samedi, juillet 01, 2006

Assemblée générale: le Torchinou en vrai

Dans cet "édito", Karl ne dressera pas le détail chiffré de tout ce qui s'est passé à l'assemblée générale des actionnaires de Swissmetal. Mais il y reviendra!


Alors, ça donne quoi?

Ce communiqué de Swissmetal retrace les décisions prises à l'AG.

On s'attendait logiquement à ce que Swissmetal fasse passer ses propositions avec plus de 90% de votes positifs. Néanmoins, les scores ont été tout à fait dignes de la dictature swissmetalienne (oui, il y a un jeu de mot avec stalinienne), dépassant souvent les 99%, et ne descendant pas en-dessous des 98% (l'ensemble du capital représenté était de 43,8%). Néanmoins, l'Association nouvelle Boillat, et les nombreuses autres personnes qui s'étaient déplacées pour tenter d'apporter un peu d'intelligence dans cette AG, ne s'attendaient pas à créer le suspens au niveau des votes. Martin Hellweg a en effet fort bien réussi à boucler l'actionnariat, et avait débuté ce travail depuis un bout de temps. De plus, il était là sur son terrain, le seul sur lequel, par ailleurs, il est capable de quelque chose: faire dooormir (et faire dormir aussi).

L'Association nouvelle Boillat, ainsi que les autres personnes présentes, dont des clients, côté Boillat ont malgré cela réussi à poser des questions pertinentes (les réponses l'étaient moins), et à garder la tête froide, face à ce délire collectif qu'est la "stratégie" de Swissmetal. Bravo à eux!

Relevons tout de suite la palme de l'imbécilité (désolé, mais Karl ne voit pas d'autre mot, même si le grand schtroumpf va râler), qui revient à quelqu'un de déjà connu, Bernhard Schürmann, pour son intervention en fin de séance. Ce dernier représente une grande partie des actionnaires de Swissmetal (les plus gros étaient en effet représentés), et a déjà été l'auteur de quelques âneries dont il a le secret. Voici donc sa toute nouvelle création: "Le monde a changé. Chez Volkswagen, 10'000 personnes ont été licenciées sans qu'une grève se produise. Nous avons fait preuve de patience avec la Boillat, mais celle-ci est limitée" (citation extraite de cet article du Temps). "Le monde a changé", vous rendez-vous compte? Pas tant que ça, puisque des abrutis comme B. Schürmann ont encore un pouvoir indécent, qui leur offre un strapontin pour exprimer les plus profonds non sens. Passons sur le cas de Volkswagen, qui est très différent de celui de la Boillat, notamment parce que les ouvriers sont représentés au conseil d'administration. Mais ça, B. Schürmann n'est pas assez culturisé pour le savoir, dirait-on.

Surtout, il dit avoir "fait preuve de patience". Merveilleux. Alors, une fois sa patience à bout, que fera-t-il? Vendra-t-il les actions qu'il gère? Que ce serait dommage pour la Boillat, de se séparer d'un investisseur aux pensées si profondes. Fera-t-il fermer la Boillat? Si c'était dans son intérêt, ce serait chose faite depuis bien longtemps. Alors, finalement, il semble que, B. Schürmann soit un grand sage, sa patience étant, comme démontré, infinie. De plus, comme chez tout sage, la patience se double d'un sens pédagogique certain: son intervention visait à expliquer aux divers intervenants qu'il devraient arrêter de mettre en cause le pôôôvre Martinou. Un grand altruiste, dans le fond, que Bernhard Schürmann.

Certaines choses sur Internet, en particulier (suivez mon regard), et le mouvement de solidarité avec les Boillat en général, ont été l'objet de vives critiques de la part de Friedrich Sauerländer. Nous répandrions des choses qui ne sont même pas vraies sur Swissmetal. Nous causerions un grand tort au groupe (hihi!). Et surtout, nous aurions, à l'instar de certains politiciens (suivez mon regard), instrumentalisé la grève, et donné à ce conflit une ampleur démesurée. Pourtant, en termes de démesure, Fridou ferait bien de balayer devant sa porte, lui qui a failli réussir l'impossible pari de couler Rolex à Bienne. Quant à l'instrumentalisation, la création du blog a été décidée le jour du déclenchement de la grève, suite au vote massif des Boillat en sa faveur, et a ouvert ses portes le lendemain. Il s'agissait de la première apparition publique du mouvement de solidarité.

