Toutes ces choses à dire (2)
Swissmetal, la restructuration déstructurée stratégique
Comme on sait, Daniel Brendel, ancien vice-président exécutif de Swissmetal, a plié bagages. Ca, c'est la version gentille. La version franche est, plus probablement, qu'il s'est fait mettre dehors avec la marque d'une chaussure italienne (Martinou est germanophile, mais adepte de vêtements de luxe) imprimée dans la fesse (gauche ou droite? Nous ne le saurons jamais). Entré chez Swissmetal en 2005, Dani (anciennement le branlou) était pressenti pour devenir le CEO de Swissmetal une fois qu eMartinou aurait accompli sa mission sacrée de restructuration. Autrement dit, Dani aurait été le CEO d'une entreprise en liquidation, ce pour quoi, relevons-le, il aurait été tout à fait compétent. Comme quoi, Martin Hellweg choisit place parfois ses subordonnés là ou ils doivent (mais pas au bon moment, n'exagérons rien).
Ce licenciement (enfin, Dani est peut-être devenu en employé permanent de la mine de sel) a été accompagné de mesures de restructurations. Depuis le 13 avril, il n'y avait plus de restructuration, et Martinou devait être en manque. L'amusant dans tout ça est que si les restructurations se succèdent à une cadence folle, la stratégie ne change pas. A ce rythme, lorsqu'il restera 3 personnes chez Swissmetal, la stratégie sera toujours de déplacer la fonderie à Dornach et de s'implanter en Inde.
Mais ce n'est pas tout, voyons le communiqué écrit par Swissmetal pour annoncer les changements:
"Le secteur industriel concerne des segments de marché, tels que l’électrotechnique, l’industrie automobile, l’infrastructure des transports, l’industrie du bâtiment et les systèmes de serrurerie. Quant au secteur du décolletage, il concerne les segments des pointes de stylos à bille, les connecteurs et l’industrie du décolletage (pièces usinées)".
Cette division en 2 secteurs avait été prônée par nombre de Boillat auprès de Martin Hellweg, parce qu'elle sépare clairement la production de Dornach (secteur industriel) de celle de la Boillat (secteur décolletage, avec Busch-Jaeger). Selon le Journal du Jura, les sites sites auraient été jugés par Swissmetal comme étant "en partie très différents". Une phrase certainement traduite du moldo-slovaque médiéval. Mais alors, que sont donc devenus les "centres de compétence" de la "stratégie"? Martinou aurait-il, pour la première fois de sa vie, enclenché la marche arrière? Serait-il devenu honnête? On peut rêver, mais pas s'endooormir, tout de même. Ces changements sentent plutôt la manoeauvre dilatoire, comme un connaît. Reste que ces grandes manoeuvres ne sont certainement pas achevées.
En plus, avec Roderick Tanzer à la tête du secteur décolletage, c'est déjà mal parti. Déjà sur place jeudi, il a fait visiter l'usine à un client important en détresse, devenu tout à coup prioritaire (bientôt, tous les clients seront classés prioritaire). On devine le genre de commentaires de Rodi le danseur: "Ici, c'est la machine à café, je vous en paie un? Ah... comment ça marche ce truc? Là, vous avez, euh, du fil. Juste à côté, vous pouvez mettre vos gobelets dans cette poubelle de haute qualité, faite en matériaux recyclés et certifiée ISO. Je vous ressers un café? Là-bas, c'est un ouvrier. Regardez comme il est heureux, assis à ne rien faire. Swissmetal s'occupe de ne pas surmener les gens, grâce à une organisation optimale des flux de matière. Et celui-là, là au fond, il travaille sur, euh... Sa machine, n'est-ce pas?".
Bref, Rodi n'est pas un fakir, comme on dit dans nos contrées. Pourtant, il doit s'y connaître en fakirs, puisqu'en plus de son nouveau poste, il garde l'ancien, et reste donc "manager régional pour l'Amérique, l'Asie et le Moyen-Orient", chargé notamment de développer une usine en Inde. Pauvre d'eux. C'est Philippe Michel qui s'occupera de l'autre secteur.
Malgré toutes ces contorsions, destinées avant tout à faire monter l'action, Martinou ne parvient plus à cacher son manque de cohérence, ce qui est signe d'une certaine panique à bord. Il a besoin, aussi, de convaincre les Boillat, et les observateurs du conflit, qu'il tente de faire quelque chose pour améliorer la situation. Mais la seule amélioration véritable serait, il faut le redire, le départ de Martinou lui-même.
Deux autres petites nouvelles sont à noter. La première est que l'expert a visité la Boillat mercredi, et y a rencontré des employés de manière individuelle. L'impression qui ressort de ces entretiens, à propos de l'expert, est positive. La seconde nouvelle nous vient du Journal du Jura, et tient en une citation de Francis Koller, président de l'événement, à propos de la Boillat:
"Depuis 1989, nous n'avons jamais eu de problèmes de manifestations même si nous avons accueilli de nombreuses personnalités politiques. Il serait donc regrettable qu'une manifestation liée au conflit Boillat se tienne durant le salon. Les gens de la région sont raisonnables et savent ce que le SIAMS apporte à l'industrie de ce coin de pays. Ce serait vraiment décevant qu'une action ternisse le salon". A lire aussi, l'éditorial du Juju.
