Analyses avec les pieds au chaud
Cet "édito" poursuit l'objectif d'expliquer les comportements de chaque partie au conflit. Tout cela risque d'être fort ennuyeux mais enfin, Karl a pensé qu'il pourrait quand même tenter le coup. Bonne lecture aux courageux, et bon courage aux lecteurs!
[Bon, ensuite, Karl va aller se reposer un moment, et le prochain "édito" n'arrivera pas avant dimanche soir. Ouf!]
Unia
Unia a, bien sûr, la palme du comportement le plus controversé. Le choix d'Unia, par la voix de Renzo Ambrosetti (qui est certainement le plus pleutre de tous), a consisté à accepter les propositions de Jürg Müller, l'expert, alors même que les Boillat les refusaient. On peut donc parler de trahison, tout en ajoutant que c'était sans surprise aucune.
Unia avait soutenu la première grève, puis la médiation et l'accord y ayant mis fin. Et Unia a soutenu la seconde grève, tout en forçant la main des Boillat pour qu'ils votent sa suspension. A ce moment, Unia a choisi de tout faire pour mettre fin au conflit, et a toujours appliqué cette stratégie depuis. Il semble en effet que le syndicat se soit lancé dans une grève alors même que son comité directeur n'en avait pas saisi toutes les conséquences. Pour eux, une grève signifiait l'usage d'un outil destiné à égaliser les rapports de force entre les parties, et à arracher l'accord le plus favorable possible lors de négociations. Quel que soit l'accord final, il est donc une issue positive au conflit, puisqu'aucune autre n'est envisagée.
Cette action syndicale est sous-tendue par plusieurs raisonnements. L'un d'eux est que le patronat helvétique auquel Unia a affaire doit se rendre compte que ce syndicat est prêt à frapper fort, mais se satisfait du cadre en vigueur actuellement (paix du travail, CCT, dialogue social, etc.) et poursuit l'objectif de pousser le patronat à s'y conformer aussi. Or, le dialogue en question devient toujours plus dur, étant donné l'inéquité croissante de la répartition des richesses et de la répartition du pouvoir dans l'entreprise (glissement du pouvoir vers l'actionnariat), et le fait que les employés de la base sont soumis à des pressions croissantes (délocalisation, pression sur les salaires, sur le temps de travail, etc.). Ceci, paradoxalement, dans une situation où tous les indicateurs économiques (croissance, PIB, consommation, etc.) sont maintenant "au vert". Autrement dit, une fracture se créé entre la bonne santé économique du pays, et une redistribution des richesses moins équitable (reste à voir si ce mouvement va s'inverser bientôt).
Bref, le syndicat joue sur le fil du rasoir avec, d'un côté des revendications plus fortes de ses affiliés et, de l'autre, un patronat moins enclin aux concessions, pour des raisons économiques et doctrinales. C'est d'ailleurs dans l'espoir de répondre à de tels défis qu'Unia a été créé, en fusionnant les forces de 2 grands syndicats. Cependant, Unia trouve ses limites lorsque les modalités du combat changent, comme ce fut le cas, par exemple, avec Filtrona (où la grève n'a rien amené, sinon un plan social, alors que les employés luttaient contre une délocalisation, que les patrons ont finalement admis vouloir mener, avant de l'appliquer) et, bien sûr, comme c'est le cas avec la Boillat. Là, le cadre qu'Unia soutient a tendance à s'évanouir. En effet, face à des patrons étrangers et peu intéressés aux fonctionnement du monde du travail helvétique, dont la principale préoccupation est la satisfaction d'actionnaires anonymes, comment croire qu'il existe une volonté, au moins partielle, de se conformer au règles du jeu? Le droit suisse, très libéral (ce qui n'est pas forcément mauvais), fonde énormément d'espoir sur le sens des responsabilités de ses sujets, et sur leur volonté de participer positivement aux fonctionnement de la société. Dans la mesure où un individu ne possède pas ces vertus, il est extrêmement difficle de le contraindre (le fameux "on ne peut rien faire"). Et, si un conflit ouvert éclate à cause de tels individus, Unia n'est tout simplement pas à même d'assumer sa charge, puisque sont travail nécessite au moins une reconnaissance des règles du jeu.
D'où, dès lors, le fait d'accepter n'importe quel accord, et de le déguiser en succès. Ainsi, l'honneur est sauf, l'image d'Unia aussi, et, dans une certaine mesure, le patronat est averti qu'il existe des limites coûteuses à franchir. Donc, on peut considérer qu'Unia a choisi de sacrifier la Boillat à ce que son comité de direction (du moins certains membres) estime être un projet plus vaste. Se pose alors la question de la fin et des moyens. Quand bien même le calcul du comité directeur serait le bon, peut-on sacrifier des ouvriers, qu'il s'agirait pourtant de défendre, à des intérêts stratégiques? S'il a été décidé que "oui", c'est pour une simple raison: Unia considère depuis avant la suspension de la grève que les Boillat ont de toute façon perdu leur combat et que, tant qu'à faire, autant en tirer quelque bénéfice pour la suite, en essayant de limiter les pertes côté Boillat (via, par exemple, un plan social pour les licenciés).
Pour être complet, on n'oubliera pas l'article de Luc-Olivier Erard, qui doute des performances d'Unia, dans Le Courrier, où il donne la parole à Fabienne Blanc-Kuhn, qui joue la pragmatique incomprise. Le journaliste n'est pas le seul à avoir des doutes, d'ailleurs, puisqu'il mentionne une certaine grogne au niveau des professionnel de la base d'Unia. Mais, Fabienne Blanc-Kuhn, entre autres critiques, "balaie d'un revers de main" les commentaires très virulents contre Unia postés sur le blog, prétendant qu'ils seraient le fait "d'une petites minorité d'ouvriers, les plus loquaces". Alors là, Karl rigole, et fort. On croirait lire du Martinou! Une histoire d'agitateurs sur des "forums d'Internet". D'un point de vue purement technique, je signale que Fabienne Blanc-Kuhn se trompe: les commentaires ont été plus nombreux et bien plus divers (en termes d'auteurs) qu'à l'accoutumée. Mais, entendre parler de ce blog la rend mûre, c'est un fait attesté. Hihi!
En conclusion, on peut donc dire qu'Unia n'est absolument plus digne de confiance pour les Boillat, puisque désormais uniquement mû par ses intérêts. Tout au plus est-il possible de lui demander quelque chose qui corresponde bien à ses intérêts. Si cette analyse est exacte, on remarquera aussi, d'une manière plus générale, qu'Unia est toujours prêt à sacrifier des combats locaux au nom d'objectifs plus larges. Il convient en effet de souligner qu'Unia, avec ce système, sacrifie les revendications des travailleurs qui se lancent dans des conflits pour améliorer la condition des travailleurs qui n'ont pas besoin d'entrer en conflit (par chance). Il est donc actuellement impossible d'accorder le moindre crédit à Unia pour des combats sortant du schéma classique grève (ou autre moyen de lutte) - accord - application de l'accord (quant aux combats plus classiques, ça dépend). Peu surprenant.
Rolf Bloch et Jürg Müller et les autorités
Deux articles du Journal du Jura sont très éclairants sur la position de ces 2 personnes. Le premier, publié le 16 juin (hier), donnait une idée des pensées qui animent Rolf bloch. Celui d'aujourd'hui est une grande interview de Jürg Müller.
Mais commençons par le rapport. L'expert a fait un rapport, dont seul Rolf Bloch et lui-même connaissent la teneur. Le but de cette dissimulation est sans aucun doute d'apaiser le conflit. Or, apaiser le conflit signifie, pour Rolf Bloch, donner raison à Swissmetal et faire plier les Boillat. Le rapport peut être soit favorable aux Boillat, soit favorable à Swissmetal. S'il est favorable aux Boillat, il constitue certainement la plus sûre manière de donner un nouvel élan au conflit, les Boillat étant confortés dans leur position, et donc moins enclins à déposer les armes. S'il est favorable à Swissmetal, le rapport peut être utilisé pour démontrer aux Boillat, soit qu'ils n'ont rien compris aux événements et n'auraient donc jamais dû entrer en grève, soit qu'ils n'ont aucune chance de vaincre, soit les 2 à la fois. Dans le cas de l'erreur, le rapport aurait certainement pu être montré. Dans le cas du rapport de force défavorable, moins facilement car, en donnant raison aux Boillat, il aurait changé ce rapport de forces. Reste une possibilité: le rapport est tellement mauvais qu'ils n'osent pas le montrer (attendez de voir l'interview, avant de penser que Karl déraille).
Il y a fort à parier que l'expert, comme Rolf Bloch, estime que le rapport de force est trop défavorable aux Boillat pour qu'ils espèrent une victoire. Néanmoins, la volonté affirmée, pour ne pas dire la véhémence, à refuser de donner tort ou raison à qui que ce soit, est très suspecte. Selon Philippe Oudot, pour "Rolf Bloch, il ne s'agit pas de refaire l'historique de ce conflit et de déterminer qui a tort ou raison. La seule chose qui compte, c'est de sauver la Boillat et le maximum de places de travail" (article du 16 juin). Et l'expert d'ajouter (dans l'article du 17 juin): "Il faut que les deux parties prennent conscience que finalement, il ne s'agit pas d'avoir raison. Ce qui compte, c'est de sauver un site de production, et c'est là l'essentiel". De là à penser que Rolf bloch a menti sur la marchandise, il n'y a qu'un pas, un tout petit, puisque tout le monde espérait ouvertement que Jürg Müller exposerait les faits publiquement.
Une fois, pourtant, Rolf Bloch a signalé que la seconde grève avait éclaté suite au non respect du protocole d'accord par le patronat. Pouvait-il faire autrement, vu la position prise par Elizabeth Zölch? Tout est que de justice et de vérité, on n'ose plus se préoccuper, avec le rapport. L'expert souscrit néanmoins aussi à l'affirmation de monsieur Ragusa, puisqu'il signale: "En effet. Mais si le groupe ne l'a pas respecté, en particulier le point concernant le directeur industriel du site, le personnel n'est pas sans reproche non plus" (article du 17 juin).
L'interview de l'expert, dans son ensemble, indique toutefois qu'il dooort bien. Sa condescendance vis-à-vis des Boillat ne laisse aucun doute là-dessus. Il avoue tout d'abord: "Je n'arrive toujours pas à comprendre comment on en est arrivé à un blocage pareil". Un expert... Sa tâche ne consistait-elle pas, justement, à comprendre ceci? Les bras m'en tombent. De plus, si "Quand il y a un problème à résoudre, il faut toujours s'asseoir autour d'une table pour en discuter et trouver des solutions", il semble que pour l'expert, ceux qui n'ont pas voulu dialoguer, au départ, soient les Boillat.
"Au début, les ouvriers étaient un peu méfiants. Pour eux, j'étais 'le type qui porte la cravate, qui n'est pas des nôtres'", dit Jürg Müller, avant d'ajouter: "D'après les bruits qui circulaient, je m'attendais à trouver des gens suffisants [dans la direction de Swissmetal, NdKarl]. Or, cela n'a pas été le cas. J'ai constaté qu'ils essayaient de résoudre au mieux les problèmes extrêmement difficiles auxquels ils étaient confrontés, sans volonté d'être arrogants, voire d'humilier le personnel comme cela a été dit. Je pense en particulier au directeur Henri Bols, une personne très ouverte. Confronté à une situation catastrophique dès son arrivée, il a très vite compris qu'il avait besoin d'un nouvel organigramme, avec des cadres issus du site de Reconvilier. Il a mené des discussions avec une délégation des 21 cadres licenciés et avec des cadres de niveau inférieur de la Boillat. Sans être parfait, un accord semblait à portée de main, mais tout a finalement capoté, notamment en raison de la solidarité entre les 21 et ceux pressentis à de nouvelles responsabilités". Ah oui, il s'agissait d'un accord? Jürg Müller est bien le premier à comprendre les choses ainsi, mais il se place en tout cas nettement du côté de Swissmetal pour interpréter les faits.
"Confronté à une situation catastrophique", ce pauvre Henri. Comme s'il n'en était pas l'un des principaux artisans! Quant au fait que les cadres de Dornach n'ont été ni suffisants ni arrogants... On croit rêver. Ou alors, Jürg Müller est fait du même bois qu'eux. A-t-il lu les lettres de Martinou? A-t-il remarqué que les 21 cadres avaient été licenciés par Swissmetal? Et les 112 autres employés aussi? Quant au dialogue, parlons-en: les licenciements de François Dupont et d'André Willemin, parmi d'autres, en sont de beaux exemples, surtout de la part d'un CEO qui occupe une place dans le conseil d'administration.
Mais ce n'est pas terminé, car Philippe Oudot ne l'a pas laissé filer là-dessus (chapeau à lui d'avoir pu arracher tout ça à Jürg Müller!). L'expert est en effet mené à admettre que le licenciement des 21 cadres était une erreur (mais alors, pourquoi les avoir licencié? Jürg Müller semble penser que leur non allégeance à la stratégie était une bonne justification dudit licenciement). Et d'en venir au problème du protocole d'accord. Le déplacement de la fonderie, pour lui, n'est pas nécessairement un "désinvestissement", comme dit Philippe Oudot, et respecterait donc potentiellement le protocole.
Pourtant, lorsqu'il s'agit de savoir si le fait que la Boillat devienne "un centre de finissage pour la connectique, le décolletage et les instruments d'écriture" est viable, l'expert finit, après avoir discuté de la nécessité de satisfaire les client, par répondre ceci: "les transferts de production ne concernent que les produits standards. Si c'est pour renforcer le domaine des spécialités qui fait la force de la Boillat, c'est une bonne stratégie. Mais si il devait y avoir transfert de machines pour les spécialités, ce serait effectivement un démantèlement et je me serais trompé dans mon analyse". L'expert s'est donc trompé dans son analyse, autant le dire tout de suite. Premièrement parce que la fonderie est l'une de ces "machines pour les spécialités", au cas où il ne s'en serait pas rendu compte (ce qui est problématique, puisque ça lui a été clairement expliqué). Secondement, parce que ce document, issu de Swissmetal et présenté en conférence de presse, indique que les instruments d'écriture doivent être produits chez Busch-Jaeger. Les instrument d'écriture, c'est quoi, 50% des spécialités Boillat? Sans oublier que les propositions de l'expert contiennent l'adoption, par les Boillat, de la stratégie en question. Jürg Müller n'a pas la cohérence pour principale qualité et il est en passe de devenir Jürginou l'expeeert.
Le fait qu'il se soit fait berner, comme tant d'autres, ne fait donc que peu de doutes. Il sera peut-être bien le prochain à venir pleurer qu'il s'est fait "rouler dans la farine". Mais Rolf Bloch, par contre, a l'air un peu plus intelligent. Pour lui, il s'agit de sauver des emplois (comme pour l'expert), et de contraindre Swissmetal à agir sur une plus longue durée, en ajournant le déplacement de la fonderie, ceci sous l'oeil d'un organe de contrôle. Cette solution permettrait, d'une part, de conserver l'outil de production intact pendant plus de temps, et obligerait Swissmetal à respecter ses engagements et à agir de manière plus raisonnable. Martin Hellweg risquant fort de s'en aller en 2007 sans avoir pu s'imposer (n'oublions pas le fait que Dietrich Twietmeyer n'est plus candidat au conseil d'administration), Rolf Bloch estime peut-être que les choses pourraient ensuite s'améliorer. Ce serait alors sans compter le départ des clients dans l'intervalle, et le probable positionnement de Volker Suchordt au poste de CEO.
Bref, comme l'expert passera lundi à la séance du personnel, voici quelques questions qu'il serait possible de lui adresser. A vous de vous en inspirer, et d'en poster d'autres sur le blog si vous en avez. Autant ne pas se gêner...
-Jugez-vous le déplacement de la fonderie rationnel?
-La direction de Swissmetal vous a-t-elle présenté l'étude, si elle existe, justifiant ce déplacement, et analysant son coût?
-Pensez-vous que Dornach dispose d'un lieu à même d'abriter la fonderie?
-Quel serait le coût du déplacement, en termes de frais et de manque à gagner?
-Comment expliquez-vous qu'après le rachat de Busch-Jaeger, Swissmetal a présenté une "stratégie" dans laquelle les intruments d'écriture sont produits chez Busch-Jaeger?
-Comment expliquez-vous le licenciement de 112 employés, qui plus est sans plan social?
-Si vous l'expliquez par une perte de commandes, comment expliquez-vous, alors, que la Boillat soit surchargée de travail?
-Vous dites que Swissmetal veut que la Boillat produise exclusivement ses spécialités (décolletage, connectique et instruments d'écriture). Pourquoi, alors, la production d'instruments d'écriture est-elle placée chez Busch-Jaeger dans la dernière version publiée de la "stratégie"?
