samedi, juin 24, 2006

Pendant ce temps...

Pendant que Karl hibernait tranquillement, se réveillant de temps à autres pour venir dire une bêtise sur le blog, il s'en passait, des choses... Les voici résumées.


Martinou

Pendant ce temps, Martinou peaufinait la préparation de son AG. Il aime le travail bien, fait Martinou: pas d'empreintes digitales, et l'acide sulfurique bien dosé, pour que le cadavre disparaisse avant son départ. Ainsi, il expliquait dans le Blick du 20 juin que le "conseil d'administration est entièrement derrière lui", et que ce dernier vient de renouveler son mandat pour une année. Toutefois, il déménage de Pfäffikon, où il était domicilié dans une étude d'avocats et où il ne payait pas ses impôts depuis 2 ans (si ma mémoire est bonne), vers sa chère Cologne. En effet, ses voisins avaient l'air de commencer à lui poser des questions. Et, Martinou, les questions, il n'aime pas trop. En plus, comme il le dit, il sera tout près de Lüdenscheid, qui sera bientôt la seule usine de Swissmetal. Le hasard fait bien les choses!


Busch-Jaeger, d'ailleurs

Pendant ce temps, chez Busch-Jaeger, c'est l'euphorie, et on embauche. Pensez-vous, le service des ventes de la Boillat doit avertir Busch-Jaeger de chaque demande des clients pour les pointes de stylo. Une bien belle manière d'ajuster ses prix. Sans compter toutes ces commandes Boillat où les clients reçoivent du Busch-Jaeger (ou même du Wieland semble-t-il!) vendu comme étant du Boillat.

Selon le Westphälische Rundschau, Busch-Jaeger, après l'organisation du transfert des pointes de stylo de la Boillat vers Lüdenscheid, va faire la même chose avec la connectique (aussi une spécialité Boillat). Enfin, ils ne le disent pas comme ça. Mais pourquoi se priver, quand on bénéficie des informations commerciale de la Boillat?

Mais non, nous rêvons, Busch-Jaeger n'est pas dans Swissmetal uniquement pour pomper les produits, et surtout les clients, de la Boillat. Du côté de Lüdenscheid, ceux qui sont honnêtes doivent tout de même vomir, s'ils savent.


Le syndicalisme amusant

Le 23 Juin, le Journal du Jura publiait une interview d'une jeune syndicaliste. Quel mignon moment ce fut. Non, tous les syndicalistes ne sont pas mauvais, il y en a aussi qui sont légèrement fleur bleue, c'est tout. Telle est la morale que nous pourrions tirer de cet article, qui ne rend pas justice aux nombreux membres d'Unia qui ont le malheur de contester leur direction.

Car la dame, là, elle ne conteste pas. En effet, "même si on ne partage pas l'avis d'Unia sur cette question, le syndicat est un instrument qui défend les intérêts des travailleurs. Sans syndicat, les ouvriers se retrouveraient seuls et complètement démunis", dit-elle à "Expatrié", qui en appelait à démissionner du syndicat. On ne demande pas seulement à un syndicat de défendre les intérêts des travailleurs. On lui demande de les défendre bien. Et, si l'on ne partage pas l'avis d'Unia sur ce point, faut-il se taire et écouter la bonne parooole?

Mais encore, voici ce qu'elle dirait à Martinou: "je lui dirais surtout qu'il n'a vraiment rien compris: en voyant ainsi ses employés se battre pour défendre leur outil de travail, en voyant leur motivation à travailler pour continuer à fabriquer des produits de qualité, un vrai patron devrait être fier! Il devrait miser sur eux, car ce sont des employés en or! Et au lieu de cela, il est en train de tout bousiller!" Ah, la jeunesse, dirait Karl, s'il n'était pas aussi jeune! Dire à Martinou qu'il n'a vraiment rien compris. Est-elle sûre que ce n'est pas elle qui n'a rien compris à ce que fait Martin Hellweg? A-t-elle déjà tenté de raisonner un buffle lancé à pleine vitesse?

En tout cas, ce bel article pour redorer le blason d'Unia rate largement le coche. Il va falloir quelque chose de plus consistant, et Philippe Oudot l'amène dès aujourd'hui. A suivre.


Les contre-propositions

Pendant ce temps, les commissions du personnel de la Boillat s'activaient pour concevoir des contre-propositions inspirées de l'accord de 2004. Selon Mario Grünenwald, dans le Journal du Jura d'aujourd'hui, elle en sont au stade de l'affinage, mais elles n'auront pas pour autant les trous d'un Emmental, loin s'en faut! De son côté, Rolf Bloch s'active pour créer l'organe de contrôle destiné à vérifier la bonne application du futur et potentiel accord. Ce dernier sera composé de lui-même, de représentants du personnel de la Boillat, d'Unia, de Swissmem, de représentants de Swissmetal, et de personnes externes. Comme Swissmetal licenciera tout rebelle, et qu'Unia défendra les intérêts des Boillat avec sa méthode habituelle, l'organe de contrôle devrait donc être aussi flexible qu'un travailleur de Dornach sur l'application d'un accord.


La Boillat

Pendant ce temps, à la Boillat, Henri Bols continuait ses tournée politiques pour convaincre les gens que les propositions de l'expert, dans leur version interprétée par Martinou, son le bon choix. Il en serre, des main, Henri. Si vous voyez des camions arriver à la Boillat, ce n'est pas du cuivre qu'ils contiennent, mais du talc.

Sur place, la fosse des fours Ebner de l'usine 1 ressemblait, jeudi soir dès 22H30, à un aquarium, où les poissons ressemblaient étrangement à des pompiers. Une rupture de vanne à rempli la fosse de 50 cm d'eau, nécessitant quelques heures de vidage. Bien sûr, il ne faut pas compter sur ces fours Ebner avant un bout de temps. Dommage, quand on sait que pour les alliages Bic, il faut passer par là.

Au fait, à quoi sert un four Ebner? Karl va se lancer dans une explication technique de son cru (aïe!), étant donné qu'il est parfois sympathique de se souvenir pour quel genre d'usine on se bat. Il s'agit en fait de fours de recuit. Hautes cloches dans lequelles on empile des gamelles supportant des torches d'alliages divers, l'intérieur est chauffé à plusieurs centaines de degrés, pour recuire lesdits alliages. C'est-à-dire?

Lorsqu'un alliage sort de la fonderie, les métaux qu'il contient sont dispersés de manière très homogène (ça dépend, des nodules de plomb dans le produit fini peuvent par exemple améliorer l'usinabilité) et leur arrangement est cristallin (ce qui est l'état vers lequel tend un métal lorsqu'il reçoit de l'énergie agitant ses atomes).

Après le passages par la presse (déformation à chaud. S'il n'estpas directement coulé en fil), le fil passe dans diverses machines (tréfileuses, laminoir, etc.) où il est déformé mécaniquement à froid. Cette déformation induit une destruction de la structure cristalline (ou semi-cristalline) de l'alliage, ce qui le rend plus dur. Il s'écrouit. C'est le même principe que la forge, ou l'on tape sur du métal pour le rendre plus dur tout en le déformant. Sauf que, à partir d'une certaine dureté, le fil devient difficile à déformer avec les différentes machines: il devient cassant.

La procédure de recuit vise alors à chauffer l'alliage, sous atmosphère contrôlée pour qu'il ne s'oxyde pas, et en évitant soigneusement de le porter à son point de fusion (où on le dit alors "brûlé"). Le but est de permettre aux atomes de reprendre un arrangement cristallin, plus ductile. Bien sûr, comme il s'agit de torches (de grosses bobines si vous préférez), le fil risque de coller si on chauffe trop, et dans certains cas, il risque de changer de couleur, ou d'être marqué, etc. Donc, la température ne doit pas être trop élevée, et l'opération dure généralement plusieurs heures. Karl vous laisse imaginer toutes les subtilités techniques qu'il ne connaît pas, mais qui sont bien présentes, pour que le fil soit parfait à la sortie du recuit. Ensuite, la déformation mécanique peut reprendre. Bien sûr, le taux d'écrouissage final de l'alliage est très important pour ses caractéristiques mécaniques.

(Corrigez-moi si je me suis trompé, chers blogueurs métallurgistes!)


Renzonou

Pendant ce temps, Renzonou donnait de la voix dans le Bund du 23 juin. Il ne veut pas de martyr, Renzonou, du moins pas sans qu'Unia puisse avoir annoncé sa victoire. Après, si la Boillat ferme... Mais non, Renzonou nous dit qu'elle ne fermera pas, grâce au propositions de l'expert, dont il parle comme si les Boillat les avaient entérinées, et grâce à Unia. L'article démontre surtout, malheureusement, que ce beau parleur de Renzonou, qui cherche essentiellement à démontrer qu'Unia fait ce qu'il y a de mieux, n'a rien compris au fond du problème.