Un nouvel actionnaire
Un nouvel actionnaire est entré dans le capital de Swissmetal, probablement en rachetant la participation de Swisscanto au travers de transactions hors bourse. L'actionnaire en question est Fidfund, une branche de GEM. Qui retrouve-t-on chez GEM (ici au registre du commerce)? François Carrard, président du conseil d'administration. Benedict Hentsch (oui, celui de Swissair), vice-président. Alfredo Ambrosetti (le monsieur d'une des entreprises où Fridou "travaille". Quant à savoir s'il est de la famille du syndicaliste... Quel intérêt?), membre. Et, bien sûr, pour que la brochette des petits copains soit complète, nous retrouvons Friedrich Sauerländer, au poste de directeur. Conflit d'intérêts? Délit d'initié? Voyons, ne soyons pas mauvaises langues...
Alors, et ce stock?
Voici, enfin, des nouvelles du stock de Swissmetal. Il s'agit ici d'analyser l'état de ce stock, en particulier des matières premières, pour voir à quel niveau il se situe. S'informer sur l'état du stock a été très long, et bien des personnes m'ont aidé (merci à elles pour leurs efforts!). Mes techniques d'évaluation ont été, d'ailleurs, beaucoup critiquées, et à juste titre. Néanmoins, j'ai beau tourner le problème dans tous les sens, et procéder de différentes manières, j'arrive toujours à peu près au même résultat.
Le problème est à peu près de ce type (ça rappellera quelques souvenirs):
Vous avez une baignoire de dimensions définies. Vous mesurez la hauteur de l'eau avec une règle en alu. Sachant qu ela tempétature est de 50 degré, la règle selon dilate et fausse la mesure. Il faut donc corriger cet effet. La baignoire fuit, à raison de 0,62 ml par minute. De plus, bébé a jeté son canard dedans, ce qui a occasionné une perte de 0,18 litres (sur votre belle chemise toute neuve). Enfin, l'eau s'évapore en fonction de sa surface au contact avec l'air ambiant et de sa température, mais comme sa température baisse dans le temps, l'évaporation diminue en suivant une courbe logarithmique. Après 3 jours, 6 heures, 1 minute et 12 secondes, combien reste-t-il d'eau dans la baignoire. Et, bien sûr, quel est lâge du capitaine?
Pour commencer, notons d'abord que Swissmetal, depuis quelques années, comptabilise ses stocks au moyen de la méthode Lifo (Last In, First Out: dernier dedans, premier dehors). Cette méthode consiste à sortir du stock, au niveau de la comptabilité, les dernières marchandises qui y sont entrées. Dans le cas actuel, caractérisé par une forte hausse du cours du cuivre et des métaux en général, ce sont les derniers métaux entrés qui sortent d'abord, ce qui signifie que ce sont les métaux les plus chers à l'achat qui sont sortis d'abord, et les moins chers à l'achat qui le sont en dernier.
Ainsi, le stock restant est largement sous-évalué au niveau comptable (car le stock ne passe généralement pas en-dessous d'un certain seuil. Le cuivre le plus ancien -et le moins cher- reste donc indéfiniment, même s'il est possible de procéder à une réévaluation).
Selon le rapport annuel 2005 de Swissmetal (toujours en anglais), à la page 41, le stock de matières premières (brutes, tournures, etc.) est comptablement chiffré à 28,743 millions de francs. De plus, Swissmetal évalue sont stock total (matières premières et produits usinés) à 84,7 milions de francs, au cours du 31 décembre 2005 (alors que l'évaluation comptable est de 43,094 millions de francs, effet Fifo).
Toujours au 31 décembre 2005, Swissmetal indique 14'900 tonnes de stock total (matières premières et matières usinées). La question est: de ces 14'900 tonnes, quelle est la quantité de matières premières? Diverses estimations et informations se recoupent pour produire le chiffre de 12'000 de tonnes.
Pour obtenir 5,7 millions de francs en vendant du cuivre, en février et mars, Swissmetal a dû en céder 900 tonnes environ. Il reste donc 11'100 tonnes. En fonctionnant normalement, l'usine de Dornach produit environ 1'500 tonnes par mois, et la Boillat un peu plus de 1'000 tonnes. En janvier, les 2 usines ont fonctionné, et ont peut donc retirer 2'500 tonnes au stock. Il reste 8'600 tonnes (il est néanmoins possible, mais peu probable, que Swissmetal ait racheté du stock en janvier). Ont suivi 3 mois durant lesquels seul Dornach a utilisé de la matière première, à hauteur de 4'500 tonnes. Il resterait donc 4'100 tonnes de matières premières à l'heure actuelle (c'est du moins mon estimation la plus élevée). Soit de quoi faire fonctionner l'usine de Dornach durant environ 2 mois et demi.
On peut donc, à mon avis, conclure quelque chose, même si ces calculs ne sont que des estimations. Swissmetal a calculé ses ventes de stock au plus juste, pour financer partiellement le rachat de Busch-Jaeger. Au plus juste, en ce sens que Dornach pourra poursuivre sa production jusqu'à l'assemblée générale des actionnaires. Cependant, Swissmetal ne peut pas faire produire la Boillat et Dornach normalement sans racheter de quoi les alimenter (il faudrait 5'000 tonnes de matières premières au grand minimum).