-Pensez-vous que la Boillat, si elle ne produit plus d'instruments d'écriture, puisse conserver plus de 200 emplois?
-Avez-vous eu des contacts avec les clients de Swissmetal?
-Que pensent-ils du déplacement de la fonderie, et que pensent-ils des orientations prises par la direction de Swissmetal?
-Vous dites ne pas considérer la direction de Swissmetal comme arrogante. Avez-vous lu les courriers que Martin Hellweg adresse à ses employés de Reconvilier? Pensez-vous que le licenciement de Nicolas Wuillemin se justifait autrement que par l'arrogance? Considérez-vous qu'Elizabeth Zölch s'est trompée en jugeant Martin Hellweg et Friedrich Sauerländer dans les termes peu tendres qu'elle a employé?
-Que pensez-vous de l'émission de contrats ne respectant pas la CCT? Allez-vous prendre des mesures pour régler ce problème?
-Vous dites, en gros, qu'Henri Bols est quelqu'un d'éclairé. Pourquoi alors a-t-il suggéré à Daniel Brendel que la Boillat pouvait fonctionner sans les 21 cadres licenciés? Lui avez-vous posé cette question?
-Si, comme vous le dites, "La confiance, ça ne se décrète pas, ça se construit sur la base de la vérité, de la franchise, en gardant le cap", pourquoi ne rendez-vous pas votre rapport public, pour nous montrer le cap que nous devrions suivre?
-Swissmetal veut augmenter son capital. Est-ce une forme de refinancement déguisé ou cela correspond-il à des projets d'expansion?
-A qui pensez-vous, pour officier en tant que futur "chef d'usine" de la Boillat?
Enfin, quelques mots sur Andreas Rickenbacher, qui chapeaute, d'une certaine manière, la médiation. Logiquement, ne voulant pas entraver le travail de Rolf Bloch, ce dernier se rallie à sa position, comme l'indique cette dépêche.
Et les Boillat, alors?
Comme on sait, la délégation Boillat a refusé les propositions de l'expert, et refusé de justifier son refus. Rolf Bloch, en tentant d'avoir une délégation réduite, voulait jouer le sort de la Boillat sur le tapis vert, à l'insu des Boillat. Mais, un honorable souci démocratique assorti de sérieux doutes sur lesdites propositions en ont décidé autrement.
Du point de vue Boillat, que valent-elles, alors, ces propositions? Il s'agit d'une reddition, mais peut-être pas aussi complète qu'on pourrait le penser. La mise en place d'un organe de contrôle est en effet bonne à prendre, tout comme l'ajournement possible du déplacement de la fonderie. Martinou pourrait bien déguerpir dans l'intervalle. En plus, si l'on en croit l'expert, plus question de délocaliser les spécialités.
Donc, de l'avis de Karl, poser des questions à l'expert permettrait d'obtenir des garanties, et de voir à quel point c'est un expeeert. Il faut aussi noter que les propositions formulée resteront probablement là un moment, dans la mesure ou le rapport de force ne varie pas trop. La direction de Swissmetal n'a pas d'autre choix que de les accepter, tant elles sont en sa faveur, et tant sa situation est inconfortable. De plus, elle n'est pas actuellement pas en mesure de fermer la Boillat, sinon ce serait fait depuis belle lurette.
De ce point de vue, porter le combat à l'assemblée générale des actionnaires du groupe est une idée intéressante. Il faut néanmoins l'analyser pragmatiquement, en se demandant quelles sont les chances de diminuer les forces de la direction de Swissmetal, ou au moins de les empêcher d'augmenter. En fait, elles paraissent assez bonnes, à première vue. Mais, sur ce genre de questions, Karl n'est pas à même de juger, et ne peut qu'encourager les réflexions.
Philippe Oudot, dans son éditorial, a, quant à lui, tiré ses conclusions: les propositions sont médiocres, mais ne pas les accepter tuerait la Boillat. Selon lui, elles correspondent plus ou moins à l'accord de 2004, l'organe de surveillance en plus (et une centaine de Boillat en moins).
Quant aux commissions du personnel de la Boillat, elles réagissent via ce communiqué, en soulignant pour commencer certains états de fait ignorés ou biaisés par la direction de Swissmetal. Il faut, en particulier, que la direction de Swissmetal (qui pourtant n'est pas arrogante, nous dit-on) cesse de faire porter le fardeau de toutes ses erreurs à autrui. Les problèmes de production relèvent de sa responsabilité, et la grève est trop lointaine pour servir de bouc émissaire à tout ce qui ne va pas.
D'autre part, le communiqué fait mention des inquiétudes des clients. Et c'est là un des paramètres centraux de la décision à prendre lundi, car les clients sont extrêmement mécontents du travail de Swissmetal. Les commandes arrivent en retard ou pas du tout, et la qualité est gravement en baisse. Et ils risquent bien de tourner le dos définitivement à Swissmetal et à la Boillat, en fonction des prochains développements.
Les commissions relèvent encore que Swissmetal annonce avoir déjà commencé à appliquer les propositions de l'expert. Bien sûr, cette application est faite de manière unilatérale, à la sauce hellwegienne. De telles méthodes sont évidemment habituelles chez Swissmetal, mais elle ne laissent rien présager de bon.
Enfin, dernier paramètre, il faudra tenir compte de l'éventuelle démission de nombreux membres de la représentation de la Boillat, et du départ de nombreux Boillat non licenciés, selon le vote.
La séance de lundi sera donc cruciale. Soyez nombreux, à 13H30 à la salle communale.
Swissmetal
Swissmetal a beau jeu de suivre les recommandation de l'expert: elles correspondent en grande partie à ce que la direction attendait, voire espérait. Et, pour ce qui n'était pas prévu au programme, il sera toujours possible de manipuler le moment venu, une fois l'affaire tassée. Un organe de contrôle, c'est comme un expert, ça peut dooormir.
Pour le groupe, il est donc central, à l'approche de son AG, que les Boillat acceptent les propositions, histoire de reprendre le démant... la production. Allez, ne soyons pas mauvaises langues! Dans l'espoir d'obtenir le "bon" vote, une jolie lettre (avec la vraie entête Swissmetal, mais pas signée, c'eut été trop beau) a été offerte aux Boillat par Henri Bols. Le contenu est sans suspens: Swissmetal fait tout pour que tout aille mieux, et donc il faut faire comme ils disent. Mais le message, qui évite le mot "stratégie" ainsi qu'une information relative au déplacement de la fonderie, est fort bien contruit. C'est sobre, il n'y a aucune menace, le ton est même humble. Nous sommes entrés dans la quatrième dimension, pour de bon. C'est la seule explication, ou presque.
[Karl se frotte les yeux] Incroyable, il n'est pas écrit "Si vous refusez les propositions, nous serons contraints d'agir de manière radicale". Non, non, non! Il est écrit: "Une approbation de votre part favorisera et facilitera le travail qu'il nous reste à accomplir[...]". Le ton change, lorsque Swissmetal a vraiment besoin d'obtenir quelque chose. On croirait qu'Henri Bols se prend à penser qu'ils s'adresse à des êtres humains. Oui mais non, l'opportunisme est tout de même trop flagrant.
Mais tout arrive, sur terre, ou presque. A quand une lettre de ce genre signée par Martinou, que nous pourrions conserver précieusement, pour montrer aux générations futures que même la pire des ordures est potentiellement recyclable?
[Bon, ensuite, Karl va aller se reposer un moment, et le prochain "édito" n'arrivera pas avant dimanche soir. Ouf!]
Unia
Unia a, bien sûr, la palme du comportement le plus controversé. Le choix d'Unia, par la voix de Renzo Ambrosetti (qui est certainement le plus pleutre de tous), a consisté à accepter les propositions de Jürg Müller, l'expert, alors même que les Boillat les refusaient. On peut donc parler de trahison, tout en ajoutant que c'était sans surprise aucune.
Unia avait soutenu la première grève, puis la médiation et l'accord y ayant mis fin. Et Unia a soutenu la seconde grève, tout en forçant la main des Boillat pour qu'ils votent sa suspension. A ce moment, Unia a choisi de tout faire pour mettre fin au conflit, et a toujours appliqué cette stratégie depuis. Il semble en effet que le syndicat se soit lancé dans une grève alors même que son comité directeur n'en avait pas saisi toutes les conséquences. Pour eux, une grève signifiait l'usage d'un outil destiné à égaliser les rapports de force entre les parties, et à arracher l'accord le plus favorable possible lors de négociations. Quel que soit l'accord final, il est donc une issue positive au conflit, puisqu'aucune autre n'est envisagée.
Cette action syndicale est sous-tendue par plusieurs raisonnements. L'un d'eux est que le patronat helvétique auquel Unia a affaire doit se rendre compte que ce syndicat est prêt à frapper fort, mais se satisfait du cadre en vigueur actuellement (paix du travail, CCT, dialogue social, etc.) et poursuit l'objectif de pousser le patronat à s'y conformer aussi. Or, le dialogue en question devient toujours plus dur, étant donné l'inéquité croissante de la répartition des richesses et de la répartition du pouvoir dans l'entreprise (glissement du pouvoir vers l'actionnariat), et le fait que les employés de la base sont soumis à des pressions croissantes (délocalisation, pression sur les salaires, sur le temps de travail, etc.). Ceci, paradoxalement, dans une situation où tous les indicateurs économiques (croissance, PIB, consommation, etc.) sont maintenant "au vert". Autrement dit, une fracture se créé entre la bonne santé économique du pays, et une redistribution des richesses moins équitable (reste à voir si ce mouvement va s'inverser bientôt).
Bref, le syndicat joue sur le fil du rasoir avec, d'un côté des revendications plus fortes de ses affiliés et, de l'autre, un patronat moins enclin aux concessions, pour des raisons économiques et doctrinales. C'est d'ailleurs dans l'espoir de répondre à de tels défis qu'Unia a été créé, en fusionnant les forces de 2 grands syndicats. Cependant, Unia trouve ses limites lorsque les modalités du combat changent, comme ce fut le cas, par exemple, avec Filtrona (où la grève n'a rien amené, sinon un plan social, alors que les employés luttaient contre une délocalisation, que les patrons ont finalement admis vouloir mener, avant de l'appliquer) et, bien sûr, comme c'est le cas avec la Boillat. Là, le cadre qu'Unia soutient a tendance à s'évanouir. En effet, face à des patrons étrangers et peu intéressés aux fonctionnement du monde du travail helvétique, dont la principale préoccupation est la satisfaction d'actionnaires anonymes, comment croire qu'il existe une volonté, au moins partielle, de se conformer au règles du jeu? Le droit suisse, très libéral (ce qui n'est pas forcément mauvais), fonde énormément d'espoir sur le sens des responsabilités de ses sujets, et sur leur volonté de participer positivement aux fonctionnement de la société. Dans la mesure où un individu ne possède pas ces vertus, il est extrêmement difficle de le contraindre (le fameux "on ne peut rien faire"). Et, si un conflit ouvert éclate à cause de tels individus, Unia n'est tout simplement pas à même d'assumer sa charge, puisque sont travail nécessite au moins une reconnaissance des règles du jeu.
D'où, dès lors, le fait d'accepter n'importe quel accord, et de le déguiser en succès. Ainsi, l'honneur est sauf, l'image d'Unia aussi, et, dans une certaine mesure, le patronat est averti qu'il existe des limites coûteuses à franchir. Donc, on peut considérer qu'Unia a choisi de sacrifier la Boillat à ce que son comité de direction (du moins certains membres) estime être un projet plus vaste. Se pose alors la question de la fin et des moyens. Quand bien même le calcul du comité directeur serait le bon, peut-on sacrifier des ouvriers, qu'il s'agirait pourtant de défendre, à des intérêts stratégiques? S'il a été décidé que "oui", c'est pour une simple raison: Unia considère depuis avant la suspension de la grève que les Boillat ont de toute façon perdu leur combat et que, tant qu'à faire, autant en tirer quelque bénéfice pour la suite, en essayant de limiter les pertes côté Boillat (via, par exemple, un plan social pour les licenciés).
Pour être complet, on n'oubliera pas l'article de Luc-Olivier Erard, qui doute des performances d'Unia, dans Le Courrier, où il donne la parole à Fabienne Blanc-Kuhn, qui joue la pragmatique incomprise. Le journaliste n'est pas le seul à avoir des doutes, d'ailleurs, puisqu'il mentionne une certaine grogne au niveau des professionnel de la base d'Unia. Mais, Fabienne Blanc-Kuhn, entre autres critiques, "balaie d'un revers de main" les commentaires très virulents contre Unia postés sur le blog, prétendant qu'ils seraient le fait "d'une petites minorité d'ouvriers, les plus loquaces". Alors là, Karl rigole, et fort. On croirait lire du Martinou! Une histoire d'agitateurs sur des "forums d'Internet". D'un point de vue purement technique, je signale que Fabienne Blanc-Kuhn se trompe: les commentaires ont été plus nombreux et bien plus divers (en termes d'auteurs) qu'à l'accoutumée. Mais, entendre parler de ce blog la rend mûre, c'est un fait attesté. Hihi!
En conclusion, on peut donc dire qu'Unia n'est absolument plus digne de confiance pour les Boillat, puisque désormais uniquement mû par ses intérêts. Tout au plus est-il possible de lui demander quelque chose qui corresponde bien à ses intérêts. Si cette analyse est exacte, on remarquera aussi, d'une manière plus générale, qu'Unia est toujours prêt à sacrifier des combats locaux au nom d'objectifs plus larges. Il convient en effet de souligner qu'Unia, avec ce système, sacrifie les revendications des travailleurs qui se lancent dans des conflits pour améliorer la condition des travailleurs qui n'ont pas besoin d'entrer en conflit (par chance). Il est donc actuellement impossible d'accorder le moindre crédit à Unia pour des combats sortant du schéma classique grève (ou autre moyen de lutte) - accord - application de l'accord (quant aux combats plus classiques, ça dépend). Peu surprenant.
Rolf Bloch et Jürg Müller et les autorités
Deux articles du Journal du Jura sont très éclairants sur la position de ces 2 personnes. Le premier, publié le 16 juin (hier), donnait une idée des pensées qui animent Rolf bloch. Celui d'aujourd'hui est une grande interview de Jürg Müller.
Mais commençons par le rapport. L'expert a fait un rapport, dont seul Rolf Bloch et lui-même connaissent la teneur. Le but de cette dissimulation est sans aucun doute d'apaiser le conflit. Or, apaiser le conflit signifie, pour Rolf Bloch, donner raison à Swissmetal et faire plier les Boillat. Le rapport peut être soit favorable aux Boillat, soit favorable à Swissmetal. S'il est favorable aux Boillat, il constitue certainement la plus sûre manière de donner un nouvel élan au conflit, les Boillat étant confortés dans leur position, et donc moins enclins à déposer les armes. S'il est favorable à Swissmetal, le rapport peut être utilisé pour démontrer aux Boillat, soit qu'ils n'ont rien compris aux événements et n'auraient donc jamais dû entrer en grève, soit qu'ils n'ont aucune chance de vaincre, soit les 2 à la fois. Dans le cas de l'erreur, le rapport aurait certainement pu être montré. Dans le cas du rapport de force défavorable, moins facilement car, en donnant raison aux Boillat, il aurait changé ce rapport de forces. Reste une possibilité: le rapport est tellement mauvais qu'ils n'osent pas le montrer (attendez de voir l'interview, avant de penser que Karl déraille).
Il y a fort à parier que l'expert, comme Rolf Bloch, estime que le rapport de force est trop défavorable aux Boillat pour qu'ils espèrent une victoire. Néanmoins, la volonté affirmée, pour ne pas dire la véhémence, à refuser de donner tort ou raison à qui que ce soit, est très suspecte. Selon Philippe Oudot, pour "Rolf Bloch, il ne s'agit pas de refaire l'historique de ce conflit et de déterminer qui a tort ou raison. La seule chose qui compte, c'est de sauver la Boillat et le maximum de places de travail" (article du 16 juin). Et l'expert d'ajouter (dans l'article du 17 juin): "Il faut que les deux parties prennent conscience que finalement, il ne s'agit pas d'avoir raison. Ce qui compte, c'est de sauver un site de production, et c'est là l'essentiel". De là à penser que Rolf bloch a menti sur la marchandise, il n'y a qu'un pas, un tout petit, puisque tout le monde espérait ouvertement que Jürg Müller exposerait les faits publiquement.