Aujourd'hui

Comme signalé, le Journal du Jura publie, dans la série "réhabilitation d'Unia", un article assez consistant, puisqu'il s'agit d'une interview de Fabienne Blanc-Kuhn, qui tient d'ailleurs des propos relativement proches de ceux de Renzonou. Avouons toutefois qu'elle connaît mieux le dossier que son collègue.

Elle commence par minimiser les tensions entre Unia et les Boillat, qui seraient, au fond, le fait d'une sorte de minorité d'agitateurs. En effet, les gens qui ont quitté la dernière séance du personnel au moment où Unia faisait son intervention "avaient chaud, en avaient marre, et le match de foot Suisse-Togo avait commencé". Effectivement, Suisse-Togo, c'est bien plus important qu'un discours d'Unia, merci de nous le confirmer. Oh le mauvais argument! Elle va bientôt ajouter que la pelouse était trop sèche.

Quand Philippe Oudot lui demande "Vous misez donc plutôt sur le fait que la stratégie Hellweg sera un échec et que le groupe devra garder sa fonderie à Reconvilier s'il veut satisfaire ses clients..." Fabienne Blanc-Kuhn répond: "Exactement!", ce qui montre que ses préoccupations sont tout de même plus sérieuses que celles de son collègue. Toutefois, elle ajoute à l'intention de ceux qui espèrent une faillite de Swismetal que Martinou fera tout pour déplacer ce qui est "économiquement intéressant" ailleurs. Moi qui croyais que c'est justement ce qu'il est en train de faire.

Au reproche selon lequel Unia aurait abordé ce conflit exceptionnel avec des intruments traditionnel, Fabienne Blanc-Kuhn nie en bloc. "Si tel avait été le cas, Unia ne serait pas intervenu pour soutenir les travailleurs qui se sont mis spontanément en grève!", dit-elle. Elle a parfaitement raison. Mais si tel n'avait pas été le cas, Unia n'aurait pas forcé les Boillat à mettre fin à la grève, qui commençait à être hors de son contrôle. Et Unia ne ferait pas sans cesse des déclaration ayant pour unique objectif de cacher les probèmes en les faisant passer pour une victoire syndicale.

75 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Merci Karl,

comme toujours un excellent édito, ou tout est dit en quelques lignes.

J'aime bien les "camions de talque" hi,hi.

juin 24, 2006 8:03 AM  
Blogger claire marie said...

dans la réalité de la Boillat, cette recherche de vérité, exprimée avec humour parfois, vérité etayée, dans le Blog, encourage à rechercher des nouvelles manières d'exprimer la solidarité. On attend cette AG de Swissmetal et il faut espérer que nos journalistes s'inspirent aussi du background qu'ils trouveraient dans "une voie pour la Boillat" pour être, justement, plus objectifs!!! et moins superficiels!

juin 24, 2006 8:39 AM  
Anonymous Anonyme said...

Très bon édito, Karl, merci

Pour moi, les différentes interventions dans la presse (Natacha Guerne, Renzonou) ou l'une se fait instrumentaliser mais est trop naïve pour s'en rendre compte, l'autre défend ses intérêts qui ô miracle sont devenus les mêmes que ceux de Swissmetal, sont des offensives qui font partie d'une stratégie d'ensemble du "buffle lancé à toute vitesse" (très bonne image) et qui n'est pas prêt de s'arrêter avant d'avoir fait passer sa médiation (son plan, invariable, depuis le début...).

juin 24, 2006 9:04 AM  
Anonymous Anonyme said...

Bof, l'interview de Blanquette est bien creux.

Une vaste critique des commissions (ça c'est le plus grave car elles-mêmes ont été nettement plus modérées face à l'attitude du syndicat), des acteurs de la nouvelle Boillat, de la poignée d'agitateurs (qui ont été bien utiles mais maintenant Unia leur dit coucouche panier), etc..

Elle va finir par nous démontrer que les Boillat ont eu tort sur toute la ligne.

-Mais le rôle du syndicat n'était-il pas lors du premier "accord" de mettre en place des mesures-pénalités en cas de non respect. Avec leur soi-disant batterie de juristes, ils n'ont même pas prévu ça!

-De veiller à la conclusion de contrats respectant la CCT puisqu'eux-mêmes le savaient parfaitement?

-D'inclure lors du dernier round le plan social?


En résumé, je ne peux rien faire (refrain connu) et je m'écrase donc. Je remercie tous les jours mon employeur de me donner juste de quoi nourrir ma famille et j'espère la fin de chaque mois de ne pas recevoir ma lettre de licenciement et si c'est le cas, je ne compte pas sur le syndicat pour me défendre au-delà des indemnités minimales. Comme d'habitude.

juin 24, 2006 9:50 AM  
Anonymous Anonyme said...

@ karl
Comme d’ab. un très bon édito.
Pour ce qui est des fours Ebner un oubli tout de même.
Dans ces derniers l'atmosphère est contrôlée, ce qui veux dire que l’air qui y circule n’est par de l’air ambiant mais un gaz neutre pour éviter l’oxydation du métal. Ici il s’agit d’ammoniac craqué attention on peut se brûler les mains. COUCOU Wilmar.

juin 24, 2006 10:28 AM  
Anonymous Anonyme said...

pochtron(ne), pochtron(ne), fume un joint t'auras l'air moins con...

(refrain connu)

juin 24, 2006 10:41 AM  
Anonymous Anonyme said...

Faire des super billettes sur Osprey est une chose, les presser sans la Loewy en est une autre.

juin 24, 2006 10:42 AM  
Anonymous Anonyme said...

SWISSMETAL INFORME ...

que le Torchinou n° 6 du 24 juin MMVI est sorti de presse et disponible dans toute bonne crèmerie qui se respecte. Et aussi quelque part sur jb.zonez.ch.

juin 24, 2006 10:57 AM  
Anonymous Anonyme said...

Merci JB..
BRAVO de mettre Martinou dans le torchinou, FÉLICITATIONS les rédacteurs!!!

juin 24, 2006 11:26 AM  
Anonymous Anonyme said...

J'aime bien la conclusion de l'édito (adressée au personnel):

"il ne manque plus que votre engagement."

alors que c'est l'essentiel, non?

et paf, la dernière phrase, le bâton:

"A ce jour, il n'est toujours pas question de fermer le site de Reconvilier, l'avenir de l'usine est aussi entre vos mains"


Et en page 2, on apprend que - s'armant d'un grand courage, Martinou a présenté l'histoire de la grève à des étudiants (dont l'association porte un nom qui n'est pas voué à un grand avenir, du toc! Euh non, pardon pantok). Faire face à des jeunes étudiants est moins difficile que de parler à ses propres employés...

juin 24, 2006 11:34 AM  
Anonymous Anonyme said...

Il y 2 pages sur la Boillat dans "Saturne" de cette semaine

juin 24, 2006 11:37 AM  
Anonymous Anonyme said...

Aaaarg, ces communicateurs de Swissmetal ne sont même pas capables de mettre l'abréviation correcte pour la HEC St-Gall, c'est HSG et non pas USG.

L'association s'appelle Pantok Dialogos et non pas seulement pantok avec une minuscule. Houhou le service com, la moindre est de ne pas estropier le nom de ses invités. Mais j'oubliais, le savoir-vivre, vous ne connaissez pas.

Et à part ça, c'est de nouveau plein de fôôôôôôôôtes d'orthographe et de français.

juin 24, 2006 11:49 AM  
Anonymous Anonyme said...

Le nouveau champion toutes catégories du développement se présente dans le Torchinou. Au secours Vincent!!!! Au secours Vincent!!!

juin 24, 2006 12:18 PM  
Anonymous Anonyme said...

Une des réponses de l'union des nantis est le manque de moyens !
Une assurance privé vous payer des primes et vous êtes couvert ! or dans les cas qui nous concerne ils sont incapables de suivrent disent -t-ils financièrement !!
Pourquoi ces petits du comité directeur n'ont-ils jamais pensés de contracter une assurance !!pour couvrir les frais extraordinaires.J'entends déjà les remarques c'est facile après ,mais pour diriger une entreprise vous devez toujours avoir une vision longt terme ,et prévoir sinon vous êtes relégué .Il en va de même pour toutes institution association etc..je pense que Renzonou à la place de se mettre du côté de son pote Martinou devrait chercher avec ces camarades une solution dans cette direction ,sinon à la longue il n'y aura plus beaucoup de gens qui vont adhèrer à leur secte ,mais si comme il a été dit il y a de petits services!!mais n'en déplaise aux défenseurs de ces pseudos petits services en ce qui me concerne il ne vaut absolument pas la peine de participer à ce syndicat

juin 24, 2006 12:46 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ Wilmaaaar

Grosee paie ce mois wilmaaaar (6ème + 13ème), pas trop lourd dans tes poches???

Si oui, regarde le CC(C)P de l'uzine 3, et si tu veux, au lieu de toujours tourner la tête pour qui est parqué devant, et bien va dedans faire un versement!!!!!

