La Boillat au Siams
Swissmetal a, comme à chaque édition, un stand au Siams. Particularité, désormais, bien connue, du stand de cette année: il est vide de chez vide. Seul un monsieur tombé là on ne sait trop comment est chargé de distribuer un dépliant et le numéro de téléphone de Rodi le danseur. Il est piquant de constater que les seules personnes au sein de Swissmetal à se préoccuper de l'état lamentable du stand de leur entreprise sont les Boillat. Quant aux autres exposants du Siams, ils se posent aussi des questions sur la santé mentale de la clique qui dirige Swissmetal. (Merci P. pour la photo!).
Mercredi, heureusement, quelques têtes connues, portant une pancarte avec inscrit "licencié" dessus, étaient là pour redonner vie à ce triste lieu. Une vie certes plus revendicative qu'à l'accoutumée, mais une vie tout de même. Karl se répète, mais enfin, c'est ubuesque, tout ça. (Merci uZine3 pour la photo!).
Les clients donnent de la voix
Au Siams, Dominique Lauener (patron de Lauener et Cie S.A., à Boudry, NE) et Giorgio Pagani (patron de Premec S. A., à Cadempino, TI), se sont décidés à lancer un appel. On a notamment entendu G. Pagani expliquer sur la RSR, dans Forums, à quel point son entreprise était mise dans une situation difficile par Swissmetal. Premec et la Boillat, c'est en effet une longue histoire de partenariat, et de rapports de confiance. Là, la confiance est rompue, entre Swissmetal et Premec: ni les délais, ni les quantités, ni la qualité ne sont respectés. C'est le chaos.
Premec, leader mondial de la pointe de Stylo, a de très grosses craintes quant à son avenir, si la Boillat venait à ne plus pouvoir livrer. Pourtant, Friedrich Sauerländer se contente, d'après la RSR, de signaler qu'il est très attristé par le fait que le patron de Premec accuse publiquement Swissmetal. Et G. Pagani, qui à voir est pourtant très flegmatique, d'avoir la moutarde qui lui monte au nez quand il entend le nom de Fridou. On le comprends: lui, il connaît Fridou en vrai... Imaginez-vous!
Au TJ région du 11 mai, sur la TSR, lorsque le journaliste lui demande "tout ça à cause de Swissmetal" G. Pagani répond: "C'est ça, exactement. Parce que pendant des années on a bâti et puis, tout à coup, on est en train de détruire. Mais, malheureusement, on n'est pas en train de détruire ensemble: c'est une opération unilatérale".
Toutefois, D. Bachmann, auteur du reportage de la TSR, se trompe lorsqu'il annonce, reprenant les chiffres de Swissmetal, 60 malades à la Boillat. Ils sont désormais, en réalité, 34.
Dominique Lauener (voir les articles du Journal du Jura), revient sur l'absurdité des décisions de Swissmetal. De plus, il parle, pour la première fois, d'une offre de rachat de la Boillat. Elle fut repoussée par Swissmetal sous prétexte qu'elle était peu sérieuse. Bien sûr, même si D. Lauener n'articule pas de chiffre, il n'est pas de cet avis. D'après ce que sait Karl, avec cette offre pas sérieuse, il y avait de quoi s'offrir un multipack de Busch-Jaeger (payé environ 9,9 millions par Swissmetal, plus 14,8 millions de reprise de dettes).
Chose assez nouvelle de surcroît, ces 2 patrons, ainsi que Maxime Zuber, s'entendent pour dire que Joseph Deiss devrait se mêler un peu plus de ce qui le regarde, à savoir d'économie. M. Zuber souligne que si J. Deiss a à charge de préserver les conditions cadres nécessaires à un bon fonctionnement de l'économie, la position stratégique de la Boillat dans le tissu industriel helvétique fait qu'elle est une partie desdites conditions.
Le Béat de la Chapelle
Beat Kappeler est à l'interview dans le Journal du Jura. C'est, sans surprise, inintéressant au possible. Si vous lisez cette interview, demandez-vous quelle est la différence entre nous et Beat Kappeler. Allez, voici la réponse: lui, il est payé pour tenir des conversations de bistrot (à l'heure où le patron a déjà offert la tournée), tandis que nous, on paie (sauf la tournée du patron).
Pour le plaisir, toutefois, voici une des grandes phrases assenées avec une certaine béatitude, il faut le dire: "Il ne sied pas à un observateur extérieur de se prononcer sur des individus qui sont partie prenante du conflit ni de donner de mauvaises notes à un des côtés en particulier". Si vous lisez Le Temps, ou n'importe quel texte écrit par notre défenseur de la chapelle "libérale" (les guillemets sont là pour signaler que les théories économique libérales ne sont pas aussi naïves que ce qu'en dit B. Kappeler), il vous sera amusant de relever que l'auteur y fait exactement le contraire de ce qu'il dit dans l'interview. Beat Kappeler se place toujours en donneur de leçons et décerne donc toujours de bonnes et de mauvaises notes.
Mais là, il est coincé le pauvre: son coeur bat pour Martinou, mais sa raison lui indique que son image d'érudit (j'en vois qui rigolent) risquerait de prendre un coup. Et voilà, pour avoir sa chronique hebdomadaire dans un journal, il faut savoir brosser le lecteur (qui soutient les Boillat, cet abruti) dans le sens du poil. Et aussi, comme le courage est une vertu innée de l'intellectuel, Beat Kappeler a peut-être eu l'idée de ravaler un peu sa franchise, à l'idée que sa conférence aurait lieu auprès d'un public frondeur.
Laxey vs Saurer
Le match entre Laxey et Saurer, c'est 1-1 (voir par exemple l'article du Temps). Laxey reçoit son siège d'administrateur et Saurer reçoit donc Rabl sur le râble (50,97% de voix pour, et un mauvais jeu de mots en prime). Saurer verse 1,80 francs de dividende au lieu de 9,45 francs (proposition retirée par Laxey). Selon Laxey, le retrait de la demande délirante sur les dividendes vient du fait que Saurer aurait finalement été plus transparent sur sa politique de d'acquisition. On croirait entendre Martinou se justifier, tiens. En fait, la présence d'un nombre élevé d'actionnaires soutenant la direction de Saurer semble avoir indiqué à Preston le râble que le vote serait perdu à coup sûr.
Laxey est le plus gros actionnaire de Swissmetal, avec environ 10% du capital-action. De l'avis de Karl, cette petite sangsue est venue se coller à Swissmetal en considérant l'action comme sous-évaluée (ce qui est défendable). Ils sont arrivés en pleine grève en se disant que Martinou briserait la grève, ce qui ferait monter l'action un bon coup, et lui permettrait d'appliquer sa "stratégie" sans obstacle. C'est raté.
71 Comments:
Merci à "notre télévision"!
Dans le journal de la nuit, en sous-titre, on a pu entendre :
"La grève de Swissmetal pourrait avoir des conséquences en chaîne sur ses clients"
Voilà une information qu'elle est bien dite!
Ce raccourci n'en est pas un, il est une transgression, une mutilation de la vérité.
C'est de la désinformation!
Honte à eux!
Mais ils continuent de ne jamais réfléchir?
Ou ils le font exprès?
Avez-vous bien saisi le message de M. Lauener ??
Il a dit que SM leur a signifié une fin de non recevoir quant à l'offre de reprise de la Boillat par le pool de clients !!!!
