Il s’agit de Volker Suchordt qui est également nommé au rang d’Executive Vice President. Volker Suchordt, 57 ans, est métallurgiste de formation. Il dispose d’une longue expérience dans la branche des produits semi-finis à base de cuivre et a permis à l’usine métallurgique Busch-Jaeger GmbH de devenir ce qu’elle est aujourd’hui: un fabriquant extrêmement compétitif de produits spécifiques à haute valeur ajoutée. Volker Suchordt occupe pour une période transitoire également la fonction de directeur de l’usine Busch-Jaeger GmbH à Lüdenscheid.

février 17, 2006 8:04 PM  
Anonymous Anonyme said...

Les nouveaux autocollants la "BOILLAT Vivra" sont arrivés. Vu les coûts exorbitants du CCP je vous propose la solution suivante: Je les livre par lot de 3 pièces après avoir reçu un billet de 10.-Frs dans une enveloppe. Frais de port compris.

P-Y Emery
Champ Fleuri 7
2720 Tramelan

février 17, 2006 8:08 PM  
Anonymous Anonyme said...

J'ai juste eu le temps de voir en devanture de kiosque qu'il y avait des articles et des éditoriaux dans ces 3 journaux alémaniques, en bonne position : Cash, WOZeitung et Handelsmagazin (donc 2 journaux économiques). Mais je n'ai pas réussi à retrouver les commentaires et articles sur le net.

Sur Cash, la question était (de mémoire) : Pourquoi Martin Hellweg est l'homme le plus détesté des romands ?
Pas le temps de lire plus, j'avais un train à prendre...
Amicalement

février 17, 2006 8:33 PM  
Anonymous Anonyme said...

Dégoûté! Ecoeuré! Révolté!

" [...] l’accès à un bien propre [...]" (voir communiqué de Swissmetal du 17.02.2006).

ça veut dire quoi "bien propre"?
A combien de %, ce "bien propre" appartient respectivement à

J. Friedrich Sauerländer (President)
Dominik Koechlin (Vice President)
Martin Hellweg
Walter Häusermann
Max Locher

Et d'autres actionnaires?

Est-ce que le tribunal de Moutier pourrait répondre à cette question?

Attention au risque de vice de procédure!!!!!!!

février 17, 2006 8:35 PM  
Anonymous Anonyme said...

cette fois ils commencent vraiment de nous emmerder avec leurs camions pour voler Notre laiton
M'enfin ils s'imaginent pas comme les routes sont dangereuses dans nos belles vallées....il peut tomber un arbre dans les gorges,ou une moissonneuse qui s'arrête brusquement (ben oui c'est la saison )ou plein d'autres choses !!!
Amis de Dornach prenez pas de risques !!!!!
Faites comme ceux qui n'aiment pas les risques restez à Dornach
Même nous on bouge plus de peur des accidents ( on recule pas d'un mètre )

LA BOILLAT VIVRA !!!!

SUISSE réveille toi !!
SUISSE aide nous !!
SUISSE aide toi !!

février 17, 2006 8:37 PM  
Anonymous Anonyme said...

Moi, je lui rendrais son laiton, au psychopathe de Dornach. Et tout à la fois : un cube fondu de 5 m. de côté. A prendre ou à laisser...

février 17, 2006 8:53 PM  
Anonymous Anonyme said...

@Rigueur,
dans la liste de ceux à qui appartient le "bien propre" :ma main au feu qu'on peut ajouter Suchordt,probablement l'heureux bénéficiaire des actions échangées hors-bourse ce matin!

février 17, 2006 8:57 PM  
Anonymous Anonyme said...

Excellent mon petit léon, ce lundi risque d'être plein de surprises...

février 17, 2006 8:57 PM  
Anonymous Anonyme said...

100% d'accord avec toi, utilisateur anonyme février 17, 2006 8:57 PM.

L'heure est vraiement trop grave!!!

Chères citoyennes, cher citoyens,

Si nous laissons ces criminels agirent en toute impunité - avec la complicité la plus officielle du tribunal de Moutier -, alors il ne faut pas pleurer ensuite en se demandant
-pourquoi il y a des terroristes?
-pourquoi la jeunesse ne croient plus à grande chose?
-pourquoi il y a tant de violence - même en Suisse?

Quel gâchis?

Franchement, je n'ai même plus envie de bloggers.

Bonne soirée mes amis

février 17, 2006 9:22 PM  
Anonymous Anonyme said...

On y sera, lundi! et nombreux j'espère.
Gaulois, on s'organise, on se serre les coudes, et on lutte contre l'envahisseur romain.

Mais j'ai aussi une pensée pour ceux qui font la nuit, quand presque plus personne ne passe à l'usine.
Courage, les gars, on est avec vous.
Marc

février 17, 2006 9:26 PM  
Blogger Karl said...

@ Al
C'est corrigé, merci!

