Noyage de poisson
Communiqué sur le site de l'administration fédérale
PUBLIÉ À LA DEMANDE DE MONSIEUR ROLF BLOCH; Swissmetal : la médiation débute lundi
Berne, 24.02.2006 (DFE) - Rolf Bloch, le médiateur proposé par M. le Conseiller fédéral Joseph Deiss, salue l’accord donné par les deux parties d’entamer la médiation et estime qu’il s’agit d’un premier pas important vers un dénouement de la crise. L’arrêt du mouvement de grève ouvre la porte à la négociation.
La médiation débute lundi 27 février à 14h et se tiendra au Centre Interrégional de Perfectionnement CIP à Tramelan. Chaque partie a constitué sa délégation de façon indépendante. A l’issue de cette première séance, M. Rolf Bloch sera à disposition de la presse lundi aux alentours de 18h à Tramelan.
Voilà, Rolf Bloch a atteint son but, tel un Ragusa englouti par un amateur de douceurs. La paix du travail est rétablie, la poussière est sous le tapis: circulez, 'y a rien à voir! La Suisse en revient enfin à ses traditions, garanties 70% dialogue, 0% confrontation, 30% matières grasses (on parle de chocolat quand même!).
Sauf que pour qu'il y ait dialogue, il faut un minimum de sens des responsabilités de la part des 2 parties, employés et patron. Ici, on ne peut pas dire que la direction de Swissmetal puisse être qualifiée de "responsable": c'est plutôt 50% irresponsable, 20% méchante, 30% stupide. Quant au dialogue -chose que je vous garantis 100% expérimenté, 0% exagéré- la direction en a 0% à foutre.
Que c'est beau les chiffres!
Mais enfin, pour qu'il y ait paix du travail, il suffit que quelque chose qui ressemble à des négociations ait lieu. Un simulacre suffira bien, Rolf a réussi son pari, la demeure Helvétie est à nouveau propre en ordre, Joseph Deiss est heureux. "Sur nos monts quand le soleil, annonce un brillant réveil!" Dzing boum dzing boum! Comme je disais hier: Beeeeerk!
Côté grévistes
Allez, les grévistes (enfin, les ex-grévistes) ne baissent pas les bras. Une journée de sensibilisation était au programme, et y est restée. Frédéric Charpié a envoyé sont compte-rendu, que je résume ici.
Tout d'abord, une vingtaine de Boillat (mot trouvé pour remplacer "grévistes") sont allés à Zurich, plus exactement à la bourse. A la bourse, il y a des grilles, et elles se sont abaissées pour fermer le passage. Les affiches portant des slogans comme "Paix du travail, pour qui?" ou "Actionniares Swissmetal, réveillez-vous" ont été collées dehors, pendant qu'une bande de cols blancs ont fait quelques signes du genre "Bist du toc toc?". On les a éduqués comme ça, ce n'est pas leur faute, soyons tolérants. Petit passage chez Ally Managment aussi.
Au retour, les Boillat se sont arrêtés à Dornach. Réception aussi froide que l'était la météo. A Neuchâtel, Yverdon, Bâle, Lugano et Martigny, d'autres manifestations se tenaient autour des banques cantonales, et avaient pour objectif de sensibiliser les gens aux investissements de Swisscanto. A Porrentruy, le directeur de la BCJ a été plutôt sympa. 4000 francs de plus pour le fonds de grève, et une information au niveau suisse. Bravo à tous!
Les journaux
Dans Le Temps, Serge Jubin sombre lentement mais sûrement dans la dépression. Allez Serge, courage, tout n'est pas noir dans ce monde! Comme disait un ancien de la grève Dubied à Couvet, avec un mélange incroyable de tendresse et de dignité, à l'adresse des Boillat: "On a mangé du pain noir avant la grève, et on en a encore mangé après" (c'était dans "Mise au point" sur la TSR, je crois).
Tout est, il faut l'admettre, que le "Rien" prononcé par Nicolas Wuillemin à la RSR à propos de ce qu'on obtenu les Boillat est emblématique. On pourra un jour en faire un proverbe chinois, tellement la réalité est bien synthétisée.
Pas de Boillat "à nous", pas d'externalisation, pas de chute de l'action UMS, pas de preuve chiffrée incontestable de la mauvaise gestion de la direction de Swissmetal, pas de soutien politique solide (mais un vaste soutien populaire), des craintes plus grandes sur l'avenir de Reconvilier. Noir, tout est noir, dans le noir, je me noaaar!
Bon. Stop. Déjà, la grève, il fallait la faire. Mourir pour mourir, autant que ce soit debout, disaient certains. Malgré le "oui" d'hier, les Boillat sont debouts. Car sans la grève, la Boillat se transformait à tous les coups en entrepôt. Donc, pas de regrets! Pour le reste, on verra.
Combien d'entreprises meurent en Suisse à cause de rapaces comme Martin Hellweg? Je n'en sait rien. D'habitude, elles disparaissent dans le silence, écrasées par une sorte de fatalité. Soi-disant plus de clients, mauvais créneau, main d'oeuvre trop chère... Mais jamais ce n'est la faute d'un CEO avide et malhonnête, bien sûr.
A la Boillat, ils ont osé se révolter contre cette tactique au lieu de disparaître dans un silence où la seule rupture est l'annonce d'un plan social. A la Boillat, que l'usine meure ou non, ils se seront battus, là est toute la différence, et elle est immense.
Dans Le Matin, où Vincent Donzé prend la plume (enfin, le clavier), l'assemblée du personnel est décrite comme tendue. Les Boillat ne sont pas satisfaits du vote de la veille, et le disent. Nicolas Wuillemin a tenté de s'expliquer, ainsi que Mario Grünenwald, contrairement aux minusculissimes Ambrosetti et Daguet, qui semble-t-il ont disparu après leur coup d'éclat. Mais ne vous inquiétez pas, pour les négociations, ils sauront trouver le chemin du CIP.
Dans Le Courrier, Didier Estoppey essaie, tout en résumant les problèmes du moment, d'inscrire la crise de la Boillat dans le contexte plus général du droit du travail. Il s'inquiète de voir l'absence d'instruments juridiques permettant d'arrêter des massacres comme celui de la Boillat.
Le Journal du Jura n'est toujours pas publié sur Internet à cette heure. J'ajouterai dès que je pourrai. S'il vous plaît, jujussiens, faites paraître votre version online plus tôt et laissez-moi dormir!
Ah, le voilà enfin, je vous dis pas l'heure... P. Oudot a écrit une série d'articles pour cette édition. Il y pose la question du petit jeu de la direction, autour du maintien du lock-out, de l'inventaire, etc. (voir aussi plus bas, ici). Effectivement, il semble que l'absence carnavalesque de M. Hellweg fait que les autres membres de la direction ont un comportement de chiens abandonnés.
Il évoque aussi la composition des groupes de négociation. Un bonne grosse équipe d'Unia sera là: Ambrosetti, Daguet, Blanc-Kuhn et Chapuis (que j'oublie toujours, mais il vaut ses collègues). 2 représentants du personnel (Nico et Mario) et 3 de la direction de la Boillat seront là aussi. De plus, IG Metall a fait savoir qu'il appuyait les Boillat.
Enfin, P. Oudot interroge Lucie Lusa (qu'on laisse tranquille). Quelques explications vaseuses pour justifier la non reprise du travail dès lundi. 0% crédibilité, il vaut mieux attendre de voir.