Autrement dit, le Crapaud voulait savoir qui se cachait derrière les 'meneurs' de grève illégale (...!?!?!?!?) et autres agitateurs, leur faire signer une clause de confidentialité, et pan foutez moi l'camp !
Quelle analyse, messieurs des hautes stratosphère de SM. Puissante analyse !!
Vous éxigez 80mio pour céder cette minable Boillat et vous 'achetez' (pas encore fait... !!) la super BJL pas rentable malgré vos magouilles d'amortissement pour 9.9 mio ???
Une fois de plus, la preuve que vous êtes des menteurs. Seule problème, chaque ouvrier ou employé de Boillat en a un peu plus dans la tête que vous tous, bande de pommes, réunis !
Mais l'histoire ne s'arrêtera surement pas là...
Les problèmes des clients ne sont pas mais alors pas du tout dus à la grève légale de la Boillat.
Ceux-ci sont uniquement la conséquence de la stratégie Hellwegienne que ces idiots essayent de mettre en place. Les employée de Boillat l’ont dénoncé depuis bien longtemps et les clients étaient tenus au courant. A entendre ces bandits de grands chemins que sont-le ’’ Sam le fou’’ et sont président de Fridar tous deux membres de l’association des menteurs réunis, cette fois c’est de la fautes aux médias si ça ne va pas assez vite pour livrer les clients. C’est certainement tous ces journalistes qui ont vendu tout le stock de matière première qui manque pour couler à Reconvilier. Ce sont eux aussi qui nous livrent des ébauches inutilisables, qui ne remettent pas en fonction notre presse révisée en fin d’année dernière.(A c’est vrai cette fois j’ai mis le doigt dessus, c’est en raison de la presse, mais pas celle à qui font allusion ces deux clowns.)
Ben ... ça(!) ... c'est joli!!!
Les photos du stand vide comme du stand remplis de "licenciés". Bravo et merci!!!
Je ne sais pas si vous êtes conscients, mais le témoignage des patrons clients de LA BOILLAT hier est le plus beau cadeau que les Boillat pourraient espérer d'eux. Exprimons notre profonde reconnaissance ici, pour l'instant, sur le blog de Karl!!! Les remerciements en actes concrets, nous les ferrons lorsque LA BOILLAT revivra de ses cendres!!!
L'importance est de taille: Pour la première fois, sauf erreur, Maxime Zuber (Comité de soutien) mène conjointement une action avec les patrons clients de LA BOILLAT. Merci ... merci ... pour tous!!!
Concernant les déclarations de Dominique Lauener sur l'offre de rachat de la Boillat, j'espère que "Dos formatted" est satisfait maintenant.
Bonne journée à toutes et à tous!!!
Ce matin, la radio cite la Tribune de Genève, qui nous apprend le nom d'une maladie qui sévit à Paris, la KRATOPATHIE. Du grec kratos (le pouvoir) et pathos (la maladie). Il s'agit d'une affection neuro-psychique qui se déclenche généralement chez certains détenteurs du pouvoir et se caractérise par la passion compulsive pour toutes les marques, SURTOUT EXTéRIEURES, du pouvoir. Eh bien voilà sans doute l'épidémie qui fait des ravages à Swissmetal. Les plus atteints: Martinasse, Fridou et consorts. Ce n'est malheureusement qu'une maladie chronique, mais, à la longue, comme toutes les maladies chroniques, elle finit quand même par avoir la peau de ceux qui en sont atteints. Alors patience !
08:15 FOSC/Nebag: OZ Bankers descend sous les 5% de droits de vote
Nom Dernier Variation
OZ HLD I 111.40 - (-%)
NEBAG N 16.50 - (-%)
Zurich (AWP) - OZ Bankers, à Pfäffikon/SZ, est descendu à moins de 5% des droits de vote de Nebag le 8 mai, indique la "Feuille officielle suisse du commerce" (FOSC) dans son édition du 12 mai.
ek/mk/jq
vous vous souvenez ils font parties de la même clique :-)
Bic, Bic, Bic, Bic...
( c'est pour le lien sur Google... )
Mon p'tit mari.. tu me fais un enfant ???
Au fur et à mesure que je m'intéresse à votre blog, j'apprends un tas de choses que le commun des mortels ignore sans doute.
Je me rends compte aussi qu'il est facile de tirer des conclusions hâtives, car on trouve ici beaucoup d'infos qui ne sont pas retransmises par la presse, ou alors parfois de manière incomplète ou sorties de leur contexte.
Moi qui était totalement opposé à une intervention plus "musclée" de Joseph Deiss, je commence à m'interroger... à mesure que je découvre l'ampleur des dégâts et des conséquences en chaîne qui pourraient en découler.
Un communiqué intéressant
sur les financiers qui voulaient
avaler Saurer comme il l'on fait pour la Boillat
Assemblé générale des actionnaires de Saurer à Arbon (TG)
Les salarié-e-s et le syndicat Unia demandent les actionnaires à se défendre contre les attaques de requins de la finance
Les salarié-e-s et le syndicat Unia se sont aussi exprimés aujourd’hui pendant l’assemblée générale des actionnaires. Leur vote est clair: l’avenir de l’entreprise et les place de travail ne doivent pas être victimes des intérêts à court terme d’investisseurs sans aucun égard.
Devant l’entrée de la Seeparlsaal où se tenait l’AG, les membres des commissions du personnel de Saurer ont distribué aux actionnaires un tract les prévenant de «Prendre garde aux requins de la finance: bas les crocs». Les salarié-e-s de Saurer craignent que leur entreprise ne soit saignée à blanc par des requins de la finance de l’Atlantique – sous-entendu le hedge fund Laxey Partners dont le siège est sur l’Ile de Man. «Nous supposons que Laxey Partners poursuit une stratégie à court terme de réalisation de bénéfices et de liquidation, qu’ils spéculent avec l’avenir de l’entreprise et n’ont pas une once de considération pour le maintien et le développement de Saurer et des places de travail dans l’industrie en Suisse», dénonce le tract. L’appel des salarié-e-s de Saurer aux actionnaires est ainsi clair : «Défendez-vous contre les attaques de Laxey Partners! Leurs demandes sont illogiques, financièrement à haut risque et n’offrent aucune perspective à l’entreprise.» Et: «Après les restructurations et les réductions d’emplois massives des dernières années, Saurer a enfin une chance de renouer avec la croissance, la sécurité et l’augmentation des places de travail. N’étouffez pas cette possibilité d’évolution!»
Beda Moor, membre de la direction du secteur Industrie du syndicat Unia a lui-même pris le micro devant l’assemblé et déclaré qu’en saignant financièrement l’entreprise, on mettait en danger sa substance industrielle ainsi que les places de travail. Le sort des plus de 10'000 employé-e-s Saurer à travers le monde ne joue apparemment aucun rôle dans les manœuvres financières de Laxey Partners, a-t-il encore critiqué. Laxey Partners n’ont aucune stratégie industrielle claire et durable et n’offrent donc aucune perspective d’avenir aux employé-e-s de Saurer. «Selon l’exemple du groupe Swissmetal, on a brutalement appris ce qui arrive à une entreprise dans laquelle Laxey a pris de l’influence sans qu’on s’y oppose. Je vous laisse déterminer vous-même si vous souhaitez ce scénario pour Saurer et ses employé-e-s.», a-t-il ajouté. Il a demandé aux actionnaires de rejeter toutes les propositions de Laxey Partners. Elles aboutissent dans un cul-de-sac pour les employés, pour l’entreprise industrielle Saurer et enfin aussi pour les investisseurs eux-mêmes.