Coucou wilmaaaar, ça chauffe.....?

juin 24, 2006 1:26 PM  
Blogger un voisin said...

Martin Hellweg a donc fait visiter l'usine ...

il s'agit de l'usine de Dornach !!! rien à voir donc avec la Boillat ... (il a d'ailleurs déclaré avoir trop peur d'y mettre les pieds ...)

et de plus, c'est du réchauffé, puisque c'était le 16 juin ... le délai rédactionnel était trop court pour la semaine dernière !

http://pantok.ch

Décidément le Boillat Hebdo est vraiment d'une qualité affligente !!!

juin 24, 2006 1:58 PM  
Anonymous Anonyme said...

Chers Boillats (dont je fus jusqu’au 14 février). Le vote auquel vous participerez lundi ne sert qu'à amuser la galerie car on le sait, Martinou ne tient pas compte de ce qu'il a promis, discuté ou signé. Le comité de surveillance dont Rolf Bloch fera partie sera de toute façon roulé dans la farine et ils seront autant impuissants que le gouvernement bernois qui était garant du protocole 2004. Ce qui est effarant, c'est que personne à part les Boillats et le comité de soutient n'est conscient de cela. UNIA qui est dans l'affaire depuis le début fait semblant de ne pas le comprendre. Aussi, que vous votiez oui ou non, ce sera blanc bonnet ou bonnet blanc. Une lettre signée par les collaborateurs de Boillat expliquant le refus du vote est une option tout à fait plausible. Je lance le débat.
Courage les Boillats, le buffle finira par être abattu.

juin 24, 2006 2:06 PM  
Anonymous Anonyme said...

Il n'y aura pas de vote lundi, ça c'est sûre. Personne ne prendra des décisions à la légère sans réfléchir.

juin 24, 2006 2:15 PM  
Anonymous Anonyme said...

C’est samedi, il fait chaud et avant d’affronter les méchants rayons UV du soleil on prend l’apéro sous un parasol en lisant (pourquoi pas) le torchinou du jour. C’est le numéro 6 et il est daté du 24.06.06. Rien que des 6 et des multiples. Serais-ce que ce numéro est plus diabolique que les autres ? En tout cas il est autant dangereux et sournois que les rayons UV. Le mélanome Martin (pardon malin) vous connaissez ?

Question expéditions de la semaine, 104.8 tonnes c’est pas terrible mais jusqu’au 30 juin c’est excellent. Doooormez tranquille les employés Boillat. Pour le reste, beaucoup de remplissage, des photos, des étudiants machin truc, mais l’édito vaut son pesant de cacahuètes. La fée Christine s’est penché sur le berceau des Boillats et comme cela a déjà été évoqué dans un autre post, ça décoiffe !

Coupe du monde oblige on y va de la fierté de soutenir son pays pour finir par un « On peut être fier d’être un Boillat ». Ce qui est sûr en tout cas c’est qu’il faut se dépêcher d’en être fier parce que bientôt, avec la bande qui nous dirige, un Boillat sera une espèce en voie de disparition. Si quelqu’un du WWF nous lit préparez-vous.

Je ne résiste pas au plaisir de remettre une nouvelle les trois dernières lignes de l’édito.

« A ce jour, il n’est toujours pas question de fermer le site de Reconvilier mais l’avenir de l’usine est aussi entre vos mains. »

Je lis trois fois cette phrase, je cherche les virgules des fois que ce serait important et j’essaie d’interpréter. Moi c’est le « TOUJOURS » qui m’interpelle. Essayez de lire la phrase avec et sans ce « toujours », vous voyez la différence ?

Malgré ces méchants Boillats récalcitrants il n’est « toujours » pas question de fermer la Boillat mais attention…….

Et pour terminer cette bonne fée Christine nous souhaite une « Bonne lecture ». (Attendez il faut que je boive un coup parce que là j’ai quelque chose en travers de la gorge…).

…..Cette fois ça va mieux mais je crois que je vais m’arrêter là. Petit Ours vous salue et s’en va à la piscine… mais une vraie, pas celle de la Boillat.

juin 24, 2006 2:31 PM  
Anonymous Anonyme said...

Vite une petite virée sur le blog pour vous souhaiter à tous un bon WE ensoleillé.

L'édito est super, la bafouille de Fred sur la poiscaille hilarante, et comme nous sommes au chapitre du cirage de pompes, plein de bons points à jb.zonez. Le site est bien fait, bien organisé et c'est une mine de renseignements inépuisable !

Ceux d'Unia doivent être bien embarrassés par le cirage de pompes (encore, décidément ...) que leur prodigue la rédactrice du torchon ! Et si ça les faisait réfléchir ?

Eh bien voilà, je pense que vous n'aurez plus de nouvelles de moi jusqu'à la semaine prochaine, qui sera bonne pour les Boillat j'espère.

juin 24, 2006 2:53 PM  
Blogger un voisin said...

A ce jour

J'aime bien ces phrases qui en disent plus long qu'elles ne devraient ... et qui traduisent la véritable volonté de son auteur.

Donc à ce jour il n'est toujours (ou pas encore ?) question de fermer le site de Reconvilier. Et demain et le 1er juillet ? Et durant les vacances lorsque la mobilisation sera plus faible ?

J'aime bien aussi l'avenir de l'usine est aussi entre vos mains. Ce aussi résonne comme un " vous avez une petite influence, mais n'oubliez pas que c'est Martinou qui décide quand sera fermée l'usine". Aussi, cela veut dire peut-être qu'il est possible d'abréger l'agonie... et l'on revient au célèbre Swisslétal.

Décidément cette Christinou est peut-être plus douée à l'accordéon qu'en communication écrite ... Mais la vraie raison de son engagement est probablement ailleur ... n'est-ce pas Martinou, il faut bien se remonter le moral quand même les voisins sont importunés ...

juin 24, 2006 3:14 PM  
Anonymous Anonyme said...

@à l'anonyme de 2:50PM..
d'après quoi vous pouvez dire ça, je comprends pas.. Tout le monde doit pouvoir s'exprimer.. Là, je comprends pas pourquoi vous vous en prenez de cette façon... à la façon d'un stupide président américain qui disait que tous ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous (esprit très restreint :( )

juin 24, 2006 4:03 PM  
Anonymous Anonyme said...

ou alors un troll qui attendait depuis très longtemps un petit signe "d'écartement" afin de pouvoir "fieller" sur tout ce qu'il peut...

juin 24, 2006 4:43 PM  
Anonymous Anonyme said...

@Lauk

Je pense que tu as trouvé :-))

Amicalement

juin 24, 2006 4:52 PM  
Anonymous Anonyme said...

@Idéaliste incurable : merci pour le cirage de pompes, c'est sympa :-)

@anonyme, 14h50 : le sentiment de se faire lâcher par Monsieur Oudot me paraît infondé. Je vous invite à vous rendre ici pour relire l'ensemble du travail rédactionnel (colossal) de ce journaliste en faveur de la cause de la Boillat. Je suis d'avis que la critique ne nuit pas et qu'elle renforce la crédibilité de la personne et de l'ensemble de son travail.

@tous : quelqu'un pourrait-il me résumer l'article paru dans Saturne ? merci !

juin 24, 2006 5:09 PM  
Anonymous Anonyme said...

@Karl: Effectivement comme d'hab tres bon edito.

Sinon je serai a nouveau des votres tantot, en effet je decolle dans 6h et me rejouis d'etre a nouveau parmis vous, pour vous soutenir encore et encore.

Alors a tout bientot chers amis Boillat et sympathisants!

juin 24, 2006 6:14 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ Lauk
Voilà l'exemple du beau troll ce 2:50
post vide de sens et avec la bave du crapaud on s'attaque à tout et rien juste pour mettre du fiel sur le blog !

juin 24, 2006 6:21 PM  
Anonymous Anonyme said...

SATURNE du 23 juin 2006 par Béatrice Guélpa

RECONVILLIER, NE PAS LÂCHER LE COMBAT! (I)

"Que sont devenus les 112 ouvriers licenciés de la Boillat?
"Comment Reconvilier se remet-il du séisme des deux grèves"

JE SUIS ARRIVEE A RECONVILIER avec l'idée que c'était fini. Que tout était rentré dans "l'ordre" à la Boillat. Je voulais voir comment c'est, l'ordre, après deux grèves et 150 licenciements. Et puis, je les ai vus. D'abord à l'assemblée du personnel, la deuxième depuis la reprise su travail, le 2 mars. Ceux en gris. Et les autres. Les ouvriers. Et les ex ou les malades, devant la salle communale. Ceux qui bossent. Ceux qui bossent en étant virés, les interdits de site, les interdits de site sencés travailler. Ce n'est plus une usine, c'est une collection de statuts. Un puzzle impossible. Manque trop de pièces.

COMME CET ESPAGNOL, 59 ans, viré dans deux jours, après dix-sept ans de Boillat. Il y a cinq minutes que la réunion a commencé et déjà, il n'en peut plus, sort, en retenant ses larmes. "Ca me fait mal, d'être là. Je ne sais pas pourquoi je suis venu. Je rentre chez moi, en Espagne, à la fin du mois." Exit brutal,après trente ans de vie en Suisse.