La suite de l'affaire
Peut-être ce fameux "oui" était-il raisonnable? Mais les méthodes dictatoriales des petits chefs d'Unia n'ont eu pour effet que de rompre la confiance des employés en leur représentants, et de traiter les Boillat comme des gens indignes de confiance. Car pourquoi, si on les avait pris au sérieux, ces derniers n'auraient-ils pas voté "oui"? Ce genre de raisonnement échappe toutefois à l'élite d'Unia.
Qui plus est, pour le moment, les négociations semblent se résumer à revenir à l'avant grève (abandon de la suppression des 120 emplois, etc.). Il y a comme un malaise.
Dès vendredi, les Boillat sont à nouveau payés par Swissmetal. Toujours vendredi, dès 22 heures, la Boillat a été fermée. Elle sera réouverte dimanche à 22 heures et sera vide durant le week-end.
Lundi, les travailleurs reprendront leur poste habituel, mais le lock-out sera maintenu et donc, ils se tourneront les pouces. Seule une quarantaine d'employés (de Reconvilier ou de Dornach, je ne le sais pas) seront là pour faire un inventaire, sous la direction d'Henri Bols et des kapos qu'on sait. Henri Bols, à Dornach, est connu comme un "tyran": il aurait licencié quelqu'un qui avait exprimé des réserves quant à une de ses idées, et autre joyeusetés dans ce style. Donc, je récapitule: 1 tyran, 4 kapos, ça nous fait 5 idiots. Mais, travailleurs de la Boillat, ne vous laissez pas piéger par leur présence.
L'inventaire avait été fait voilà peu de temps. Mais ils veulent le refaire. Probablement pour vérifier qu'aucun vol n'a eu lieu. Mais bon, plusieurs jours pour ça, c'est suspect. Le bruit, très crédible, court que Swissmetal n'a plus un radis. Peut-être faut-il donc aussi évaluer la valeur du stock pour donner des garanties à une banque prêteuse. Enfin, on peut tout simplement envisager qu'ils vont embarquer le stock et, pourquoi pas, quelques machines... Méfiance, méfiance.
Ca semble donc bien mal parti pour la Boillat. Mais mon petit doigt me dit que tout n'est pas joué. La partie sera toutefois serrée.
A part ça, le fonds de grève de la commune de Reconvilier se porte plutôt bien. Des dons arrivent sur le CCP et ne sont pas comptabilisés ici: 107'024 francs. Merci à tous!
PUBLIÉ À LA DEMANDE DE MONSIEUR ROLF BLOCH; Swissmetal : la médiation débute lundi
Berne, 24.02.2006 (DFE) - Rolf Bloch, le médiateur proposé par M. le Conseiller fédéral Joseph Deiss, salue l’accord donné par les deux parties d’entamer la médiation et estime qu’il s’agit d’un premier pas important vers un dénouement de la crise. L’arrêt du mouvement de grève ouvre la porte à la négociation.
La médiation débute lundi 27 février à 14h et se tiendra au Centre Interrégional de Perfectionnement CIP à Tramelan. Chaque partie a constitué sa délégation de façon indépendante. A l’issue de cette première séance, M. Rolf Bloch sera à disposition de la presse lundi aux alentours de 18h à Tramelan.
Voilà, Rolf Bloch a atteint son but, tel un Ragusa englouti par un amateur de douceurs. La paix du travail est rétablie, la poussière est sous le tapis: circulez, 'y a rien à voir! La Suisse en revient enfin à ses traditions, garanties 70% dialogue, 0% confrontation, 30% matières grasses (on parle de chocolat quand même!).
Sauf que pour qu'il y ait dialogue, il faut un minimum de sens des responsabilités de la part des 2 parties, employés et patron. Ici, on ne peut pas dire que la direction de Swissmetal puisse être qualifiée de "responsable": c'est plutôt 50% irresponsable, 20% méchante, 30% stupide. Quant au dialogue -chose que je vous garantis 100% expérimenté, 0% exagéré- la direction en a 0% à foutre.
Que c'est beau les chiffres!
Mais enfin, pour qu'il y ait paix du travail, il suffit que quelque chose qui ressemble à des négociations ait lieu. Un simulacre suffira bien, Rolf a réussi son pari, la demeure Helvétie est à nouveau propre en ordre, Joseph Deiss est heureux. "Sur nos monts quand le soleil, annonce un brillant réveil!" Dzing boum dzing boum! Comme je disais hier: Beeeeerk!
Côté grévistes
Allez, les grévistes (enfin, les ex-grévistes) ne baissent pas les bras. Une journée de sensibilisation était au programme, et y est restée. Frédéric Charpié a envoyé sont compte-rendu, que je résume ici.
Tout d'abord, une vingtaine de Boillat (mot trouvé pour remplacer "grévistes") sont allés à Zurich, plus exactement à la bourse. A la bourse, il y a des grilles, et elles se sont abaissées pour fermer le passage. Les affiches portant des slogans comme "Paix du travail, pour qui?" ou "Actionniares Swissmetal, réveillez-vous" ont été collées dehors, pendant qu'une bande de cols blancs ont fait quelques signes du genre "Bist du toc toc?". On les a éduqués comme ça, ce n'est pas leur faute, soyons tolérants. Petit passage chez Ally Managment aussi.
Au retour, les Boillat se sont arrêtés à Dornach. Réception aussi froide que l'était la météo. A Neuchâtel, Yverdon, Bâle, Lugano et Martigny, d'autres manifestations se tenaient autour des banques cantonales, et avaient pour objectif de sensibiliser les gens aux investissements de Swisscanto. A Porrentruy, le directeur de la BCJ a été plutôt sympa. 4000 francs de plus pour le fonds de grève, et une information au niveau suisse. Bravo à tous!
Les journaux
Dans Le Temps, Serge Jubin sombre lentement mais sûrement dans la dépression. Allez Serge, courage, tout n'est pas noir dans ce monde! Comme disait un ancien de la grève Dubied à Couvet, avec un mélange incroyable de tendresse et de dignité, à l'adresse des Boillat: "On a mangé du pain noir avant la grève, et on en a encore mangé après" (c'était dans "Mise au point" sur la TSR, je crois).
Tout est, il faut l'admettre, que le "Rien" prononcé par Nicolas Wuillemin à la RSR à propos de ce qu'on obtenu les Boillat est emblématique. On pourra un jour en faire un proverbe chinois, tellement la réalité est bien synthétisée.
Pas de Boillat "à nous", pas d'externalisation, pas de chute de l'action UMS, pas de preuve chiffrée incontestable de la mauvaise gestion de la direction de Swissmetal, pas de soutien politique solide (mais un vaste soutien populaire), des craintes plus grandes sur l'avenir de Reconvilier. Noir, tout est noir, dans le noir, je me noaaar!
Bon. Stop. Déjà, la grève, il fallait la faire. Mourir pour mourir, autant que ce soit debout, disaient certains. Malgré le "oui" d'hier, les Boillat sont debouts. Car sans la grève, la Boillat se transformait à tous les coups en entrepôt. Donc, pas de regrets! Pour le reste, on verra.
Combien d'entreprises meurent en Suisse à cause de rapaces comme Martin Hellweg? Je n'en sait rien. D'habitude, elles disparaissent dans le silence, écrasées par une sorte de fatalité. Soi-disant plus de clients, mauvais créneau, main d'oeuvre trop chère... Mais jamais ce n'est la faute d'un CEO avide et malhonnête, bien sûr.
A la Boillat, ils ont osé se révolter contre cette tactique au lieu de disparaître dans un silence où la seule rupture est l'annonce d'un plan social. A la Boillat, que l'usine meure ou non, ils se seront battus, là est toute la différence, et elle est immense.