@ tous
au faite cela fait 15 jours que la dernière assemblée du personnel a eut lieu.....
est-ce que la prochaine est agendée?
shreck vous salue du bord de son marais
@ un fribourgeois
il y a encore beaucoup de gens à mettre au courant, parle-s-en autours de toi! Merci
@sherck
Prochaine le 17.05.06 à 13.30
salle communale
@ anonyme
ok merci
shreck te salue du bord de son marais
prochaine visite d'Horatio :
Jeudi 21h sur TSR1
Ahhh pas c'ui- là ??
Mercredi 24 mai.
Et il a toujours la régie de Tristoph Godard dans son coffre.
Il attend le retour de Mme Rossini pour savoir s'il peut mettre son caba à commissions dessus. Pas que ça 'froisse' les photos du site xxx.com qui sont stocké juste à côté du dossier Dallas à R'con !
A moins que se soit la place prise par les jeux de cartes et les dossiers de candidatures qui fasse exploser le disque dur...
@ M. Nobody
Je vous suggère de prendre contact avec Dos Formatted.
Vos discours se rejoignent.
@ tous
hier soir j'ai fait le tour des stock de la fonte pour voir ce qu'il restait .....
j'en ai pas cru mes yeux une seul benne de cuivre pur pour le mélange
tout le reste du cuivre pas utilisable
stock de tournure vide nickel quelques lingot zing pareille....
et ils nous disent que nous faisons une grève du zèle?????
10 tonnes arrète osprex idem??????
serieusement je pense a mes collègues qui resterons là a regarder leur outil de travail arrète a se demander si un jour il repartira????
shreck vous salue du bord de son marais
Une petite retouche sur le site www.swissmetal.ch :
Ils ont effacé la présentation de Daniel Brendel sous l'organigramme. Mais la description des nouveaux venus n'a pas été ajoutée. Il manque toujours :
- Marcel Gröning
- Roderick Tanzer
- Philippe Michel
Et Henri Bols est toujours directeur de Dornach. A quoi bon mettre à jour ses nouvelles prérogatives ? Avant d'être effacé, Daniel Brendel était toujours présenté comme responsable des deux sites de productions ... Conclusion : Pourquoi perdre son temps à mettre à jour la présentation du prochain fusible qui va sauter ?
En tout cas, la gestion du site internet démontre l'absence de rationnalité du travail de Swissmetal : un jour on annonce des changements par communiqué de presse, quelques jours (ou semaines) après on adapte l'organigramme (s'il n'y a pas eu d'autres changement avant !), puis il faut attendre pour adapter la présentation des personnes.
De plus, malgré la transparence annoncée, le rapport annuel 2005 n'est toujours pas accessible !
... accessible en français
(petit complément)
Les actionnaires sont-ils donc si aveugles pour ne pas voir que le CEO leur jette de la poudre aux yeux? Voilà la question que soulève l'éditorialiste du JDJ.
Il faut croire que oui à voir la courbe de la bourse. Mais bien fait pour lorsque cela se cassera la gueule.
A propos des attentes de petit patron d'avant-hier, dos-formatted, moi et de peut-être beaucoup d'autres qui soutiennent la cause...
A ce jour, j'ai envoyé plusieurs questions par e-mail, pas de réponse, pas de nom, pas d'interlocuteur. Alors quel crédibilité ? Vous espérez que des miliers de personnes invertissent leurs économies dans ces conditions ?
J'espère que vous accepterez cette critique comme constructive.
Merci
Bonjour à tous,
Après une petite absence je reviens. Manque d’inspiration ou manque de temps ? Un peu des deux. Les événements de ces derniers jours m’ont inspiré ce petit florilège.
C’est la faute aux malades
C’est la faute à ceux qui travaillent
C’est la faute à ceux qui ne travaillent pas
C’est la faute aux licenciés
C’est la faute aux non licenciés
C’est la faute aux grévistes
C’est la faute à l’usine 1
C’est la faute à l’usine 2
C’est la faute à l’uzine 3 (je compte les usines, doormez je le veux)
C’est la faute aux commissions
C’est la faute à la commission des ouvriers
C’est la faute à certains des commissions
C’est la faute aux « non-Boillats »
C’est la faute aux kapos
C’est la faute aux français
C’est la faute aux frontaliers
C’est la faute aux trolls
C’est la faute aux syndicats
C’est la faute à Unia
C’est la faute aux chefs des syndicats
C’est la faute aux politiciens qui se profilent
C’est la faute aux politiciens qui restent dans l’ombre
C’est la faute au comité de soutien
C’est la faute aux cantons
C’est la faute à la Confédération
C’est la faute à Deiss
C’est la faute au médiateur
C’est la faute à la médiation
C’est la faute à l’expert
C’est la faute aux journalistes
C’est la faute à certains journalistes
C’est la faute à la télévision (mais pas la faute à Romaine !)
C’est la faute à la radio
C’est la faute au blog de Karl (tu seras souris de plomb…mais non)
C’est la faute aux clients
C’est la faute…… j’ai plus d’idées (mais c’est pas de ma faute !)
Et tout ça c’est GRACE à Martin qui évidemment ne fait jamais aucune faute. Décidément ce diable d’homme est diabolique. Diviser pour mieux régner, c’est pas beau ça ?
Martin Hellweg détient un MBA de la Simon Graduate School of Business, Université de Rochester, New York.
Sam Furrer détient une licence en gestion d’entreprise de l’Université de St-Gall.
Friedrich Sauerländer détient un doctorat en économie de l’Université de Freiburg (Allemagne) et possède une licence en gestion d’entreprise de l’Université de St-Gall.
Comment des gens aussi intelligent (sur le papier) peuvent-ils être aussi incompétents dans l’exercice de leur profession? Est-ce que ces gens possèdent vraiment les diplômes dont ils se vantent ?
J’en appelle aux autre diplômés des ces écoles. Que pensez-vous de ces gens qui viennent des mêmes écoles que vous ? N’avez-vous pas envie de déchirer vos diplômes ? Etes-vous tous aussi bêtes ?
Si vous avez un peu de fierté, réagissez et écrivez-nous sur ce blog. Merci d’avance.
Après l'intervention de Lauener et Pagani, Deiss doit maintenant se bouger le cul!
Le cadre légal et le libéralisme sont des excuses un peu faciles!
@ marc,
Tu oublies Nobody dans ta liste de haute voltige...
Bien trop curieux pour être honnête.
Ce n'est pas de l'aide qu'il faut. C'est un soutien. Propose tes services à l'uZine 3.
@ marc Dos Formatedd,
Salutations à Patron en colère !!
Le printemps se montrant au-dessus de 1000 mètres, on voit que la chlorophile redonne des forces !
@ petit ours
Ah cela fait plaisir de vous retrouvrer sur le blog, ça fait un bout de temps depuis la liste de pseudonymes que vous aviez concoctée comme un petit conte plein d'imagination et d'humour !
Votre florilège : les désarrois, les tensions de tous ceux qui luttent les attaques aussi, il invite à rester unis, à faire front, tous, les Boillats - et nous vos amis de loin.