Mettre Dornach à l'arrêt serait probablement très risqué pour la direction de Swissmetal, alors ils y poursuivent la production, même si elle n'est pas rentable (à ce propos, il est amusant de constater que Swissmetal fournit un comparatif des valeurs ajoutées brutes (VAB) des 2 sites, dans son rapport du premier trimestre 2006, mais ne donne que le chiffre d'affaire total des 2 sites. Ainsi, Swissmetal met en évidence une baisse de la VAB à Reconvilier, et une hausse à Dornach, mais évite soigneusement de rendre possible le calcul de la proportion de chaque VAB par rapport à chaque chiffre d'affaire. Parions donc sur le fait que Dornach dégage bien moins de VAB par rapport à son chiffre d'affaire que la Boillat, sinon, Swissmetal n'hésiterait pas à différencier aussi les chiffres d'affaire). Parce qu'il faut continuer la production à Dornach pour éviter que les ouvriers ne se posent trop de questions, la Boillat (qui rapporterait, elle, de l'argent) ne fonctionne plus, faute de matières premières.
Ajoutons encore ici, en dernier lieu, qu'en ce moment, l'unique source d'argent frais de Swissmetal est probablement les factures en suspens de ses clients. Une petite révolte de clients pourrait donc tomber à pic, et elle risque de ne plus tarder, étant donné qu'actuellement, il ne sort presque plus de produits finis de la Boillat.
Le cours de l'action
Comme on le voit chaque jour, le cours de l'action de Swissmetal semble trop élevé par rapport à ce que nous savons de la santé de l'entreprise. Il faut néanmoins noter qu'avec 123,4 millions de fonds propres, et le stock indiqué dans le rapport annuel 2005 (plus de 80 millions), l'actionnaire peut considérer (probablement à tort cela dit) qu'il a de quoi voir venir: en cas de liquidation, il pourrait récupérer sa mise, même si l'action monte encore un peu. Le cours de l'action, en ce moment, ne reflète donc pas la viabilité de l'entreprise.
Et, au fait, quel est l'âge du capitaine?
Comme on sait, Daniel Brendel, ancien vice-président exécutif de Swissmetal, a plié bagages. Ca, c'est la version gentille. La version franche est, plus probablement, qu'il s'est fait mettre dehors avec la marque d'une chaussure italienne (Martinou est germanophile, mais adepte de vêtements de luxe) imprimée dans la fesse (gauche ou droite? Nous ne le saurons jamais). Entré chez Swissmetal en 2005, Dani (anciennement le branlou) était pressenti pour devenir le CEO de Swissmetal une fois qu eMartinou aurait accompli sa mission sacrée de restructuration. Autrement dit, Dani aurait été le CEO d'une entreprise en liquidation, ce pour quoi, relevons-le, il aurait été tout à fait compétent. Comme quoi, Martin Hellweg choisit place parfois ses subordonnés là ou ils doivent (mais pas au bon moment, n'exagérons rien).
Ce licenciement (enfin, Dani est peut-être devenu en employé permanent de la mine de sel) a été accompagné de mesures de restructurations. Depuis le 13 avril, il n'y avait plus de restructuration, et Martinou devait être en manque. L'amusant dans tout ça est que si les restructurations se succèdent à une cadence folle, la stratégie ne change pas. A ce rythme, lorsqu'il restera 3 personnes chez Swissmetal, la stratégie sera toujours de déplacer la fonderie à Dornach et de s'implanter en Inde.
Mais ce n'est pas tout, voyons le communiqué écrit par Swissmetal pour annoncer les changements:
"Le secteur industriel concerne des segments de marché, tels que l’électrotechnique, l’industrie automobile, l’infrastructure des transports, l’industrie du bâtiment et les systèmes de serrurerie. Quant au secteur du décolletage, il concerne les segments des pointes de stylos à bille, les connecteurs et l’industrie du décolletage (pièces usinées)".
Cette division en 2 secteurs avait été prônée par nombre de Boillat auprès de Martin Hellweg, parce qu'elle sépare clairement la production de Dornach (secteur industriel) de celle de la Boillat (secteur décolletage, avec Busch-Jaeger). Selon le Journal du Jura, les sites sites auraient été jugés par Swissmetal comme étant "en partie très différents". Une phrase certainement traduite du moldo-slovaque médiéval. Mais alors, que sont donc devenus les "centres de compétence" de la "stratégie"? Martinou aurait-il, pour la première fois de sa vie, enclenché la marche arrière? Serait-il devenu honnête? On peut rêver, mais pas s'endooormir, tout de même. Ces changements sentent plutôt la manoeauvre dilatoire, comme un connaît. Reste que ces grandes manoeuvres ne sont certainement pas achevées.
En plus, avec Roderick Tanzer à la tête du secteur décolletage, c'est déjà mal parti. Déjà sur place jeudi, il a fait visiter l'usine à un client important en détresse, devenu tout à coup prioritaire (bientôt, tous les clients seront classés prioritaire). On devine le genre de commentaires de Rodi le danseur: "Ici, c'est la machine à café, je vous en paie un? Ah... comment ça marche ce truc? Là, vous avez, euh, du fil. Juste à côté, vous pouvez mettre vos gobelets dans cette poubelle de haute qualité, faite en matériaux recyclés et certifiée ISO. Je vous ressers un café? Là-bas, c'est un ouvrier. Regardez comme il est heureux, assis à ne rien faire. Swissmetal s'occupe de ne pas surmener les gens, grâce à une organisation optimale des flux de matière. Et celui-là, là au fond, il travaille sur, euh... Sa machine, n'est-ce pas?".