Dans Le Matin, où Vincent Donzé prend la plume (enfin, le clavier), l'assemblée du personnel est décrite comme tendue. Les Boillat ne sont pas satisfaits du vote de la veille, et le disent. Nicolas Wuillemin a tenté de s'expliquer, ainsi que Mario Grünenwald, contrairement aux minusculissimes Ambrosetti et Daguet, qui semble-t-il ont disparu après leur coup d'éclat. Mais ne vous inquiétez pas, pour les négociations, ils sauront trouver le chemin du CIP.
Dans Le Courrier, Didier Estoppey essaie, tout en résumant les problèmes du moment, d'inscrire la crise de la Boillat dans le contexte plus général du droit du travail. Il s'inquiète de voir l'absence d'instruments juridiques permettant d'arrêter des massacres comme celui de la Boillat.
Le Journal du Jura n'est toujours pas publié sur Internet à cette heure. J'ajouterai dès que je pourrai. S'il vous plaît, jujussiens, faites paraître votre version online plus tôt et laissez-moi dormir!
Ah, le voilà enfin, je vous dis pas l'heure... P. Oudot a écrit une série d'articles pour cette édition. Il y pose la question du petit jeu de la direction, autour du maintien du lock-out, de l'inventaire, etc. (voir aussi plus bas, ici). Effectivement, il semble que l'absence carnavalesque de M. Hellweg fait que les autres membres de la direction ont un comportement de chiens abandonnés.
Il évoque aussi la composition des groupes de négociation. Un bonne grosse équipe d'Unia sera là: Ambrosetti, Daguet, Blanc-Kuhn et Chapuis (que j'oublie toujours, mais il vaut ses collègues). 2 représentants du personnel (Nico et Mario) et 3 de la direction de la Boillat seront là aussi. De plus, IG Metall a fait savoir qu'il appuyait les Boillat.
Enfin, P. Oudot interroge Lucie Lusa (qu'on laisse tranquille). Quelques explications vaseuses pour justifier la non reprise du travail dès lundi. 0% crédibilité, il vaut mieux attendre de voir.
La suite de l'affaire
Peut-être ce fameux "oui" était-il raisonnable? Mais les méthodes dictatoriales des petits chefs d'Unia n'ont eu pour effet que de rompre la confiance des employés en leur représentants, et de traiter les Boillat comme des gens indignes de confiance. Car pourquoi, si on les avait pris au sérieux, ces derniers n'auraient-ils pas voté "oui"? Ce genre de raisonnement échappe toutefois à l'élite d'Unia.
Qui plus est, pour le moment, les négociations semblent se résumer à revenir à l'avant grève (abandon de la suppression des 120 emplois, etc.). Il y a comme un malaise.
Dès vendredi, les Boillat sont à nouveau payés par Swissmetal. Toujours vendredi, dès 22 heures, la Boillat a été fermée. Elle sera réouverte dimanche à 22 heures et sera vide durant le week-end.
Lundi, les travailleurs reprendront leur poste habituel, mais le lock-out sera maintenu et donc, ils se tourneront les pouces. Seule une quarantaine d'employés (de Reconvilier ou de Dornach, je ne le sais pas) seront là pour faire un inventaire, sous la direction d'Henri Bols et des kapos qu'on sait. Henri Bols, à Dornach, est connu comme un "tyran": il aurait licencié quelqu'un qui avait exprimé des réserves quant à une de ses idées, et autre joyeusetés dans ce style. Donc, je récapitule: 1 tyran, 4 kapos, ça nous fait 5 idiots. Mais, travailleurs de la Boillat, ne vous laissez pas piéger par leur présence.
L'inventaire avait été fait voilà peu de temps. Mais ils veulent le refaire. Probablement pour vérifier qu'aucun vol n'a eu lieu. Mais bon, plusieurs jours pour ça, c'est suspect. Le bruit, très crédible, court que Swissmetal n'a plus un radis. Peut-être faut-il donc aussi évaluer la valeur du stock pour donner des garanties à une banque prêteuse. Enfin, on peut tout simplement envisager qu'ils vont embarquer le stock et, pourquoi pas, quelques machines... Méfiance, méfiance.
Ca semble donc bien mal parti pour la Boillat. Mais mon petit doigt me dit que tout n'est pas joué. La partie sera toutefois serrée.
A part ça, le fonds de grève de la commune de Reconvilier se porte plutôt bien. Des dons arrivent sur le CCP et ne sont pas comptabilisés ici: 107'024 francs. Merci à tous!
44 Comments:
je pige plus rien...
ils maitiennent le lock out ?
dans le matin le boulôt ne reprendrait plus que mercredi ou jeudi? alors que l'on nous anonce la reprise ce lundi!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
EST-CE QUE LE MACHIN DIT LA VERITE?
ou alors se serait encors une diversion pour vous piller.........
combien de camions devons nous bloquer la semaine prochaine????
j'ai dit hier, et je le maintiens, que c'est inquiétant pour l'avenir de la Boillat, et de la structure économique suisse en général, que pratiquement aucun décideur économique ni politique ne se soit inscrit sur le site de soutien.
Cela veut bien dire que dans les coups durs, il faut choisir son camp. Alors, s'être rendu solidaire des employés, ça peut faire tache dans son pedigree...
Cela dit, chacun est libre de s'inscrire ou non (je l'ai fait) et je suis persuadé que des gens influents ont actionné d'autres leviers que celui-ci.
La boillat vivra!!!
@blazydesbois a dit...
Il faut simplement comprendre que en face vous avez des gens sans scrupules et capables de n'importe quoi vous en avez déjà eu la preuve NON!!Il faut de fait rester encore plus vigilant qu'avant .En ce qui concerne les kapos ils faut les suivrent à la trace et les laisser faire ,vous n'^^etes pas sensez comprendre et obéir à ce qu'ils vous demandes .Vous pouvez par contre le faire pour vous l'inventaire sans en donner un seul chiffre à ces kappos.
tenez bon nous sommes bientôt au bout et ne vous laissez pas voler le fruit de votre travail
VIVIE LA BOILLAT ELLE VIVRA
@ pauvre diable ( février 25, 2006 12:35 AM)
Ton message me touche profondément!
Si tu sais qui est derrière Rigueur, tu sais que Rigueur est toujours sincère.
Dehors, je suis beaucoup plus efficace pour votre lutte. Tu me connais, j'aime mon indépendance vis à vis de UNIA, de la politique, ...
Evidemment, il faut être dedans pour pouvoir espérer de faire tourner LA BOILLAT SA.
Ces derniers jours, pour différentes raisons, je ne suis pas aller vous voir. Ne m'en veux pas, je t'en supplie, pauvre diable! Vous, les grévistes, vous rendez pas compte, mais j'ai vécu des jours horrible.
Me connaissant, vous devrez savoir qu'on veuille ou non, je suis bien obligé d'être loyal envers mon employeur actuel, comme je l'ai été avec LA BOILLAT jusqu'à la dernière minute.
@ tous
Une petite idée !
S'il n'y a pas trop de neige et s'il ne fait pas trop froid, pourquoi ne pas donner une ambiance genre "Tour de France" sur la route qui mène au CIP?
Avec de belles lettres à la dispertion et des phrases comme : la Boillat vivra! Ou Hellweg Raus!
etc...
@ Karl
On ne te remerciera jamais assez Carlo, car sans ce blog, je ne sais pas comment la colère et les interogations de nombreux d'entre nous se seraient exprimés.