@ tous
Souris d'or
C'est aujourd'hui que le jury se réunit pour choisir les blogs. tenons les pouces pour que le blog Boillat soit élu ! Blog de Karl, des Boillats, de leurs soutiens. Quoi qu'il arrive, ce blog est infiniment précieux.
Merci à vous tous pour votre détermination et votre humanité.
@Petit ours
C'est pas ma faute, j'ai foutu la boîte en l'air mais j'ai pas fait
exprès. T'es toute excusé martinou.
Toute le monde a bien comprendre que c'est le ciel qui pas t'aide.
Comme punition tu écriras 10 fois:
Les actionnaires SM sont des bolets
et tu écriras 20 fois:
Je me foutre des clients
Merci Martinou on boira un verre à ta santé après tous ce que tu fais pour nous.
@Un Fribourgeois
Très heureux que vous ayez découvert des choses intéressantes sur ce blog!
@Marc
Personellement, je tente de répondre à tous les emails que je reçois. Il s'agit d'un vrai travail, chaque jours.
L'adresse swissmetalinvest@yahoo.fr, quant à elle, est destinée à recueillir les informations d'actionnaires qui souhaiteraient faire partie d'un groupe de pression (et pas à vous inciter à acheter des actions).
De plus, si vous venez, inconnu de votre correspondant, avec des questions, il lui sera difficile de vous répondre d'entrée en toute confiance.
salut à vous tous,
heu, quelqu'un peut répondre à ma question d'hier à propos des équipes de nuits ?
hein ? hein ?
Le retour de certains et quelques nouveaux m'incite à le rappeler:
SIGNEZ et FAITES SIGNER la PETITION Boillat2006
Utilisez vos canets d'adresses mail, ça finit par payr aussi...
(Mais ne spammez pas, c'est pas sympa)
Elle se trouve sur http://berne.laboillat.ch
De plus selon les dires de certains sur ce blog et ailleurs, les politiciens n'ont pas d'outil pour agir face aux requins.
En voilà un beau, non?
Bien sûr, on peut douter de son efficacité.
Mais on ne peut pas douter de son inefficacité si on ne la signe pas.
Alors HOP!
@Fribourgeois
Tu nous confortes dans l'idée qu'il existe encore un sens critique et surtout que rien ne vaut l'explication. Tu t'es posé la question de la validité des informations que tu détenais et tu as cherché des réponses. C'est réconfortant de savoir que la porte peut rester ouverte.
Comme tu es plus crédible que nous vis à vis de ton entourage, nous comptons sur toi (et sur ceux qui ont cette honnêteté-là) pour que tu leurs racontes et les invites à faire de même. En tout les cas, merci.
@tica
Chez Boillat les équipes de jour font une rotation hebdomadaire.
Soit une semaine le matin et une semaine l’après-midi.
Pour l’équipe de nuit nous avons une dérogation et ce sont toujours les mêmes ouvriers qui travaillent.
Voila je voulais déjà te réponde hier mais après j’ai oublié.
TSR 15:30, exlusivité à cette page:
http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200001&sid=6711342
"Rolex: gros investissements en vue à Bienne".
Et pendant ce temps là, Martin Hellweg... coule Boillat!
LA BOILLAT VIVRA!
@Paddy
J'aime bien me faire ma propre opinion moi même, sans me laisser influencer. C'est ce que j'ai pu faire en recoupant diverses informations trouvées ça et là et... en écoutant aussi les clients Boillat qui ont parlé hier un peu dans tous les médias.
C'est sûr que mes idées premières en ont pris un coup, et mes conclusions sont en train de changer.
De plus, à la longue je me rends compte que votre histoire n'est que très peu comparable à l'affaire Cardinal que nous avions vécue avec une fin heureuse à Fribourg il y a quelques années.
Si l'occasion s'en présente, je parlerai de ce que vous vivez de façon différente maintenant, c'est sûr!
@Un Firbourgeois
Si vous pouviez nous donner votre comparaison des affaire Boillat et Cardinal, je pense que ce serait intéressant intéressant. Moi-même, je ne connais que peu le cas de Cardinal, que vous semblez avoir suivi d'assez près.
C'est juste une proposition...
Rolex est dirigé par des vrais capitaines d'industrie et ça marche. C'est pas pour rien qui z'ont foutu Fridou le branleur à la porte. Si il l'avait gardé y serait peut être dans la même M... que nous. Y a encore des gens clairevoyants. Il a sûrement essayé de faire la même magouille qu'à la Boillat, mais il tombé sur plus fort que lui.
@ tic
il y a 3 équipe donc 2 en altèrnance, les personnes qui travail de nuit ne fond que la nuit exclusivité boillat et c'est très bien ainsi car personne ne veut faire les 3*8 ou casi personne
ai-je répondu a ta question?
shreck te salue du bord de son marais
@ tic
oups trop tard je n'avais pas tout lu mieux vaut 2 fois que pas du tout:))
shreck te salue toujours du bord de son marais
Suite au passage de Fridou à sa direction, Rolex-Bienne a tout de même été absorbée par Rolex-Genève. Les employés gardent un très mauvais souvenir du passage de Fridou : séances d'informations obligatoires d'endoctrinement hors temps de travail, perte d'une bonne partie des avantages sociaux, départ de l'ancien encadrement, etc.
Il est à noter que tout n'est pas rose à la Rolex actuellement. Cette entreprise avait une réputation de respecter son personnel et d'offrir des prestations sociales intéressantes. Les choses ont complètement changé. Rolex fait de plus en plus appel à des collaborateurs intérimaires. L'encadrement venu de Genève n'est pas compétent. L'organisation change continuellement et des pressions sont faites sur le personnel. Un collaborateur d'un bureau technique m'a rapporté avoir entendu que cette situation était prévue afin de ne garder que les plus forts ... ceux qui savent s'imposer (et que ne sont pas obligatoirement les plus compétents).
@ voisin
comme partout n'est-il pas?
shreck te salue du bord de son marais
Des nouvelles de la Souris d'or? C'était à 17h me semble-t-il???
@ anonyme de 5:31
souris d'or
Sais pas ! sur le site, il est dit que les résultats seront annoncés le 18 mai, lors de la remise de prix. je piaffe, mais peut-être qq chose filtrera avant ?
@shreck
Bonne soirée.
Ce matin je me suis offert une petite visite du côté du SIAMS, visite partagée entre joie et tristesse.
Joie, mais aussi pincement au coeur et émotion, de retrouver des clients avec qui j'avais noué de super contacts au fil des années. Joie aussi de rencontrer des ex-Boillat, des Boillat encore mais bientôt ex, des Boillat toujours (pour combien de temps encore ?), mais tous des Boillat de coeur.
Joie de voir des stands magnifiques, avec des exposants enthousiastes, fiers de montrer leurs produits, fiers de vous faire partager pour un instant leur savoir-faire.
Par contre tristesse d'entendre le désarroi et l'incompréhension totale des clients qui tous se plaignent de ne plus être livrés, ni en temps, ni en quantité, ni en qualité. Ce matin j'ai entendu à plusieurs reprises des gens me dire qu'ils pouvaient s'approvisionner ailleurs pour certains produits, mais qu'aucun fournisseur ne pouvait leur fournir la qualité Boillat !