ET PUIS J'AI APERCU SINDO, petit, les cheveux bouclés sur la nuque, les yeux humides, de la peine à respirer.Sindo qui s'assied sur un muret, essaie de reprendre son souffle. Sindo ne dit rien. Seulement que ça va aller. Et puis, en guise d'explication: "Les cachets, c'est les cachets, j'en prends cinq pas jours. La dépression." Un ancien de la fonderie. Viré lui aussi, le 30 juin, à 57 ans. Sindo qui me répète avec son accent de là-bas, du nord de la Castille: "Je suis une vieille ferraille. A quoi ça sert de lutter? C'est la muerte, la muerte."

J'AI VU FRED, la trentaine. Et puis encore Renald, 60 ans. Renald écoeuré, depuis qu'Unia leur a conseillé de reprendre le travail, le 23 février, après trente-sept jours de grève, parceque "sinon, ici, ce serait le désert". Dégoûté, lui, l'ancien syndicaliste de la FTMH devant ce "syndicat de compromission. J'ai pas dit compromis, j'ai dit compromission!" Ecoeuré à s'en rendre malade, dès qu'il approche des voies de chemin de fer, collées contre l'Usine 2. Fred aussi est malade. Et cela n'a rien a voir avec les accusations de la direction qui parle d'une "équipe de maladie", en pensant à "équipe de sabotage". Ca fait mal, le désespoir, ça rend fou, l'impuissance. Perdre son boulot, tout perdre, peut-être, après avoir tant espéré. Comment cela ne laisserait pas de traces?

ET POURTANT, ils disent que ce n'est pas fini. Veulent croire que le combat continue. La Boillat vivra. "On ira jusqu'au bout" dit Fred. Au bout de quoi, il ne sait pas. "On est devenu des icônes, on ne doit pas lâcher. Faut que ça serve d'exemple. Y a des gens qui comptent sur nous, dans ce pays." Montrer que la finance, ne gagne pas toujours, pas forcément. Et que le pays a besoin de métallos. Pas que de comptables. Fred sort un bout de feuille pliée en quatre de sa poche. C'est une action de Swissmetal, à 16 francs et 85 centimes, le sésame pour entrer à l'assemblée des actionnaires du groupe, le 30 juin. "Ca fait mal au coeur de payer une action, mais on pourra rentrer et poser des questions. On a crée un fond, Swissinvest, ça va pas se passer comme ça!" Le fonds regroupe des petits actionnaires de différents horizons, désireux de demander des comptes. Se faire entendre, l'obsession de ceux de la Boillat.

Y C R O I R E, E N C O R E

ILS ONT L'AIR DETERMINES. Et puis, désabusés. Au fond, ils sont tous quasiment sûrs que c'est foutu. Que Martin Hellweg, le chief executive officer de Swissmetal a pillé l'usine, sans raison, et que c'est la fin. Alors autant crever debout. C'est ce qu'ils disent. Mais ne disent pas. Comme Fred, qui affirme toujours croire à une Boillat à 350 employés "C'est mon but." La seule chose à laquelle il peut s'accrocher, comme à un slogan. Tout en se sentant inutile.

QUE FAIRE FACE AU CYNISME? Ici et là, certains agitent l'idée d'une troisième grève. Agir en juin, avant que les 112 licenciés ne soient partis. après, il n'y aura plus personne. On craint les départs. On redoute les vacances. Les machines pourraient être démontées. Lutter jusqu'au bout. Mais comment?

FRED M'EMMENE A L'UZINE 3, repère des "ultras", de ceux qui ne lâchent pas. Un lieu d'accueil fondé le 27 février avec des gens d'Attac. Quatre ordinateurs, un bar, quelques tables, un casque rouge posé sur la TV, des T-shirts "Stop à l'hémorragie industrielle", et cette affiche du Che: "Soyons réalistes, demandons l'impossible." Je retrouve Sindo, derrière le bar. Il y passe ses journés, à l'Uzine 3, celle où la seule machine présente ne fait que du café. "Quand je suis ici, je ne suis pas chez moi à ne rien faire." Sa femme aussi travaille à la Boillat. "Mais pour combien de temps?" Sindo. Une vie d'exilé en zigzag, d'une autre usine à Thoune, fermée, à un village espagnol, puis à un bar à Miami. C'était avant la Boillat. Il y a plus de douze ans. Une vie d'errance. C'est la muerte." La seule chose qui le tient? "Ma fille, elle me fait des 5,5 en math et en allemand."

IL ME PRESENTE JOSE, un espagnol encore. Pas viré, lui. Un activiste qui me dit: "le combat continue. On est seulement en suspension de grève. On est toujours en lutte. Mais qui nous écoute? Swissmetal crée la confusion en faisant croire que tout va bien, que le boulot a repris, qu'ils ont réengagé 30 personnes. Mais faut voir les contrats! Les gens ne comprennent plus rien." Trente contrats de réengagement, à des conditions misérables, signés en catimini par des employés honteux.

IL ME DECRIT LES CONDITIONS de son travail qui se détériorent dans l'usine. Les ouvriers livrés à eux-mêmes, sans ordres, sans chefs, le mobbing, la sécurité aléatoire, et les gens qui changent de métier du jour au lendemain, parcequ'il faut bien boucher les tous. "J'ai vu un magasinier devenir électricien en une nuit." Non, le soufflé n'est pas retombé, me dit José. "Rien n'a changé ici." Seulement le sentiment d'être abandonné par tout le monde. Il s'est donné jusqu'au 30 juin. Si rien ne se passe, il donnera son sac. "Ca sert à quoi de se battre pour une Boillat à 60 personnes? Dans dix ans, ce sera fini. On nous ment. La vérité, c'est qu'ils vont laisser quelques personnes ici, pour ne pas avoir à dépolluer le site, et qu'ils vont tout rapatrier en Allemagne." José, sept ans de Boillat, victime du syndrome du survivant, qui se dit: "Pourquoi pas moi?" Et parle de son usine avec passion. "On est fier d'y travailler", cette fonderie, montée par quelques copains en 1855, qui a su créer un savoir-faire unique. "C'est ici qu'on a inventé tout ça, merde! Tout ça qu'ils veulent mettre ailleurs. Et même pas en Suisse. En Allemagne! Nous, on a créé des liens avec l'Université de Neuchâtel, inventé des alliages... Nous, on a rien pillé." Je sens son sang ibérique bouillonner. La Boillat. Du matin au soir. Il a compté: pas plus de six minutes sans en parler, de cette usine! Une femme approche et confirme: "Je me lève Boillat, je mange Boillat, je me couche Boillat. On ne pense qu'à ça. Comment faire autrement?"

C A A S E R V I A Q U O I ?

UN ANCIEN DEBARQUE, avec sa salade sous vide et son Coca. Il arrive du boulot, le nouveau, celui qu'il a retrouvé et rouspète. "J'en ai marre! Après la manif, j'arrête. C'est plus possible, ces réunions tous les soirs!" La conversation dérive sur les extrémismes, sur Bush, Ben Laden,l'Irak, la démocratie. L'ancien Boillat reprend: "J'ai bien réfléchi. J'ai fait ce que j'ai pu. Mais c'est jamais assez... il y a toujours des petits reproches... Moi, je pète un cable."

IL N'EST PAS LE SEUL. Reconvilier, 2330 habitants, est un village meurtri et divisé. Au bar d'en face, deux non-licenciés boivent l'apéro en regardant un match. Deux italiens. Lucien et son copain. Qui me parlent de la difficulté à continuer à bosser dans une usine minée par les clans. Il y a le virés, les non-virés, les frontaliers, qui jouent les jaunes. Des mercenaires, intéressés par le fric. "On se sent mal. On se sent surveillé. On essaie de ne pas trop en faire. Certains ne nous parlent plus. C'est invivable à l'intérieur", commence Lucien. "Tu fais mal, quoi que tu fasses", renchérit l'autre. "Tu te fais engueuler par les commerciaux qui engrangent les commandes et insulter par les ouvriers parce que tu charges les camions. Ils te disent: "Qu'est-ce que tu fais pour moi?" Qu'est-ce que je peux faire? Tu peux rien faire... J'ai fait les deux grèves, j'étais là. Ca nous a servi à quoi ces trente-sept jours de grève? Ca n'a pas empêché les 112 licenciements, plus 21 et 14 encore, avant!" Lucien l'interrompt. Lâche que ce qu'il faut, c'est une troisième grève. Tout faire sauter. "Et après?" reprend son pote. "Hellweg, il fermera la porte, et il rira, parcequ'il aura gagné. Toi, tu n'auras plus de job." Lucien, comme les autres, parle d'honneur, de fierté. L'autre hausse les épaules: "Ca durera deux semaines et, après, plus personne ne parlera de ce qui s'est passé ici. L'affaire sera classé. Ca ne fera pas bouger la Suisse. La suisse, elle peut pas bouger. Comme me disait mon père: quand tu ne naît pas avec une cravate, tu fermes ta gueule. C'est toujours toi le perdant. C'est le fric qui gagne! Maintenant, je pense à mon cul. A mes enfants. Même si ça dure trois mois de plus, c'est toujours ça de gagné. Il faut être lucide." BG

juin 24, 2006 10:14 PM  
Anonymous Anonyme said...