Bref, Rodi n'est pas un fakir, comme on dit dans nos contrées. Pourtant, il doit s'y connaître en fakirs, puisqu'en plus de son nouveau poste, il garde l'ancien, et reste donc "manager régional pour l'Amérique, l'Asie et le Moyen-Orient", chargé notamment de développer une usine en Inde. Pauvre d'eux. C'est Philippe Michel qui s'occupera de l'autre secteur.
Malgré toutes ces contorsions, destinées avant tout à faire monter l'action, Martinou ne parvient plus à cacher son manque de cohérence, ce qui est signe d'une certaine panique à bord. Il a besoin, aussi, de convaincre les Boillat, et les observateurs du conflit, qu'il tente de faire quelque chose pour améliorer la situation. Mais la seule amélioration véritable serait, il faut le redire, le départ de Martinou lui-même.
Deux autres petites nouvelles sont à noter. La première est que l'expert a visité la Boillat mercredi, et y a rencontré des employés de manière individuelle. L'impression qui ressort de ces entretiens, à propos de l'expert, est positive. La seconde nouvelle nous vient du Journal du Jura, et tient en une citation de Francis Koller, président de l'événement, à propos de la Boillat:
"Depuis 1989, nous n'avons jamais eu de problèmes de manifestations même si nous avons accueilli de nombreuses personnalités politiques. Il serait donc regrettable qu'une manifestation liée au conflit Boillat se tienne durant le salon. Les gens de la région sont raisonnables et savent ce que le SIAMS apporte à l'industrie de ce coin de pays. Ce serait vraiment décevant qu'une action ternisse le salon". A lire aussi, l'éditorial du Juju.
Un nouvel actionnaire
Un nouvel actionnaire est entré dans le capital de Swissmetal, probablement en rachetant la participation de Swisscanto au travers de transactions hors bourse. L'actionnaire en question est Fidfund, une branche de GEM. Qui retrouve-t-on chez GEM (ici au registre du commerce)? François Carrard, président du conseil d'administration. Benedict Hentsch (oui, celui de Swissair), vice-président. Alfredo Ambrosetti (le monsieur d'une des entreprises où Fridou "travaille". Quant à savoir s'il est de la famille du syndicaliste... Quel intérêt?), membre. Et, bien sûr, pour que la brochette des petits copains soit complète, nous retrouvons Friedrich Sauerländer, au poste de directeur. Conflit d'intérêts? Délit d'initié? Voyons, ne soyons pas mauvaises langues...
Alors, et ce stock?
Voici, enfin, des nouvelles du stock de Swissmetal. Il s'agit ici d'analyser l'état de ce stock, en particulier des matières premières, pour voir à quel niveau il se situe. S'informer sur l'état du stock a été très long, et bien des personnes m'ont aidé (merci à elles pour leurs efforts!). Mes techniques d'évaluation ont été, d'ailleurs, beaucoup critiquées, et à juste titre. Néanmoins, j'ai beau tourner le problème dans tous les sens, et procéder de différentes manières, j'arrive toujours à peu près au même résultat.
Le problème est à peu près de ce type (ça rappellera quelques souvenirs):
Vous avez une baignoire de dimensions définies. Vous mesurez la hauteur de l'eau avec une règle en alu. Sachant qu ela tempétature est de 50 degré, la règle selon dilate et fausse la mesure. Il faut donc corriger cet effet. La baignoire fuit, à raison de 0,62 ml par minute. De plus, bébé a jeté son canard dedans, ce qui a occasionné une perte de 0,18 litres (sur votre belle chemise toute neuve). Enfin, l'eau s'évapore en fonction de sa surface au contact avec l'air ambiant et de sa température, mais comme sa température baisse dans le temps, l'évaporation diminue en suivant une courbe logarithmique. Après 3 jours, 6 heures, 1 minute et 12 secondes, combien reste-t-il d'eau dans la baignoire. Et, bien sûr, quel est lâge du capitaine?
Pour commencer, notons d'abord que Swissmetal, depuis quelques années, comptabilise ses stocks au moyen de la méthode Lifo (Last In, First Out: dernier dedans, premier dehors). Cette méthode consiste à sortir du stock, au niveau de la comptabilité, les dernières marchandises qui y sont entrées. Dans le cas actuel, caractérisé par une forte hausse du cours du cuivre et des métaux en général, ce sont les derniers métaux entrés qui sortent d'abord, ce qui signifie que ce sont les métaux les plus chers à l'achat qui sont sortis d'abord, et les moins chers à l'achat qui le sont en dernier.
Ainsi, le stock restant est largement sous-évalué au niveau comptable (car le stock ne passe généralement pas en-dessous d'un certain seuil. Le cuivre le plus ancien -et le moins cher- reste donc indéfiniment, même s'il est possible de procéder à une réévaluation).
Selon le rapport annuel 2005 de Swissmetal (toujours en anglais), à la page 41, le stock de matières premières (brutes, tournures, etc.) est comptablement chiffré à 28,743 millions de francs. De plus, Swissmetal évalue sont stock total (matières premières et produits usinés) à 84,7 milions de francs, au cours du 31 décembre 2005 (alors que l'évaluation comptable est de 43,094 millions de francs, effet Fifo).
Toujours au 31 décembre 2005, Swissmetal indique 14'900 tonnes de stock total (matières premières et matières usinées). La question est: de ces 14'900 tonnes, quelle est la quantité de matières premières? Diverses estimations et informations se recoupent pour produire le chiffre de 12'000 de tonnes.