Une fois, pourtant, Rolf Bloch a signalé que la seconde grève avait éclaté suite au non respect du protocole d'accord par le patronat. Pouvait-il faire autrement, vu la position prise par Elizabeth Zölch? Tout est que de justice et de vérité, on n'ose plus se préoccuper, avec le rapport. L'expert souscrit néanmoins aussi à l'affirmation de monsieur Ragusa, puisqu'il signale: "En effet. Mais si le groupe ne l'a pas respecté, en particulier le point concernant le directeur industriel du site, le personnel n'est pas sans reproche non plus" (article du 17 juin).
L'interview de l'expert, dans son ensemble, indique toutefois qu'il dooort bien. Sa condescendance vis-à-vis des Boillat ne laisse aucun doute là-dessus. Il avoue tout d'abord: "Je n'arrive toujours pas à comprendre comment on en est arrivé à un blocage pareil". Un expert... Sa tâche ne consistait-elle pas, justement, à comprendre ceci? Les bras m'en tombent. De plus, si "Quand il y a un problème à résoudre, il faut toujours s'asseoir autour d'une table pour en discuter et trouver des solutions", il semble que pour l'expert, ceux qui n'ont pas voulu dialoguer, au départ, soient les Boillat.
"Au début, les ouvriers étaient un peu méfiants. Pour eux, j'étais 'le type qui porte la cravate, qui n'est pas des nôtres'", dit Jürg Müller, avant d'ajouter: "D'après les bruits qui circulaient, je m'attendais à trouver des gens suffisants [dans la direction de Swissmetal, NdKarl]. Or, cela n'a pas été le cas. J'ai constaté qu'ils essayaient de résoudre au mieux les problèmes extrêmement difficiles auxquels ils étaient confrontés, sans volonté d'être arrogants, voire d'humilier le personnel comme cela a été dit. Je pense en particulier au directeur Henri Bols, une personne très ouverte. Confronté à une situation catastrophique dès son arrivée, il a très vite compris qu'il avait besoin d'un nouvel organigramme, avec des cadres issus du site de Reconvilier. Il a mené des discussions avec une délégation des 21 cadres licenciés et avec des cadres de niveau inférieur de la Boillat. Sans être parfait, un accord semblait à portée de main, mais tout a finalement capoté, notamment en raison de la solidarité entre les 21 et ceux pressentis à de nouvelles responsabilités". Ah oui, il s'agissait d'un accord? Jürg Müller est bien le premier à comprendre les choses ainsi, mais il se place en tout cas nettement du côté de Swissmetal pour interpréter les faits.
"Confronté à une situation catastrophique", ce pauvre Henri. Comme s'il n'en était pas l'un des principaux artisans! Quant au fait que les cadres de Dornach n'ont été ni suffisants ni arrogants... On croit rêver. Ou alors, Jürg Müller est fait du même bois qu'eux. A-t-il lu les lettres de Martinou? A-t-il remarqué que les 21 cadres avaient été licenciés par Swissmetal? Et les 112 autres employés aussi? Quant au dialogue, parlons-en: les licenciements de François Dupont et d'André Willemin, parmi d'autres, en sont de beaux exemples, surtout de la part d'un CEO qui occupe une place dans le conseil d'administration.
Mais ce n'est pas terminé, car Philippe Oudot ne l'a pas laissé filer là-dessus (chapeau à lui d'avoir pu arracher tout ça à Jürg Müller!). L'expert est en effet mené à admettre que le licenciement des 21 cadres était une erreur (mais alors, pourquoi les avoir licencié? Jürg Müller semble penser que leur non allégeance à la stratégie était une bonne justification dudit licenciement). Et d'en venir au problème du protocole d'accord. Le déplacement de la fonderie, pour lui, n'est pas nécessairement un "désinvestissement", comme dit Philippe Oudot, et respecterait donc potentiellement le protocole.
Pourtant, lorsqu'il s'agit de savoir si le fait que la Boillat devienne "un centre de finissage pour la connectique, le décolletage et les instruments d'écriture" est viable, l'expert finit, après avoir discuté de la nécessité de satisfaire les client, par répondre ceci: "les transferts de production ne concernent que les produits standards. Si c'est pour renforcer le domaine des spécialités qui fait la force de la Boillat, c'est une bonne stratégie. Mais si il devait y avoir transfert de machines pour les spécialités, ce serait effectivement un démantèlement et je me serais trompé dans mon analyse". L'expert s'est donc trompé dans son analyse, autant le dire tout de suite. Premièrement parce que la fonderie est l'une de ces "machines pour les spécialités", au cas où il ne s'en serait pas rendu compte (ce qui est problématique, puisque ça lui a été clairement expliqué). Secondement, parce que ce document, issu de Swissmetal et présenté en conférence de presse, indique que les instruments d'écriture doivent être produits chez Busch-Jaeger. Les instrument d'écriture, c'est quoi, 50% des spécialités Boillat? Sans oublier que les propositions de l'expert contiennent l'adoption, par les Boillat, de la stratégie en question. Jürg Müller n'a pas la cohérence pour principale qualité et il est en passe de devenir Jürginou l'expeeert.
Le fait qu'il se soit fait berner, comme tant d'autres, ne fait donc que peu de doutes. Il sera peut-être bien le prochain à venir pleurer qu'il s'est fait "rouler dans la farine". Mais Rolf Bloch, par contre, a l'air un peu plus intelligent. Pour lui, il s'agit de sauver des emplois (comme pour l'expert), et de contraindre Swissmetal à agir sur une plus longue durée, en ajournant le déplacement de la fonderie, ceci sous l'oeil d'un organe de contrôle. Cette solution permettrait, d'une part, de conserver l'outil de production intact pendant plus de temps, et obligerait Swissmetal à respecter ses engagements et à agir de manière plus raisonnable. Martin Hellweg risquant fort de s'en aller en 2007 sans avoir pu s'imposer (n'oublions pas le fait que Dietrich Twietmeyer n'est plus candidat au conseil d'administration), Rolf Bloch estime peut-être que les choses pourraient ensuite s'améliorer. Ce serait alors sans compter le départ des clients dans l'intervalle, et le probable positionnement de Volker Suchordt au poste de CEO.
Bref, comme l'expert passera lundi à la séance du personnel, voici quelques questions qu'il serait possible de lui adresser. A vous de vous en inspirer, et d'en poster d'autres sur le blog si vous en avez. Autant ne pas se gêner...
-Jugez-vous le déplacement de la fonderie rationnel?
-La direction de Swissmetal vous a-t-elle présenté l'étude, si elle existe, justifiant ce déplacement, et analysant son coût?
-Pensez-vous que Dornach dispose d'un lieu à même d'abriter la fonderie?
-Quel serait le coût du déplacement, en termes de frais et de manque à gagner?
-Comment expliquez-vous qu'après le rachat de Busch-Jaeger, Swissmetal a présenté une "stratégie" dans laquelle les intruments d'écriture sont produits chez Busch-Jaeger?
-Comment expliquez-vous le licenciement de 112 employés, qui plus est sans plan social?
-Si vous l'expliquez par une perte de commandes, comment expliquez-vous, alors, que la Boillat soit surchargée de travail?
-Vous dites que Swissmetal veut que la Boillat produise exclusivement ses spécialités (décolletage, connectique et instruments d'écriture). Pourquoi, alors, la production d'instruments d'écriture est-elle placée chez Busch-Jaeger dans la dernière version publiée de la "stratégie"?
-Pensez-vous que la Boillat, si elle ne produit plus d'instruments d'écriture, puisse conserver plus de 200 emplois?
-Avez-vous eu des contacts avec les clients de Swissmetal?
-Que pensent-ils du déplacement de la fonderie, et que pensent-ils des orientations prises par la direction de Swissmetal?
-Vous dites ne pas considérer la direction de Swissmetal comme arrogante. Avez-vous lu les courriers que Martin Hellweg adresse à ses employés de Reconvilier? Pensez-vous que le licenciement de Nicolas Wuillemin se justifait autrement que par l'arrogance? Considérez-vous qu'Elizabeth Zölch s'est trompée en jugeant Martin Hellweg et Friedrich Sauerländer dans les termes peu tendres qu'elle a employé?
-Que pensez-vous de l'émission de contrats ne respectant pas la CCT? Allez-vous prendre des mesures pour régler ce problème?
-Vous dites, en gros, qu'Henri Bols est quelqu'un d'éclairé. Pourquoi alors a-t-il suggéré à Daniel Brendel que la Boillat pouvait fonctionner sans les 21 cadres licenciés? Lui avez-vous posé cette question?
-Si, comme vous le dites, "La confiance, ça ne se décrète pas, ça se construit sur la base de la vérité, de la franchise, en gardant le cap", pourquoi ne rendez-vous pas votre rapport public, pour nous montrer le cap que nous devrions suivre?
-Swissmetal veut augmenter son capital. Est-ce une forme de refinancement déguisé ou cela correspond-il à des projets d'expansion?
-A qui pensez-vous, pour officier en tant que futur "chef d'usine" de la Boillat?
Enfin, quelques mots sur Andreas Rickenbacher, qui chapeaute, d'une certaine manière, la médiation. Logiquement, ne voulant pas entraver le travail de Rolf Bloch, ce dernier se rallie à sa position, comme l'indique cette dépêche.
Et les Boillat, alors?
Comme on sait, la délégation Boillat a refusé les propositions de l'expert, et refusé de justifier son refus. Rolf Bloch, en tentant d'avoir une délégation réduite, voulait jouer le sort de la Boillat sur le tapis vert, à l'insu des Boillat. Mais, un honorable souci démocratique assorti de sérieux doutes sur lesdites propositions en ont décidé autrement.
Du point de vue Boillat, que valent-elles, alors, ces propositions? Il s'agit d'une reddition, mais peut-être pas aussi complète qu'on pourrait le penser. La mise en place d'un organe de contrôle est en effet bonne à prendre, tout comme l'ajournement possible du déplacement de la fonderie. Martinou pourrait bien déguerpir dans l'intervalle. En plus, si l'on en croit l'expert, plus question de délocaliser les spécialités.
Donc, de l'avis de Karl, poser des questions à l'expert permettrait d'obtenir des garanties, et de voir à quel point c'est un expeeert. Il faut aussi noter que les propositions formulée resteront probablement là un moment, dans la mesure ou le rapport de force ne varie pas trop. La direction de Swissmetal n'a pas d'autre choix que de les accepter, tant elles sont en sa faveur, et tant sa situation est inconfortable. De plus, elle n'est pas actuellement pas en mesure de fermer la Boillat, sinon ce serait fait depuis belle lurette.
De ce point de vue, porter le combat à l'assemblée générale des actionnaires du groupe est une idée intéressante. Il faut néanmoins l'analyser pragmatiquement, en se demandant quelles sont les chances de diminuer les forces de la direction de Swissmetal, ou au moins de les empêcher d'augmenter. En fait, elles paraissent assez bonnes, à première vue. Mais, sur ce genre de questions, Karl n'est pas à même de juger, et ne peut qu'encourager les réflexions.
Philippe Oudot, dans son éditorial, a, quant à lui, tiré ses conclusions: les propositions sont médiocres, mais ne pas les accepter tuerait la Boillat. Selon lui, elles correspondent plus ou moins à l'accord de 2004, l'organe de surveillance en plus (et une centaine de Boillat en moins).
Quant aux commissions du personnel de la Boillat, elles réagissent via ce communiqué, en soulignant pour commencer certains états de fait ignorés ou biaisés par la direction de Swissmetal. Il faut, en particulier, que la direction de Swissmetal (qui pourtant n'est pas arrogante, nous dit-on) cesse de faire porter le fardeau de toutes ses erreurs à autrui. Les problèmes de production relèvent de sa responsabilité, et la grève est trop lointaine pour servir de bouc émissaire à tout ce qui ne va pas.
D'autre part, le communiqué fait mention des inquiétudes des clients. Et c'est là un des paramètres centraux de la décision à prendre lundi, car les clients sont extrêmement mécontents du travail de Swissmetal. Les commandes arrivent en retard ou pas du tout, et la qualité est gravement en baisse. Et ils risquent bien de tourner le dos définitivement à Swissmetal et à la Boillat, en fonction des prochains développements.
Les commissions relèvent encore que Swissmetal annonce avoir déjà commencé à appliquer les propositions de l'expert. Bien sûr, cette application est faite de manière unilatérale, à la sauce hellwegienne. De telles méthodes sont évidemment habituelles chez Swissmetal, mais elle ne laissent rien présager de bon.
Enfin, dernier paramètre, il faudra tenir compte de l'éventuelle démission de nombreux membres de la représentation de la Boillat, et du départ de nombreux Boillat non licenciés, selon le vote.
La séance de lundi sera donc cruciale. Soyez nombreux, à 13H30 à la salle communale.
Swissmetal
Swissmetal a beau jeu de suivre les recommandation de l'expert: elles correspondent en grande partie à ce que la direction attendait, voire espérait. Et, pour ce qui n'était pas prévu au programme, il sera toujours possible de manipuler le moment venu, une fois l'affaire tassée. Un organe de contrôle, c'est comme un expert, ça peut dooormir.
Pour le groupe, il est donc central, à l'approche de son AG, que les Boillat acceptent les propositions, histoire de reprendre le démant... la production. Allez, ne soyons pas mauvaises langues! Dans l'espoir d'obtenir le "bon" vote, une jolie lettre (avec la vraie entête Swissmetal, mais pas signée, c'eut été trop beau) a été offerte aux Boillat par Henri Bols. Le contenu est sans suspens: Swissmetal fait tout pour que tout aille mieux, et donc il faut faire comme ils disent. Mais le message, qui évite le mot "stratégie" ainsi qu'une information relative au déplacement de la fonderie, est fort bien contruit. C'est sobre, il n'y a aucune menace, le ton est même humble. Nous sommes entrés dans la quatrième dimension, pour de bon. C'est la seule explication, ou presque.
[Karl se frotte les yeux] Incroyable, il n'est pas écrit "Si vous refusez les propositions, nous serons contraints d'agir de manière radicale". Non, non, non! Il est écrit: "Une approbation de votre part favorisera et facilitera le travail qu'il nous reste à accomplir[...]". Le ton change, lorsque Swissmetal a vraiment besoin d'obtenir quelque chose. On croirait qu'Henri Bols se prend à penser qu'ils s'adresse à des êtres humains. Oui mais non, l'opportunisme est tout de même trop flagrant.
Mais tout arrive, sur terre, ou presque. A quand une lettre de ce genre signée par Martinou, que nous pourrions conserver précieusement, pour montrer aux générations futures que même la pire des ordures est potentiellement recyclable?
142 Comments:
@ tous les boillats !
je reviens aux différents messages de sana et de françoise du 16 juin auxquels je souscris pleinement. Quand SM ose dire que "certains produits très complexes et compliqués de la Boillat seront produits beaucoup plus simplement dans les autres usines" ne croyez-vous que l'on vous prend pour des c... ?? Si cela n'est pas de l'humiliation alors qu'est ce que c'est ? Croyez-vous vraiment que ces fameuses spécialités mondialement reconnues pourront être produites plus simplement et à moindres coûts dans des usines qui n'ont rien innové en matière d'alliages depuis plus de 10 ans ??
Mon avis est que s'il ne se passe rien avant l'AG, alors le rouleau compresseur MH mettra les bouchées doubles dès la rentrée dans l'application de la stratégie (!!) SM qui ne vise rien d'autre qu'à réduire le site de Reconvilier à sa plus simple expression (finishing center) totalement dépendant des ébauches qu'on voudra bien leur fournir. C'est bien cela que l'on veut ?
Cher Karl,
Contrairement à ce que vous dites, votre édito n'est pas si indigeste que ça. Il a le mérite d'être clair quant au fonctionnement du syndicat UNIA.
Votre analyse sur l'expert est excellente.
Cerise sur le gâteau, les questions que vous posez en fin d'édito sont pertinentes.
@ux boillats,
Allez, allez les amis, c'est pas la première baffe que vous avez reçu, mais vous avez toujours su réagir de manière noble et intelligente. Je vous fait confiance pour ne pas vous laissez faire.
Avec toute mon amitié
pour moi vous l'avez dans le c.l et bien profont , la il n'y a pas de vaseline, alors , laisser tomber, et sauvez se qu'il reste a sauver.
@juin 17, 2006 9:27 AM
Merci pour le conseil, maintenant tu peux retourner à la niche petit roquet.
La Boillat,
"une honte ou quand l'inacceptable se réalise"
Sous les yeux,
De 7 conseillers fédéraux,
Du conseil des états,
Du conseil nationnal,
Des gouvernements de toute la Suisse,
D'économie suisse,
De Swissmen,
Du syndicat Unia,
Des banques,
Des actionnaires de Swissmetal,
D'un médiateur,
D'un expert.