Mais voilà, Fridou à une tactique derrière la tête. Son idée, que Martinou lui a certainement soufflée, est de dresser les Boillat contre le mouvement de solidarité. Car, une fois que tout le monde aura détourné son regard de la Boillat, quel beau moment ce sera pour la direction de Swissmetal (qui peut, sur ce point, aller se brosser). Quel moyen plus efficace d'éradiquer ce mouvement que de faire en sorte que les Boillat eux-mêmes demandent sa disparition et l'accusent de tous les maux? Car, maintenant, fait nouveau, la direction de Swissmetal tente de s'allier les Boillat non licenciés en les disculpant, et en accusant pêle-mêle les "meneurs" d'avoir fomenté la grève, et le mouvement de soutien de lui avoir donné de l'ampleur. C'est de bonne guerre, mon petit Fridou.

Fridou a, par ailleurs, maintes fois assuré qu'il n'était pas question de fermer la Boillat. Maintenant, Karl le croit volontiers. La direction de Swissmetal a de fait compris que ses impotents de Dornach ne parviendraient pas à produire ce qui se fait à la Boillat, et que le savoir-faire n'était pas un vain mot. Il s'agit donc, avant de dépecer l'usine, de prendre le temps de construire ce savoir-faire ailleurs. Qui plus est, il n'a jamais été question de fermer totalement la Boillat (seules les menaces de Fridou et Martinou disaient le contraire, comme c'est amusant: il est facile, dès lors, de revenir dessus), mais d'en faire un atelier de finishing occupant une soixantaine de personnes. Même ce projet, actuellement, est ajourné, parce que Swissmetal ne peut se l'offrir. Roger Bühler, de Laxey, a donc beau jeu de qualifier une éventuelle fermeture de la Boillat d'"insensée", pour rassurer les naïfs. La question n'est pas là, simplement.

Et si ça ne suffit pas à faire dooormir les Boillat, Martinou a promis que son programme d'intéressement, Nordstern, serait destiné à tous les employés du groupe, qui recevront donc quelques actions (du genre 3 par ouvrier, et 10'000 par membre de l'organigramme, j'imagine. Hem). Bien sûr, à propos de l'émission d'actions, le mot "refinancement" n'a jamais été prononcé, même si Yvonne Simonis a eu un soupir de soulagement au moment de voir que cette propositions était acceptée. Sinon, c'était le dépôt de bilan dans l'année, elle le sait. Au final, Martinou a fait un petit discours dans lequel il proposait de "tendre la main" (après avoir claqué la porte de la médiation), un peu comme dans ses lettres. "Tendre la main", c'était l'expression du jour. Mais ce disours de clôture de Martinou, comme il l'attendait certainement, a été accueilli par un grondement dans la salle, et les gens qui venaient pour la Boillat, sans se consulter, se sont levés et sont partis séance tenante. Vu les réponses vaseuses, généralistes et douteuses données aux questions, "tendre la main", mon oeil.

D'ailleurs, à la Boillat, les dernières actions de "tendages de main" sont éloquentes. Une "équipe maladie", très restreinte, a été mise en place par Henri Bols. Il s'agit, pour certaines personnes, de prendre un congé maladie planifié pour prolonger la période de dédite du licenciement. De plus (c'était mentionné dans les commentaires du blog), Swissmetal aimerait bien réengager certains licenciés aau moyen de contrats à durée déterminée. Comme c'est interdit, puisque ces gens étaient au bénéfice de contrats à durée indéterminée, il fallait trouver une combine. Alors, Henri Bols recommande aux licenciés désireux de revenir un peu à la Boillat de s'inscrire dans une agence de placement, qui les mandatera chez Swissmetal. Heureusement, il a encore du talc en stock, Henri.

Encore une chose, puisque Karl parle de la Boillat: Premec, important client de la Boillat pour les pointes de stylo, ne commandera plus de fil coupé (produit par les Blank et les Lopins, machines high-tech de la Boillat), mais uniquement du fil, ce qui laisse penser que l'entreprise a conçu ses propores machines pour le couper. Dans le prochain épisode, Premec commandera son fil ailleurs (Fridou vous fait savoir que c'est même pô vrai).