Pour obtenir 5,7 millions de francs en vendant du cuivre, en février et mars, Swissmetal a dû en céder 900 tonnes environ. Il reste donc 11'100 tonnes. En fonctionnant normalement, l'usine de Dornach produit environ 1'500 tonnes par mois, et la Boillat un peu plus de 1'000 tonnes. En janvier, les 2 usines ont fonctionné, et ont peut donc retirer 2'500 tonnes au stock. Il reste 8'600 tonnes (il est néanmoins possible, mais peu probable, que Swissmetal ait racheté du stock en janvier). Ont suivi 3 mois durant lesquels seul Dornach a utilisé de la matière première, à hauteur de 4'500 tonnes. Il resterait donc 4'100 tonnes de matières premières à l'heure actuelle (c'est du moins mon estimation la plus élevée). Soit de quoi faire fonctionner l'usine de Dornach durant environ 2 mois et demi.
On peut donc, à mon avis, conclure quelque chose, même si ces calculs ne sont que des estimations. Swissmetal a calculé ses ventes de stock au plus juste, pour financer partiellement le rachat de Busch-Jaeger. Au plus juste, en ce sens que Dornach pourra poursuivre sa production jusqu'à l'assemblée générale des actionnaires. Cependant, Swissmetal ne peut pas faire produire la Boillat et Dornach normalement sans racheter de quoi les alimenter (il faudrait 5'000 tonnes de matières premières au grand minimum).
Mettre Dornach à l'arrêt serait probablement très risqué pour la direction de Swissmetal, alors ils y poursuivent la production, même si elle n'est pas rentable (à ce propos, il est amusant de constater que Swissmetal fournit un comparatif des valeurs ajoutées brutes (VAB) des 2 sites, dans son rapport du premier trimestre 2006, mais ne donne que le chiffre d'affaire total des 2 sites. Ainsi, Swissmetal met en évidence une baisse de la VAB à Reconvilier, et une hausse à Dornach, mais évite soigneusement de rendre possible le calcul de la proportion de chaque VAB par rapport à chaque chiffre d'affaire. Parions donc sur le fait que Dornach dégage bien moins de VAB par rapport à son chiffre d'affaire que la Boillat, sinon, Swissmetal n'hésiterait pas à différencier aussi les chiffres d'affaire). Parce qu'il faut continuer la production à Dornach pour éviter que les ouvriers ne se posent trop de questions, la Boillat (qui rapporterait, elle, de l'argent) ne fonctionne plus, faute de matières premières.
Ajoutons encore ici, en dernier lieu, qu'en ce moment, l'unique source d'argent frais de Swissmetal est probablement les factures en suspens de ses clients. Une petite révolte de clients pourrait donc tomber à pic, et elle risque de ne plus tarder, étant donné qu'actuellement, il ne sort presque plus de produits finis de la Boillat.
Le cours de l'action
Comme on le voit chaque jour, le cours de l'action de Swissmetal semble trop élevé par rapport à ce que nous savons de la santé de l'entreprise. Il faut néanmoins noter qu'avec 123,4 millions de fonds propres, et le stock indiqué dans le rapport annuel 2005 (plus de 80 millions), l'actionnaire peut considérer (probablement à tort cela dit) qu'il a de quoi voir venir: en cas de liquidation, il pourrait récupérer sa mise, même si l'action monte encore un peu. Le cours de l'action, en ce moment, ne reflète donc pas la viabilité de l'entreprise.
Et, au fait, quel est l'âge du capitaine?
34 Comments:
Transmission du message d'une femme de Boillat.
Bonjour, je suis la femme de l'ouvrier dont Fred parle sur le site de l'uZine3, merci à lui de bien vouloir transmettre mon message, je ne connaît pas bien l'informatique:
Chère direction. chers collaborateurs qui tournent leur chemise, j'aimerais vous dire que vous vous trompez.
Vous ne pourrez pas casser ce qui se construit autour de nous, ce mouvement de solidatrité, et nous avons des valeurs que vous n'avez pas, et on va se battre jusqu'au bout, j'ai été très surprise des critiques de certains sur ce mouvement de solidarité, vous devirez réfléchir avant de dire ces choses ignobles, moi je mettrai des noms, mais bon Fred me dit qu'il ne vaut mieux pas, et je suis d'accord, mais bon...
Si vous voulez nous rencontrer, on sera à l'uZine3 samedi soir, en famille, pour le souper, et ensuite ma maman vient prendre les enfants pour les garder et on reste pour le concert, en couple, ça fais 2 mois que l'on est plus sorti les deux, et on va y passer du bon temps, et on en a besoin.
Mon mari n'est pas un tire aux flans, il est abattu et n'aurait jamais du retourner au travail, il ne peut rien faire, il est en attente de pouvoir travailler, tellement l'organisation est mauvaise, et subit des pressions énormes de gens qui ne sont même pas des chefs, mais se prennent déjà pour, à croire qu'ils ont eut des promesses de la direction.
Et aujourd'hui, il retourne au travail, je demande à ces gens, qui se reconnaîtrons de le laisser tranquille, merci à eux, il ne mérite pas ça, il n'as jamais fais de mal à personne.
Meilleures salutations à tous les gens qui nous soutiennent, et continuez, on a besoin de vous.
Merci à elle.
PS: Pour d'autres témoignages sur le blog, si vous n'osez pas franchir le cap, passez à la 3 et on vous file un coup de main, ne vous gênez pas.