Merci Karl pour cette excellente analyse. La situation est complexe et les enjeux sont importants.
Quelques unes de mes interrogations du moment :
** L'expert a donné des proposisions pour reprendre la production, dans l'hypothèse d'une acceptation de la part des Boillats, leur mise en oeuvre ne devrait-elle pas être le fruit d'une discussion paritaire en médiation ?
** En mettant en oeuvre ces recommandations d'une manière unilatérale, immédiate et sans aucune ouverture à une discussion, SM ne démontre-t-elle pas qu'elle n'a une fois de plus rien compris ? Que les choses ne sont pas prêtes de s'améliorer ?
** N'y a-t-il pas un déséquilibre entre le pouvoir des usines en faveur de Busch-Jaeger (dont sont issus
- le vice-président de la direction et chef de l'industrie du groupe
- son directeur de site)
et Dornach (dont le directeur de site est à la fois directeur de l'industrie Suisse et donc membre de la direction)
par rapport à la Boillat qui se retrouve avec un chef d'usine au rabais (non membre de la direcction du groupe) rapportant au directeur de l'industrie Suisse (un Dornach) qui lui-même rapporte au directeur industrie du groupe (un Busch-Jager) ?
** Avec un tel organigramme, l'intérêt légitime de l'usine Boillat pourra-t-il encore être défendu ?
** Est-il possible d'exiger en médiation que le directeur de site soit légitimé par un préavis favorable des commissions ?
** Est-il possible d'exiger en médiation que le directeur de site soit membre de la direction du groupe ?
** L'expert (s'il semble encore crédible après la séance de lundi) ne pourrait-il pas fonctionner comme directeur de site de manière intérimaire dans l'attente de la nomination d'une directeur nommé paritairement par la direction et les commissions ?
** L'expert accepterait-il de conseiller le furur directeur de site, compte-tenu de sa connaissance de la situation ?
Les questions sont nombreuses, les réponses sont difficiles. Mais, à mon sens, toutes tournent autour de deux questions préalables :
** peut-on encore faire confiance à la direction actuelle de SM ?
** un groupe d'accompagnement aura-t-il de réelle compétence pour empêcher une violation des clauses d'un éventuel accord ?
Bon week-end à tous.
Ca bosse dur ce matin dans les atelier, comme quoi on voit clairement ou est la division, et ne venez pas me dire qu'ils sont pas le choix, je risquerai de m'énèrver.
shreck vous salue du bord de son marais
@ à Karl
l'édito est absolument magistral, merci !
@ Karl et @ un voisin
pareil pour les questions, et il y en a....
L'unilatérité : non seulement elle démontre que Swissmetal n'a rien compris, mais aussi le mépris de la direction envers ses employés
Bon courage pour lundi.
Merci! j'ai lu et relu l'edito de Karl! Je souhaite qu'il soit publié in extenso dans la presse, lu dans les temples et églises...que sais-je encore: dans des groupes motivés...et que, informés, on se bouge pour agir ...(d'une manière originale pourquoi pas?) en solidarité avec ceux de La Boillat, ce lundi 19 juin à 13h30 à la salle communale à Reconvilier et je me permets d'ajouter ma pensée à celle de solidarnoch: "une honte quand l'inacceptable se réalise" sous les yeux de... faudra compléter cette liste!
concernant le RAPPORT de l'expert
je répète et m'obstine à dire que les Boillat ont le droit d'EXIGER la lecture du rapport de l'expert qui concerne leur outil de travail ( de même qu'un patient a le droit d'accès à son dossier médical, même s'il ignore ce droit ou n'ose pas l'utiliser ).
Mais au moinds connaître la justification de son maintien confidentiel, cela me semble lunaire, car ce rapport vous concerne en premier lieu.
@ oignon rouge
Une plainte pénale sur un objet suposé mentionné dans le rapport (par exemple les explois de votre cinéaste amateur et illégal), ne permettrait-il pas d'en faire une pièce versée au dossier et donc accessible ?
(simple suposition sans prétention)...
Bonne journée à tous !
Bonne analyse.
Quant à moi j'aimerais savoir quelle est l'utilité (ou le poids) des recommandations de l'exper?
Ça n'a aucune valeur de contrainte.
L'application ou non des conclusions de l'expert (y en a-t-il?) n'est soumise à aucune autorité.
On a deux parties en conflit et un médiateur. Point.
Le médiateur peut dire ce qu'il veut, il ne peut QUE le DIRE.
Au-delà de ça, les Boillat sont à poil.
N'écarquillez pas plus les yeux, il n'y a rien à voir!
La crédulité n'a jamais été qu'un autre mot pour la méthode Coué.
J'ai oublié.
L'analyse de Karl est bonne, on peut retourner le problème, analyser, triturer et explorer dans tous les sens, on n'en aura rien de plus.
D'ailleurs le fait qu'il soit aussi long est révélateur d'un piège à cons.
Dans ces cas-là on sort du jeu ou on définit les règles, il n'y en a pas.
@ un voisin
C'est certainement une bonne idée et un bon alibi, mais cela prendrait un peu de temps-
je pars du principe qu'il s'agit d'une rétention d'informations non jusitifiée et non jsutifiable, mais je vais creuser ça plus précisément, eput-être que je me trompe....
Bravo à Karl pour ce magistral édito.
Houuuuuh à Fabienne Blanc Kuhn qui est est devenue une kapo de la direction d'UNIA. J'aurai préféré qu'elle rue dans les brancard comme Nicolas Wuillemin chez Swissmetal. Je penses que beaucoup de syndicaliste d'UNIA sont écoeurés. J'aimerai en voir quelques un ruer dans les brancard. Chez Swissmetal il y a Martinou à éliminer et chez UNIA il y a Renzou. Cela commence à faire beaucoup.
Pour ma part, j'ai suspendu mes paiements de cotisations à UNIA.
@anonyme 9:27
Toi, tu devrais t'en mettre de la vaseline où tu dis, ça lubrifierait tes neurones!
Ah, qui ose encore dire que les employés du syndicat travaillent pour vous ?
Qui ose encore prétendre je suis avec vous mais je ne peu rien faire d’où je suis en parlant de ces mêmes employés ?
Les excuses bidon ça suffit ! Moi en tout cas je n’y crois pas un seul instant, je crois plutôt qu’ils ont la pétoche de leurs employeurs et ne veulent surtout pas froisser la direction.
Regardez aussi de plus près, le syndicat se dit libre de la politique mais pratiquement tous sont au PS ! Ce dernier parti (dont on espérait beaucoup, vu la nouvelle couleur du gouvernement) ouvre les magasins le soir et vous demande d’accepter la vaseline offerte !
Tiens je me souviens qu’il avait été dit sur ce blog que l’expert venant du même canton que les dornachiens ne pouvait pas être neutre, ils jouent du golf ensemble !
Bonjour à tous,
Excusez-moi, mais je lis le blog depuis bien longtemps et là j'ai vraiment une question qui me travaille, alors je me permets de la poser.
En tout premier, Bravo à tous les Boillat qui se battent et qui sont solidaires dans cette lutte, et il y en a beaucoup je pense.
Mais je suis inquiète pour ceux qui sont allés travailler ce samedi, sont-ils menacés pour faire une chose pareille? Faire des heures supplémentaires quand les camarades de lutte sont licenciés, celà dépasse l'entendement. Je pose la question, sont-ils nombreux? Pourquoi font-ils ça? Peut-être que Shreck ou un autre peut me répondre.
Merci pour vos réponses, et je vous dis encore à tous tout mon soutien, bravo à vous pour votre lutte contre l'ignominie la plus totale de quelques crapules.
Solidaire, toujours, encore, et jusqu'au bout avec vous, TOUS les Boillat.
Une postière de campagne qui vit avec son mari dans une poste vide, et qui peut parler de ce que celà veut dire de voir son outil de travail ne servir plus à rien, après 27 ans de loyaux services.
Meilleures salutations à vous tous
Mais qui donc aurait-il eu l'outrecuidance de prétendre que le NP6 n'est pas fait pour les trains d'aterrissage?
Que de mauvaise foi!
Ce matin, dans le ciel bleu des Genevez, chacun a pu admirer les virevoltes effrayantes d'un petit monoplan. On se serait crû aux balbutiements du plus lourd que l'air!
Et ben c'était vrai. Aux commandes de cette effrayante machine, le plus grand sportif de la Courtine... Devinez...
Tardentator, mieux connu sous le petit nom de Gepeto.
Ben mon vieux, quel courage, mais aussi quel désastre s'il se met à pé.er encore plus haut que son c.l!!!!
N'oublie pas, mon cher JPT qu'un certain nombre de tes compatriotes (C'est pas tout à fait ça mais qu'importe) sont embusqués au sommet de leurs miradors, et qu'en plus, ils ont l'habitude de tirer sur tout ce qui bouge!
Fais gaffe, fais bien gaffe, car c'est pas avec ton train d'aterrissage en NP6 que tu t'en sortiras sans te fraiser la gueule!!!
@ JFBO
salut l'ami, je vois que la Courtine est surveillée, c'est tant mieux, félicitations!
Et notre copain wilmard, c'est pour quand la sortie complète de Swissmetal, je l'attend avec impatience. Wilmard, tu as intérêt d'avoir dit la vérité, j'aime pas les mensonges!!!!
Et ma matière pour mes petites pointes aloooors, elle dooooort???
@Karl
Bravo pour l'édito. On peut difficilement faire mieux !
On est dans une sacrée merde, ou je me trompe ?
J'espère que maintenant, tout le monde sais pourquoi la délégation s'est levée comme un seul homme et a présenter son refus de discuter de points pareil !
Contrairement à la question de un Voisin, je pense qu'il n'y a pas matière à entrer en discution sur ce Torchinou expeeertien. Et j'ajouterais que ce n'est pas n'importe quelle sorte de Torchinou... C'est un hors série !!!
@ tous
Je pose simplement la question :
On sait que les Boillat ont dû poireauter longtemps, la médiation à traîné ainsi que le rapport de l'expert...
Cette fois la balle est dans le camps des Boillat. Est-ce qu'il ne faudrait "prendre tout son temps" pour donner une réponse à Bloch ? Faire attendre comme nous avons attendu. Peut-être jusqu'à l'AG ?
Je répète, c'est juste une question.
@ tous
Allez voir ce que SM a compris de ce qu'était une médiation ainsi qu'une expertise neutre!
Mais attention, ne lisez pas tout d'un seul coup, surtout si vtre coeur n'est pa bien accroché!
Quelle sale bande de tordus et de menteurs! C'est à vomir!
C'est ici:
http://www.swissmetal.com/index.php?id=88&L=2&tx_ttnews[tt_news]=239&tx_ttnews[backPid]=49&cHash=5803fa5b4f
Courage!
@ licenciée de la poste
Ceux qui sont allé travailler ce samedi font partie de 3 catégories de gens.
1) ceux qui suivent swissmetal pour essayer de sauver leurs fesses
2) ceux que les kappos ont réussit à convaincre que le combat et la guerre est terminée
3) ceux à qui l'on ne laisse pas le choix soit par rapport aux heures supplémentaires exigibles soit par rapport à leur heures en négatif soit tout simplement contrainds par le fait que leurs collègues directs font partie des 2 catégories citées ci-dessus
@ tous
Voici un extrait "copié-collé" de leur prose:
" Swissmetal souligne une nouvelle fois que l’entreprise tient toujours au site de Reconvilier et qu’elle fera tout son possible pour mener à bien sa reconstruction. À cet effet, Swissmetal met à disposition d’importantes capacités en personnel et remercie tous ses collaborateurs qui, par leur important engagement personnel, contribuent à la reconstruction de Reconvilier. Swissmetal remercie également ceux qui à Dornach et à Lüdenscheid essaient dans la mesure du possible de combler les déficits de production engendrés par la grève."
Je me suis permis de mettre en évidence les mots les plus torves, les plus incongrus, ceux qui font le plus mal.
Reconstruction !!!!
Mais qui donc a détruit la Boillat?
Bande de chacals menteurs et malfaisants!
collaborateurs!!!
Alors là, d'accord vous en aurez autant que vous en voudrez!
Bande de gros menteurs salopards!
@jfbo
"[...] diverses forces politiques, syndicales et autres forces externes[...] . Swissmetal exige de leur part de mettre fin à leurs agitations irresponsables et d’arrêter de mettre en péril les emplois à Reconvilier."
COMPRIS?!
Alors: SILEEEEEEEEEENCE!!!!!!!
...et bonnes salutations à tous quand même.
question pour Mr Mueller
Avez-vous parlez avec les clients !si oui que pensez vous des réponses recues ..et si non pourquoi ???
Vous les Boillats,
Décidément, les charges psychologiques ne vou auront pas été épargnées : voilà que le rapport de l'expert vous place dans un nouveau dilemme, et des plus dangereux: accepter les propositions Müller, c'est vous lier les mains pour longtemps; les refuser, c'est vous exposer à passer pour les méchants de toute l'affaire...
Lundi, vous aurez à décider. Eh bien, dans ce choix difficile, sachez que nous continuerons de vous appuyer, quelle que soit votre décision (et le 30 à Zurich, on peut faire du bruit !) Je suis convaincu de parler là au nom de l’écrasante majorité des signataires de la déclaration de soutien à la Boillat.
Ecoutez votre instinct, pesez les considérants dans la balance, et ne vous laissez intimider par personne !
Juste un conseil d'outsider : comme dit l'Ecriture, "soyez candides comme la colombe et rusés comme le serpent !" Ou, pour citer une autre autorité, l'économiste Bernard Maris : ""transparence" est le mot le plus galvaudé du discours d'expert avec le mot "confiance". (..) La « confiance », en économie, forme un tissu solide, mais lorsqu’elle se trouve déchirée, on ne la raccommode qu’avec difficulté" (tiré de "Lettre ouverte aux gourous de l'économie qui nous prennent pour des imbéciles")
Ainsi donc tenez ferme sur le principe que LA CONFIANCE DOIT ÊTRE BASÉE SUR LE CONTRÔLE ! Le fameux MH et sa clique vous ont déjà tellement menés en bateau que leur prompte acceptation des termes du rapport ne peut qu'éveiller la méfiance.
Vous devriez donc pouvoir disposer de garanties avant de vous engager; en particulier:
1°) la Direction de SM doit explicitement déclarer et confirmer qu'elle renonce à déplacer chez Bush-Jäger la fabrication de composants pour instruments d'écriture, et donc elle doit, en reniant ce qu'elle a annoncé lors de sa récente conférence de presse à ce propos, reconnaître qu'elle est en passe de modifier sa stratégie sur un point essentiel..
2°) le nouveau responsable de site doit avoir un statut clair et reconnu au sein de la Direction de SM et jouir de fait d'un pouvoir de décision réel et d'une large autonomie sur le site de Reconvilier ; au surplus, il doit être explicitement protégé contre un licenciement arbitraire résultant de divergences de vue avec la Direction.
3°) L’expert doit apporter des réponses convaincantes aux questions critiques du personnel telles que celles que Karl a listées dans son excellent édito de ce jour.
4°) C’est loin d’être un détail : il faut que le CEO et ses sbires cessent de faire porter aux ouvriers et à la grève le chapeau de tout ce qui cloche : il y va de la vérité et de l’honneur des gens.
Faute de telles garanties, une acceptation des termes du rapport équivaut, j’en suis sûr, à un nouveau marché de dupes. Nul doute que vous saurez prendre la meilleure décision lors de l’assemblée de lundi, et bon courage à vous !
Bonjour,
Je me risque à une analyse. L’Expeeert a été engagé par un organisme. Cet organisme s’appelle la Médiation. Ragusa exige donc de ses membres qu’ils aient la Pensée du Milieu.
Imaginons ça comme si il n’y avait qu’un seul but, au centre du terrain, lors du match Boillat-Dooornak. L’arbitre c’est Ragusa, le gardien c’est Expeeertinou et les 8 défenseurs sont tous membres de la Cliquinou (unia). En face, 2 seuls attaquants. Un Siruisien se prénommant Martinou et un sélectionné Boillatien super entraîné et 10x Ballon d’Or de l’année, ZiRonaPelix.
Si tu veux marquer, t’as pas le choix. Evidemment, tu dois tirer dans l’unique but central. Et pour avoir une chance de voir ta balle au Fond avec une adversité de cette force, il n’y a guère que les alliances pour y arriver.