La Stratégie

Que vient faire Laxey dans ce bourbier, d'ailleurs? Swissmetal, avec la faible liquidité de son titre, semble ne pas être le candidat idéal pour y entrer et en sortir à la manière usuelle d'un hedge fund. Il faut donc revenir à la stratégie (sans les guillemets, la vraie, celle que Martinou a en tête). Voici la version, à propos de laquelle les critiques sont les bienvenues, que Karl propose (en s'inspirant de nombreuses discussions):

Swissmetal poursuit ouvertement l'objectif d'une consolidation de producteurs des spécialités (au sens très large, vu ce qui sort de Dornach et de Busch-Jaeger) dans le domaine des cuivreux, dans le but d'y devenir leader mondial (ce qu'est déjà la Boillat dans une partie de sa production, alors que ni Busch-Jaeger ni Dornach ne le sont, nulle part). Quel est l'objectif d'une telle consolidation et d'un tel leadership? A mon sens, l'idée est de contruire une sorte de petit monopole, et de forcer de ce fait les clients à s'alimenter chez Swissmetal. Lorsqu'on construit un groupe dans cette optique, l'idée de maximiser la qualité, comme c'est le cas à la Boillat, perd son sens. Au contraire, il faut la niveler, pour que chaque usine du groupe produise une qualité comparable, et minimale (juste de quoi rester concurrentiel), sur ses créneaux. Ne trouvant pas mieux ailleurs, le client doit faire avec. En effet, dans une telle situation, inutile de se battre pour être le meilleur, il faut être juste un peu supérieur à la concurrence, qui est faible après une consolidation. Et avec le savoir-faire de la Boillat, il y avait une belle marge d'avance (il n'y a plus cette marge car, contrairement à ce que croit Martinou, des alliages comme le NP6 ne sont plus prêts d'y être produits). Un ajustement minimaliste de la qualité permet alors d'augmenter nettement la rentabilité, la productivité augmentant, et les marges avec.

Le problème de la manoeuvre, cependant, est que cette approche n'est pas, c'est le moins qu'on puisse dire, proactive. On ne développe rien de nouveau, ce qui coûterait cher: on vit simplement sur le dos de l'avance technologique développée auparavant (dans ce cas à la Boillat), et on l'étale sur plusieurs sites. On profite donc d'un certain laps de temps, avant qu'un concurrent sérieux n'apparaisse sur le marché, pour s'en mettre plein les poches. Quand le concurrent devient menaçant (c'est-à-dire que les clients vont chez lui, trop heureux de son apparition), on vend le groupe au plus offrant, et départ. Résultat des courses: des marges maximales dégagées pendant quelques années, grâce à une qualité minimale et, au final, extraction du maximum d'argent de l'entreprise exsangue, mais apparemment encore en bonne santé. Oui, l'entreprise est exsangue car, au moment du départ de Martinou et ses sbires, elle sera en voie d'être dépassée sur le marché, et en passe de n'être plus leader de rien du tout. Pour Busch-Jaeger et, dans une toute petite mesure Dornach, une telle option est intéressante, car ces entreprise ont, de tout temps, été incapables d'améliorer leurs performances, en termes de qualité et de concurrentialité.

Durée de l'opération: environ 5 ans, avant le décollage pour Sirius. Voilà qui expliquerait au moins pourquoi Laxey s'intéresse à Swissmetal, puisque ce fond, comme ses pairs, n'a pas pour habitude de rester longtemps dans une entreprise. De plus, on peut ajouter qu'avec l'expansion du groupe, la liquidité du titre augmenterait. Toutefois, avec la grève, il faudra compter un peu plus large sur la durée, ce qui tend à énerver l'actionnaire, avide de profits rapides. Pour le moment, vu l'état financier de Swissmetal, la qualité Boillat, et sa rentabilité, sont encore nécessaires. Mais, vu les conditions actuelles, la qualité Boillat n'existe tout simplement plus, et la direction de Swissmetal ne parviendra pas à redresser le cap.