Une question justement :
Le Matin se demande si les cadres qui dirigeront la Boillat ce mardi (ou ce mercredi ou jeudi, peu importe), sont issus de Dornach ou de Reconvillier ?
Car si ce sont des "dochnariens" j'en déduit que les cadres de Reconvillier ne sont qu'en sursis ?
En revanche, des rumeurs cours comme quoi SM serait aux abbois, en manque de liquidité... Je pense qu'il y a eu passablement de faux espoirs et que de telles rumeurs, bien qu'elles fassent du bien, doivent être prises avec des pincettes.
Encore merci ami Karl.
@ jqbt ( février 25, 2006 1:50 AM)
A moins je ne saisis pas ta question, mais je ne peux que te confirmer la réalité incroyable.
Hellweg existe, hélas, bel et bien.
C'est donc une comédie tragique!!! que LA BOILLAT, LA RéGION est en train de vivre.
Je l'ai vu, ...
j'ai même eu quelques entretiens personnels avec lui, ...
...
résultats?
Plus égocentrique que Hellweg, tu meurs!!!!!!!!
Je dirais volontié que Hellweg est un androide démodé et dépassé.
@ jqbt ( février 25, 2006 4:08 AM)
"Hellweg ne mérite pas son nom".
Je suis peut-être trop vache, mais qui nous dit que c'est son vrai nom!!!!!!
Réfléchissons jusqu'au bout:
Qui d'entre nous a vu ses papiers d'identité?
Quand Hellweg va à la banque pour faire des empruntes, ce n'est jamais en son nom, donc pas besoin de papier d'identité, n'est-ce pas?????????
Même si sur sa carte d'identité, on retrouve son nom et son prénom, qui pourrait m'affirmer que ça vient de ses parents (d'ailleurs est-ce qu'il en a, lui???)? Savez-vous que moyennant quelques centaines de francs, on peut changer nom et prénom de manière tout à faire officielle???
Conclusion: Lui seul pense qu'il mérite son nom!
@ Karl
Absolument, que c'est beau les chiffres! Surtout les tiens!!!
J'aime aussi les additions:
1 tyran + 4 kapos = 5 idiots
Excellent!!!! Merci mon ami!
Hier soir, avec des amis, nous avons bien évidemment parlé des récents développements dans le conflit Swissmetal.
Si pour eux il n'y avait pas de doute quant à la nullité économique et sociale du CA et de la DG de SM et qu'Unia n'était pas à la hauteur du combat mené par les gens de La Boillat, ils n'avaient visiblement pas pris conscience de la dimension civile de ce qui se passe à Reconvilier. J'ai tenté de les convaincre et j'espère qu'il y aura quelque signatures de plus au bas de la Déclaration de soutien.
J'ai par contre été quelque peu emprunté pour leur expliquer les différences qu'il y avait dans les propositions Bloch largement acceptées le 13 février et celles passées en force le 23.
J'ai repris les arguments de Karl (le pouvoir sera en fait chez les kapos), mais je n'ai pas réussir à convaincre, surtout les juristes, pour qui la formulation Bloch est claire sur ce point. C'est ainsi que la prise d'inventaire est de la compétence de la direction locale "nommée pour la durée de la médiation sur les propositions des collaborateurs/trices de Reconvilier".
Pour clarifier cette question, qui m'est d'importance par rapport à l'entrée en médiation, quelqu'un pourrait-il me communiquer le texte de la proposition Bloch du 13 février.
Merci
RIEN obtenu. Moi aussi ça me paraît d'un dépouillement asiatique, ce mot de N. Wuillemin. Ben c'est un constat honnête. Je trouve pas, moi, que c'est encore plus beau quand c'est inutile.
J'essaie de me dire que "sur le plan symbolique" (!!!), c'est énorme ce que les Boillat ont fait: la plupart des avis sérieux ont constaté l'absurdité de la stratégie de MH, industriellement parlant, et la grève a reçu un soutien énorme, au-delà du Jura bernois, et puis le public suisse a pu constater, lors de l'émission d'Infrarouge, à quelle espèce de clowns grotesques (et lâches) les grévistes faisaient face... Et surtout, dans une région qui ferme sa gueule plus souvent qu'à son tour, qui encaisse en silence sa désertification programmée, les Boillat ont eu (ont toujours) un cran qui ne s'était jamais vu...
Allez, merde, je me secoue les griffes. Il y aura des "négociations", il y a encore quelque chose à jouer... il y a un médiateur neutre (?!)... Maman Helvétie vous serre sur ses larges mamelles et vous gave de chocolat aux noisettes... Ayez confiance, on s'occupe de vous.
Merci Karl pour le message, chouette message, pertinent, impertinent, tout ça te le dirai encore de vive voix. Aux dernières nouvelles alors, le poisson, les branchies saturées d'eau, se débat encore faiblement ?
Dire que je potasse du droit depuis des jours, dont du droit du travail justement. Et qu'il n'y a aucun instrument juridique pour empêcher un patron de casser, si ça l'amuse, son entreprise et le "capital humain" qui va avec... RIEN en droit suisse. Garanti sur facture.
@ desiderata (février 25, 2006 9:49 AM)
La proposition Bloch du 13 février n'est pas trouvable sur ce blog. Bien entendu, Rolf Bloch devrait joindre cette proposition dans son rapport final à présenter à son mandant, Joseph Deiss. Nous espérons qu'il serat publique un jour! Absolument, espérons le!!!!!!!!!!
D'ici là, la magouille continue!!!!
Vos amis juristes ne jouent-ils pas sur les mots? De bonne foi, non!
Cependant, ils - vos amis juristes - ne savent pas avec qui ils ont à faire. Hellweg prends de l'argent Swissmetal pour payer les avocats les plus voraces qui existent sur le marché!!!!!
Hellweg n'a donc pas la même interprétation que vos amis juristes sur le terme "direction locale", par exemple.
Vos amis juristes peuvent-ils coincer Hellweg en se basant sur:
1) en théorie, on parle de suspension de grève.
2) en pratique, on parle de reprendre de travail.
Qui a raison????
Qui est en train de mélanger les pinceaux????????????????????????
@ tigre ( février 25, 2006 9:58 AM)
wouaaaaaaaaa!!! Tu peux sortir tes griffes!
100% d'accord avec toi! Puisque j'ai déjà écrit sur ce blog, la loi a toujours quelques années de lumière de retard par rapport à l'avancée des combinouilles!!!!!!!!!!
Vive la séparation des pouvoirs???????
Non, c'est pourri!!!!!!!
Le retard de la loi c'est uniquement pour que les pouvoirs législatif et exécutif puissent tirer profit jusqu'à ce que l'option public exerce une force suffisamment grande pour faire basculer la tendance.
De manière très provocative, certes, mais je le fais exprès tout en vous demandant, chers bloggers, de me passer l'expression:
LA BOILLAT,
dans le contexte global de ce merdier politico-juridique,
n'est qu'un détail de l'histoire!!!!
@ tous: je serai de retour dans l'après-midi.
Hello les amis,
Hier soir un bloggeur fou me proposait de faire une p'tit souper bloggeurs, moi je suis pas contre, mais peut-être plutôt vers la fin finale de la fin de la grève...
Pour moi, pas de repos et pas question dese laisser aller.
Hier soir j'étais bien touché par le fait de "quitter l'usine", on à passé des moments formidables (et on en passera encore camarades de lutte.
Hier soir encore, une idée est née d'un groupe de (comment dire G.M.?) enfin un groupe de gens quoi...