Merci Nemo pour la transcription de l'artice de Saturne

J'espère pour toi que tu ne tapes pas à 2 doigts ?

Va boire un verre, tu l'as bien mérité !

juin 24, 2006 11:23 PM  
Anonymous Anonyme said...

... laborieux, t'as vu ça, dactylo ;-) merci de tes remerciements.

Bonsoir et bonne nuit!

LA BOILLAT LIBRE VIVRA!

juin 25, 2006 12:01 AM  
Blogger Karl said...

@Nemo

Merci pour l'article!

@Prof y troll III

Merci pour les remarques sur l'atmosphère contrôlée. J'ai corrigé vers 13H.

@Anonyme de 2:50pm

Qualifier Philippe Oudot comme vou sle faites est insultant. Vous parleriez de Martinou dans ces termes qu'une certaine compréhension serait éventuellement possible. L'insulte entraîne donc la suppression du commentaire en question.

D'autre part, insultes mises à part, P. Oudot a fait un travail sérieux et très intéressant en ce qui concerne la Boillat. Qui plus est, la quantité de travail qu'il a abattue sur ce sujet dépasse largement ce qu'on est en droit d'attendre de lui.

@Tous

Pas d'"édito" ce soir, mai sj'espère être bien présent pour en écrire un dimanche soir. Bien sûr, il y sera question du Torchinou, que vous pouvez dors et déjà consulter sur http://jb.zonez.ch

Merci à tous pour vos commentaires.

juin 25, 2006 12:10 AM  
Anonymous Anonyme said...

Moi, je vous l'dis, c'est le calme avant la tempête

Je sens que les vendredis vont se ressembler, on va faire une noce, vendredi prochain, aussi belle que celle de hier soir, car ce n'est pas Senderos et Frei qui vont marquer, mais bien Boillat et Boillat

Attention quand même à l'autogoal, on sait bien que l'arbitre Ragusa n'est pas sûr de lui et que les juges de lignes Ambrou et FBK (on pourrait pas y trouver un surnom à celle-là) sont des vendus.
Mais avec un coach comme le Nico, tous les espoirs sont permis !

juin 25, 2006 12:15 AM  
Anonymous Anonyme said...

@pénalty

Pas évident les surnoms pour Madame von de Blanc-Kuhn, donc

Je lance un concours de surnom sur Fabienne BK, mais attention, il y une règle du jeu, pas de surnom qui finisse en .....asse !!!

et merci à Karl de supprimer d'éventuels messages qui ne respecte pas cette règle

juin 25, 2006 12:21 AM  
Anonymous Anonyme said...

Mais pourtant BhéKasse, c'est un joli nom d'oiseau, non ? hi,hi !

juin 25, 2006 2:53 AM  
Anonymous Anonyme said...

madame kuhkuhniette ...

juin 25, 2006 7:01 AM  
Anonymous Anonyme said...

Ou encore BKassine...

juin 25, 2006 8:38 AM  
Anonymous Anonyme said...

@Karl

2 questions et une remarque.

1) Les clients qui reçoivent du BJ, voire du Wieland en lieu et place du Boillat commandé ne peuvent-ils pas attaquer SM en justice?
Une commande est un contrat, et ce contrat est toujours confirmé par une confirmation écrite et signée!

2) L'achat de BJ n'étant pas encore consolidé, peut-on considérer qu'elle fait partie juridiquement de SM?
Sinon, le pillage de la Boillat, tant commercial que technique en faveur de BJ, qui plus est n'est pas une entreprise suisse, ne constitue-t-il pas une forme d'espionnage industriel?

3) J'ai trouvé l'article de Saturne très bien fait. Dommage que le dernier numéro de cette revue soit annoncé pour la fin de cette semaine!

juin 25, 2006 8:44 AM  
Anonymous Anonyme said...

@Sana

Juste cette bafouille pour te d'mander d'me rassurer.
Le bruit court que tu t'srais mis au vert pour une lune de miel avec c'te blonde qui écrit le torchinou.

Dis-moive qu'c'est pas vrai ou alors grouille-toi d'la finir.

Ya plein d'blot pour toi ici, et entre mecs, ça c'dit pas, mais chu obligé d'prendre tellement d'calmants pour oublier ton absence que je fonce tout droit vers la six-roses du foix!

Ton Béru

juin 25, 2006 9:00 AM  
Anonymous Anonyme said...

@porridge

BKassine, celui-là est excellent

je vote pour

juin 25, 2006 9:07 AM  
Anonymous Anonyme said...

madame kuhkuhniette ...

je préfère, parce que vraiment, elle me les casse !

juin 25, 2006 9:12 AM  
Blogger un voisin said...

Tonichou et non respect de la vie privée

Et de six ! Voilà maintenant six semaines consécutives que les Boillats reçoivent samedi matin un courrier d' "information" de la direction de Swissmetal. D'autres courriers par le passé sont également arrivés volontairement le samedi.

Le week-end est fait pour se reposer, pour se changer les idées. C'est un élément important pour l'équilibre d'une personne et pour celui de la famille. Les Boillats subissent des pressions énormes tout au long de la semaine. Ils sont dans un état de précarité permanent, ils ne savent pas de quoi demain sera fait, de quelles nouvelles manoeuvres ou pressions ils seront les victimes.

La direction avait largement exploité une notion bien fumeuse d' "équipe maladie". Mais parallèlement, elle fait tout pour pousser ces (ses ?) collaborateurs à bout.

Qu'une direction envoie exceptionnellement un courrier le samedi matin, pour transmettre une nouvelle importante (une bonne nouvelle par exemple...) cela est acceptable. Mais qu'elle établisse un concept de communication qui établi comme principe l'envoi d'un courrier tous les samedis matins dans un but de propagande, celà est innaceptable. A mon sens, cela est un élément constitutif de moobing. Celà d'autant plus quand on apprend qu'une personne a été engagée spécialement pour ce travail. L'analyse du contenu démontre qu'il n'y a aucun contenu suffisamment important pour justifier de déranger les collaborateurs durant le week-end.
C'est un peu comme si les collaborateurs de la Boillat, téléphonaient tous les samedis en privé à leurs chefs et à la direction pour leur transmettre des informations ou leur poser les questions qu'ils avaient volontairement oublié de leur adresser durant la semaine écoulée.

Je me demande s'il n'y a là pas matière à démontrer le moobing de Swissmetal en plus des autres actions qui ont eu lieu (au niveau individuel ou de l'ensemble du personnel). Et là, là la direction ne peut pas se retrancher derrière un dérapage individuel (comme pour le cinéaste amateur par exemple), il s'agit bel et bien d'un concept de communication de la direction. Une action en justice pourrait peut-être se faire, qu'en pensent les juristes de Unia ? (cela représente une bonne occasion de soutenir ses adhérents et de démontrer qu'ils sont encore capables de les soutenirs...)

J'avais à l'époque fait quelques propositions :
- comme dans tout journal d'entreprise, demander une page pour les communications des commissions.
- demander un droit de réponse pour les informations erronées.
- que chaque ouvrier se préserve durant le week-end, qu'il vienne le lundi matin avec son enveloppe non ouverte et qu'il commence la semaine de travail à l'usine par la lecture durant 10 minutes du Tornichou. Recevoir des informations de la direction fait partie du temps de travail.

Bon week-end à tous.

juin 25, 2006 10:10 AM  
Anonymous Anonyme said...

Moi, Blanquette (cf. anonyme 24.06 9:50) , j'aimais bien. ça évoque le veau... et c'est un plat traditionnel, mijoté longtemps... très longtemps...

ça fait aussi un peu M. Seguin, qui se désole de se faire bouffer ses chèvre quand personne ne peut rien faire...

Non, franchement, Blanquette, c'est bien...

juin 25, 2006 10:11 AM  
Anonymous Anonyme said...

"qu'en pensent les juristes de Unia ?"

je peux déjà te donner la réponse...

"vous comprenez, c'est aux ouvriers de porter plainte sinon... (attention: lancez le jingle) ... ON NE PEUT RIEN FAIRE!"

juin 25, 2006 10:14 AM  
Anonymous Anonyme said...

@Expatrier

C'est une insulte aux veaux de dire Blanquette ...il me semble jvais déposer plainte auprès de la protection des animaux :-))
Amicalement

juin 25, 2006 10:43 AM  
Anonymous Anonyme said...