@ Rigueur
Le juge est venu expliquer sa décision en personne aux grévistes, et je ne pense pas qu'il pouvait faire plus pour eux. En tous cas, il a toute sa tête, puisqu'il a bien compris qu'exclure les gréviates de l'usine serait extrêmement dangereux.

février 17, 2006 9:39 PM  
Anonymous Anonyme said...

C'est facile à dire lorsque l'on n'est pas GREVISTE soi-même, mais TENEZ BON!!! Le temps finira par vous donner raison!!! ALORS COURAGE !!!

C'est tout de même inimaginable que dans le pays de la paix du travail pour laquelle je suis un partisant, une direction autiste et un conseil d'administration borné, ne soit pas capable d'écouter les dizaines de cadres du seul site du groupe Swissmetal franchement rentable!!! Et ceci depuis des nombreuses années. La compétence, l'expérience et une stratégie claire établie depuis des années par les cadres et les employés de la Boillat n'ont aux yeux de cette direction aucune valeur. Il paraît évident à MH et ses sbires opportunistes (qui doivent tout de même parfois douter de la vision industrielle de leur maître à penser) que l'installation d'une presse à extrusion polyvalente (donc, essentiellement dédiée à la fabrication de la palette totalement éclectique des produits peu rentables de Dornach) est comme l'achat d'un tracteur neuf pour faire les 24 du Mans. C'est assez drôle .... et très efficace si on désire gagner la coupe fairplay.

MH a certainement une stratégie mais il est sûre qu'elle n'est pas industrielle!

La BOILLAT VIVRA COURAGE !!!

février 17, 2006 9:40 PM  
Anonymous Anonyme said...

Vous êtes là avec les mauvaises nouvelles qui tombent de partout. Plein de gens sont en pensée avec vous et aimerait vous aider (sur le fonds de grève, c'est déjà fait), mais comment ? Y aura-t-il un rassemblement populaire, faut-il venir à Reconvilier, peut-on passer à l'usine ? Bref plein d'interrogations. En tout cas, ne pensez pas que vous êtes abandonnés, ce n'est pas le cas. Le plus sûr, ce serait peut-être de donner des nouvelles par la radio. A vous tous courage et que Dieu vous garde.

février 17, 2006 9:40 PM  
Anonymous Anonyme said...

@KARL
Sans les fautes c'est mieux!
Merci pour ton blog, quel bon boulot! Super bien écrit félicitations.

C'est facile à dire lorsque l'on n'est pas GREVISTE soi-même, mais TENEZ BON!!! Le temps finira par vous donner raison!!! ALORS COURAGE !!!

C'est tout de même inimaginable que dans le pays de la paix du travail pour laquelle je suis un partisan, une direction autiste et un conseil d'administration borné, ne soit pas capable d'écouter les dizaines de cadres du seul site du groupe Swissmetal franchement rentable!!! Et ceci depuis des nombreuses années. La compétence, l'expérience et une stratégie claire établie depuis des années par les cadres et les employés de la Boillat n'ont aux yeux de cette direction aucune valeur. Il paraît évident à MH et ses sbires opportunistes (qui doivent tout de même parfois douter de la vision industrielle de leur maître à penser) que l'installation d'une presse à extrusion polyvalente (donc, essentiellement dédiée à la fabrication de la palette totalement éclectique des produits peu rentables de Dornach) est comme l'achat d'un tracteur neuf pour faire les 24 du Mans. C'est assez drôle .... et très efficace si on désire gagner la coupe fair-play.

MH a certainement une stratégie mais il est sûr qu'elle n'est pas industrielle!

La BOILLAT VIVRA COURAGE !!!

février 17, 2006 9:55 PM  
Anonymous Anonyme said...

Allez les AMIS la nuit porte conseil
Profitons encore d'unpeu de répit pour réfléchir afin de réagir lundi dans la légalité...hemm
trouver une combine forte et qui les ridiculise !!!
Déjà de voir le (roule-cul )chercher Nos billettes me fait rire,faut le voir Judas tourner l'air de rien et s'étonner de rien trouver....
Je donnerais très cher pour voir la gueule de ces nazis quand on leur dira :
Jawohl mein ss sturmbandfuhrer
wir haben kein laiton BOILLAT zur nos camionen !!! LOL

merde pardonnez mes propos,je suis
enragé,écoeuré,mais toujours fier
d'être un BOILLAT
car NOUS VAINCRONS !!!!!


vous avez remarqué ??
je parle pas l'Allemand

février 17, 2006 9:59 PM  
Anonymous Anonyme said...

Venez passer à l'usine. Vous pouvez entrer sans problème. N'ayez pas peur de vous asseoir à une table pour engager la conversation. Venez lire le panneau d'information. Les grévistes apprécient les visites. Si vous êtes des bloggeurs, annoncez-vous sous votre pseudo. Car les grévistes lisent le blog. Et pour ceux qui veulent lire les journaux, le JDJ et le QJ arrive vers 2h45. Je vous laisse. Je vais retrouver mes potes de l'usine 1

février 17, 2006 10:01 PM  
Anonymous Anonyme said...