Il nous semble important de continuer le soutien, même plus que jamais, et c'est lamentable que cette idée ne vienne pas d'UNIA, mais bon la boillat vivra, avec ou sans UNIA, et évidemment on souhaite qu'ils rejoignent ce mouvement, mais bon, c'est peut-être comme certains hommes politiques, DES MOUILLES-CULS ???
Alors l'idée est que pour maintenir une vigilance permanente, un soutien permanent, un lieu de rencontre permanent, un lieu ou tu viens mettre dans une boîte à idée et boîte à demandes un mot si t'es dans la m..., et cette boîte permanente aussi, BEN IL EN FAUT UNE DE PERMANENCE.
Déjà une idée du lieu mais faut confirmer, voilà mais sinon on en trouves un autre, ça c'est pour le plus ungent il me semble, voilà.
Une autre info, la chaîne téléphonique DEMEURE D'ACTUALITE tant que des amis ouvriers pourraient avoir besoin d'un p'tit coup de main, je m'excuse pour mon p'tit coup de colère de l'autre jour suite à la parodie de démocratie et la pression.... Mais bon on va pas épiloguer, on à tous mieux à faire.
Merci à Karl pour son coup de pub...
LA BOILLA VIVRA
MOUVEMENT DE SOLIDARITE
A tigre,
les groupes étrangers adooorent la Suisse justement à cause de son libéralisme économique, entendez par là son absence de législation sur les conséquences des fermetures de boîtes. (cf fermeture de schmidlin à Aesch hier. Pas une vague...). J'ai eu un boss qui venait de l'hexagone, il me confirmait que la Suisse, c'est du pain béni...
Il n'y a aucune volonté politique de changer cet état de fait. La réponse du Seco à un blogueur, hier, est édifiante à ce sujet!
Le maître-mot, c'est la paix du travail. Comme le dit si bien Karl: doormez, je le veux..
Pendant ce temps, les escrocs se servent au passage, et nos braves "dirigeants" hochent de la tête.
C'est clair qu'une législation très restrictive, cf la France justement, représente un frein important au développement économique. Où est le juste milieu?
Enfin, ces réflexion sont un peu loin de la Boillat.
Courage les gars, ne vous laissez pas manipuler et annoncez publiquement toutes les manoeuvres de Martin le morpion et de ses orques les kapos.
La Boillat vivra!
Le soutien aux grévistes continuent...
Mercredi soir 1er mars à la patinoire de Moutier à 20h15, il y aura un match de gala entre le HC Moutier et le HC Franches-Montagnes. La totalité de la recette sera versée sur le cpte de la commune. Merci aux copains hockeyeurs de ressortir leurs patins et au comité du HC Moutier d'avoir eu cette idée...
Merci à l'ami Karl.
Merci @Rigueur pour ton soutien, car je te sais sincère et proche de la Boillat.
Merci à vous tous d'être là.
Après ce jeudi noir (1 de plus), j'ai crié, hurlé, pleuré, juré...
mais rien ni fait, 2 jours plus tard, la souffrance est toujours aussi forte.
Je me sens trahie, bradée, dans l'incompréhension totale. Il fallait "mourir debout". On est à genoux, mains liées.
J'étais convaincue que la tête de ce charognard allait "sauté" dans un avenir très, très proche. Mais dans cette Suisse proprette, ca fait tache que des grévistes puissent avoir gain de cause. Alors chantage, pressions et hop au boulot.
Je n'ose pas penser aux jours qui suivent......
@ fred ( février 25, 2006 10:22 AM)
Voilà une excellente nouvelle!!!!!!!
OK pour le souper bloggeurs à la fin finale!
Persuadé que dans le groupe de personnes dont tu parles, il y a au moins un qui sait comment me joindre.
Quant à pour le reste, le contact via ce blog de Karl est fortement recommandé.
Bonjour,
En tant que petit patron, je peux vous dire que les syndicats sont fort en gueule et très arrogants envers nous. Par contre il baissent leurs frocs devant des criminels financiers à la sauce Hellweg.
C'est pourquoi, j'en suis convaincu, la plupart des petits industriels et artisans sont à font derrière les (ex)-grévistes et soutiennent leur cause.
Il en va du tissu industriel suisse.
Courage les gars !
Je continue mon laïus. Si vous trouvez encore du monde qui veulent nous aider....demandez qu'ils versent leur don sur le cpte de la commune et uniquement de la commune. Une façon de montrer qu'on est pas toujours d'accord avec les tuniques rouges (unia pour les non-initiés)
SM est tout aussi empêtré à mon humble avis d'observateur extérieur.
A mon sens, le lock out a été maintenu pour que la première réunion ait lieu. Sinon la direction aurait largement eu le temps de remettre le tout en marche avant. Certes il pouvait y avoir la crainte d'une manifestation qui dégènère ce week-end s'il y avait une entrée en force, mais ça n'est pas la raison principale. Pour se donner une contenance, on fait des inventaires, il faut bien avancer un motif pour permettre de mesurer l'ambiance exacte sur le site et la volonté réelle de reprendre le travail (les contrôles du juge prouvent que l'inventaire lui-même n'est qu'un leurre).
Je vois mal comment le travail pourrait reprendre comme si de rien n'était (et surtout à quel rythme, les "grèves" du zèle et les malaises sont faciles) avec un encadrement venu de Dornach et toute l'hostilité que cela entraîne "vu les conditions de la reddition". A moins que SM ait décidé de saper définitivement sa poule aux oeufs d'or. Ils possèdent certes les procédés de fabrication et l'équipement, mais le savoir-faire est entre les mains d'ouvriers très qualifiés, ne l'oubliez jamais. Et des ouvriers qualifiés, il n'en tombe pas du ciel... C'est un processus très long à mettre en marche. Il ne suffit pas d'offrir des ponts d'or: quel employé qualifié (cols bleus et blancs) voudrait aller travailler dans une ambiance pareille et surtout y rester plus que quelques semaines?
Bonjour à tous,
On n'a perdu un combat mais pas la guerre.
Serrons nous les coudes pour la négociation de lundi, et courage à vous tous ouvriers (éres) de la Boillat.
Je pense que Nicolas Wuillemin vous a trés bien expliqué la situation et que c'était la seul façon de continuer la lutte.
J'espére que vous serez tenu au courant des négociations et que rien ne soit caché. La transparence s'impose, c'est à vous que revient le mérite de toute cette histoire, et à personne d'autre.
Pour corinne,
t'en fait pas, on n'a tous compris. Personnellement, j'ai changé mon chéque et tu sais pour qui? (je rigole)
Allais, bon week-end à tous et restons unis.
Le prochain débat d'INFRAROUGE s'intitule "Don d'organes : la Suisse manque-t-elle de cœur ?", alors, pour ce qui est du don d'organes, j'ai passé une petite annonce dans leur boîte à SMS, http://infrarouge.tsr.ch/
"Cherchons nouvelles têtes pour SWISSMETAL..."
Espérons que ça va marcher, et que la greffe réussira le plus tôt possible...
et que VIVE LA BOILLAT !!!
Quelques articles côté alémanique...
http://www.tagblatt.ch/index.php?artikelxml=xxx&artikel_id=1154813&ressort=tagblattheute/hintergrund
http://www.bielertagblatt.ch/article.cfm?id=209483&startrow=3&ressort=Wirtschaft&kap=bta&job=7921310
@patience
Comme je te comprends! A mes yeux, pourtant,aucun des grèviste n'est à genoux, bien au contraire: vous avez plus que jamais la tête haute et vous êtes debout. Giflés, et c'est ignoble, mais debout.