Tuer la Boillat, comme dit, ne consiste donc pas à la fermer sèchement, mais à en démanteler ce qui en faisait une exception: la proactivité et la qualité. C'est donc une mort lente, soigneusement calibrée pour que sa durée permette une rentabilité de 9% sur quelques années. De la belle ouvrage, mais pas au niveau industriel.


Les médias

Tout d'abord, forcément, c'est le Journal du Jura qui revient en long et en large sur l'AG de Swissmetal. L'intervention, virulente (mais sans risque) d'André Daguet, d'Unia, les remarques des clients, dont celles de Dominique Lauener, viollemment éconduit par Fridou (il ne l'aime pas, et en plus, ça faisait tache, un client qui se demande si sa commande devant arriver en juin arriver avant février 2007), les questions de l'Association nouvelle Boillat, les pourcentages des votes, les interventions de la direction de Swissmetal... Oui, il y a tout ça.

Dominique Bernardin, dans le Quotidien jurassien, décrit l'AG de manière très pessimiste. Il semble presque avoir cru que tout allait y basculer grâce à des questions intelligentes. Mais enfin, qu'il se rassure, si l'actionnariat de Swissmetal était composé de personnes intelligente, il n'eut pas fallu attendre l'AG pour l'apprendre.

Sur le site de la RSR, on peut lire la dépêche du jour, et suivre une présentation audio de ce qui était prévu à l'AG (journaux du matin et de 12H30, le 30 juin). On peut y écouter une interview de Paul Sonderegger. Sur Espace 2, dans son billet du 30 juin, Olivier Pavillon revient, avec des mots de soutien bienvenus, sur la Boillat. Il s'agit de l'émission "Les temps qui courent", dès la minute 105.

Sur RJB, les journaux de 12H15 et 18H donnent un aperçu de la situation. Le journal de 18H, notamment, contient un commentaire d'Aline Bassin, pour qui c'est probablement la première assemblée générale d'une entreprise (il en faut bien une, Karl n'en a vécu qu'une). Elle relève l'ambiance tendue de l'assemblée, où chaque personne était fouillée à l'entrée.

Dans Le Temps, un petit article prend le parti des actionnaires. Daniel Eskenazi est quelqu'un qui a le sooommeil profond. Un bel exemple de pseudo objectivité: les intervenants qui ponctuent chaque paragraphe sont du côté de Swissmetal, et vont même jusqu'à "remettre les pendules à l'heure".


Femmes en colère

Les Femmes en colère, après avoir été à l'origine d'une manifestation qui s'est tenue devant la salle de l'AG de Swissmetal, ont décidé de relancer l'idée de petites manifestations à Reconvilier. L'esprit serait celui des manifestations quotidiennes qui avaient lieu durant la grève. Une séance de discussion est prévue dimanche matin à 10H, au Restaurant de la gare, à Reconvilier. Plusieurs questions restent en suspens et y seront débattues. Vous y êtes les bienvenus (enfin, ceux qui ne sont pas les bienvenus se reconnaîtront).


Trolls

Le troll est un être rusé, fait d'obstination bornée et méchante. Et Swissmetal est une entreprise qui aime les nouvelles technologie, tant qu'elles servent à dire du bien de sa direction. Cette conjonction amène des assauts toujours plus ciblés sur le blog (ou bien Karl est parano). En effet, Martinou et Fridou semblent avoir compris que Karl aurait plaisir à exister, quitte à ce que ce soit de manière moins constante, jusqu'à qu'il puisse informer ses blogueurs de la position de la prison qui les héberge.

Hier, l'assaut a consisté à usurper des pseudonymes, tout simplement, à l'énervement de certains. Et lorsqu'ils ont tenté d'enregistrer lesdits pseudo, pour éviter le piratage, ils ont constaté que la place était prise. Voici donc un petit mode d'emploi du blocage de pseudo, qui vous sera éventuellement utile:

1) créer une adresse email anonyme (cette étape n'est nécessaire que pour boucler votre anonymat à double tour): allez sur yahoo, sur hotmail, ou encore ailleurs, et créez-vous une adresse, en remplissant les champs de données personnelles avec de fausses informations. N'oubliez pas de les noter.