Et surtout immense tristesse devant le stand Swissmetal, désespérément mort, désespérément vide, à l'exception du pauvre gars parachuté derrière le comptoir (respect à lui, il n'y est pour rien). Petit test, je lui demande si Swissmetal fait du cuivre au béryllium et le pauvre gars de m'expliquer qu'il ne sait pas, qu'il assure uniquement une permanence et de me tendre un vulgaire morceau de papier avec griffonnées à la main les références de Roderick Tanzer, responsable des ventes. Je ne sais pas si Swissmetal n'a plus les moyens de faire des cartes de visite ou si, les têtes tombant tellement vite, il n'est tout simplement plus jugé nécessaire d'en faire.
Vous, les dirigeants, vendeurs et autres têtes pensantes de Swissmetal, je vous pose la question, où étiez-vous aujourd'hui ? Quel événement plus important pour vous que le SIAMS pouvait bien vous occuper aujourd'hui ? Aviez-vous peur de devoir répondre à des questions embarrassantes ? Ou avez-vous baissé les bras devant une situation que vous savez irréparable ?
Mais quelles que soient les raisons de votre absence, tout ceci démontre bien avec quel dédain, quel mépris et quelle suffisance vous traîtez vos clients !
Je ne vous exhorte même plus à vous réveiller, à enfin prendre vos responsabilités, il est tout simplement trop tard. La poule aux oeufs d'or est à l'agonie, vous l'avez tuée.
MAIS LA BOILLAT UN JOUR REVIVRA.
Françoise
@Karl
Merci.je sais bien que toi tu réponds toujours, félicitation.
A part cela, il y a un article dans le Temps sur les procédures de licenciement collectif et les conséquences de leur violation.
Voilà le lien: http://www.letemps.ch/emploi/affichearticle.asp?artid=180929
Bonne soirée.
@comité de soutien
bravo à vous tous pour cette superbe conférence de presse organisée dans le cadre du SIAMS à Moutier.. Le message a été poignant et merci mille fois à G. Pagani, S. Santini de Premec et D. Lauener. Le QJ de ce jour a très bien titré son article en parlant d'un véritable crime économique, rien de moins !
@ Joseph Deiss
à vous J. Deiss j'aimerais vous dire : "vous êtes le patron (!)de l'économie au Conseil Fédéral, vous allez partout en Asie pour promouvoir le savoir-faire suisse, chercher des partenaires pour facliter l'écoulement des produits "Swiss label"
et lorsqu'une entreprise comme La Boillat est en train de se faire piller au profit de concurrents allemands, lorsque des centaines d'emplois seront supprimés à Reconvilier (sans compter les autres centaines qui sont liés aux activités des clients de la Boillat), votre seule réponse est : "je ne peux rien faire" !!! Si cela est vraiment le cas pensez-vous sincèrement qu'un ministre de l'économie est nécessaire ??
Edmond Bailat
@ anonyme de 6:37
merci pareillement
shreck te salue du bord de son marais
LA FRANCE EST EN RETARD EN MATIERE D'INTELLIGENCE ECONOMIQUE.
Si la France a longtemps fait preuve de naïveté en matière d'intellifence économique, elle s'efforce depuis trois ans de rattraper son retard. Entretien avec le dépuré UMP du Tarn, auteur du dernmier rapport parlementaire en la matière.
30 novembre 2005 (article modifié le 30/11 à 18h20)
LA GUERRE ECONOMIQUE, CONCRETEMENT QU'EST CE QUE C'EST ?
Bernard Carayon (BC).
L'expression est apparue pour la première fois en France dans un rapport du Commissariat Général au Plan.
L'intelligence économique était présentée comme une méthode d'identification de l'information au service des entreprises (veille, informations juridiques, communication...) ou assimilée à de l'espionnage. Je revendique la réalité de la guerre économique Mais je trouve curieux d'utiliser une expression aussi ambiguë pour parles de veille et de renseignement. En réalité, j'ai défini une politique publique d'intelligence écononmique. Premièrement une politique de compétitivité, d'accompagnement des entreprises sur les marchés mondiaux; ensuite, une politique de sécurité économique qui s'appuie sur la définition d'un périmètre stratégique de l'économie nationale, puis européenne; politique d'influence, notamment auprès d'organismes où s'élaborent désormais les normes qui règlent la vie économique et enfin, une politique de formation, dans l'enseignement supérieur principalement.
QUELS SONT LES SECTEURS LES PLUS SENSIBLES ?
BC:
Ce sont les marchés stratégiques. Cette notion renvoie à une conception particulière de l'économie qui n'cculte pas l'importance de la dimension politique. Ces marchés ne se conquièrent pas uniquement par les règles de l'économie libérale, le prix et la qualité des produits et services, mais subissent l'influence des Etats ou d'acteurs nouveaux tels que les ONG, les thinks tanks, les lobbies, etc. On peut également définir ces marchés stratégiques comme des marchés créateurs de puissance dt d'influence. Cinq grands domaines sont jugés comme sensibles aujoud'hui: les TICS(technologies de l'information et de la communication et de la sécurité), l'énergie, la pharmacie, l'aéronautique et quelques pans de l'industrie alimentaire. J'ajouterais également les métiers stratégiques dont l'expertise se concentre, pour la plupart, chez les anglo-saxons: les métiers de l'assurance, de l'audit, les cabinets d'avocats, la banque d'affaires, l'information le conseil, la certification des normes , le coutage, etc. Nous sommes encore très loin d'eux dans ces domaines.
COMMENT SE SITUE LA fRANCE EN MATIèRE D'INTELLIGENMCE éCONOMIQUE ?
BC:
Très en ratard par rapport à ses concurrents, elle reste extrêmement naïve sur le sujet. A la différence de nos partenaires, nous persistons à croire que les règles de l'économie libérale sont les seules qui ont cours alors qu'il faudrait que nous développions un patrimoine économique défensif et offensif. Avant 2004, et parce qu'elle ne les avait pas identifiées, la France ne disposait d'aucun dispositif de protection de ses entreprises stratégiques. Le périmètre stratégique n'était même pas une notion imaginée et l'ensemble des services de l'Etat travaillaient en désordre sur ces questions. C'est ce type d'attitude qui nous a conduit aux "affaires" Saft ou Gemplus (leauder mondial de la carte à puces, que nous n'avions pas identifiées comme des sociétés stratégiques, jusqu'è ce que des fonds américains veuillent racheter la société... Il n'y avait pas non plus de réflexion autour des enseignements universitaires sur les technologies sensibles et ce n'est que récemment que la France a engagé, sous l'impulsion de Midhèle Alliot-Marie, une réflexion sur la dépendance stratégique de sa défense nationale.
bc:
"NOUS SOUFFRONS DE L'ABSENCE D'UNE FORTE IMPULSION VENUE DU SOMMET DE L'ETAT"
En effet, cela s'est passé il y a deux-trois ans. A la demande du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, j'ai réalisé un rapport sur le sujet en 2003. A la suite de 360 auditions réalisées en quatre mois, mon équipe et moi avons publié 38 propositions. Depuis 2004, environ les deux tiers d'entre elles sont en cours d'application. Depuis, nous nous sommes dotés d'un dispositif juridique de protection, d'un fonds d'investissement destiné à venir en appui sur les secteurs stratégiques, etc. Cependant, je dois reconnaître que l'approche est encore plus administrative que politique. Nous souffrons de l'absence d'une forte impulsion venue du sommet de l'Etat, mais il faut reconnaître que la dynamique est lancée, et dans le bon sens. insi, le Premier ministre, Dominique de Villepin, vient de me confier une deuxième mission sur la dimension pro-active de l'intelligence économique, et son application dans les processus normatifs internationaux.