Fred
@Karl
Merci pour vos investigations. Ca n'a pas dû être simple!
Le résultat en est probant, et montre bien que l'avenir de SM n'est pas la première préoccupation de ses dirigeants!
Je vous signale en passant le très bon éditorial de PA Brenzikofer dans le Juju d'aujourd'hui. Ca fait du bien de le voir partager la révolte des Boillats!
LA BOILLAT VIVRA ...........
Nous l'espérons tous, mais pour l'instant, nous ne pouvons que constater que l'équipe au pouvoir à Dornach poursuit son oeuvre de destruction.
La résistance à ce massacre repose heureusement sur de solides piliers, en particulier sur celui de Karl et de l'équipe du Journal du Jura.
Karl et Philippe Oudot se dépensent sans compter pour contrer les "Martinators" de Dornach, mais c'est un peu le combat de David contre Goliath.
C'est le combat d'une poignée d'irréductibles du Jura bernois, des travailleurs et des industriels, contre la toute puissance financière zurichoise.
Alors, pour rappeler ces financiers à la raison, il faut lutter sur leur propre terrain.
Il faut leur faire savoir que s'ils ne veulent pas permettre à "La Boillat" de sortir du groupe UMS et de redevenir le fleuron qu'elle était, eh bien, tous les amis de La Boillat lanceront une initiative sur le plan fédéral demandant la suppression du secret bancaire pour tous les dépositaires établis à l'étranger.
Il ne fait aucun doute que les gnomes zurichois comprendront le message.
Dans un premier temps, il serait déjà utile d'en faire part à l'association suisse des banques et de voir la réaction.
Qu'en pensez-vous ?
Belle complémentarité dans le combat et le soutien. Je tiens à relever la qualité des "éditos" du site www.unize3.ch.
Celui d'aujourd'hui nous va droit aux tripes. Il porte un regard plein d'humanité sur les difficultés vécues au quotidien par les ouvriers de la Boillat.
C'est pour ces personnes que nous nous mobilisons, c'est avec elles que nous voulons êtres solidaires.
Avec mon amitié
@Karl
ta phrase
Alfredo Ambrosetti (le monsieur d'une des entreprises où Fridou "travaille". Quant à savoir s'il est de la famille du syndicaliste... Quel intérêt?),
si tu comprends pas l'intérêt ...essaye de réfléchir 5 min tu vas trouver
En lisant l'édito de sur les stocks, on comprend un peu mieux la "panique" de la direction lors de la grève : engagement de Sécuritas (vive les frais !), démarches juridiques pour lever le blocage et surtout l'inventaire qui a été le premier élément à retarder la reprise du travail.
Cet inventaire était exigé par les réviseurs des comptes ... cette révision n'a pas dû être simple (augmentation de près de 90'000.00 des frais de révision des comptes !).
Bref, ils sont dans un gros pétrin !
A propos de relations souterraines qui expliquent certains silences de quelques médias...
Pennone & Partners ont eu longtemps des liens très étroits avec une grande partie des journalistes de la rubrique économique du journal qui se prétend national. Ils étaient tous engagés dans un quotidien financier francophone, très ami-ami avec Pennone & Co.
Une journaliste, ancienne présentatrice du TJ, y est également très liée par le biais de son conjoint.
@ Karl
Concernant la valeur de l'action par rapport à ce que toucheraient les actionnaires en cas de liquidation.
Si SM fait faillite, il faut considérer tous les actifs / passifs et pas seulement les fonds propres. Le bilan présenté n'est pas un bilan de liquidation! Plusieurs éléments ne sont en effet pas pris en compte, par exemple dans le cas précis SM, les coûts liés à la décontamination des sites. Même si les immeubles utilisées à des fins de production ont une valeur comptable nulle, il faut considérer les coûts générés en cas de nouvelle affectation.
En conclusion :
1) Contrairement à Karl, je pense qu’en cas de liquidation, les actionnaires ne toucheraient rien.
2) Le cours de l’action est surévalué.
Aujour'dhui peut être l'Empire swissmetal aura un coup de retard sur la confédération BOILLAT?
Luc est parti en quète de vérité....
L'étoile de la mort (stratégie hellweguienne)a du plomd dans l'aile et l'Empreur s'entête a trouvé de nouvellle solution pour vous endormir, mais ces troïdes ont faillis a leurs missions.
Aujourd'hui peut être le côté oscure de la force serra vaincu...
QUE LA FORCE SOIT AVEC VOUS
Oui, mais pendant ce temps... l'action grimpe, grimpe, grimpe encore. CHF 17.60, +1,7% en ce moment.
@Diplodocus
Merci pour votre commentaire. Il est clair que le bilan n'est pas un bilan de liquidation. Dans ma remarque sur le cours de l'action, je'ssayais d'exprimer ce que pourrait être le point de vue de'un actionnaire, plus que mon propre poin de vue. Je l'ai fait de manière peu claire.
Il me semble, entre autre, que les actionnaires sous-estiment complètement les problèmes de pollution, et consièdrent comme suffisantes les réserves créées par Martinou.
@Diplodocus
J'ai ajouté quelques mots peremttant d'identifier plus clairement mon point vue.
Merci à tous pour vos commentaires!
L'action grimpe?
La pétition aussi!
On n'a pas encore les chiffres précis des signatures, on y travaille.