ZiRonaPelix lui, avec son expérience du foot, n’a pas besoin de faire le clown au milieu d’un tel cirque. Sa balle est homologuée pour la Coupe du Monde, le top. Il se dit donc qu’il veut bien faire étalage de sa classe devant des défenseurs de 5ième ligue et s’amuser a fixé ce gardien novice (il vient du hockey, en fait) mais il s’est bien que marquer dans ces conditions, s’est cautionner de fausser et détruire son sport. Surtout qu’une nuée de journalistes politiques ne sachant ce qu’est le football vont ensuite retranscrire, le lendemain, cette mascarade digne des Gladiateurs Romains. ZiRonaPelix ne peut se résoudre à accepter plus longtemps que continue cette mascarade. Par loyauté envers le Sport en général et plus particulièrement envers les membres de son Fan-Club (ces clients) qui le soutiennent, l’applaudissent et le suivent aux 4 coin de la planète depuis si longtemps…
Martinou, lui, habite les mines de sel de Sibérie. Il a dépensé tout son fric en entraîneurs personnels, en EPO et autres produits aphrodisiaques ainsi qu’en aumône lors des quêtes du culte Booodensien. Il ne peut même plus payer la mensualité de son hôtel particulier. Faut dire à sa décharge qu’il a dû dépenser énormément en vaisselle et autres accessoires de ménage par la faute de ses valets tellement maladroits.
Il arrive donc sur le terrain fortement diminué. Mais il va se servir de sa principale qualité qui est de faire le Paon et d’inspirer la Pitié. Cela va lui servir, et bien plus que ce qu’il n’osait espérer. D’abord, les défenseurs joue leur rôle en neutralisant les dribles mous et peu inspirés de Martinou. Mais devant la peine de ce minable attaquant, ils finissent par lui montrer le chemin du but. Quand vous saurez que la Cliquinou sponsorise pour moitié le salaire du gardien, on comprend qu’ils souhaitent faire fructifier leur dépense avec quelques minutes d’antenne lorsque les reporters se focaliseront sur le possible duel entre ces 2 joueurs.
Arrive donc le face à face. Martinou fait pitié. Certains défenseurs sont en pleurs. Devant ce spectacle insoutenable, l’Arbitre siffle un temps-mort. Il demande au Gardien d’analyser le pourquoi d’une pareille méforme. Expeeertinou rend son verdict. Implacable. Si on veut promouvoir ce spectacle que nous tous (les patrons - financiers) avons mis en place et qui doit nous rapporter gros (même si au passage des primes de match conséquentes sont reversée à la Cliquinou), nous devons éliminer ce Martinou. IMPOSSIBLE, lui dit l’Arbitre. Pas d’attaquant, pas de spectacle. Donc pas de rentrées financières, pas de bénéfices. Une seule circonstance atténuante est accordée à Martinou : sa balle est pourrie jusqu’à l’os, elle n’est plus étanche. Vous la regonflez et 2 jours après, pfuiiit, à plat !
L’Arbitre et le Gardien décident donc de faire une fleur à Martinou. Ils lui promettent la balle de Champion du Monde de ZiRonaPelix et lui garantissent que le Gardien plongera à l’opposé de la balle. Evidemment, une aubaine pareille ne se refuse pas. Martinou accepte, en sachant que le goal qu’il va pouvoir marquer lui rapporteras très gros car une prime est promise à celui marque.
Mais ZiRonaPelix, en bon Stratège, ne l’entend pas de cette oreille. Il sait très bien que s’il prête son ballon à Martinou, celui-ci aura le temps de regonfler sa propre balle, de s’entraîner, de marquer un 2ième goal et avec les primes supplémentaire du but inscrit grâce à la Con-plicité de tout les acteurs sur le terrain, et lui permettra de racheter la fabrique de ballon qui le sponsorise, le fournit lui et tous ces collègues compétiteur. Et ainsi, éliminer de la planète le vrai football. Et malgré tout les contrats de retransmissions signées par les plus grandes chaînes de TV, rien y fera. Pas de ballon, pas de MATCHS. Hé oui !
ZiRonaPelix acceptera-t-il de donner son Ballon d’Or à Martinou ?
Une remarque devrait tout de même lui mettre la puce à l’oreille : Lors de l’échauffement commun, Martinou a eu l’occasion de taper dans son ballon. Et qu’en a-t-il fait ?
Il a trafiqué la valve et celle-ci fuit, maintenant.
Donc, contrairement à Martinou, ZiRonaPelix possède une valve de rechange dans son équipement. Va-t-il préférer la réparer ou laisser son Ballon d’Or à Martinou en sachant que dans très peu de temps celui-ci sera aussi plat que la balle pourrie de son adversaire ?
Tout le monde sportif se raccroche à la décision de ZiRonaPelix. Lui seul peut sauver le vrai football des attaques de ces sportifs de salon.
Juste pour remercier Karl et son édito !
Quel talent !!!!!!!
Finalement, la médiation est un échec: Punkt Schluss. La seule chose à attendre, c'est le big bang de Swissmetal. Il viendra tôt ou tard c'est certain. On parle toujours de production. De déplacement de produits et de machines de Boillat vers Lüdenscheid ou Dornach. De la nouvelle presse à Dornach, d'une nouvelle fonderie etc. Swissmetal et sa salle clique ne pense qu'à la production. Si la Boillat a toujours été rentable, c'est grâce à l'innovation et au développement de nouveau produits. Depuis l'arrivée de Martinou, Swissmetal n'a plus rien développé (à part la bêtise et le mensonge). Les produits actuellement rentables ne le seront plus demain et il n'y aura rien pour les remplacer.
=>Swissmetal est condamné <=
=> Boillat ressucitera des cendres de Swissmetal <=
Courage et patience les Boillat !
Karl: Bravo pour cet edito!
Decidement, je suis vraiment de plus en plus degoute par ce qu'ils osent dire et faire... J'aurai envie de tous les amener ici et qu'ils se fassent tous prendre par les FARCS ou la Guerilla au moins ca nous ferait des vacances et les choses pourraient devenir plus agreables pour la region.
oignon rouge a raison, il faut exiger ce rapport! Il n'y a aucune raison pour qu'elle soit dissimulee aux Boillats! Ils ont le droit de savoir ce que l'on dit d'eux et de leur travail et surtout de LEUR boite! Bref il faut faire quelque chose pour que ca ne reste pas non dit de plus des dirigeants de Swissmetal!
Allez mes chers amis, je vous envoie tout le courage possible depuis ce pays ou depuis des annees les gens ont appris a se battre egalement!
HASTA LA VICTORIA SIEMPRE!
Je pense qu'on ne le dit pas assez sur ce blog et pourtant il faurt y croir a cette phrase!
@ tous
concernant Unia:
attendons encore un peu,question de voir comment le vent va tourner.
Si le syndicat nous laisse vraiment dans la merde comme il est entrain de le faire,pourquoi ne démissionnerions nous pas? pourquoi continuer de payer des cotisations pour ces gros?
ça ferait peut-être le jeu de SM,mais ça pourrait faire réfléchir Unia autrement!
quand pensez-vous?
@Anonyme de 6:39Pm
Unia pose problème à cause de choix stratégiques. LA question de l'argent ne changera pas ces choix, étant donné qu'ils n'y sont pas conditionnés.
@Tous
J'ai encore une petite question pour l'expert ;-)
"Pouvez-vous expliquer en quoi consiste la stratégie?"
Reconvilier, le 16 juin 2006
Chères collaboratrices,
Cher collaborateurs,
Dans la cadre de la médiation, des recommendations claires ont été formuleés par l'expert.
Swissmetal soutient ces recommandations et les mettra en oeuvres. Elles seront appliquées car elles vont dans le sens défini par Swissmetalde maintenir a long terme une activité industielle sur le site de Reconvilier.
Vou allez certainement vous prononcer sur les recommandations qui vous seront présentées et expliquées par l'expert lors de l'assemblée du lundi 19 juin 2006 à 13h30.
Une approbation de votre part favorisera et facilitera le travail qu'il nous reste à accomplir pour stabiliser et augmenter notre production, satisfaire nos clients et réaliser les investissements nécessaires dans les ateliers de trefilage et d'étirage.
Nous devont poursuivre le travail que nous qvont commencé ensemble depuis 4 mois.
La mise en service de la presse Loewy et du nouveau four Elti sont des exemples de notre volonté de consolidé la capacité de production sur le site de Reconvilier.
IL est évident que le retour à une situation normale prendra quelque temps nous sommes toutefois pérsuadés qu'avec la vonlonté de tous et la mise en oeuvre de mesures efficaces, nous atteindront notre objectifde pérenniser définitivement le site de Reconvilier.
Je vous adresse mes sincères salutations.
Henri Bols
Directeur Industriel des sites suisse
il se fout de moi ou quoi?????
il me fout dehors....
il m'interdit de site
et en plus il me suplie de travailler avec lui???????
shreck vous salue du bord de son marais
@ tous les pessimistes, tous ceux qui baissent les bras
La partie n'est pas terminée. C'est comme au foot, les joueurs ne quittent pas le terrain à la mi-temps parce qu'ils sont dominés en début de match, ou bien ?
HASTA LA VICTORIA SIEMPRE !
Et si les Boillats utilisaient la méthode de communication de Martinou. Cela pourrait donner quelque chose comme ceci :
--- ATTENTION FICTION ---
Les ouvriers réunis en assemblée saluent la décision de Swissmetal de mettre à disposition la matière première et les ébauches pour la production en quantité suffisante, selon les recommandations de l'expert.
Réuni lundi après-midi en assemblée générale, les employés licenciés et non-licenciés de l'usine Boillat à Reconvilier ont pris connaissance des propositions de Monsieur Müller, l'expert nommé par le médiateur fédéral Monsieur Bloch. Ils ont eu l'occasion de lui poser de nombreuses questions auxquelles il n'était pas en mesure d'apporter des réponses immédiates. Accueillis par des sifflets, les représentants du syndicat Unia ont préféré s'abstenir de prendre la parole.
Lors de la discussion qui a suivi, les employés ont réafirmé leur volonté de garantir à long terme la production intégrée de l'usine Boillat de Reconvilier. Ils entendent contribuer au succès de la médiation et s'engage à mettre en oeuvre les propositions de l'expert dans le cadre d'un processus décisionnel paritaire. Ils demandent à l'expert d'optenir les garanties suivantes :
- le directeur du site de Reconvilier bénéficiera d'une large autonomie et sera membre de la direction générale de Swissmetal (en remplacement de Monsieur Brendel), il aura accès à toutes les informations stratégiques du groupe, notamment celles relatives à la ventilation des commandes sur les différents sites et à la stratégie du groupe. Monsieur Müller occupera cette fonction à titre intérimaire, jusqu'à ce qu'un directeur soit
nommé par la direction de Swissmetal après qu'il ait été agréé par les commissions d'entreprise de la Boillat. Ce directeur ne pourra pas être licencié sans l'accord des commissions d'entreprise.
- L'ensemble des collaborateurs (employés et cadres) licenciés auront la possibilité d'ici au mois d'août de demander leur réintégration selon les mêmes modalités que précédemment. Les contrats illégaux ne respectant pas la CCT sont remplacés par les anciens contrats.
- L'ensemble du processus de production des spécialités (de la fonderie jusqu'à la finition) restera sur le site de Reconvilier durant cinq ans au minimum, ceci afin de conserver le haut niveau de qualité exigé par les clients.
- Ces propositions feront l'objet d'un protocole d'accord duement signé devant notaire. Une clause contractuelle prévoit qu'en cas de non respect de l'accord constaté par les autorités cantonales bernoises, l'usine Boillat de Reconvilier sera mise en vente par une procédure publique conduite par la promotion économique bernoise.
Les employés de l'usine Swissmetal Boillat se réjouissent de pouvoir contribuer ainsi au succès de la médiation. Ils saluent la décision de la direction de Swissmetal de mettre à disposition la matière en quantité suffisante pour assurer la production.
Le syndicat Unia salue cette nette avancée dans la résolution dans ce conflit hors du commun. Interpellé à ce sujet, le directeur de l'économie publique du canton de Berne, le conseiller d'Etat Rickenbacher a apporté son soutien à la décision des ouvriers et invite Monsieur Bloch et la direction de Swissmetal d'accueillir favorablement ces propositions. Madame la conseillère fédérale Leutardt a salué ce pas décisif dans la résolution de ce conflit.
Des bruits courent que ce protocole d'accord devrait être signé dans les prochains jours, afin de permettre à la direction de Swissmetal d'annoncer la fin du conflit lors de l'assemblée générale des actionnaires le vendredi 30 mai 2006.
--- FIN DE LA FICTION
Il est toujours permis de rêver !!!
Il n'y a pas à discuter avec cette bande de menteurs. Ils essaient de vous endormir, et apparemment, d'après certains commentaires de ce soir, on pourrait croire qu'ils y réussiront.
Il y a trop longtemps qu'ils vous mènent en bateau, soit avec des caresses dans le sens du poil, soit par leurs mensonges éhontés.
Pour lundi, un seul mot d'ordre:
C'EST NON.
Ce NON ne signifie en aucun cas un abandon de votre combat. C'est un NON qui ne vient pas seulement de vos tripes. C'est un NON au mensonge, un NON à leur politique de vampires, un NON au bafouement de vos droits, un NON à la cabbale mafieuse utilisée contre vous.
On a beaucoup espéré de l'expertise de M. Müller.
Apparemment, il s'est lui aussi laissé endormir par qui vous savez.
Soit le rapport, non édulcoré par ces menteurs de SM, vous est transmis, soit la crédibilité et donc la raison d'être de la médiation Bloch est devenue caduque.
Bien sûr, ce choix vous appartient, mais réfléchissez-y.
Il n'y a plus d'alternative.
Et ce n'est pas UNIA qui vous en fournira une.
Bon courage à vous tous, et surtout, n'écoutez pas les sirènes, mais faites confiance à votre bon sens.
JF Bourquin
... question de solidarité: 11000 à berne pour la journée des réfugiés, combien parmi vous, chers amis de la solidarité?
euh... et 2000 motards ce matin, y en a-t-il qui ont pris l'abonnement journalier?
Ce n'est pas méchant, mais juste pour dire que certains ont d'autres préoccupations, ce n'est pas une raison pour vous sentir abandonnés. On vous tient les pouces, allez!
on dit non lundi
et dès mardi jusqu'au 30 juin,
plus personne ne va au boulot
on déserte les ateliers et les bureaux
on indique ainsi clairement que l'on ne veut pas travailler pour des menteurs et des manipulateurs
@anonyme de 9:17 PM
On était à Berne cet après-midi, avec un T-shirt de la Boillat, mais pas dans un tronçon d'unia.
La Solidarité c'est très large...
Lundi, par contre elle doit se concentrer sur Reconvillier!
@un voisin
Bravo pour la fiction, j'y arriverais pas. Un tel talent pourrait être prochainement très utile aux Boillat.
@jfbo
Tout à fait d'accord avec vous. J'ai aussi l'impression que certains sont en train de se faire berner. Cet expert est dès le départ à la solde de Swissmetal et il a même eu la maladresse de dire dans son interview (JdJ) comment il s'était payé la tête des ouvriers : d'abord essayer de gagner leur confiance en parlant foot, ... C'est d'une mesquinerie !!! On a presque l'impression que lui, par contre, est fier de ses méthodes, qu'il ricane de bien avoir eu les Boillat...
Cet expert dit tout et son contraire. La médiation n'est là que pour vous endoooooormir.
Restez éveillés et combatifs, LA BOILLAT VIVRA !!
Les réflexions sur l'expert son difficiles... Il paraît sérieux, et certains le trouvent plutôt sympathique, mais ses remarques laissent toujours songeur. Pourtant, j ene parviens pas à ne pas me poser des questions:
Est-il incohérent parce qu'il dooort ou son incohérence est-elle due à la peine qu'il a de présenter son rapport sou sun jour qui favorise la médiation telle qu el'entend Rolf Bloch?
Car, j'avoue croire qu ele rapport doit être très favorable aux Boillat, mais que, face à l'intransigeance de Swissmetal, la médiation est coincée.
@ Karl
Et si l'expert avait mis les points sur les i du CA. S'il avait obtenu des garanties de reprise dans de bonnes conditions ... en échange de la non publication du rapport ?
@Un Voisin
Sans aller jusque là, j epense que des hypothèses de cet ordre n epeuvent être exclues.
Je m'explique toujours aussi mal les contradictions manifestes de son interview au Jounal du Jura. Dire qu'il dooort, c'est une chose, mais tout de même, je ne parviens pas à m'en convaincre complètement. Surtout qu'il a fait bonne impression au Boillat qu'il a rencontré, jusque là.
@ Karl
L' interview de l'expert sur la RSR est également un peu ambivalente. Toutefois il dit clairement
"Si on voit sous quelles pressions les gens doivent travailler. Si vous voyez qu'ils aimeraient travailler et ils ont pas de la matière première. Si vous voyez ils aimeraient travailler mais le chef manque parce qu'il est licencié. Alors vous commencez à comprendre un peu la mentalité de ces gens et je suis absolument le dernier à dire ils ont tort.