Oyez, oyez bonnes gens,

L’autoroute ? On connaît pas. Y a des nids de poules partout et on tombe très vite en panne. C’est récurrent. C’est à cause des vibrations. Un faut contact ? Bin c’est con, le garagiste a pas trouvé.
C'est très dangereux de s'aventurer dans la vallée. Le rond point de Malleray est trop serré et surtout par temps orageux, les pannes sont plus fréquentes. Des jours, comme ça…

Du coup, les grosses limaces font démerder les pèleux de la montagne préfèrent les tunnels. Mais un peu plus loin, le viauc est verglacé.
Oulàlà, les bagnoles s’arrêtent net.
Pouêt pouêt.

février 17, 2006 10:14 PM  
Anonymous Anonyme said...

A Corps in

ET LA 2 elle est pour des prunes

février 17, 2006 10:21 PM  
Anonymous Anonyme said...

@cayenne
J'y vais aussi à l'usine 2, surtout à l'expé. Et le dimanche avec les enfants, ont fait la tournée des grands ducs.
A +. Je vous fait un petit coucou quand je rentre

février 17, 2006 10:30 PM  
Anonymous Anonyme said...

Et si l'un ou l'une d'entre vous les grévistes appelaient "La Ligne de coeur". Beaucoup de gens écoutent, il n'y a pas l'air d'avoir bcp d'appels ce soir et vous pourriez sûrement passer à l'antenne.
C'est juste une suggestion !
021 653 70 70

février 17, 2006 10:44 PM  
Anonymous Anonyme said...

Un jour, les zorgs sont arrivés. Tous identiques comme des agents Smith. Infiltration financière, planifications secrètes, gymnastique de langue de bois et abracadabra.

Les missionnaires de la merdalisation globale ont pris leurs quartiers. Ils pensaient que l’outil universel était soumis et surtout crédule alors ils ont changé les règles en cours de partie. Ils sont les messagers d’un nouveau fléau, celui du second moyen-âge. Du haut de son trône, le perfide seigneur des temps modernes veille sur ses vassaux. Les manants sont des chiffres que l’on peut désintégrer d’un clic de souris.

Et pour la première foi, un bug. "Que se passe-t-il ? – Clic, clic, toi tu retourne sur ta machine, cadence maximale." Olàlà. Perte de contrôle du système.

Cette fois, ils ont été pris la main dans le sac ! Ca ne marchera pas, parce que c’est trop tard. On ne peut pas changer les règles comme on ne peut pas changer les lois de la physique.
Si l’industrie est une chose trop sérieuse pour être confiée aux financiers, c’est que leur cerveau est câblé de travers à force de s’être fait contaminer par le rêve américain.

On pourrait les éliminer du système sans dommage. Par contre, la perte du savoir-faire est irréversible. Ici ça n’arrivera pas !

LA BOILLAT VIVRA !

février 17, 2006 11:46 PM  
Anonymous Anonyme said...

Je sais pas si quelqu'un d'entre vous à regardé les infos de 19h à la TSR. Pincez-moi si je raconte des conneries mais, il me semble que la journaliste ai donné une information tout à fait fausse. Elle dit clairement que les ouvriers de la Boillat auront l'interdiction d'accès aux usines à partir de lundi.

Je suis peut être fatiguée ... ou alors je n'y comprend plus rien. Bon sur ce, bonne nuit les bloggeurs et courages aux grevistes.

février 17, 2006 11:47 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ Amis et amies de LA BOILLAT,
La plupart d'entre nous allons nous coucher; certains avec un sentiment de frustration de ne pas être sur place, (comme moi). D'autres veilleront sur un bien précieux...
Mais en aucun cas vous ne devez vous sentir abandonné-e-s; je trouve qu'on "sent" la SOLIDARITE sur ce blog. C'est pourquoi LA BOILLAT VIVRA!

février 17, 2006 11:48 PM  
Anonymous Anonyme said...

La provocation continue. Pendant qu'on promène le médiateur, on nous envoie le juge. Si ça dérape on pourra justifier l'intervention de la police pour vider les lieux.
Mais attention, la colère grandi et elle pourrait bien s'étendre au-delà de nos vallées. Des messages arrivent à l'usine et nous montrent que d'autres ouvriers sont prêts à nous soutenir de façon moins voilée. Les gens sont révoltés contre une telle injustice. Au Moyen-Age c'est les pillards que l'on pendait.
Ici c'est les ouvriers qui veulent bosser qu'on laisse crever au nom de la loi. Comme ça quand on aura crevé c'est la société qui pourra payer pour s'occuper de ceux qui restent. Beau programme pour nos gosses. Je vais me coucher sans pouvoir dormir car je suis trop enragé.

février 18, 2006 12:29 AM  

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