Pour ceux qui veulent saisir les pétitions signées, il est désormais possible à n'importe qui de le faire sur son petit ordinateur à lui. On a mis un système en place pour permettre à chacun de saisir des pétitions signées
C'est très simple:
1) Aller sur http://berne.laboillat.ch/saisie
et remplir le formulaire ad hoc (ceci est nécessaire afin de pouvoir garder une trace des pétitions, et le cas échéant vous les réclamer si vous oubliez de les faire parvenir à l'uZine3 -Pétition - Grand Rue 25 - 2732 Reconvilier)
2) Remplissez le formulaire...
Vous devrez donner votre adresse email (courriel) afin qu'on puisse vous indiquer où aller saisir les pétitions.
Vous devrez vous choisir un mot de passe. Souvenez-vous-en!
3) Un message vous parviendra par courriel vous indiquant lamarche à suivre (un clic). Reste à ne pas oublier de relever votre boite électronique, évidemment...
4) Saisissez vos pétitions papier signées. (En cas d'illisibilité, mettez une croix à la place d'un "vu" à gauche du nom.
Une fois que votre pile est entièrement saisie, n'oubliez pas de faire parvenir les pétitions que vous avez saisies à:
uZine3
Pétition
Grand Rue 25
2732 Reconvilier
Merci d'avance
Pour ceux qui ont déjà saisi des pétitions avant lamise en place du nouveau système: vous devez aussi vous inscrire de cette manière!!! ... mais ne vous en faites pas, la méthode reste la même.
Pour ceux qui s'inquiéteraient de donner leurs coordonnées:
- elles ne sont pas visible ssur internet
- elles ne seront utilisées que dans le cadre du contrôle et du comptage des pétitions validées, en aucun cas pour une utilisation hors de ce cadre.
Le fait qu'on saisisse déjà les pétitions ne signifie pas que tout est terminé. Au contraire. Il faut continuer de la faire signer par un maximum de personnes.
Nous ne voulions pas engager toutes les personnes désireuses de contribuer à la saisie avant d'avoir un outil sérieux.
Dorénavant l'outil est là, il est teté et offre de (très) bonnes garanties de sécurité.
Donc...
Dorénavant tout le monde peut se lâcher et faire signer la pétition (http://berne.laboillat.ch aux quatre coins de la Suisse.
Copiez le message ci dessous (en italique) et faites-le parvenir à toutes les personnes que vous pourrez joindre par courriel. Parlez-en également autour de vous.
Respectez cependant vos correspondants en évitant de leur envoyer 10 fois le message...
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Bonjour!
Signez la pétition "laBoillat2006" sur le site: http://berne.laboillat.ch
Vous contribuerez ainsi à donner aux autorités politiques des moyens de lutte contre certaines activités financières qui bien que "légales" n'en sont pas moins critiquables et amorales.
Pour signer ou faire signer la pétition "Boillat2006" il vous suffit d'aller sur le site indiqué plus haut , d'imprimer la pétition (en un seul ou en plusieurs exemplaires) et de la (faire) signer, en plusieurs exemplaires.
Il faudra ensuite la faire parvenir à l'adresse :
uZine3
Pétition
Grand Rue 25
2732 Reconvilier
Au cas où vous souhaiteriez procéder vous-même à la saisie des pétitions signées en tant que volontaire, rendez-vous sur le site:
http://berne.laboillat.ch/saisie
Merci d'avoir pris le temps de lire ces lignes et de consacrer un peu de votre temps à ces activités citoyennes
Des alliages utilisés par Bic partent pour Lüdenjsaipaquoi. Bientôt le tour aux machines???
Vu à l'expé en passant.
@ Anonyme 6:09
Bien sûr cela fait partie de la suite du plan et pan plus de pointe de stylos pour la nouvelle Boillat...
Je remarque que cette belle solidarité dont vous parlez tous ne va bientôt plus qu'être défendue par des externes de la Boillat au train ou les actuels-anciens combattants retournent leurs vestes...
Ploc... Ploc... Ploc...
Bzzz... Bzzz... Bzzz...
C'est le désert aujourd'hui... La férquentation est stable, mais c'est pas la motivation pour écrire...
Salutation à vous tous, alors, et courage aux Boillat!
@razorback 6.29
Sachez qu'il est plus facile pour des externes dont je fais partie de soutenir la cause que pour des internes, car nous n'avons pas à subir de tortures psychologiques en relation avec elle. Ce genre de tortures impliquent des proches (des camarades de travail, des supérieurs) et obligent constamment à prendre position. Et constamment dire non demande une énergie supplémentaire considérable qui peut s'émousser avec la durée du conflit.
C'est pourquoi il est crucial que les internes puissent continuer à compter sur notre soutien, que nous leur transmettions notre énergie pour qu'ils puissent se ressourcer. Et même si certains peuvent parfois décevoir de par leurs réactions, ça ne veut peut-être pas dire qu'ils ont vraiment "retourné leur veste" définitivement, mais ils peuvent avoir un moment de doute ou de faiblesse.
supporte pas le ton larmoyant utilisé par l'usine 3.
on n'est pas des assistés.
on veut pas faire pitié
Boillat je suis
Boillat je resterai
Ah! Un moment de doute ou de faiblesse en faisant du mobbing sur des gens déjà fragiles? Mwouais! Ben alors tous les cadres au sevice de MH ont des moments de doute et de faiblesse...