Je pense que pour les Boillats il sera intéressant de pouvoir dialoguer avec lui lundi après-midi pour obtenir des informations plus détaillées et pouvoir sonder ses motivations réelles et évaluer sa crédibilité.
@ tous
On nage en pleine schizophrénie,ils sont tous bon a être enfermé,de l'expert,a la direction en passant par le médiateur et le syndicat.Le but d'Hellweg c'est quoi??..et ça fait deux ans qu'il s'y emploie!! c'est de réaliser la boillat..point!, de tout niquer..il ne changeras jamais de stratégie,il est certainement payé pour faire cela.Il garde constamment son cap,il ne parle pas d'un réel directeur de site dans son dernier communiqué.Rien ne change,je dis cela pour ceux qui aurait des doutes.Moi un gars qui me propose des tartines à la merde et qui me jure par tout ses grands dieux que c'est des tartines au Cenovis,je marche pas ..,déjà l'odeur...
Quand on est un imbécile on croit savoir...
Quand on est sage on sait qu'on croit...
Pour le dire autrement ..faut-il croire en Mr Hellweg,lui faire confiance???
Il a par la vertu du St esprit changer la nuit passée,c'est comme par magie,il est un nouvel homme ,il s'est converti,il est devenu bon ,loyal ,fidèle,désintèressé..:un traumatisme ?,la perte inopinée d'un parent? ..de sa moman?,son cleps a rendu l'âme?,il a crevé 4 pneu d'un coup a sa caisse? ,y nous fait une grosse crise existentielle..non alors ..il a pas changer d'un iota..eh ben voilà..lui n'a pas changer,c'est pas ces désirs qui vont changer non plus.Les gens aiment se nourrir d'illusions,Martinou est le champion de l'illusion,de la fumisterie.Reconstruire la Boillat mais avec quoi..elle est dans un état cadavérique,et le médecin légiste(l'expert)le sait très bien
mais on continue de se "la raconté" faut bien encore faire du fric un moment et faire en sorte que les ouvriers continuent a tenir leur rôle qu'Hellweg à planifié dès le début dans cette super farce cinématographique que l'on pourrait intitulé "Vol au dessus d'un nid de pourris"
@ Shreck (7h54 PM)
Tu peux toujours produire cette lettre (et conserver l'enveloppe attestant du courrier) si on te reproche de ne pas respecter ton interdiction de site. ;-))
Une fois encore, ils démontrent leur incompétence à tous les niveaux.
Bon dimanche à toi.
@raptor
Absolument d'accord! Hellweg n'a ni scrupule ni amour-propre. Il n'a même pas à se forcer pour jouer les vierges effarouchées, les innocentes victimes de malfaisants comploteurs et les bienfaiteurs de ceux qu'il détruit sciemment et obstinément. Il a toujours voulu, veut toujours et voudra toujours la mort de Boillat et son pillage au profit des Teutons de Busch-Jaeger. Il l'a dit et redit, écrit (encore dans son interview de commande à la NZZ), annoncé, schématisé à coup de diapos PowerPoint. Du moins on l'a cru, malveillants et "mal comprenants" que nous sommes. En fait, nos sens nous ont trahi. On a tout faux. On a mal lu, mal vu et mal entendu, une sorte d'hallucination collective.
- Supprimer la presse? Qu'est-ce que c'est que cette histoire? Il n'y en a plus sur un bête organigramme illustrant une prétendue stratégie? Erreur de secrétaire!
- Et la fonderie, alors? Ah? La fonderie aussi? Oh, c'était plus symétrique comme ça, juste de quoi faire dire à un analyste de Swissquote que ma stratégie était "cohérente" (authentique, ndla!). Question d'esthétique, quoi…
- Bon, admettons, mais il y a tout de même cette référence aux stylos à billes en face de la case Lüdenscheid. Euh... ma secrétaire devait vraiment être dans un mauvais jour.
- Mais vous dites ne vouloir transférer aucune activité de Boillat le même jour où vous annoncez aux clients que plusieurs d'entre elles le seront à Dornach et Lüdenscheid! Montrez-moi cette lettre! Qui sont ces deux imbéciles qui l'ont signée? Décidément, je suis bien mal entouré!
Bref, le chacal et ses coyotes nous prennent vraiment pour des cons! Médiation et expertise sont biaisées, pipées, manipulées depuis le début. Elles n'ont jamais servi que de leurre et d'attrape-Unia…pardon …gogos. Ça a toujours été une arme de guerre (oui, de guerre!) pour Hellweg, on pourrait dire aussi une toile d'araignée. Il prétend faire des concessions et, comme toujours, des politiciens à la Rickenbacher et des journalistes à la Jobin (Le Temps) embouchent sa cornemuse. En fait, ce que propose Bloch et Müller, c'est bien moins que l'avant-grève. C'est l'expression d'un mépris total pour Boillat, son personnel, ses cadres, ses produits, ses innovations, sa qualité, sa culture d'entreprise soudain reconnue par le coyote Heuschkel et, "last but not least", pour ses clients!
Et puis, quelle médiation peut-il y avoir entre un agresseur brutal et sa victime? S'il existaient en ce domaine des règles sensées, on pourrait attendre arbitrage, justice, sanctions. Dans notre cas, l'ennemi envahit, occupe, massacre, terrorise sans foi ni loi et parce qu'il accorde un sursis à quelques uns de ses otages au lieu de les fusiller sur le champ, parce qu'il veut bien augmenter d'une tranche de pain sec les rations quotidiennes et déboucher les WC, parce qu'il reporte de quelques semaines la destruction des étables et la confiscation du bétail, il faudrait que les villageois se réjouissent et baisent le c.. pardon…les pieds de l'occupant? La comparaison est excessive? Que ceux qui le pensent se lavent les yeux, se débouchent les oreilles et se mouchent le nez. Ils finiront peut-être par voir, entendre et respirer l'air véritable qui les entoure.
D'autres l'ont déjà dit, je l'ai dit aussi, je le répète:
- Hellweg craint comme la peste une reprise de la grève avant l'AG du 30 juin
- Accepter les conclusions de la médiation le servirait et probablement même, le sauverait
- Il n'a jamais respecté aucun engagement ni tenu aucune promesse. Il est certain que ses agressions contre Boillat reprendront de plus belle dès le 1er juillet
- Il est dans une position branlante. Accepter la médiation serait lui procurer une cale et un étai. Quant un ennemi mortel (et il l'est, croyez-moi, il veut tuer Boillat!) est face à un précipice, on ne le retient pas, on le pousse! Oh…, s'indigneront sans doute quelques belles âmes bêlantes, il ne faut pas être aussi impitoyable! Impitoyable, Hellweg l'est et le sera d'autant plus qu'il se sentira plus fort! Donc, tout ce qui peut l'affaiblir est à utiliser, user et même abuser!
@sana
bonne nuit quand même..
@raptor
...en attendant le grand soir?
Compliquée, la situation. Très compliquée, je trouve...
J'essaierai de publier le prochain "édito" dimanche, dès que je le pourrai. J'espère dans l'après-midi.
Merci à tous pour vos commentaires!
cru je serai.. j'ai lu que la balle était dans le camp de la Boillat.. je la vois plutôt dans la culasse.. le clic clic est l'étape suivante... après avoir parlé avec des ouvriers de Reconvilier, je leur disais mon étonnement de ne pas avoir vu la situation dégénérée... on m'a répondu, attends la fin du mois...
@sana
Tout à fait d'accord avec vous.
@ Les Boillat
L'expert a été assez sympa avec les Boillat sur RJB ? Mais c'est parce qu'il a peur de se retrouver en face de vous lundi... ça n'enlève rien au fait que c'est un super traître !
@sana
Vous avez raison, il n'y a RIEN à attendre de ce vautour d'Hellweg. Il a signé un protocole d'accord avec lequel il s'est carrément torché par la suite.
Refuser l'accord ? Oui, c'est ce qu'il faudrait faire, mais dans quelle mesure y a-t-il encore une majorité pour ça parmi les Boillat ?
Je ne les juge pas. Ils en ont tellement bavé ...
A mon avis: bloquage de l'usine jusqu'à l'AG des actionnaires et surtout que l'on parle de nouveau beaucoup de la boillat dans les médias.
Il faut absolumnet éveiller l'attention des actionnaires.
Hellweg a besoin de faire passer son susucre lors de cet assemblée et la reprise du conflit lui enlèvera certainement une grande partie de confiance.
C'est de la poudre aux yeux le rapport de l'expert, depuis le début Hellweg n'a pas chnagé ni sa stratégie ni ses décisions. Et il ne va certainement pas changer.
Il faut sortir de cetee médiation elle est pourrie depuis le départ, le bon papy Bloch doit retourner se promener dans ses campagnes et l'expert si l'on peut le qualifier ainsi se fout le doigt dans l'oeil pour ne pas dire le poing: il croit que son rapport sera suivi par Hellweg, franchement y a aucune chance.
Martinou fait actuellemnt bonne figure juste pour passer le cap de l'AG et c'est tout.
Martinou joue à la martinelle, une varainte de la marelle, il saute les cases qui ledérange et fini toujours par gagner, allez savoir pourquoi.
Vous seuls les boillats pouvez l'empêcher d'arriver au ciel, et vous seulsavez la possibilité de le faire sauter: il faut faire pression !
Bon courage
Je ne peux pas me mettre à la place des Boillat, n'ayant pas vécu ce qu'ils endurent.
Mais je dirais que justement, quand on vous en a fait bavé autant, c'est pas le moment de baisser les bras. Sinon tout ce qui a été enduré avant, l'aura été en vain...
...il aurait mieux valu tendre le pot de vaseline et dire merci.
Bon courage pour lundi.
... et si vous changiez de CD avec la vaseline. Y en a marre ...
Pauvre Müllre,
Je pense que ce Monsieur est coincé.
Ragusa et Expeeertinou voient juste... Dans leur optique.
Mais quelle est-elle ??
Celle de leur Médiation ( d'ailleurs, j'aimerais rappeller à ceux qui ont la mémoire très courte que cette Médiation a été acceptée par le personnel parce que le dernier point de l'agenda stipulait : Etude de la possibilité de l'autonomie de la Boillat. Autrement dit, la vente). Ils doivent donc trouver LA solution au sein de Swissmetal.
Donc on veut nous faire bosser pour remplir les poches du falsard de Martinou pour que ce con puisse mieux nous piller.
Alors pourquoi il y a urgence ??
La réponse sort de la bouche de Expeeertinou en personne : si on ne reprend pas le boulot, SM est cuit !! Cuit-cuit et tout bientôt.
Ce qui me gonfle un max, c'est que l'on nous demande de bosser. Alors là, je hurle. Comme si on se croisait les bras depuis 3 mois...
Avec le décodeur, cela veux dire qu'il ne faut plus travailler comme les Kappos nous demande de le faire mais comme NOUS on sait le faire. Parce que, implicitement, les Kappos sont des pommes et leur incompétence est tellement criarde que si on les laisse faire, SM va crever !
C'est là aussi qu'on en arrive aux soit-disant meneur de crève qui font tout pour que SM tombe en faillite. Non mais !!!!
Encore une fois, il suffit de les laisser faire, de leur obéir et le mur est assuré. D'ailleurs, ils le savent très bien. Ce n'est pas pour rien que Ras Le est à genoux depuis mardi passé.
Donc c'est à nous, tout seul comme des grands, de nous prendre en main pour que Martinou puisse survive le temps nécessaire pour nous tuer. Biensûr...
D'ailleurs, les clients sont en train de tourner le dos à SM en masse. Et, au final, c'est eux qui vont décider de la mort de SM.
Ben sans moi les gars !!
Que ceux qui croient qu'une Boillat à 200 est viable assume leur connerie.
Et je répeterai ce que Sana à écrit hier : les spécialités commencent à la fonderie...
Joli clin d'oeil à Mmes les Boillat dans "Le Matin Dimanche" :-)
@ anonyme anti-vaseline
Y paraît qu'avec du suif, ça va aussi...
Dooort, t'as besoin de reprendre des forces...
UNIA=
UNION NANTIS IMBECILE ARROGANTS
UNION NAVETS IRRECUPERABLE AVACHIS
Question
Avez vous pensés à inviter un client à votre séance de lundi ? il serait intéressant de l'avoir en face de Mueller!! c'est une simple suggestion
Amicalement
Conflit Swissmetal Boillat: le personnel paraît avoir le dos au mur
RECONVILLIER - Le personnel de la Boillat a plus que jamais le dos au mur avant son assemblée de lundi. S'il devait rejeter les propositions de l'expert Jürg Müller et voter une nouvelle grève, le patron de Swissmetal Martin Hellweg menace ni plus ni moins de pratiquement fermer le site.
Martin Hellweg se montre pour le moins intransigeant quant aux conséquences du lancement d'une troisième grève à Reconvilier (BE). "En cas de nouvelle grève, nous devrons licencier les employés grévistes sans préavis", a-t-il lâché dans une interview parue dans le "SonntagsZeitung".
Le patron de Swissmetal met ainsi une énorme pression sur les employés de la Boillat, à la veille d'une assemblée du personnel cruciale. Un nouvel arrêt de travail conduirait l'usine de Reconvilier à ne plus être utilisé que comme "base logistique", a-t-il encore affirmé dans l'hebdomadaire alémanique.
Les employés se prononceront lundi sur les propositions formulées jeudi par l'expert indépendant Jürg Müller. Si la direction de Swissmetal et le syndicat Unia se sont dits satisfaits des recommandations, la délégation du personnel s'y oppose, comme elle l'a rappelé en détail dans un communiqué publié samedi.
Et un refus pourrait signifier la fin de la médiation, a déjà averti Rolf Bloch, l'homme qui tente depuis février de trouver une solution au conflit. La commission du personnel est d'avis que la direction continue d'énoncer des mensonges, ajoutant qu'il n'y avait pour l'heure toujours aucune garantie quant à l'avenir du site.
Le comité de soutien de la Boillat exprime lui son scepticisme. La pérennité du site n'est toujours pas assurée et la direction a montré par le passé qu'elle faisait peu de cas des accords conclus, relève ce comité qui comprend notamment des élus de la région. Il s'en remet néanmoins à la décision que le personnel prendra.
Pour sa part, Unia estime, dans une position exprimée dès jeudi, que le rapport corrobore les critiques émises par le syndicat à l'encontre de la direction de Swissmetal. Il se montre optimiste quant à une résolution prochaine du conflit.
De plus, il est prévu de conserver une fonderie pour les spécialités pendant quatre ou cinq ans et de créer un groupe d'accompagnement pour suivre la mise en place des mesures proposées. Un groupe dont pourrait faire partie Rolf Bloch.
(ats / 18 juin 2006 12:25)
Questions à l'expert:
- Qui pourra saisir «le groupe de suivi» en cas de non respect d'un des points de l'accord (n'importe quel membre du personnel, seulement les représentants de celui-ci)? Le groupe de suivi procédera-t-il à des examens périodiques de son propre chef, c'est-à-dire sans avoir été saisi par une partie ou une autre?
- Le «groupe de suivi» aura-t-il des pouvoirs d'investigations? Concrètement, si l'accès au site est refusé au groupe de suivi par la direction de l'entreprise, les membres du groupe de suivi pourront-ils passer outre l'interdiction?
- Si le «groupe de suivi» constate le non-respect d'un ou plusieurs points de l'accord, que pourra-t-il entreprendre pour y remédier?
- Avez-vous procédé a une évaluation du rachat de Busch-Jaeger par SM sur les plans comptable et financier? Si oui, quelles sont vos conclusions sur ce point?
- Plusieurs clients de SM se sont plaints publiquement, notamment au SIAMS, de la stratégie délétère de la direction du groupe. Avez-vous examiné leurs griefs? Partagez-vous leur point de vue et si non sur quels points pensez-vous que leur analyse soit erronée?
- Généralement, estimez-vous avoir pu remplir complètement votre mandat ou y-a-t-il des points que vous n'avez pas pu traiter? S'il y en a eu, pourquoi?
- Vous a-t-on refusé l'accès à des documents ou à des lieux que vous estimiez devoir consulter ou visiter pour remplir complètement votre mandat? Si oui, de qui sont venus les refus et quelle est la position du médiateur sur ce point?
- Votre mandat incluait l'examen d'une possible séparation du site de Reconvilier d'avec SM. Quelles sont vos conclusions sur ce point?