@ un voisin

Entièrement d'accord avec vous ! d'ailleurs, l'idée de déposer plainte a été évoquée à de nombreuses reprises sur le blog, depuis le mois de mars ! Et il y a matière à ouvrir action pour de très nombreux motifs, parmi lesquels gestion déloyale ou au moins concurrence déloyale ( voir la question de jfbo tout à l'heure). Une liste des plaintes possibles avait d'ailleurs été envoyée en mars par brain.

Mais il faudrait un avocat qui s'engage pour les Boillats, et non le juriste d'unia : expatrié a tout a fait raison, car appparemment rien ne bouge de ce côté, malgré des semi-promesses dans des communiqués de presse !

Il me semble aussi que si on ouvre un compte spécial pour financer les honoraires de l'avocat, le soutien affluerait.

Il est dommage que rien n'ait été fait avant l'AG, mais il n'est jamais trop tard...

Bonne journée.

juin 25, 2006 10:48 AM  
Anonymous Anonyme said...

... un compte financier pour aider les ouvriers en grève qui ne touchent pas de salaire, oui! Un soutien financier pour des avocats parce que l'on refuse ceux d'un syndicat parce qu'il a commis une énorme bévue et que dorénavant on veut évacuer tout le syndicalisme, balayer tout ce qui a été fait jusqu'à maintenant, je ne suis pas sûr.... Mais croyez-y, si ça vous aide

juin 25, 2006 11:25 AM  
Anonymous Anonyme said...

@anonyme 11h25
Vous penser réellement que l'attitude de unia c'est du syndicalisme ? si un patron d'une petite entreprise se conduisait de la même manière que cette équipe de malfrats il y a très longtemps que renzonou et blanquette auraient demander de manifester !!
mais comme dans le cas préçis cela les concerne et par conséquent ils ne veulent pas trop engager les juristes et avocats ,ils préfèrent se ranger au côté de Martinou .
Un compte pour défendre juridiquement les ouvriers pourquoi pas je suis près à y investir
Salutations

juin 25, 2006 11:50 AM  
Blogger un voisin said...

@ oignon rouge
Les plaintes pour gestion déloyal et autres, nécessitent des moyens d'investigation importants et l'accès à des informations que seul SM détient et distile au compte-goutte.
Le domaine du droit du travail et de la protection de la personne (une responsabilité de l'employeur) est peut-être plus accessible et est traité au cas par cas. Au sujet d'Unia, je suis d'accord avec vous et avec Expatrié, je voulais juste un peut "titiller". J'estime notamment que, compte-tenu de la situation actuelle et de l'impossibilité d'honorer les commandes, il s'agit en l'état de licenciements abusifs. Le motif invoqué (baisse de 30 % des commandes suites à la grève) est mensonger et ne constitue pas le réel motif. Une plainte pour licenciement abusif, complété par des griefs de mobbing ou manquement à la protection de la personne est peut-être plus facile à mettre en place. C'est une démarche individuelle qui peut être multipliée par 112 ... Je rappelle tout de même que cela fait partie des prestations d'Unia. Unia doit soutenir individuellement ses adhérents, même si elle n'en fait pas état dans la presse dominicale (en bref c'est une prestation individuelle, découlant d'un "contrat d'adhésion" et qui n'a rien à voir avec un soutien collectif avec le mouvement de grève).

juin 25, 2006 11:51 AM  
Anonymous Anonyme said...

@Voisin

D'accord avec vous sur presque tout (rire) mais pensez vous vraiment que unia va défendre au cas par cas les ouvriers ?!!!sincèrement je pense que c'est de l'utopie ,mais je comprends très bien ce que vous voulez dire ! néanmoins force est de constaterque unia ne fait pas son job
Amicalement

juin 25, 2006 12:03 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ un voisin 10:48 AM

Vous dites:

"l'idée de déposer plainte a été évoquée à de nombreuses reprises sur le blog, depuis le mois de mars ! Et il y a matière à ouvrir action pour de très nombreux motifs, parmi lesquels gestion déloyale ou au moins concurrence déloyale ... ... Une liste des plaintes possibles avait d'ailleurs été envoyée en mars par brain."

C'est vrai qu'en revenant de quelques semaines en arrière, on se rend compte que rien n'a été fait, que les mêmes questions surgissent tous les 3 jours sur le blog.
Mais alors, cela signifierait donc qu'aucun des juristes membres du groupe de soutien (je sais qu'il y en a) n'est intéressé ni ne veut prendre l'initiative de se substituer à ces nouilles molles d'unia?
Là, franchement, je ne comprends pas pourquoi ils évitent une telle tribune, surtout s'ils ont des ambitions politiques!

Pensez à tous les spoliés, les écrasés, les "mobbés", les licenciés, les piétinés, les écoeurés et enfin les malades.
Tous victimes d'une dictature menée par un seul "homme", lui-même soutenu par une bonne partie de la classse politique et économique suisse et des journaux qui lui sont inféodés!
On croit rêver, ou plutôt cauchemarder.
N'y aura-t-il donc personne pour se dresser contre cette injustice?

Encore merci à unia et pour les explications alambiquées de BKassine dans sa dernière interview dans le JDJ. Quel culot d'oser dire que les nouveaux contrats proposés par SM ne sont pas nouveaux car ils ont déjà été proposés et acceptés à Dornach!
La question n'est pas là BKassine, et tu le sais très bien!
Qu'ils soient nouveaux ou pas, tu sais fort bien qu'ils sont illégaux!

Mais à quoi sert donc ce "syndicat"?????????

juin 25, 2006 12:55 PM  
Anonymous Anonyme said...

Oui, si on pousse un peut plus loin ce résonnement...

Si le syndicat dit que des contrats ne respectant pas la loi a été accepté ailleurs donne raison aux patrons alors pourquoi ne pas aller plus loin encore ? En Birmanie il y a des contrats très intéressant à importer en Suisse.

Y a-t-il donc encore une raison d’être des syndicats ? Je ne pense plus car; selon eux, si la loi a été bafoué ailleurs il n’y a pas de raison qu’elle ne le soit pas chez Boillat... On croirait entendre parler le syndicat patronal...

juin 25, 2006 1:12 PM  
Anonymous Anonyme said...

@jfbo 8:44

Je me permets (quelle prétention!) de me substituer un bref instant à Karl.

1) La consolidation n'est qu'une technique comptable pour éliminer les opérations dites "intra-groupe" (quel jargon!) du bilan et du compte d'exploitation dudit groupe (achats, ventes, flux finannciers, prestations diverses entre entités de l'ensemble). Être "consolidé" ou non ne change rien à l'appartenance au groupe. Ce n'est pas juridique, c'est technique.

2) Une action des clients quant à l'origine des produits reçus me semblerait intéressante en terme de jurisprudence (enfin, bon, n'étant pas juriste je m'avance beaucoup). Il s'agirait d'une question de bonne foi, de loyauté (termes évidemment absents des lexiques de SM). Mais ce serait long, lourd, coûteux, compliqué, aléatoire. "Boillat" n'est en droit ni une marque ni une AOC, mais elle l'est en fait. L'intérêt pourrait être(mais ça me semble bien compliqué) qu'une instance officielle le reconnaisse suite à une plainte, p.ex. N'oublions pas non plus que SM est LE propriétaire formel et légal (sinon légitime)de Boillat, de ses produits, de son savoir-faire etc. "Dura lex sed lex" nous aurait envoyé Jules. Nous dirons, nous, que la loi est mal faite (oh combien!) parce qu'elle présume honnêteté, compétence et lucidité. Elle ne protège pas d'un chacal sociopathe ni d'une poignée de coyotes incapables et de vautours cooptés. Elle DOIT impérativement être réformée, mais aujourd'hui, hélas! hélas! hélas! (comme dirait un grand voisin d'antan), elle n'est que ce qu'elle est...

juin 25, 2006 1:33 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ un voisin

Merci pour votre réponse détaillée.

1) Concernant la gestion déloyale, voir le post de Toto du 19 mars à 12:20pm. C'est intéressant. il a fait en mars une multitude de recherches qui n'ont pas été utilisées à ma connaissance.

D'autre part, on peut s'appuyer je crois sur un ou deux éléments apparemment mineurs ( Brain a un point très précis ) pour ouvrir action, et cela lance une investigation. Les recherches de Toto pourraient peut-être y être annexées.
Tout cela fournit des bases à un avocat ....
Je ne pense pas que nous devions fournir toutes les preuves, ce serait aux enquêteurs d'affiner, approfondir et faire les liens.
Mais bon, peut-être que je me trompe totalement. Il faudrait avoir au moins un avis de droit sur le principe.

2) concernant le mobbing, et la mise en danger de la personne par manque et/ou incompétence de l'encadrement - ainsi que les licenciements abusifs, à quoi on peut ajouter les interdictions de site injustifiées, je suis d'accord avec vous, c'est sûrement plus facile à gérer et bien plus évident, car il existe une documentation importante.