QUELLES ENTREPRISES FRANçAISES SONT PARTICULIEREMENT FRAGILES ?
bc:
Beaucoup d'entreprises du CAC 40 sont opérables. Le secteur de la défense est aussi touché. Par exemple l'habituelle confrontation entre Boeing et Airbus prend une nouvelle forme avec la stratégie de l'américain d'assécher le réseau de sous-traitants d'Airbus en invessissant dans de nombreuses sociétés, notamment situées en Midi-Pyrénées. C'est un phénomène que nous avions constaté dès 2003 et confirmé depuis par les études qui ont été engagées à la suite d'un certain nombre d'informations que j'avais pu obtenir dans ce domaine. La révision de notre législation, la sortie prochaîne d'un décret protégeant les secteurs sensibles et la création d'un fonds d'investissement dédié aux technologies sensibles nous permettront à l'avenir d'éviter que les sous-traitants dans les activités sensibles soient rachetées.
QUE PENSEZ VOUS DE LA RUMEUR D'OPA SUR DANONE OU DU PNEU VOLE DE MICHELIN ?
BC:
Pour moi, le micro-évènement suscité autour de Danone cet été n'a été en rien d'un cas de guerre économique. Danone est une entreprise totalement mondialisée, la famille elle-même ne détient que quelques pour cents. Le capital est pour l'essentiel flottant à l'étranger et Danone n'appartient pas à un secteur stratégique... Tout cela ne justifiait pas à mon sens que tout le monde en France se lève pour Danone. Quant à Michelin, c'est un cas classique d'espionage industriel. C'est vieux comme le monde ! L'espionage est la partie médiatique mais reste anecdotique. Loin de concerner le vol de technologies, l'intelligence économique est d'abord une nouvelle frille de lecture de la mondialisation, une méthode de mutualisation des compétences entre le public et le privé, un patriotisme économique décliné à l'aune d'intérêts régionaux, nationaux ou européens. Et c'est surtout une réponse au dérèglement du libéralisme mondial. S'il n'y avait pas de dysfonctionnement économique sur certains secteurs, si la concurrence était "pure et parfaite", il n'y aurait pas de nécessité d'une politique publique d'intelligence économiqu.
APROPOS DU FONDS D'INVESTISSEMENT EN PROJET, SERA-T--IL CRéE SUR LE MODELE IN-Q-TEL AMéRICAIN ? eT QUAND VERRA-T-IL LE JOUR ?
BC:
Ce fonds baptisé Occam, a effectivement été créé sur le même modèle qu'In-Q-Tel, fonds d'investissement créé en 1999 par la CIA. Il existe déjà mais il n'est pas encore opérationnel. Il devrait entrer en activité sous peu.
LES INVESTISSEURS SONT à LA FOIS DES AVTEURS PRIVéS ET DE FONDS PUBLICS. Ce fonds aura pour mission d'investir notamment dans les technologies sensibles de l'informatique, de l'aéronautique, de la défense, des biotechnologies...
SELON VOUS, QUEL PEST LE PAYS LE PLUS à CRAINDRE EN MATIèRE D'INTELLIGENCE ECONOMIQUE ?
bc:
"LES ETATS-UNIS SONT LES PLUS INTERVENTION-NISTES LORSQU'IL S'AGIT DE PROTéGER LES INTéRÊTS DE LEURS ENTREPRISES"
Sans nul doute les Etats-unis. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, et alors qu'il est présenté comme un modèle d'économie libérale, c'est le pays le plus interventionniste lorsu'il s'agit de protéger les intérêts de ses entreprises et quand il faut les accompagner sur les marchés mondiaux.
Derrière les Etats-unis, viennent des pays comme la Chine ou la Russie. Globalement, la plupart des grandes nations, voire des nations un plus modestes-au sens premier du terme-comme la Suède, ont des dispositifs anciens et efficaces d'intelligences économique.
La suite pour plus tard.
@Françoise, @Edmond
Merci de vos témoignages.
Ils sont poignants mais malheureusement ils sonnent juste.
Françoise, vous soulignez le fait que l'enthousiasme est palpable sur la plupart des stands. Je l'ai remarqué mercredi lors de ma visite au SIAMS. Il a pour effet, pour les Boillat et les ex-Boillat, de les attrister encore plus.
Tous les exposants sont optimistes.
J'ai croisé quelques Boillat, et je puis vous dire sans exagérer que certains avaient les larmes aux yeux.
Le SIAMS résonne cette année comme un renouveau, on y sent un vent d'optimisme, comme un air de printemps.
Or pour les pauvres diables licenciés-non-licenciés-on-ne-sait-pas, le contraste est décourageant.
Ca prend aux tripes, ça rend malade.
L'optimisme a beau être de rigueur, les clients solidaires faire un travail magnifique en mettant les points sur les i, on sent une déprime qui malheureusement ressemble de mois en mois à de la révolte.
Merci de le dire sur un tel ton. Ce n'est jamais facile de faire le deuil de sa vie active.
Jean-Frédéric Bourquin
ALUMNI.
CA VOUS DIT QUELQUE CHOSE ?
Ca me semble être quelque chose comme une LOGE de grands fortunés qui soutiennent des réseaux d'écoles professionnelles, essentiellement dans le management, le courtage... et le pillage.
Une loge qui intègre sa philisophie de l'enseignement commercial dans les modules agréés par les universités d'état et privées à travers le monde.
Un vrai réseau de gansters aux allures respectables puisque honoré par les plus hautes autorités de chaque pays.
Il serait intéressant d'y découvrir des banques dont les noms ne jouissent pas d'audiences comme UBS, Paribas, Crédit lyonnais, British Overseas Banks etc. mais pas moins puissantes... Des banques d'affaires quoi !
ALUMNI, illumine votre sentier en affaires... Lying, trusting, confidence ASO.
Why not operating within the quiet and cute Switzerland ?
ALUMNI.
CA VOUS DIT QUELQUE CHOSE ?
Ca me semble être quelque chose comme une LOGE de grands fortunés qui soutiennent des réseaux d'écoles professionnelles, essentiellement dans le management, le courtage... et le pillage.
Une loge qui intègre sa philisophie de l'enseignement commercial dans les modules agréés par les universités d'état et privées à travers le monde.
Un vrai réseau de gansters aux allures respectables puisque honoré par les plus hautes autorités de chaque pays.
Il serait intéressant d'y découvrir des banques dont les noms ne jouissent pas d'audiences comme UBS, Paribas, Crédit lyonnais, British Overseas Banks etc. mais pas moins puissantes... Des banques d'affaires quoi !
ALUMNI, illumine votre sentier en affaires... Lying, trusting, confidence ASO.
Why not operating within the quiet and cute Switzerland ?
Salut Françoise,
Demain, c'est mon tour d'aller faire un tour au SIAMS.
Françoise, après la lecture dans ton post, j'espère que l'exercice ne sera pas trop dur pour moi. Merci pour ton témoignage!!!