- Avez-vous pu examiner les offres de reprise du site de Reconvilier qui ont été faites à SM? Si oui, comment les évaluez-vous sur les plans industriel et financier? Si non, a-t-on refusé de vous les laisser consulter ou avez-vous considéré que cela n'entrait pas dans le cadre de votre mandat?
- De manière générale, comment évaluez-vous la position actuelle de SM sur le marché des cuivreux? Y-a-t-il une place sur ce marché pour une Boillat séparée de SM?
Bon dimanche et bon courage pour demain!
Hellweg menace par Sonntagszeitung interposée, donc il a des craintes. Serait-ce que les propositions Bloch/Müller lui conviennent tant qu'il a peur des les voir refusées ???
Ce n'est que mon avis de symphatisante.
Martin Hellweg met la pression sur ses employés:
http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200001&sid=6821908
Je réitère une fois ma question
Ne pensez vous pas qu'il serait judicieux d'avoir à vos côté un patron qui soit avec vous demain en face de Mueller??des patrons qui vous soutiennent il y en a,merci de votre réponse
Amicalement
@ wilmaaaaar
Salut copain
tant est où avec tes vacances, tu les prends ou on te les paies. tu vois, c'est une question de planning, car mon nouveau staaaaf aimerait bien savoir. Dela concerne mes pointes, elles sont importantes, mes pointes, sans elles, je ne pourrait pas faire ton décompte d'heures et surtout de kilomètres, avec tes déplacements à Dornaaaach.
Encore une chose, t'inquiète pas pour certaaines choses que tu as à CACHER, je mettrai des gants, sans problèmes.
Quelqu'un qui te veux que du bien!!
Penses-y!! A+
A mes amis de la Boillat,
A part la population, ils sont vraiment tous contre vous.
C'est vraiment dégueu ce lâchage.
Je comprends par un telle pression que la belle unité qu'il y avait entre vous se fissure.
J'enrage d'être si impuissant face à une telle injustice.
Je pensais que par mon bulletin de vote, je pouvais mettre mon grain de sable.
Je pensais qu'en étant syndiqué, j'étais solidaire d'une cause juste.
Je pensais qu'en venant manifester avec vous, les choses allaient bouger.
Quelle déception...
Que faire maintenant... Me tenir la tête entre les mains, écouter du Brel et me laisser aller à la mélancolie.
Il me reste quand même les échanges que j'ai eu avec vous, votre amitié, votre exemple.
Amicalement.
Alors il parrait qu'unia veut aider financièrement swissmetal pour pouvoir mettre en pratique le rapport de l'expert, mais aider ses syndiqués c'est un niet cathégorique....pffff j'aurai tant voulu me tromper
UNION NUL ITERCANTONAL AGREER
schreck vous salue du bord de marais
Il a les chocottes !
Martinou profére ses menaces dans la SonntagsZeitung . Il veut virer ceux qui reprendraient la grève . Les nouvelles menaces de Martinou prouvent qu ' il craint un arrêt de la BOILLAT parce que ce dernier l ' empêcherait de passer à la solution finale . En effet , le hold-up au profit de l ' indusrie allemande n ' est pas terminé , et il faut encore un peu de temps pour le réaliser . De plus , ce cher Martinou pourrait avoir quelques difficultés à l ' AG si la BOILLAT est à l ' arrêt à ce moment .
LA BOILLAT VIVRA !
@tous ceux qui continuent la lutte... et avec mes excuses à M. Aznavour.
Mais j'en avais tellement envie!
@Karl, si tu penses que ce texte est incongru ou que tu tiennes à respecter les droits d'auteur, biffe-le, je ne m'en formaliserai pas!
Ils sont venus
Ils sont tous là
Dès qu'ils ont entendu ce cri
Elle va mourir, la Boillat
Ils sont venus
Ils sont tous là
Même ceux du sud de l'Italie
Y a même Giorgio, le fils maudit
Avec des présents plein les bras
Tous les enfants jouent en silence
Autour du lit ou sur le carreau
Mais leurs jeux n'ont pas d'importance
C'est un peu leurs derniers cadeaux
A la Boillat
On la réchauffe de baisers
On lui remonte ses oreillers
Elle va mourir, la Boillat
Sainte Marie pleine de grâces
Dont la statue est sur la place
Bien sûr vous lui tendez les bras
En lui chantant Ave Maria
Ave Maria
Y a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi la Boillat
Y a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi la Boillat
Et tous les hommes ont eu si chaud
Sur les chemins de grand soleil
Elle va mourir, la Boillat
Qu'ils boivent frais le vin nouveau
Le bon vin de la bonne treille
Tandis que s'entassent pêle-mêle
Sur les bancs, foulards et chapeaux
C'est drôle on ne se sent pas triste
Près du grand lit et de l'affection
Y a même un oncle guitariste
Qui joue en faisant attention
A la Boillat
Et les femmes se souvenant
Des chansons tristes des veillées
Elle va mourir, la Boillat
Tout doucement, les yeux fermés
Chantent comme on berce un enfant
Aprés une bonne journée
Pour qu'il sourie en s'endormant
Ave Maria
Y a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi la Boillat
Y a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi la Boillat
Que jamais, jamais, jamais
Tu nous quitteras...
Martinou ne fait que blasphèmer.
Il ne peut pas se permettre de fermer la Boillat.
Même l'Expeeert l'a avouer !!!
Pour des tas de raisons :
- Certification
- Contrats ou commandes stipulant du 100% Boillat
- Sans Boillat et ses commandes, le groupe est foutu.
N'ayont pas peur de ce gros Boeuf.
Quelqu'un m'a dit vendredi :
Tu te rends compte, chez SM :
Tu leur souffles dessus, ils tombent !!!
Faut pas lâcher Martinou est cuit.
Vive la Nouvelle Boillat !
Si Martinou ne veut pas se faire scalper par ses potes du Deutschteam, il devra vendre la Boillat pour récolter quelques sous-sous. Il ne peut se permettre une faillite...
On y arrive, YES !!
Merci Mme Dayer
Magnifique, votre édito sur le Rennwald dans le Matin de ce jour (p.19)
Vous avez parfaitement raison
Rennwald n'est qu'un opportuniste inefficace
Quand je pense à toutes les ovations auquels il a eu droit sur ce même blog après son intervention minable de mercredi...
Plutôt que de faire le beau à la tribune, il aurait eu meilleur temps de mettre Ambrou au pas.
Allez savoir, Rennwould savait certainement déjà le coup de cochon que Unia nous préparait
Boillat un jour, Boillat toujours
@shreck
C'est quoi cette histoire de syndicat qui aide SM ??
Salutations et merci de tes explications :-))
@Bravo
Tu as certainement raison il savait déjà le coup tourdu il voulait donc par la se faire des points c'est typique son style !!et pas que le siens du reste ,il n'est pas seul au comité directeur
Encore une petite merde sur le coin de la tronche et il est cuit. Pour menacer de la sorte il a vraiment les boules.
Yess
@ bravo
Pour vous faire une idée de notre Renwald national, lisez la dernière Tuile et vous verrez que ce n'est qu'un homme suffisant et méprisant.
@ bravo
Pour vous faire une idée de notre Renwald national, lisez la dernière Tuile et vous verrez que ce n'est qu'un homme suffisant et méprisant.
Je viens de lire dans le Torchinou no 5 l'article au sujet de David, apprenti de commerce en 3ème année.
On y lit notamment que David est bilingue français/italien et qu'il cherche activement une place de travail qu'il pourra honorer dès son retour de l'école de recrue, car se trouver au chômage avant d'entrer à l'armée le gêne un peu. MALHEUREUSEMENT SM ne pourra pas le garder à la fin de son apprentissage.
Dans le même Torchinou, on lit, oh surprise, que le service commercial sera renforcé dès le 12.6.06 par deux nouvelles employées (alors que SM en a licencié 2 le 24 mars), dont l'une d'elle s'occupera de ... l'Italie et du Tessin.
N'aurait-il pas été opportun de donner une chance a David pour ce poste ?
Il est vrai qu'une entreprise qui n'a pas hésité à se séparer de ses apprentis ne va pas se préoccuper de leur avenir après la fin de leur apprentissage !
J'ai honte pour SM.
@Bravo
En considérant que Rennwald a pris la Boillat en "otage" dans son discours, Vincent Donzé fait une très juste analyse, force est de le reconnaître.
On est toujours plus intelligent après mais, personnellement, je crois que j'ai manqué de pertinence sur ce point.
@Anonyme de 6:03pm
Unia a choisi de soutenir les propositions de l'expert, contre l'avis des représentants de la Boillat, et s'est ainsi rallié à la position de Swissmetal.
De ce fait, Unia aide Swissmetal dans la préparation de son assemblée générale. Entre autres choses.
@ anonyme de 6:03
Je n'ai pas beaucoup plus d'info,
unia serai prêt a aider financièrement SM, pour les environ 30 réengagés et pour mettre en pratique les proppositions de l'expert, cela reste a confirmer.
Mais je pense que si c'est sorti de quelque part, se doit pas être loin de la vérité et que SM est vraiment en difficulté financière.
shreck vous salue du bord de son marais
@Karl
Ariane Dayer, Ariane Dayer pas Vincent Donzé
Ariane est une pro, une femme qui en a et je souscris à 100% à ses arguments
@shreck
merci mon gag je te crois pas de problème :-)) je sais que tu nous communiqueras les onfos dès que tu les auras .
Amicalement à toi et bonnes chance à toutes et à tous
@Bravo
Pourrriez-vous nou smettre un lien Internet vers l'article? Je ne le trouve pas... Et ce serait probablement la première fois qu eje souscris à un argument d'Ariane Dayer.
@Shreck
Il semble en effet que ce soit ça. Mais Unia ne veut pas aider SM financièrement. La question est surtout de forcer SM à réengager du monde dont le syndicat croit que SM pourrait se passer sinon... Sans commentaire.
@Karl
Et pourtant elle est pas mal cette Ariane Dayer en général :-))je suis pas toujours d'accord non plus mais elle ose dire haut et fort ce que beaucoup pense !cela m'étonne que cela te dérange Karl
Amicalement à toi
@karl
je n'ai pas non plus trouvé le lien, j'essaye de le scanner et de te le mailer
Cet édito est paru dans le matin dimanche page 19
@ karl et à tous
désolée, mon scanner est naze, qqu peut-il scanner l'article et l'envoyer à notre Karl
J'ai finalement trouvé l'article dans ma boîte email... C'est bien du Ariane Dayer. A mon sens, elle ne s'écarte pas de ce qu'elle condamne: le populisme, les attaques au-dessous de la ceinture, et les histoires de chaussures.
Elle n'a pas tort, cela dit (ces histoires de chaussures étaient déplacées), mais il me semble qu'elle tombe dans les travers qu'elle dénonce, par exemple en produisant des clichés dont elle rend Rennwald propriétaire.
Mais bref, cet avis n'engage que moi, bien sûr, et est un peu hors sujet, ce que je ne suis pas censé m'autoriser.
Je me remets à mon "édito" qui sera dans le sujet, la Boillat ;-)
Merci pour vos commentaires!
@ tous les Boillats qui sont encore dedans et qui hésitent ..….
Si vous accepter les propositions d’unia (en petites minuscules) et de toute cette bande de …………….. (adjectif à choix), demain sera la TOUTE DERNIERE réunion du personnel (avec tout ce que cela comporte comme désavantages).
Je ne peux pas me mettre à votre place les Boillat, n'ayant pas vécu ce que vous avez enduré. Mais je dirais que justement, quand on vous en a fait bavé autant, ce n’est vraiment pas le moment de baisser les bras. Sinon tout ce qui a été enduré avant, l'aura été en vain...
Martinou vous menace dans la SonntagsZeitung !!!! Il veut virer ceux qui reprendraient la grève !!!! Les nouvelles menaces de Martinou prouvent qu ' il CRAINT UNE REPRISE DE LA GREVE, pour éviter d’avoir DE GRANDES difficultés à l ' AG si la BOILLAT est à l ' arrêt à ce moment, de plus SM sera cuit !! Cuit-cuit à très courte échéance.
Martinou a besoin de faire passer son susucre lors de cet assemblée et la reprise de la grève lui enlèvera certainement en grande partie la confiance des actionnaires.
Vous seuls les boillats pouvez l'empêcher d'arriver à ses fin, et vous seuls avez la possibilité de le faire sauter: IL FAUT CONTINUER DE FAIRE PRESSION !
Maintenant il est grand temps de sortir de cette médiation, (elle est pourrie depuis le départ) et par la même occasion d’unia (en petites minuscules). Je pense que vous devez aussi (par respect pour les gents que ont versés) faire virer le solde du fond de grève d’unia (en petites minuscules) sur le fond de la commune de Reconvillier (avant q’unia (en petites minuscules) utilise cet argent pour aider SM).
Par respect pour vos camarades qui ont perdu leur emploi dans ce conflit, je pense que vous n'avez pas le droit de capituler maintenant ! (Vous étiez 350 au départ !!!!!)
Quoiqu'il arrive, sachez que le soutien des partisans est encore très fort, mais qu’en sera-il encore quand la situation sera sois disant normalisée.
Je vous en supplie, écouter votre cœur et prenez la bonne décision pour que VIVE LA BOILLAT et pas seulement qq. emplois momentanément.
Solidaires avec vous jusqu’au bout.
LA NOUVELLE BOILLAT VIVRA.
@tous
C'est demain que l'on va voire si la solidarité des boillats est toujours intacte ou si ils ont réussi à divisé.
En effet, la solirarité envers les cadres tous licenciés après que Martinou les aient également menacés plus d'une fois.
Avec les 112 employés licenciés qui ont euent la malchance d'être tirés au sort par Wihlmar le connard.(au fait son apéro toujours pas de nouvelle).
Salutations à tous car je ne peu pas être la demain. Mais sacher une chose c'est que l'on a toujours le choix.
D.K.
A tous les Boillat de l’intérieur,
Demain vous aurez à prendre une décision cruciale pour la suite ou l’abandon de notre lutte pour la survie de la Boillat. Je sais que vous êtes épuisés, à bout moralement suite à toutes les pressions et bassesses que vous endurez depuis des mois et je vous exprime une nouvelle fois tout mon soutien et mon respect. Mais il est fondamental de ne pas capituler maintenant. Si vous baissez les bras à ce stade, apeurés par les menaces proférées ce jour par Martinou, vous scellerez définitivement l’appartenance de la Boillat à Swissmetal. Vous ne serez alors plus en droit d’exiger quelque aide que ce soit de l’extérieur et serez seuls responsables des conditions de travail dans lesquelles vous vous engagerez.
Au moment de prendre une décision en votre âme et conscience, je vous demande de penser à tous vos anciens compagnons de lutte, qu’ils aient été cadres, employés ou ouvriers, que Martinou a réduit à l’état de chômeurs, certains pères de famille, d’autres trop avancés en âge pour retrouver une nouvelle situation. N’oubliez pas non plus tous ceux qui ont œuvré pendant les 150 dernières années pour faire de la Boillat ce qu’elle était avant que Martinou et ses fanfarons ne décident de l’anéantir. Il ne faut pas non plus oublier nos fidèles clients qui nous ont soutenus et nous soutiennent encore et toujours malgré les situations difficiles dans lesquelles notre conflit les a propulsés. Sans oublier qu’il en va également de l’avenir de notre région et de la jeunesse de ce coin de pays. Bref, il est essentiel de vous souvenir que votre décision n’influencera pas uniquement votre situation personnelle.
Ce qui a fait la force de notre combat c’est notre courage et notre détermination de ne pas nous laisser anéantir, de rester la tête haute. Alors je sais qu’on peut encore une fois vous faire confiance.
Merci et grâce à vous la Nouvelle Boillat naîtra.
alors comme ça moi, petit ouvrier, je devrais etre solidaire des 21 cadre licencié. la plupart ont retrouvé un travail et gagne 2 fois mon salaire.
@anonyme de 22h03
....relisez bien le post de Françoise juste au-dessus....et réfléchissez....
Je trouvais l'association nouvelle Boillat une bonne idée pour faire bouger les choses.
Mais quand on lit à côté Unia/Niais et faux-culs, non désolé je ne peux pas y souscrire. Il faut peut-être essayer de changer le syndicat à l'intérieur, mais diviser tout le mouvement syndical, c'est la seule chose finalement qu'attendent les patrons dans ce pays!
@juin 18, 2006 10:03 PM
Tu n'as pas l'air de comprendre que sans les cadres il n'y a plus d'usine. Je préfère de loin des cadres bien payé qui permette la bonne marche de l'entrepise que les Ersatz qu'on nous a collé et qui sont certainement très bien payé malgré leurs performances minables.
Lu dans le Torchinou.