@Razorback
Vou sn'avez pas complètement tort, mais il faut tout de même avoir un jugement plus différencié. Bien des personnes ne sont pas dans le cas que vous décrivez, et rencontrent de réels problèmes face à la situation. C'est pourquoi, plutôt que de leur jeter la pierre, le gens de l'extérieur essaie de leur offrir le soutien qu'ils peuvent...
yes
boillat je suis
boillat je resterai
deduis 20 ans
en octobre
@ Karl
J'espère que vous allez réussir gens de l'extérieur!!! Sinon les cinq nouveaux ex-cadres vont bientôt tous faire la même chose!!! Suivez Martinou, endoooormez-vous, sinon on va se charger de vous! pouvoir-mobbing quand tu nous tiens!!!! Et expliqué que vous laisser une porte ouverte à celui qui détruit Lulu de la Boillat hein fred?
J'ai déjà cent cinquante signatures (150) pour la pétition.
Je vous les apporte à l'uzine3 pour que vous puissiez déjà les saisir ou je continue la récolte et vous les transmet à la fin du mois de mai...?
Je ne suis pas concerné par la Boillat, mais la soi-disant " stratégie " de ce Marguignol et de tout ces financier me révolte.
Je ne peux pas vous aider grand chose, mais avec beaucoup de gouttes d'eaux ont feras peut-être un lac qui noyeras le Martin-pêcheur...
Tenez bon, le bon moment viendras bien un jour...
C.B.
@est-ce tellement...
Merci pour les pétitions
Envoie-les ou (si tu en as l'envie et/ou l'opportunité) saisis-les directement à cette adresse (tu devras laisser tes coordonnées pour t'inscrire, mais elles ne seront pas publiées):
http://berne.laboillat.ch/saisie/
Tu as le choix. A ta convenance. Plu sles volontaires aurotn le temps pour les saisir mieux ce sera. DOnc envoie-les le plu srapidement possible. Tu peux continuer d'en récolter bien sût... ;)
@razorback
mai 05, 2006 6:29 PM
S'adapter à une situation ne veux pas dire retourner sa veste. Si les personnes qui font un tout petit peu tourner la boîte vous gênent, il faut le dire ou demander aux ouvriers ce qu'ils en pensent. Quand les Dornach et leurs fidèles serviteurs prendront tous le pouvoir vous allez comprendre.
@anonyme de 10:20 PM
Je ne comprends pas ce que tu dis. Pas assez clair...
@anonyme 7:48
Suite à ton intervention je viens de faire un tour au site de la 3 et là je ne vois rien de ce que tu dis ici sur le «forum»...
J'y vois une personne totalement démunie qui ne comprend pas ce qui lui arrive, pourtant depuis qu'elle est sortie de l'école cette personne donne et fait de son mieux !
Il travaille lui, (pas comme d'autre qui ne font que de réfléchir) !!!
J'y vois aussi une victime du système mis en place par les plus riches du pays... c'est eux qui payent donc c'est eux qui commande!
Une victime aussi, des conneries que peuvent dire bien de nos "politiciens", (ils profitent tous)
N'empêche, cette personne a déjà été reconnue malade; vos mots, votre "j'm'en foutisme" de ce qui peu bien lui arriver est écœurant...
Il a déjà repris le travail alors qu'il n’était pas prêt ! Aujourd'hui encore vous cherchez à le détruire (et combiens d'autres encore?)
Après, vous allez gueuler contre ces profiteurs de l'AI, contre ces profiteurs de l'aide sociale ???
Vu votre ton (même si vous êtes un soit disant Boillat) il me semble que vous vivez dans un monde à la Martinou... où Blocherien donc de l'extrême droite.
Quand est-ce le moment où vous allez mettre l'uniforme plus noir que noir ???
Avec les 3.3 mio de bénéfice de Swissmetal, on pourrait suggérer à Laxey Partners Ltd d’exiger un dividende de 50 cts par action. Avec ça il ne restera même pas de quoi payer l’apéro et les amuse-gueule de l’assemblée générale des actionnaire. Pour la facture du traiteur le Martinou et le Suchordton se chargeront bien de la transmettre à Busch-Jaeger.
@ Karl
Pour le calcul du stock il faillait tenir compte de la hauteur du vent et de la vitesse des sapins !
@A+
M... Je m'en doutais! Je vais devoir tout recommencer, misère!
;-P
@anonyme 7:48 et 10:20 doivent êtres la même personne... payé en heures supplémentaire par les fonds cachés de Martinou !!!
Aaaah faire tourner la boîte c'est à dire aller dans le sens à Bols de riz et le Maîîître ainsi que le veulent les kapos et sous-kapos et cela justifie un acharnement vis à vis de certains Boillat! En plus faire tourner un petit peu la boîte est le contraîre de ce tu bavais ,il n'y à pas si longtemps, planté dans la fosse aux lions je devrais dire aux c...
@voisin
Salut bonhomme. T'es dopé depuis quelques temps... merci pour tes contributions avisées. Au plaisir de te revoir bientôt j'espère avec un peu plus de temps que sur cette place fédérale, entourés de 2'500 manifestants qui font exprès de prendre autant de place que 7'000... (Ach sales cheunes)...
@tous
Bon week-end...
LA BOILLAT VIVRA!
te tcheu!
@ a+ @karl
Pour le calcul du stock il faillait tenir compte de la hauteur du vent et de la vitesse des sapins ! plus le poids et la couleur des boules de Noël.
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