Vous pouvez ête fier(e)s et vos enfants de vous, de votre clarté et de votre courage.
Les manoeuvres de Ambrosetti et Daguet, pour ne parler que d'eux puisqu'ils ont eu le bon goût de s'illustrer, sont gravissimes et de nature à nous écoeurer toutes et tous dans ce pays. Vous aviez voté la reprise du travail le 14, la direction n'a rien voulu entendre. Vous l'auriez certainement confirmée, le 23 ou le 24, tout bien considéré, mais ces messieurs ont jugé bon de se la jouer: "on va vous soumettre, vous n'avez pas le choix". C'est une taloche - mais gigantesque - sur vos nuques, histoire de montrer qui sont les patrons, là, aussi, dans votre lutte.
Désolante démonstration des abus du pouvoir pyramidal.
Il est à noter que Mme Blanc-Kuhn a disparu des postes de télé, peu après avoir annoncé son voyage vers l'Allemagne à la rencontre des syncicalistes de BJ. A ma connaissance, point de compte-rendu de cettte escapade. En revanche, dès le lendemain de cette annonce, on voyait se pointer les deux oiseaux susmentionnés, qui depuis ont occupé tout le devant de la scène.
Il devait être bien opportun de ravir à une collègue, cette aura de notoriété acquise avec constance, il faut le dire, car FBK a tenu avec une certaine rigueur la ligne de vous soutenir et d'appuyer votre mouvement. A aucun moment, elle n'a semblé en prendre le leadership. Elle l'a relayé et s'est faite votre porte-parole.
Cela devait être trop pour le viril, combattif et institutionnalisé égo de ses comparses.
Lorsque Daguet s'est exprimé sur Forum de la RSR, après la parution de l'interview du Bund de lundi dernier, il fallait s'accrocher pour comprendre quoi que ce soit à sa diatribe qui reprenait tout l'historique du conflit. Il n'a rien dit d'utile sur son actualité et encore moins sur son avenir.
C'est en gros (et pansu! pardon, pour cette remarque) ce qui se dégage à quelques distance, géographique et temporelle.
Voir M.Daguet jeudi soir à l'antenne du 19:00 de la TSR, devant la coupole fédérale, dans une belle chemise de soie noire très tendance parlementaire de gauche, cela démontrait assez bien d'où parle le bonhomme: des hautes sphères, la où l'on sait, là où l'on rencontre les décideurs, là où l'on accède certe pas en col bleu et blouson, non!
Honteusement, ces messieurs vous ont dépouillé de votre pouvoir, ce jeudi. Ils ont spolié vos voix.
C'est là que j'ai mal avec vous et c'est vrai, je suis à genoux, aussi. Pour demander pardon pour eux. Juste demander... à eux de faire amende honorable. Peut-être leur pardonnerez-vous, mais cela c'est une autre histoire.
La pyramide du pouvoir, c'est la construction de tous les abus, comme exprimé plus haut. Ces messieurs d'unia sont prisonniers de leur place au sommet pointu. Avez-vous vu l'ouverture du site de MH: une page noire, son nom en gros et une pyramide, avec un soleil levant derrière. Symbole ésotérique? Bien sûr.
Tout ce que vous voyez dans le visible existe dans l'invisible.
Votre lutte, c'est un carré, un cube. Encré dans la base et construit pour elle. En soi, c'est le contre-pouvoir. Et vous avez eu plus que raison de l'exercer et de l'exercer encore.
Une chose a ce sujet: cet extrait a retenu mon attention dans le bon article de S.Jubin dans le temps ce matin, il parle là de Nicolas Willemein:
"A la demande d'une personne, il a assuré qu'il ferait tout pour que le personnel puisse être tenu au courant de l'évolution des négociations."
Je suis consternée, mais vous allez peut-être me rassurer, d'apprendre ici l'absence de représentants du personnel, d'éléments de la base, dans les négociations!
Pouvez-vous accepter cela? Ou devrez vous vous contenter des compte-rendus des guignols perchés en haut de leurs pyramides?
Ce ne serait pas juste du tout.
Si c'est le cas...
On ne vous laissera pas tomber, continuez de nous informer. Des coup fourrés, il y en a déjà tellement eu: à mon humble avis, le seul moyen de vous en sortir - et vous vous en sortirez, et encore grandis! - c'est de révéler, encore et encore et de ne compter que sur vous-même et votre intelligence, qui est profonde.
;-) la génuflexion, c'est bien un micro moment: le temps d'être adoubé preux chevalier,par exemple, ce que vous mériteriez,ou celui d'un petite messe, ou celui d'une demande en mariage dans un film de walt Disney, etc...
mais après on se relève. Comme vous!qui êtes bel et bien debout.
30 jours de grêve, ce n'est pas une fin en soi, vous l'avez assez dit, cela démontre toutefois une force morale inouïe.
Si le résultat de votre lutte doit vous paraître amer, et à moi aussi, c'est en attente d'une récompense plus douce et plus forte, celle de votre dignité et votre noblesse,et celle-là, personne ne pourra vous l'enlever.
Et matériellement, je prie de tout mon coeur: vous vous en sortirez!
Bien à vous,
une lectrice, merci Karl, merci les bloggueurs, merci les journalistes, admirative de vos haut-fait, à tous!
ps: dès que la paie arrive, je vous fais un petit don, sur le compte de la commune!, dont un en particulier à l'intention de vos enfants, qui doivent être bien secoués.
@utilisateur anonyme 11:42
Ca c'est bien dit, l'anonyme, ça fait chaud, et tout de bon à tous, la boilla vivra
@ rigueur notamment,
D'accord. Le problème des juristes, c'est qu'ils ne veulent comprendre que ce qu'ils peuvent comprendre.
Mon problème à moi il est ailleurs.
Une médiation débute lundi sur la base d'un protocole interprêté différemment par les parties et dont l'esprit n'est déjà pas respecté par la DG de SM* qui ne met pas tout en oeuvre pour lever rapidement le lock out.
Les mises au point relatives au chiffre 1 de l'agenda (règles du jeu de la médiation) seront donc décisives quant aux chances d'aboutir à des solutions satisfaisantes pour toutes les parties.
Or la médiation nécessite un état d'esprit auquel aucune des parties ne semble être sensible. Ni Unia, qui préfère les voies de droit à la médiation, encore moins la DG de SM, dont on connaît les pratiques à l'opposé de ce que nécessite une médiation.
C'est cela l'impossible défi de M. Bloch pour lundi.
Mais comment vous aider vous, gens de La Boillat, à ne pas vous faire avoir dans cette périlleuse médiation?
En posant toujours les bonnes questions et en exigeant les bonnes réponses comme nous le permet le blog de Karl?
Aussi je répète ma question d'hier:
qui paye les honoraires de M. Bloch? Unia, SM ou le DFE?
* = sado-maso?
@désiderrata
Laconfédération donc nous le peuple va payer Bloch et certainement que si les vestes rouges veulent sans sortir en disant c'est grâce à nous si tout va bien !ou l'inverse c'est pas notre faute si tout va mal ,vont faire un geste envers Bloch
QUESTIONS DU JOUR
Quelles sont les parties au conflit?
Réponse: la direction de Swissmetal et les collaborateurs et les collaboratrices de La Boillat
Quelles sont les parties à la médiation?
Réponse: la direction de Swissmetal et la direction d'Unia
N'y a-t-il pas problème ?
@desiderata 11:53
Je ne pense pas qu'il soit question d'honoraires en ce qui concerne le médiateur, enfin j'espère pas, quand'même, mais personnellement, j'ai fort l'impression que Monsieur Bloch est un peu (télé)guidé par "INUTILE Deiss"...