3) concernant unia, je n'ai ni le droit ni les compétences pour en parler, mais je rappelle quelques déclarations faites : par exemple sur le blog, 25 mars, post de 11.40 pm, et aussi 24 mars, post de 5:27 pm.........et non suivies d'effet, bien au contraire.

@ gplb

merci pour votre position pour l'idée du fonds de soutien juridique.

juin 25, 2006 1:42 PM  
Anonymous Anonyme said...

@jbfo
Je pousserai même un peu plus loin en disant personnes n'osent attaquer Martinou ..et dans le même temps les suisses s'enflamment et achètent pulls ,drapeaux .casquettes .pour une équipe de foot !!il est vrai que c'est plus simple de s'unir en ayant son cul derrière la tv que de sortir dans la rue et défendre l'ouvrier !!
En 39 le moustachu me semble avoir cmmencé comme son compatriote....
à suivre

juin 25, 2006 1:50 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ jfbo de 12 :55

la citation que vous faites vient de mon post, en réponse à un voisin - mais ce n'est pas bien important, nous sommes tous liés dans cette même volonté de soutenir aussi par nos idées et propositions ....un voisin a relancé ce débat sur le blog, bravo à lui.

vous savez, j'ai relu il y a trois jours TOUS les posts de mars et avril, et cela serre le coeur : tant d'idées et de possibilités d'agir qui sont restées lettre morte.

Mais il n'est jamais trop tard.

juin 25, 2006 1:57 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ Surnom

Pour le concours , je propose : Kuhnégonde


@ Pénalty

Pour la fonction de juge de touche , il faut la récuser . Sinon , LE BUFFLE ne sera jamais signalé hors-jeu et les BOILLAT dans le ... !

juin 25, 2006 2:34 PM  
Blogger Karl said...

@Tous

Khunégonde et BKhassine ont le vent en poupe ;-)


@JFBO, Oignon rouge, un Voisin, SanA

Une plainte pour gestion déloyale semble très difficile à poser. Par contre, de nombreux clients semblent être en train d'affuter leurs armes à propos des livraisons, ou de non livraisons, de matières.

Enfin, en ce qui concerne les idées lancées: lancer une idée, c'est très facile, surtout quand il s'agit de parler de "gestion déloyale" ou de grands mots du genre. Mais l'idée en question, il faut ensuite la mettre en application, ce qui est plus dur. En l'occurence, nou sne manquons pas de proposants, mais d'excécutants.

Une chose à mettre à excécution serait de contacter des gens chez BJL. Qui maîtrise l'allemand. Et qui a des contacts (ça je pourrais me débrouiller au pire)? Il serait en effet très intéressant de savoir comment ils fonctionnent, là-bas.

juin 25, 2006 2:55 PM  
Blogger Karl said...

Kuhnégonde, BKassine. Voilà pour l'orthographe ;-)

Et Blanquette aussi.


A part ça, les remarques soulevées par "Un Voisin" sur le Torchinou sont très pertinentes.

juin 25, 2006 2:57 PM  
Anonymous Anonyme said...

Bonjour à toutes et tous,

Si je me réfère aux indications contenues sur le site de la commune de Reconvilier, au 31 mai 2006, il y avait plus de CHF 570'000.- sur le fonds de solidarité ! Pour mandater un avocat pour qu'il dépose quelques plaintes pénales bien ciblées, il faudrait compter peut-être CHF 15'000.- à CHF 20'000.- au maximum soit 3,5 % à peine du montant accumulé !

Et ces plaintes pourraient rapporter bien plus qu'elles n'auraient coûté !

Mais si les personnes qui détiennent les clés du trésor de guerre susmentionné (au fait, quelqu'un sait-il comment cet argent est géré et peut-il me l'indiquer ?) devaient refuser de soutenir une / des action(s) pénale(s), je suis certain qu'un appel via le Blog par exemple permettrait de lever rapidement les fonds nécessaires. A ce sujet, je loue l'attitude positive de gplb de 11:50. Je suis prêt à faire pareil !

Je relève encore qu'en Suisse, une action pénale n'est pas très coûteuse, bien moins qu'une action sur le plan civil. Mais une victoire sur le plan pénal ouvre une voie royale pour obtenir des dommages intérêts et des suites sur le plan civil !

Enfin, pour les Boillat, d'avoir leur propre avocat permettrait aussi d'être au clair quant à leurs relations avec UNIA qui joue un jeu pour le moins discutable, notamment quand elle se prononce sur le rapport de l'expert AVANT que ne le fasse la délégation des ouvriers. Le syndicat devrait en effet se limiter à être le porte-parole des ouvriers dont il est sensé défendre les intérêts. Mais pas d'exercer des pressions sur eux simplement pour défendre ses propres intérêts. Bkassine (sobriquet que j'aime bien !!) et renzonou auraient ainsi quelqu'un en face d'eux qui pourrait les contrer (voire dans certains cas les appuyer) sur le plan juridique !

C'est vrai qu'en mars déjà comme le souligne Oignon Rouge (que je salue au passage), j'avais formulé la suggestion de prendre un avocat. 3 mois plus tard, malgré plusieurs interventions sur le Blog allant dans ce sens, l'on a pas progressé sur cette question. Pourtant il est bien connu que la meilleure défense est l'attaque ! Tôt ou tard, je suis persuadé que vous adopterez cette stratégie. Mais n'attendez pas qu'il soit trop tard !

Avec tout mon respect pour votre long combat !

Amicalement, Brain

juin 25, 2006 3:04 PM  
Anonymous Anonyme said...

Pour Bkassine, je suis prêt à donner au fonds de soutien pour l'avocat suggéré par Brain la totalité de la récompense promise pour le sobriquet !

Et même un peu plus !

Très cordialement !

Porridge

juin 25, 2006 3:14 PM  
Anonymous Anonyme said...

avocat, action en justice, pas de problème, faites un groupe de travail et amenez du concret, parce que franchement, on est sur les genoux....

prenez le taureau par les cornes, vous avez envie de nous aider, c'est évident, alors à l'instar de la Nouvelle Boillat ou de l'usine3, foncez !

juin 25, 2006 3:50 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ anonyme de 3:50

Lorsqu'on est seulement un soutien extérieur, on ne se sent pas le droit d'intervenir, mais de chercher et proposer.

Mais la Nouvelle Boillat - ah oui......ça c'est une idée pour un travail associatif concret et ouvert à ceux qui le souhaitent.
Merci.

juin 25, 2006 4:32 PM  
Anonymous Anonyme said...

@Brain 3:04 PM

Merci de vos éclaircissements!

Dans le même ordre d'idées, ne pensez-vous pas qu'il serait indispensable d'avoir un avis de droit lors de la mise en place de ce que MM Bloch et Müller ont appelé le "groupe de suivi"?

Car, à part l'intention, et une vague "feuille de match", on ne sait ni quelles seront ses prérogatives, ni dans quelle mesure il sera censé être contraignant lors de la suite de la médiation.
Donc, à mon avis, sans pouvoir sur le management, il ne sera malheureusement qu'un "machin" de plus!
Et donc les "Boillat" ont bien raison d'être méfiants.

juin 25, 2006 4:34 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ Brain

Je pense aussi comme toi que ta proposition de l'époque était excellente !et personnellement je ne trouve pas que les idées lancées
soient une mauvaise chose ,et encore moins irréalisable
Amicalement à toi

juin 25, 2006 8:49 PM  
Anonymous Anonyme said...

Est-ce que quelqu'un a des nouvelles au sujet de la remise de la pétition qui, je crois, était prévue pour le 23 juin. Ou je me trompe ? Merci de vos infos.

juin 25, 2006 8:52 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ anonyme 8.52
Réponse sur le télétexte

juin 25, 2006 8:56 PM  
Anonymous Anonyme said...

Swissmétal: pétition forte de 6500 paraphes

Soutien populaire marqué pour "les Boillats" [Keystone]25.06.2006 17:32
La pétition "Boillat 2006" qui soutient le maintien de l'usine Swissmetal à Reconvilier a recueilli 6417 signatures. Elle sera remise lundi matin au
conseiller d'Etat Andreas Rickenbacher, chef de l'Economie.

"La pétition fournira l'occasion aux autorités de s'en saisir et, de ce fait, légitimera les actions futures qu'elles initieront", ont relevé dimanche les pétionnaires.
La récolte des signatures avait été lancée le 8 avril à Berne lors de la manifestation de soutien à "la Boillat". "L'avenir du site de Reconvilier et de son personnel étant plus que jamais menacés", ses auteurs ont décidé de la
remettre sans tarder aux autorités de leur canton.

Les citoyens de chaque canton avaient ainsi la possibilité de mettre sur pied un comité afin d'interpeller leurs propres autorités (cf. encadré). Ces pétitions visent "à combler les lacunes de la législation qui permettent un pillage industriel comme celui de Reconvilier".

voilà la réponse

juin 25, 2006 8:58 PM  
Anonymous Anonyme said...