A bientôt
@ Françoise @ Edmond
Je n'ai qu'un mot à vous dire :
BRAVO !
rebonjour à tous.
quant à ma question concernant les équipes :
merci à l'anonyme qui je pense est paddy, et à shrek. (un marais à Malleray ??? j'en connais qu'un ...)
ma foi, choisir entre un horaire fixe de nuit et un changement toutes les semaines qui te chamboule ... je ne saurais que choisir et je n'ai pas à le faire.
je me me suis prise la tête ce soir avec un vieux monsieur qui se targuait de diplômes en droit et qui en était toujours .. aux Sangliers et aux Béliers. Comme quoi, Alzheimer ...
je vous souhaite à tous un bon week-end ! et j'espère que ce blogg gagne la souris d'or. Même si parfois, rarement, Karl m'énerve un brin. je pense que sans ses efforts et cet espace virtuel, la Boillat et ses ouvriers seraient déjà oubliés et oubliés et plus qu'oubliés.
alôrs au mois juin, qué ?
A Edmond et Françoise
Merci d'être là
Je n'ai pas le courage de visiter le SIAMS, trop peur de constater réèlement à quel point le morpion, parasite, vampire à détruit notre Boillat pour se remplir les poches, lui et ses copains de rats d'égoûts!Comment le ciel peut laisser faire ces fils du diable allaiter à la mammelle de la truie du fric et pouvoir...VADE RETRO MARTINAS!!!!
Comment le gouvernement suisse accepte de laisser faire, sans broncher!Plusieurs entreprises du pays risquent de mettre la clef sous le paillasson à cause d'un démon germain sans foi ni lois! Que reste t'il du serment du Gruttli? Un pour tous tous pourris!!!
@Karl
Dans les grandes lignes, voici un résumé de "l'affaire Cardinal" qui avait secoué Fribourg entre 1996 et 1998.
La brasserie Cardinal est une véritable composante de l'économie et de l'histoire fribourgeoise. C'est également un de nos fleurons industriels, qui fait partie du patrimoine non seulement industriel, mais également culturel et historique de la ville et du canton, ceci depuis 1788.
Au début des années 1990, les patrons de cette entreprise jusque là familiale ont cédé la majorité de leurs actions au groupe argovien Feldschlösschen-Hürlimann Holding (FHH).
En 1996, le groupe FHH annonce brutalement et sans aucune discussion préalable la fermeture de la brasserie de Fribourg. Motif invoqué : une surcapacité de production au sein du groupe, dûe essentiellement à une baisse régulière de la consommation de bière en Suisse durant les dernières années. La bière Cardinal était donc censée être brassée dans le canton d'Argovie.
Un non sens, car la brasserie de Fribourg était dotée d'un équipement moderne de pointe, bien plus modernes que les vétustes installations argoviennes. S'il ne devait subsister qu'un seul site de brassage, c'était de toute évidence celui de Fribourg qui devait survivre.
Cette annonce de fermeture a provoqué un élan de solidarité extraordinaire dans toute la Suisse romande. Une manifestation a été organisée quelques jours plus tard, réunissant plus de 10'000 personnes en ville de Fribourg.
Simultanément, toutes les autorités cantonales et communales sont montées spontanément aux barricades pour, dans un premier temps, condamner cette décision et le fait que les autorités politiques soient mises devant le fait accompli. Dans un deuxième temps, des représentants de ces autorités, tous partis confondus, ont contacté la direction de FHH pour discuter, proposer des solutions et essayer de conserver à Fribourg les nombreux postes de travail menacés de passer à la trappe. Je ne me souviens plus du nombre exact, mais plusieurs centaines.
En même temps, un groupe de soutien nommé "Point Cardinal" voyait le jour, composés de personnalités de tous bords.
Après environ deux ans de négociations et de discussions, le groupe FHH décidait de maintenir la production à Fribourg. Il y a eu différents avantages accordés au groupe pour rendre Fribourg très attractive et conforter la rentabilité du site. Quelques temps plus tard, c'est le brasseur Carlsberg qui prenait le contrôle de Cardinal et implantait à Fribourg un de ses pôles européens de brassage.
Durant "l'affaire", il y a malgré tout eu des licenciements, mais je ne me souviens plus du nombre exact.
Voilà, résumée de manière assez sommaire, l'affaire Cardinal. Une affaire qui a eu un dénouement heureux, mais après de longues et âpres négociations.
Les différences qui me semblent fondamentales avec l'affaire Boillat sont les suivantes :
Le groupe FHH avait annoncé sans détour son intention de fermer la brasserie de Fribourg. A Reconviliers, c'est beaucoup plus mesquin.
Les raisons invoquées pour fermer l'usine de Fribourg étaient malgré tout d'ordre économique, même si l'idée finale étaient sans doute de faire monter la valeur de l'action, le groupe FHH étant également coté en bourse.
Et surtout, la principale des différences: la direction de FHH a accepté de s'asseoir à la table des négociations, même si celles-ci ont été par moments très houleuses.
Voilà... j'espère avoir répondu à votre demande.
Je profite de l'occasion pour vous féliciter pour votre travail et votre abnégation. J'imagine que la tenue de ce blog doit vous prendre énormément de temps et d'énergie. Bravo!
@Un Fribourgeois
Merci beaucoup pour vos remarques, que j'espère pouvoir réutiliser prochainement!
@Tica
Je suis tout à fait ouvert à vos critiques, n'hésitez pas à me les communiquer par email.
@Tous
Merci pour vos commentaires!
Le prochain édito paraîtra dimanche matin, étant donné que j'ai eu un vendredi chargé.
Bonjour,
Merci à Françoise et Edmond pour leur témoignage, leur dignité, leur sensibilité.
Cela ne peut que renforcer notre détermination à lutter contre les menteurs, les bandis, les profiteurs, les profileurs et autres mobbingueurs qui pullulent à la Boillat.
Pourquoi SM se désintéresse du SIAMS ?
Il y a urgence pour Hellweg. Cette urgence s'appelle 50 mio d'Euros pour éviter une faillite en juin ou un putsch à l'AG des actionaires qui aurait comme conséquence de 'démanteler' la stratégie de pillage de la Boillat au profit, principalement, de BJL. Et il faudra bien disposer des pépettes nécessaire pour acheter de la matière première afin de couler les alliages dont BIC a besoin et achever les constructions de la Presse et de son batiment !
Une autres importante raison, à mes yeux, c'est que SM s'est bien rendu compte qu'aucun responsable en place actuellement pour Boillat ne toucherait le puck dans cette foire. Les produits de Reconvilier sont voués à disparaître et ceux de BJL n'ont pas droit de cité dans un lieu de haute technologie.Et ça ne les perturbe pas puisque ' je le veux' !!
De plus ils sont affairé à remettre en place un xième organigramme sur une nouvelle variante de la Stratégie. On a le sentiment très net qu'il sont obligé de revoir leur binz opérationnel pour toutes les raisons mentionnées ci-dessus.
Mais ce n'est que le besoin de fric pour mener à bien le Désir Suprême qui les guide. Ne jamais l'oublier.
Comme l'a dit un ancien Directeur Boillat dans un petit discour d'apéritif courant janvier : La justice et la vérité fini toujours par triompher.
Bon week end
lu un article intéressant dans
"Le Temps" de vendredi 12 mai 2006.