Le beau Deiss, qui se félicite de la reprise du travail, "la poussière est sous le tapis..." comme si bien dit un peu plus haut, va-t-il aussi s'exprimer lundi soir aux environs de 18h00, si on apprend qu'à la médiation, soit tout le monde parle en même temps, soit personne n'ose rien dire?
Le vrai succès de Monsieur De Iss, ce serait qu'effectivement la médiation soit possible et constructive, ce que je souhaite bien fort, tout comme je souhaite un véritable AVENIR pour LA BOILLAT.
Alors, bravo Karl, ton blog et le formidable engagement de tant d'entre vous ne resterons pas sans effet, tant d'explications claires, de sincèrités, de coups de gueule, en fait le blog de Karl devrait être intégré à la médiation...
Allez on y croit très fort, et que VIVE LA BOILLAT!
@ vache valley
D'accord avec toi, qui paye la médiation, cela n'a pas vraiment d'importance (normalement, c'est à égalité entre les parties au passage pour éviter le qui paye commande...).
Et je reste persuadé que le non travail du début de semaine, mais payé, est un signal pas si négatif.
Bonjour les Boillat, bonjour bloggeurs,
Eh oui, je refais surface après avoir mis trois jours à me remettre de ce jeudi noir (oui, il n'y a pas qu'à Wall Street qu'il y en a ...). Je me suis vidée la tête en suant sur des sudokus niveau 1 sur 4.
Souvent, à la lecture des commentaires du blog, je trouvais certains d'entre vous bien sévères et bien ingrats à l'égard d'Unia. Maintenant, je me rends à l'évidence : ils ne vous ont pas soutenu correctement et vous aviez raison. Moralité, dorénavant, mon aide financière ira alimenter le compte de la Commune de Reconvilier, car mon soutien financier vous est acquis tant que vous en aurez besoin et que je pourrai. Evitez toutefois de mettre dans le même sac les militants d'Unia et la direction.
De Monsieur Bloch, je suis bien déçu aussi. Il vous a mis au pied du mur de bien vilaine manière, alors qu'il n'a pas été en mesure d'obtenir quoi que ce soit de SM. Face au dilemne, je comprends qu'une partie des Boillat ait voté la suspension de la grève. Je les comprends, comme aussi ceux qui s'y sont refusé.
Maintenant, je soumets quelques quelques questions qui méritent réponse :
- Monsieur Bloch est-il indemnisé, cas échéant par qui ?
- La convocation de l'assemblée des grévistes a-t-elle été sciemment convoquée de façon bâclée, cas échéant la faute à qui ?
- Que peut-on faire pour les Boillat lorsqu'ils reprendront le travail pour leur montrer que nous sommes de tout coeur avec eux ? Faut-il être présent ?
- Une permanence, oui, c'est une bonne idée.
Chers "grévistes suspendus", je continue à être de tout coeur avec vous. Je vous dis mille fois bravo et courage pour la reprise du boulot. Dieu vous garde.
Karl, l'article du St-Galler Tagblat évoqué me paraît intéressant. Je le traduis et je l'envoie, Peut-être qu'il peut aider à illustrer certains commenataires sur la vision qu'a la Suise allemande sur ce conflit.
Salut à tous,
je vais essayer de ne pas perdre le fil aujourd'hui.
Pour revenir sur Unia et Rolf Bloch, je vous dis franchement la chose suivante (évidemment ça n'engage que moi!):
Je n'ai jamais été (depuis novembre 2004!) partisant de négociations, encore moins médiations. Et je n'ai jamais changé de position depuis la première grève. Beaucoup d'entre vous pourraient témoigner ma détermination, mon jusquauboutisme.
Pourquoi?
Très simple.
Seuls les BOILLATS peuvent prétendre d'avoir un intérêt/objectif commun qui est son usine (d'accord! juridiquement ça appartient aux actionnaires).
Quand on essaie de défendre ses intérêts, on s'engage jusqu'au bout.
Objectivement, nous devrons être capable de voir que UNIA, Joseph Deiss, voire Rolf Bloch, ont le droit d'avoir chacun ses intérêts/objectifs.
Il me semble évident aussi qu'il n'est pas possible que tous les intérêts/objectifs de ses parties puissent coincider avec les intérêts des BOILLATS.
C'est la raison pour laquelle j'ai déjà écrit sur ce blog de Karl, il faut essayer coûte que coûte prendre son destin en main.
Quand on fait appel à l'aide aux autres, il faut assumer l'effet: donnant-donnant.
Ce qui est déplorable dans cette histoire, c'est que ni UNIA, ni Rolf Bloch (notre confédération) avaient l'intention de faire en sorte que la relation Win-Win soient respectée. (Bien entendu, le perdant est Hellweg)
C'est pouquoi, le petit peuple, les BOILLATS, n'est pas encore sortis gagnants.
Je bien dis pas encore. "Pas encore" veut dire ce que ça veut dire!!!!
Qui peut garantir que la médiation puisse être menée jusqu'au bout?
Les BOILLATS n'ont pas encore dit leur dernier mot!
Est-ce que nous sommes tous d'accord dessus? avant que je continue ma dissertation.......
Oui, qui va négocier?
CA de swissmétal------------UNIA!!!
ça sonne faux tout ça..la cloche de bronze est fendue...ça nous casse les tympans...
Simple question:
Comment UNIA qui a menacé de vous laisser tomber peut être partie objective dans cette médiation?
Quels interrêts ont'ils (encore) de vous défendre becs et ongles?
Qui du personnel a accès à tout ce qui se tramera au CIP? (personne on s'en doute!)
Pendant ce temps, les "Boillats" seront assez occupés à remettre leurs machines en route, et l'autoroute swissmétal passera à reconvillier, sans limitations, sans rien pour entraver leur plan machiavélique!
Tous avec vous..votre Boillat doit VIVRE!!
@desiderata
Voici le premier texte d M.Bloch daté du 14 février
Rolf Bloch
Pourtalèsstr. 48
3074 Muri
Le 14 février 2006
Me référant aux divers entretiens que j’ai eus avec les représentants des différentes parties
impliquées dans le conflit à Reconvilier, je propose à l’attention d’Unia un agenda de
négociations qui couvre les thèmes suivants :
1. Règles du jeu de la médiation qui doivent êtres fixées
2. Avenir de l’usine de Reconvilier dans le cadre de Swissmetal
3. Le concept industriel, notamment la fonderie.
4. Rôle de l’information et de la communication dans l’entreprise
5. Revoir les sanctions suite à la grève
6. Conclusions
7. Accompagnement de leurs mise en application par une commission
8. Variantes possibles sur le point 2
9. Autres réunions
Etant conscient des responsabilités économiques et sociales de tous les participants et en
supposant que toutes les parties ont intérêt à ce que la médiation commence rapidement, je
propose des mesures préalables censées rétablir la confiance :
-Dès le début des négociations et pendant leur durée, les collaborateurs de la Boillat
suspendent leur arrêt de travail et les syndicats de leur côté s’engagent
complètement pour la paix du travail pendant cette période.
-Swissmetal se rallie au protocole d’accord du 24 novembre 2004 sans préjudice pour
les conclusions des entretiens à venir, de sorte que pendant la durée de la médiation :
-il annule tous les licenciements du personnel déjà prononcés ainsi que
ceux des cadres, il suspend donc les délais de licenciements actuels et n’en
prononce aucun autre, ce qui permettrait de rattraper rapidement le retard
accumulé à cause de la grève.