Pour moi, il y a 2 problèmes : le premier est de porter un choix sur un avocat qui soit un vrai ténor du barreau et qui puisse s'impliquer dans la cause. Le 2ème est d'avoir au sein de la représentation des Boillat quelqu'un qui se charge de cette procédure, de son suivi et de la liaison avec les Boillat.

Cette personne doit avoir la confiance des ouvriers et si possibles des bonnes connaissances juridiques afin de bien établir le dialogue avec l'avocat et lui fournir le matériel nécessaire. Il peut être un ancien de la Boillat, respecté pour ses connaissances professionnelles.

Personnellement, je ne peux que soutenir une telle action, mais je ne peux pas la mener car je ne suis ni un jurassien, ni un ancien de la Boillat… Dès lors, je suis contraint de me limiter à donner quelques appréciations de temps en temps car cette cause est exemplaire à bien des points de vue.

Oui, une fois nommé, cet avocat pourra donner son avis sur la procédure en cours et sur le groupe de suivi. Oui, a de multiples occasions, il pourra indiquer les voies de droit et surtout agir au nom des Boillat, en toute indépendance !

Très amicalement.

Brain

juin 25, 2006 9:19 PM  
Anonymous Anonyme said...

Aux petites mains
A tous ceux qui ont soutenu la pétition "Boillat 2006"
A tous ceux qu'on ne connaît pa set qui ont oeuvré, expliqué, rabâché, ré-expliqué ans se lasser.


Ben voilà,
la pétition a abouti à un résultat concret. Une délégation du comité de la pétition se rendra à Berne demain pour discuter de la Boillat avec Andreas Rickenbach, conseiller d'Etat en charge de l'Economie publique du canton de Berne.

Ce n'est pas un résultat grandiose, c'est peu médiatique, c'est aride. Ça, tout le monde le sait ou le sent confusément.
C'est un petit pas et on se réjouit de voir les suivants arriver.

C'est aussi un pas de plus, un début de commencement d'écoute de la part d'une autorité qui est réticente à l'idée de faire un distingo entre un courant politique et un courant économique destructeur.
Dans le cas de la Boillat, le(s) débats(s) politique(s) s'établissent comme conséquence(s) d'un nouveau courant économique très puissant et dissocié des règles politiques patiemment élaborées au fil des décennies (et qui dans ce cas précis sont inadaptées).

On entame un processus d'écoute en espérant que la porte s'ouvrira un peu plus.

Nous souhaitons que la discussion qui en découlera, étayée par nos milliers de signatures, sera une pierre dans le jardin de ceux qui pensent que le pouvoir politique doit être dissocié des décisions économiques cyniques telles que celles dont nous vivons actuellement le déroulement.

Merci à vous d'y avoir contribué.

juin 25, 2006 10:35 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ brain et tous, bonsoir,

Pardon, si je dis une bêtise, mais voici ce que je remarque:

Swissmetal est sur le point de décider le transfert de son siège social à Dornach, c'est à l'ordre du jour de l'AG du 30:

http://www.swissmetal.ch/index.php?id=88&L=2&tx_ttnews[tt_news]=236&tx_ttnews[backPid]=1&cHash=ddd1640371

Il reste peu de temps pour agir car, une fois le fors juridique dans le canton de Soleure, la tâche des plaignants sera presque impossible.

Qu'en pensez-vous?

A+

juin 25, 2006 10:37 PM  
Anonymous Anonyme said...

@mémo
tu as raison
Amicalement

juin 25, 2006 11:10 PM  
Anonymous Anonyme said...

Convocation à l'AG:

4. REVISION DES STATUTS

a) Transfert du siège social de la société

Le Conseil d'administration propose le transfert du siège d'UMS Holding SA de Berne(BE)à Dornach(SO.

Les statuts sont à modifier comme suit:
(...)
Version actuelle:

Article 38: Toutes les contestations qui pourront s'élever pendant la durée de la société ou sa liquidation, soit entre les actionnaires et la société ou les membres du Conseil d'administration et réviseurs, soit entre les actionnaires eux-même, en raison des affaires de la société, seront soumises aux Tribunaux compétents du canton de Berne.

Proposition du Conseil d'administration:

Article 38: supprimé

http://www.swissmetal.ch/index.php?id=38&L=2

Bonne nuit à tous, mes plus vifs encouragements pour demain, TENEZ BON!

LA NOUVELLE BOILLAT VIVRA!

juin 26, 2006 12:08 AM  
Anonymous Anonyme said...

@ Nemo et gblp

A mon avis, le déplacement du siège de Berne à Dornach à savoir du Canton de Berne à celui de Soleure entraîne la nécessité de changer les statuts ce qui, je crois, demande une majorité des 2/3 des membres présents à la prochaine AG. Mais je suis actuellement en voyage et je ne dispose malheureusement pas des statuts avec moi.

Si c'est le cas, c'est un des points où il serait possible de faire capoter les propositions du conseil d'administration. Tout dépendra du nombre des actions qui seront pour ou contre… Si cette proposition est acceptée, je ne vois pas ce que nous pouvons faire pour empêcher ce transfert.

Pour le lieu du dépôt d'une plainte, normalement ce devrait être au siège de la société. Dans le cas présent, l'une des nombreuses questions sera de savoir si c'est le lieu du siège au moment où les faits reprochés ont été commis ou le lieu du siège au moment du dépôt de la plainte… Bien entendu, cette question est importante pour le choix de l'avocat.

C'est juste dommage que les actions juridiques n'aient pas été ouvertes lorsque cette question ne se posait pas encore !

Ne perdons pas courage. Demain est une nouvelle journée importante pour rassembler toutes les forces !

Courage à toutes et tous.

Brain

juin 26, 2006 12:12 AM  
Anonymous Anonyme said...

Vous savez ce qui est le plus incroyable, c'est que nombre de nos soutiens ou représentants officiels n'ont toujours pas compris le VRAI fond du problème.

Ragusa et Expertinou; BKasiiinne et Renzonou; Une partie du groupe de soutien politique et ce Rickenbarrr :

Tout ces gens disent que l'on cherche à faire une réserve naturelle de 350 employés !!!

Y sont tous à penser que l'on cherche à assurer notre confort financier en ce mettant à l'abri d'un licenciement, comme ça ...

Y ne se sont pas encore REELEMENT rendu compte de ce qu'était la Boillat au niveau industriel et économique.
Si l'on réclame au minimum 350 pers., c'est parce que le carnet de commande Boillat le réclame. C'est une nécéssité économique. Pas une lubie !!

De plus, pour que vive cette entreprise, 350 pers, s'est déjà limite.
Pour rouler en F1, il faut que l'automobile en question soit dotée de 4 roues. Cela n'a l'air de rien, mais la Boillat à 200 pers., n'a que 2 roues. Au mieux, à 250 pers, c'est 3 roues. Mais dégonflées !
Comment voulez-vous être un tant soit peu performant si vous ne pouvez pas compter sur 4 roues gonflées de manière adéquate afin de boucler ne serait-ce qu'un tour de circuit ??


A Dornak :
Le développement, la collaboration avec les chercheurs d'Uni et leurs étudiants : connaît pas !!
Une relation privilégiée avec sa clientèle, presque familiale : connaît pas
Des départements jouissant d'une certaine liberté d'entreprendre et d'innovation : connaît pas
Des empoyés ayant le soucis de leurs installations et de leur usine : connaît pas
Des employés ayant le soucis du travail bien fait et soignant les détails : connaît pas

Eh bien, ça en fait des points de divergences, dans cette histoire.
Qui a parler de synergie et de centralisation ???


Je crois que la preuve est maintenant faite dans la pratique. Les Dornachians auront, au moins, réussi quelque chose :
C'est de rabaisser la Boillat au niveau de Dornak. Donc de la tuer.
Parce que le créneau des spécialités ou la Boillat était ( comme le dit si bien le pied de page de chaque annonce de presse de SM)LEADER mondial, ne permet pas la médiocrité général de la Metalwerk.

Vous comprendrez pourquoi, à Dornak, il ne sont leader en rien et n'arrive au mieux que comme 2ième ou 3ième fournisseur chez leur client. La 5ième roue du char, quoi !


Et qu'ont nous dise que l'on fabule encore et toujours, non mais...

juin 26, 2006 9:01 AM  
Anonymous Anonyme said...

A propos de ces fameux contrats ne respectant pas la CCT, il faudrait posez la question aux membres des commissions pourquoi ils les ont acceptés dès 2004, pourquoi ils n'ont pas informé le syndicat, pourquoi ils n'ont pas mandaté le syndicat pour intervenir à l'époque? Je n'ai jamais vu de réponse, ni de question dans ce sens sur le blog, alors que c'est de notoriété connue par ici. Le syndicat est d'ailleurs intervenu tout de suite auprès de l'association patronale Swissmem pour qu'elle rappelle à l'ordre son mouton noir et l'oblige à refaire ces contrats. Sans effet jusqu'à présent, malgré l'insistance du syndicat.

juin 26, 2006 4:17 PM  

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