Course d'école à Dornach pour les chefs d'équipes. Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil. Bientôt on nous annoncera une surprise-party avec les vendeuses de Dornach.
@Françoise
Merci. Chez vous, coeur et raison s'expriment à l'unisson, l'un sert l'autre, le premier nourrit la seconde.
Hellweg veut jouer les fiers à bras en lançant des menaces infantiles dans la presse dominicale. En voulant montrer sa force, il ne fait au contraire qu'étaler sa faiblesse et sa peur.
Rappelons une fois encore:
- qu'une reprise de la grève AVANT l'AG est le pire cauchemar d'Hellweg
- qu'il ne respectera pas plus les termes de cette seconde médiation qu'il n'a respecté la première
- que si son but est bien de piller Boillat avant de la fermer, il n'a pas les moyens de le faire pour l'instant.
Ajoutons
- qu'un événement pouvant troubler la sérénité et les certitudes des "principaux actionnaires" que chérit tant le CA, priverait probablement le chacal de la manne de 25 mio qu'il réclamera à l'AG
- que s'il réclame en même temps que cette somme le droit d'en disposer TOUT SEUL, c'est sans doute parce l'opposition monte dans le CA (peut-être ne peut-il plus compter pour l'instant que sur Sauerländer).
Sa position est donc chancelante. Accepter la médiation telle que les représentants du personnel viennent de la refuser, ce serait à mon sens lui fournir des béquilles.
@anonyme 10:14 pm
unia, c'est un faux syndicat, comme martinou est un faux patron.
Le syndicalisme est sali par la clique à ambrosetti, les faits sont éloquents.
Un syndicat qui ferme sa gueule lorsque 30 personnes sont ré-engagées sans convention collective, c'est déjà fort de café, mais que ce même syndicat salue cet effort formidable, faut pas pousser.
À chaque génération son Pétain, à chaque combat son Vichy.
Non, mais!
Un peu tard l'analyse.
Ma foi, elle vient de la voix de Karl, c'est donc vérité. Notre maître à penser.
Il vaut mieux tard que jamais.
Comment donc que la situation merdique de la Boillat ne dépendrait que d'un seul individu comme Hellweg ?
Il n'y a pas d'âge pour commencer à ouvrir ses yeux, ne serait-ce que deux secondes avant de mourir: les avoir ouvert au moins UNE FOIS depuis sa naissance.
Merci aux nombreux intervenants qui ont passé des heures entières et des mois à expliquer, à documenter et à exposer leurs inquiétudes. La Boillat est là comme un prurit dont les causes sont systémiques et de longue date.
Entretemps, on a fait du spontanéisme, du personnalisme, des forums solidaristes, du starcommunicationnisme...
Le bâteau SM barré par Hellweg a inexorablement avancé.
UNIA n'est pas une nouvelle bureaucratie pro-patronale, elle est le tourillon qui a permi l'installation d'un régime féodal de travail (comparer les anciennes et nouvelle CTT).
Il y a eu d'autres Boillat avant La Boillat et d'autres sont promises pour après.
@les Boillats
Demain, déconnez pas. Les promesses, c'est bon vous avez assez fait semblant d'y croire. Alors LEVEZ-VOUS et pour l'occasion le pays vous dispense de dignité.
Sur le plan de l'avancée sociale et de la défense des plus faibles, tout est à refaire dans ce pays. Cela se fera tôt ou tard... demain vous avez l'occasion de lancer le coup d'envoi.
LA BOILLAT VIVRA!
@anonyme 10:46
et alors gros malin? c'était quoi ton plan à toi? le chant de la mort systémique du j'reste-assis-sur-mon-derchisme?
Bien ta p'tit prose. Mais je ne me sens pas mieux après l'avoir lue. Et je ne vois pas ce que pourront en retenir les générations futures...
@anonyme 10:14 PM
Je ne vois pas le rapport entre l'Association Nouvelle Boillat et les jeux de mots (laids?) sur le sigle UNIA...
Pouvez-vous développer?
l'Homme libre est celui qui ose aller jusqu'au bout de sa pensée.
TAO TE CHING
maître ZEN
shreck vous salue du bord de son marais
UNE BOILLAT POUR TOUS
TOUS POUR UNE BOILLAT
sans Wilmaaard évidement!
TIC - TAC - TIC - TAC - TIC - TAC
gloup gloup gloup... entartons, entartons, les joyeux cornichons...
PS: signez la pétition pour le maintient de l'émission là-bas si j'y suis :
http://www.la-bas.org/petition/index.php?petition=5
A écoutez:
http://w3.la-bas.org/article.php3?id_article=458&var_recherche=godin
On lit le sigle unia transformé comme pub à la nouvelle assoc sous le portail d'entrée www.laboillat.ch
Demain c'est aux travailleuses et aux travailleur de decider et non pas à tous ceux qui viennent mettre des messages sur le blog et qui sont pas dans l'usine
@ Françoise et Sana
Vous avez exprimé de manière si forte et sensible ce que nous ressentons, nous qui soutenons les Boillats de notre mieux.
A vous les Boillats, nous n'avons pas le droit moral de le dire, car nous ne vivons pas votre vie, ni vos souffrances, même si nous les imaginons jour après jour. Nous n'avons pas le droit de nous substituer à vous et aux choix qui vous appartiennent.
@ tous les Boillats pour demain
Chers Boillats, que nous portons dans notre coeur et nos pensées depuis des mois, avec toutes les actions concrètes dont nous sommes capables, avec la révolte qui nous anime aussi, sachez que nous sommes encore et toujours à vos côtés.
Sachez que nous nous battrons avec vous, de toutes nos forces, lors de l'AG.
Ayez confiance en vous et dans la justesse de votre combat.
Tout est encore possible.
Courage et force. Et comme dit la jeune étudiante,
HASTA LA VICTORIA SIEMPRE
Une grève à 2 semaines de l'AG, ça oblige Martinou à s'expliquer et ça fout sa stratégie au grand jour.
Swissmétal va devoir déserrer les dents et dire quelque chose.
Les actionnaires, quant à eux, ils apprécieront.
@ stylo bic
demain j'espère que tes stylo marqueront juste..........
shreck te salue du bord de son marais
¦anonyme 10h14
Mais qui divise les ouvriers`? en se mettant à genoux devant Martinou !!!!! il te faudra combien de coups de coureau dans le dos pour te faire ouvrir les yeux ? Et ce n'est pas que Ambrossetti ...toute l'équipe dirigeante sont dans la même barque !ou alors dites moi à quoi sert un comité directeur si un seul commande !!!
@ anonyme de 11:08
ah ouais ben t'as lu la lettre que j'ai reçu, va lire et tu verra que j'ai un mot a dire....
shreck te salue du bord de son marais
@anonyme 11:06
Vu! On peut en effet apprécier cette présentation selon ses goûts et son sens de l'humour, mais je suis certain qu'elle n'engage que les responsables du site , non l'association Nouvelle Boillat (dont la portée concerne l'actionnariat et non le syndicat).
@ expatrié
Les générations futures ont tout à refaire. Y compris leurs syndicats.
Ceux qui font une lecture critique de l'histoire seront plus prompts à l'action. L'histoire est la photographie des mécanismes en action.
Je ne suis qu'un manoeuvre mais je crois que c'est assez logique.
@anonyme 11:08
Et alors, vous êtes pour la censure et le silence radio que souhaite si fort Hellweg? Vous avez peur du résultat?
@juin 18, 2006 11:08 PM
Figure toi qu'il y a plus de travailleurs que tu crois sur le blog. Maintenant même les travailleurs savent lire et écrire, on est plus au moyen-âge.
Demain pied au cul à la médiation.
@ shreck et Karl,
Dans le mille avec uniaaa.
Titre du Juju : L'Expeeert veut sauver la Boillat.
ATTENTION IL DOOORT...
Comprenez l'Expeeert veut sauver SWISSMETAL. C'est lui-même qui l'a dit.
Nous, on va se sauver tout seul.
On a tout pour nous, à commencer par des clients qui sanglotent de savoir qu'on puisse baisser les bras.
On a une Boîte avec des produits performants, des installations que tout le monde a su rendre performantes
On a des gars qui sont prêt à revenir... Et pas des moindres...
On a la motivation.
Allez, allez FORZZAAAA !!!
La Boillat REVIVRA
@oeil de moscou
Il peut sauver SM qu'avec la Boillat, autrement COUIC. Depuis qu'il a compris il a les boules. Il est comme le roquet qui aboie avant de se prendre un pied au cul.
Entre lundi et le 30 il reste 10 jours ouvrables.
Samedi c'était le traditionnel torchinou no 5. La vente était en première page. Bon c'est un peu malheureux mais on ne veut pas trop leur en vouloir,elles sont sympas ces nanas et ne se sont pas rendu compte de se faire manipuler.
Autrement, à part l'intox habutuelle (ils parlent de win-win mais c'est des oui-oui) on trouve les impressions de la blondasse de service.Elle nous refait pour la xième fois le coup des habitants d'une vallée étroite donc à l'esprit étroit. Non mais on croit rêver. Dans l'esprit clichés on ne fait pas mieux. Peut-être qu'elle pense encore que les appenzellois sont si petits qu'ils se suicident en se jettant des trottoirs !
Non les gens petits sont les gens comme Hellweg et ses "amis". Ce sont des gens très très très petits.
Alors la miss monde soi disant rédactrice, pour dire des bêtises pareilles tu aurais pu rester dans ta suisse allemande natale.
@neuneuil de moskva
allez tovaritch. Demain, un grand coup de pied au cul des apparatchiks!
@aux boillats.
Oui, vous êtes fatigués. Normal. Des sangsues qui bouffent le sang, ça aide pas. Mais un bon coup de gueule et un poing sur la table (sur la table, Wilmaaar, j'ai écrit sur la table, pas sur le tablard...) ça défoule, ça redonne de l'énergie et, franchement, parti comme c'est, ça vous laisse autant de chances pour l'avenir.
Alors demain, montrez-nous que LA BOILLAT EST VIVANTE.
@ Shreck
t'es pas encore couché?
j'ai loupé ton tél. hier!
pas le temps de zinguer (on se comprend hein?)
je suis au boulot mais c'est d'un calme dans les ateliers!
le calme avant la tempête??????????
Si comme moi, vous pensez qu'il n'y a pas d'avenir pour La Bolliat dans la soi-disant stratégie indutrielle de SM, je ne vois pas ce que vous auriez à gagner en accéptant. Je ne dis pas comme Expatrié: "Ne déconnez pas demain!", c'est à vous de choisir et c'est vous qui êtes au front. Alors courage, beaucoup vous soutiennent.
Mais ça me plairait tout de même que vous leurs bottiez les fesses ...
@ mon copain zingueur
tu tue, maintenant il pleut.....
la tempète peut-être.
shreck te salue du bord de son marais
L'essentiel a été dit ci-dessus:
BOUM!
Courage pour demain. Maintenez le cap!
Que tous les "réalistes" intéressés de près ou de loin à une capitulation dégagent!
La seule question est celle du rapport de force. C'est le seul langage que Hellweg et consorts comprennent: Ne lâchez pas!
Et quelle que soit l'issue, sachez que vous avez d'ors et déjà gagné le respect de l'ensemble des prolétaires de ce pays!
Honneur aux Boillats!
@Anonyme de 10:46pm
On dit "Maîîître à penser", sinon Karl se vexe ;-P
Petite remarque sur Unia:
Dans le cas de la Boillat, ce qui change par rapport à Filtrona ou au Presses centrales lausannoises, c'est qu'un pouvoir médiatique alternatif a émergé.
Unia pouvait, jusque là, faire passer ses camouflets pour des victoires sans souci, et pouvait se présenter comme le seul interlocuteur de la partie ouvrière au conflit. Maintenant, les newsletter d'Expatrié, le site de JB, le blog, etc., le fait est que les manoeuvres d'Unia en eaux troubles ne passent pas inaperçues. Je ne sais pas comment quantifier ce changement, mais il existe, et les réactions d'Unia laissent penser qu'ils ne peuvent l'ignorer.
LA BOILLAT: la solidarité selon Ambrosetti et Blanc-Kühn
à lire de toute urgence
c'est la p'tite dernière de Boillat.org
relevez vos mails !
et demain j'envoie valser l'expert et Unia
Boillat un jour, Boillat toujours
Ceux et celles qui prendront leur décision demain, c'est ceux et celles qui étaient là le 25 janvier
Donc, je lance un appel à tous ceux qui ont été licencié ou interdit de site
Vous avez le droit d'être là, vous devez être là
et pour ceux qui ont un nouveau boulot, prenez congé lundi après-mid, vous ferez d'une pierre deux coup, l'AG et le match !
Bravo P-Y
Il faut que ça remue.
Tu n'y va pas par quatre chemins,
P-Y Niederhauser.
Voilà un bon coup de bâton dans la fourmilière.
ben on va se gêner tiens... ça fait deux fois que j'ai la nausée suite aux unimanigances... Si déjà à distance ça donne envie de courir aux toilettes, j'imagine pas ce que ça doit être en direct.
Et j'ai comme l'impression que je ne fais qu'écrire noir sur blanc ce qui trotte dans la tête de pas mal de monde.
courage pour demain.
solidaire.
@ tous
Solidaire ? avec qui ? les cadres licenciés qui gagnent 3X mon salaire et qui ont retrouvé facilement du travail, solidaire avec les interdits de sites qui me demandait de produire de manière à couler la boite ? ou encore solidaire au Nico qui à fait de ce conflit une affaire personel ? ou solidaire à celui qui permet à ma famille de vivre ? J'ai cherché du travail et ne peut plus compter les réponses négatives, il est trés dur de trouver du travail dans notre région, je n'ai pas eut la chance de pouvoir faire des études et je suis déja trop lontgtemp chez boillat, je vais devoir me faire une raison et je voterai oui à la proposition de l'expert afin que cela finisse.
En tous cas, ça doit faire mal de se faire mettre constamment par le maîîître, ses kapos, des politiciens de l'ombre et tout un syndicat! Le moins douloureux de tous fût sans doute le Ragusa...(ramolli à cause de la chaleur, ou de la date de préemption?) Tout ce temps pour en arriver à "ça"...Cette fois, votre Führer (qui a certainement acheté tous ceux qui ont intenté à votre anatomie) vous a aligné contre le mur. Et vous êtes également le peloton d'exécution, si vous refusez d'être de bons collabos. C'est tout de même beau, la dictature et l'esclavagisme, sous couvert de liberté économique...
@Anonyme de 2:44 am
Pourquoi ces cadres, s'ils retrouveront facilement du travail, se battent-ils? Il pourraient s'en taper, et aller voir ailleurs. Même s'ils gagnent 3 fois plus que vous, ils tiennent comme vous à la Boillat. Nicolas Wuillemin, quand à lui, a perdu son travail, dans ce combat. Et il se bat aussi pour cette usine. Et il en fait une affaire personnelle, oui. Pas vous?
Cela dit, vous avez raison de vous préoccuper de votre famille en premier lieu, personne ne vous demande autre chose. Et, même si vous pensez le contraire, c'est pour la survie de la Boillat que nous luttons, de l'extérieur. DOnc, aussi, pour votre emploi.
N'oubliez pas, la Boillat, selon Martin Hellweg, c'est 60 emplois. Aurez-vous la chance de faire partie de ces 60 personnes, qui travailleront sous les ordres de Wilmar ou d'un autre kapo, dans une année ou 2? Car, le but de Martin Hellweg, c'est ça, et rien d'autre, médiation ou pas médiation.
Enfin, quoi que vous choisissiez, courage à vous!
@ karl
merci pour votre réponse, effectivement cela peut être possible? J'en ai pris concience des la première greve et s'est aussi pour cette raison que je cherche très sérieusement un autre travail dans cette région, je remarque que les cadres ou les personnes du secteur technique trouvent trés facilement du travail et c'est aussi ces derniers qui nous proposent la resistance ? effectivement il prennent pas le même risque que les ouvriers comme moi, et nous sommes en majorités à être dans ce cas à la Boillat, encore merci de votre réponse.
Quoi que vous votiez, je vous prédit 0 emplois d'ici à 2015. A vous de voir si vous voulez gentiment vous laisser piller ou appliquer la politique de la terre brûlée.
@ boule de cristal
effectivement pour qu'il n'y ai pas o emplois en 2015 il faut que les parties en médiation trouvent des accords et s'engagent devant le peuple à les respecter, c'est pour cette raison que la médiation est le seul chemin à trouver un accord entre les différentes parties, il ne faut pas simplement refuser les propositions de l'expert mais il faut les discuter et les modifier s'il ne corresponde pas, la médiation est notre seul moyen de formuler nos souhait, je reste confiant à la médiation et à nos représentants.
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