-de faire revaloriser le site de Reconvilier pendant la durée de la médiation par une direction locale, ce qui peut être fait rapidement par Patrick
Rebstein, en ce moment responsable de projet.
- de lever le « lock out » de la Boillat et de remettre en marche la gestion des
moyens de production par le système informatique.
J’ai pris note avec plaisir que vous étiez disposés à poser tous les problèmes sur la table
pendant la médiation, à les discuter et à écouter les avis de vos interlocuteurs. Si vous ne
montrez pas une certaine bienveillance sur d’autres points, la table ronde ne pourra pas
avoir lieu et ainsi la médiation ne pourra pas commencer, ce qui serait dommage vu
l’importance de ce qui est en jeu.
Puis-je vous prier de prendre position aussitôt que possible et présenter votre délégation. Je
m’occuperai de la traduction française/allemande des négociations.
Je souhaite pouvoir débuter cette semaine encore une ronde de discussion. Je suis
conscient que j’exige quelque chose de difficile de la part de tous et que cet agenda est un
processus qui ne peut se dérouler aussi rapidement.
En attendant que vous preniez position, ce dont je vous remercie d’avance, je vous transmets mes meilleures salutations.
Rolf Bloch
@rigueur
Oui je suis 100% d'accord avec toi et 100% derrière les ouvriers de la Boillat ,par contre je n'arrive toujours pas à comprendre que des gens refusent de voir les choses en face tel IDöALISTE qui ne veut absolument pas se rendre compte que Unia a laissé tombé c'est une honte et ces gens là seront à la table des négociations !ils penseront à la Boillat ou à eux vous pensez ? après la triste démonstration de ces jours il n'est pas difficile de penser que la chose numéro 1 pour eux c'est de ne pas trop être égratigné et risquer de plus grands conflits!Pourtant une cause si elle est juste doit être défendue jusqu'à son terme!sans relâcher la pression et en restant toujours vigilants
VIVE LA BOILLAT
février 23, 2006 8:41 PM
citation de bien informé.....
Voici le texte dans son intégralité.
Proposition du médiateur du 21 février 2002
Le but de la médiation est de développer une compréhension commune sur les différents points de l'agenda. La médiation débute quand les deux parties ont accepté la proposition du médiateur.
Les salarié-e-s de la Boillat suspendent leur grève pendant la durée de la médiation. Le syndicat Unia s'engage complètement pour la paix du travail pendant cette même période.
Swissmetal prend comme point de départ le protocole d'accord du 24 novembre 2004 sans préjudice pour les conclusions de la médiation à venir, de sorte que:
les licenciements annoncés ou prononcés depuis le 18 janvier 2006 sont suspendus et réexaminés à la lumière du point 2 de l'agenda, comme les licenciements sans préavis prononcés depuis le début de la grève qui seront aussi réexaminés dans le cadre du point 2 de l'agenda et éventuellement révisés individuellement par un réengagement
une direction locale est nommée pour la durée de la médiation sur les propositions des collaborateurs/trices de Reconvilier et qui représente les intérêts du site envers la direction et le Conseil d'administration du groupe
le «Iock out» de la Boillat est levé et la gestion informatique des moyens de production est remise en marche
Les parties considèrent que les points 2 à 4 sont les points urgents et prioritaires de !'agenda.
Le point 2 doit être réglé par les partenaires sociaux d'ici au 10 mars 2006.
1. Règles du jeu de la médiation
2. Information et discussion sur la situation actuelle de l'usine de Reconvilier après
l'achèvement de la grève, ainsi que sur l'acquisition de l'usine de Lüdenscheid, tout particulièrement ce qui concerne l'état actuel des commandes, la charge de travail et les effectifs
3. L'ancrage du rôle des sites de Reconvilier, de Dornach et de Lüdenscheid dans la
stratégie et l'organisation
a. Le concept industriel dans la nouvelle réalité des trois sites, y compris le rôle
de la fonderie
b. L'avenir de l'usine de Reconvilier dans le cadre de Swissmetal
4. Rôle de !'information et de la communication dans l'entreprise
5. Gestion des conséquences de la grève -sanctions
6. Conclusions
7. Accompagnement de la mise en œuvre des conclusions par une commission des
parties participantes
8. Variantes possibles pour le point 3b
9. Autres séances
10. Décret de la fin de la médiation sur demande du médiateur
@deiss...pote
Non, non, ne me fais pas dire juste le contraire de ce que j'ai effectivement dit et reporte-toi au paragraphe 2 de mon commentaire de 1:08 PM
Sans rancune ...
@idéaliste
vous bien sévères et bien ingrats à l'égard d'Unia.
voilà de quoi je parlais Idéaliste c'est ta phrase de 1h08
Mais tu es libre de soutenir qui tu veux
Amicalement
Bonjour,
J'ai publié la propositions de médiation de R. Bloch. Je l'avais, mais je ne pensais pas que ce texte intéresserait, tant je trouve qu'il sonne creux.
Je me suis trompé, toute mes excuses.
Pour ce qui est des représentants de la BOillat aux négociations, il y aura Unia, les 2 représentants du personnel, N. Wuillemin et M. Grünuenwald et 3 de la direction de la Boillat. Voir l'article de Serge Jubin.
Dernière chose: Rolf Bloch, sil est payé, est à charge de la confédération, je pense.
Merci pour vos messages!
Défendre les intérêts de la Boillat par la grève, il le fallait et en cela je la soutiens. Elle a joué son rôle d'alerte massive et chapeau bas au personnel de la Boillat qui a eu le courage de le faire et surtout qui est resté calme malgré toutes les attaques frontales et méprisantes de la direction.
Mais il faut maintenant laisser la place aux clients qui sont le meilleur moyen de pression.
Je ne pense pas que de la maintenir encore aura vraiment servi les intérêts de la Boillat.
En relisant encore une fois la proposition acceptée, c'est regrettable que le point 3 n'ait pas été agendé plus précisément. Car c'est clair qu'en le mettant après (et sans date) de ce que j'appellerais "l'assainissement de la situation consécutive à la grève", les employés vont se retrouver dans une situation loose - win.
La direction de SM a bien joué son coup.
"Médiation", si tant est qu'il y aura bien une véritable médiation, ça fait inévitablement penser à "compromis", surtout si les sauces sont confédérales et syndicales...
Alors, combien de gulus dans le hangar de stockage ?
C'est bientôt la fin des jeux, et j'ai comme l'impression que la remise des médailles selon mon petit texte dans "Anne, ma soeur Anne" de "FEVRIER 21, 2006 8:05" a déjà eu lieu...
Mais tenez bon, tant qu'il y a du blog, il y a de l'espoir, et VIVE LA BOILLAT !!!
@ tous
je propose que nous continuons sous Des p'tit tas, dernière mise à jour par notre ami Karl.
@ Rigueur
Merci pour les infos et toujours autant d'ac.
"Je suis peut-être trop vache, mais qui nous dit que c'est son vrai nom!!!!!!"
Personne ne serait surpris s'il utilise un nom d'emprumpt, un truc de marketing de plus.
"Hellweg existe, hélas, bel et bien."
Ah oui, dommage. Comme on ne le voit jamais ailleurs que via la presse, une collection de mises en scène et un nom alibi auraient très bien fait l'affaire.
En cas de coup dur, monsieur disparaît. Il endosse la responsabilité mais comme il n'existe pas... Les millions par contre, s'évaporent aussi, mais eux ils existent.
C'est vraiment gros. Mais pas vraiment si invraissemblable.
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