C'est un petit article qui parle d'un livre qui montre le mécanisme vampirique des entreprises de conseil (consulting).
A creuser absolument.
Merci! Cettre de lecteur, publiée aujourd'hui par le JdJ.
En complément du dessin paru en page 18.
"J'enrage !»
Interviewé à l'ouverture du SIAMS au sujet de la Boillat, Joseph Deiss l'a dit: «Le travail a repris, c'est là l'essentiel.» Alors, s'il l'a dit...
Et pourtant, j'en connais qui ont dû sourire d'un sourire douloureux et entendu. Car ce qui a repris début mars, à Reconvilier, c'est le chaos organisé: machines en panne, fours à l'arrêt, incompétence à tous les échelons; c'est aussi l'intimidation, les menaces, le favoritisme, un climat délétère délibérément entretenu.
De l'autre côté de la barrière de rösti, on ignore généralement tout cela, car les ouvriers de la Boillat ont commis le péché originel: ils ont fait grève par deux fois, menaçant la sacro-sainte paix du travail helvétique; l'économie ne pardonne pas ce genre de déviance...
Mais s'est-on demandé pourquoi ils ont fait grève? Pour obtenir de meilleurs salaires? Une réduction de l'horaire? De meilleures conditions de travail? Vous n'y êtes pas: ils réclamaient à cor et à cri... un patron! Un vrai, un passionné, un connaisseur, et pas un Martin-pêcheur en eaux troubles...
Et avec cela, ils attendaient un peu de reconnaissance de leur dignité de travailleurs, et de considération pour le subtil art de la fonderie qu'ils cultivaient depuis 150 ans dans une tradition d'excellence pour le plus grand bien de la région.
Mais c'était apparemment trop demander. La finance internationale, qui a appris à fabriquer du profit à court terme en torpillant le travail, a des raisons que la raison ouvrière ne connaît pas! Voilà donc nos vaillants fondeurs réduits à essayer de fournir leur clientèle comme auparavant, mais avec des produits dont la qualité a baissé, sous l'œil d'une direction qui continue de les poignarder dans le dos, et avec l'asphyxie en point de mire. Silence, on démantèle!
Alertés, les acteurs de la place financière suisse font la sourde oreille, estimant que ce n'est pas leur rôle de s'immiscer dans les choix stratégiques des entreprises où ils investissent. J'enrage rien qu'à penser qu'au travers d'un fonds de prévoyance annexe, je suis moi aussi un de ces milliers de petits actionnaires de Swissmetal, sans l'avoir voulu ni choisi!
Alors, quand je nous vois, adultes empêtrés dans nos contradictions, je me réjouis de constater que la vérité peut aussi sortir de la plume des enfants; les rats dessinés par Kevin, le fils de mon ami, traduisent mieux que bien des discours l'injustice de ce qui se passe depuis des mois sous nos yeux.
Et après tout, qu'on se le dise: le gros cœur de la Vallée palpite toujours: il est encore temps de le sauver, de l'arracher à certains appétits, tout en se rappelant que dans notre économie mondialisée, une Boillat peut en cacher des milliers d'autres.
Pierre P., Corcelles
le lien vers la page est ici:
http://www.journaldujura.ch/front_article.cfm?id=182796&kap=bta
Bonsoir à toutes et à tous,
Je viens de parler avec Karl au téléphone. Karl vous salue bien!
Karl est quelque part sur notre planète pleine d'humanité mais donc sans connexion internet. Raison pour laquelle il n'y aura pas d'edito pour demain matin comme promis. Veuillez l'excuser pour ce contre temps. Karl va revenir dès que possible.
Bonne soirée à toutes et à tous!
Bonne fêtes des mères à toutes les mères Boillat!!!
Bonne soirée et excellent dimanche, Karl, que Dieu vous bénisse et tous les Boillats :-)
LA BOILLAT LIBRE VIVRA!
La folie chez nous
LAN vient jouer et on doit presque refuser du monde telement y en a
va falloir prévoir une extention a l'uZine 3
Ce soir l'Uzine3 explose un monde fou.
Cela fait plaisr de s'amuser comme ça.
Si un samedi vous ne savez quoi faire faitent un saut à Reconvilier une seule adresse Uzine3 ambiance garantie.
Bonnes fêtes aux femmes pas toujours en colère
A méditer...
1° Avec toutes ces privatisations il n’y aura bientôt plus que les toilettes qui resteront publiques !!!
2° Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal... (Livre d’Isaïe (Esaïe) 5:20)
Bonjour, bonjour ...
Bonne fête à toutes les mères, spécialement aux mères courage de la Boillat.
Je ne suis plus guère présent sur le blog en tant que "posteur" mais je reste un lecteur assidu et concerné.
Aux Boillat, merci de nous donner des nouvelles.
Ma solidarité inoxydable vous est acquise, bon courage.
Ce stand au SIAMS, quelle tristesse, Hellweg est vraiment un salaud. Mais nos trois compères étaient extra !
Bon dimanche, profitez bien de ce beau temps, quoique un peu frisquet.
Bonjour,
J'étais au SIAMS hier le 13.05.2006, eh oui (!) au
dernier moment. Je vous livre aujourd'hui mes
impressions.
Beaucoup de poignées de main
****************************
Le SIAMS est pour moi une occasion pour rencontrer beaucoup de clients dans un laps de temps très court.
L'accueil que me réservent les clients de LA BOILLAT me fait chaud au coeur, aujourd'hui encore.
Conjoncture(?)
**************
Décidément, il n'y a que Martin Hellweg et sa bande qui veulent nous faire croire que la conjoncture est mauvaise. Il suffit de rester un moment dans le voisinage du stand Swissmetal pour s'en convaincre qu'il s'agit d'un stand affreusement vide. Il est tout de même incroyable de constater que la mondialisation, moyen de propagande de l'équipe Swissmetal, les renferme dans une position défensive. Une fois de plus, si Martin Hellweg continue de prendre le cas de Swissmetal Dornach pour la réalité de l'économie mondiale, il ne fait confiance qu'à son ego.
Partout ailleurs, l'enthousiasme est au rendez-vous au SIAMS de Moutier.
Attente
*******
Il y a une unanimité sur toutes les lèvres: seule la faillite de Swissmetal est le salut de LA BOILLAT. Le manque à gagner causé par la stratégie désastreuse de Swissmetal, pour beaucoup de clients de LA BOILLAT, n'est pas supportable sur une longue durée.
Par conséquent, tout le monde, moi y compris, cherche la réponse à la question quand? Quand la faillite de Swissmetal?
Dans ce genre de situation la solidarité prend tout son sens, surtout quand on ose parler de solidarité entre concurrents clients de LA BOILLAT. En effet, si tout le monde est dans la même galère et ne cherche pas individuellement des accords "bilatéraux" avec Martin Hellweg, tout le monde peut être servi par LA BOILLAT comme auparavant une fois que LA BOILLAT REVIVRA. Si Martin Hellweg arrive à trouver des clients ego comme lui-même, la guerre d'usure risque de durer encore et encore.
@Rigueur
Les clients qui cherchent des accords et que SM veut privilégier sont connus. Ils le font au détriment de tous les autres. Etape suivante, déménager les machines direction Boucheiègre.
Va yavoir du sport Henri.
Il y a un excellent article dans LE TEMPS aujourd'hui sur Karl écrit par Serge Jubin (page 11 - Régions).
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