2) créer votre compte blogger: En bas à droite de la petite fenêtre où vous écrivez vos commentaires sur le blog, cliquez sur "Inscrivez-vous ici", puis remplissez les informations nécessaires dans les cases dédiées.

3) trouver un pseudo: si le "nom à afficher" (pas le "nom d'utilisateur, qui n'apparaît pas sur le blog, mais vous sert à vous identifier, et qui est donc peu important) est déjà pris, ajoutez-lui un numéro (exemple: Karl007, hihi), où trouvez-en un autre.

4) communiquer son pseudo/nouveau pseudo: si vous le désirez, écrivez un email à Karl, avec une adresse anonyme ou pas, dans lequel vous donnez votre ancien pseudo, et le nouveau. Si vous souhaitez préserver votre anonymat (ce qui est parfaitement compréhensible), assortissez votre email de choses vécues sur le blog qui permettront à Karl de s'assurer que vous portez bien le pseudo que vous dites.

Si cette opération s'avère très utilisée, Karl tiendra une liste publique des changements de pseudo, facilement accessible, pour que tout le monde s'y retrouve. Mais faites selon votre désir, bien sûr.

79 Comments:

Anonymous Anonyme said...

@Karl
Très bon édito et des remarques sur la stratégie martinesque à prendre en compte pour envisager la suite de la lutte.

juillet 01, 2006 7:00 AM  
Anonymous Anonyme said...

B. Schürmann, un de plus qui a tout compris. Il faut lui remettre l'interview de l'expert.
Beau futur pour le groupe :(, bien vu pour l'analyse!

juillet 01, 2006 7:16 AM  
Anonymous Anonyme said...

N'y a t-il pas un de vos clients de la région, un peu plus gros que les autres, qui pourrait engager la centaine de spécialistes (=les Boillats) et créer une nouvelle fonderie? Ce serait si beau....
Mon rêve est "simplet" mais pas plus que la stratégie de SM.
Et le pognon est là! (près de 15'000 personnes qui vous soutiennent toujours) en plus de tout un tissu économique à sauver.

juillet 01, 2006 7:34 AM  
Anonymous Anonyme said...

N'ayant pas eu de réponse je repose ma question de hier:
Est-ce vrai que "Belle Trompette" prend la responsabilité de la serrurerie, et "Sale Va" la mécanique? Si oui bravo, en voilà encore deux qui après avoir crié sur les barricades avec les grévistes dirons qu’ils n’avaient pas le choix, elle est belle la solidarité!!!!!!!!!!!!

juillet 01, 2006 7:43 AM  
Anonymous Anonyme said...

@Pont de Goumois

Oui, c'est vrai

@Tous

L'édito du jour a été augmenter: lu une fois, puis retourner dessus, et lu plus de choses.

juillet 01, 2006 7:48 AM  
Anonymous Anonyme said...

oui les deux incopetent de la boite( moche cor )et (sal va ) on pris la place de leur collegue licencies
quelle honte( on peut rien faire on est obliges )

juillet 01, 2006 9:03 AM  
Anonymous Anonyme said...

@Tous
Solidarité quand tu nous tiens !!??!!
Ben c'est du beau, cette fois aura été plus longue que la première. Mais c'est comme d'habitude : j'avais pas le choix voilà ce que l'on entend aujourd'hui !! C'est écoeurant. Enfin pour moi c'est fini, j'ai compris, je ne posterez plus, je ne dirais plus rien, je m'efface.
Un ancien boillat, licencié, et quelques part fier de l'être (licencié)

juillet 01, 2006 9:09 AM  
Anonymous Anonyme said...

Bonjour, je reposte ce mot d'hier écrit très tard

oignon rouge a dit...
AG

Bravo à la délégation, aux soutiens extérieurs et à toutes les interventions qui ont été écoutées , même si tous les votes ont été verrouillées.

La voix de la Boillat a pris toute la place dans les interventions, à tel point qu'un actionnaire inféodé a eu l'arrogance de déclarer que leur "patience avait des limites".....

Rude journée. Mais malgré tout, personne n'a baissé les bras.
Mes amitiés et affection et respect à toutes les personnes que j'ai rencontrées.

juillet 01, 2006 1:22 AM

juillet 01, 2006 9:18 AM  
Anonymous Anonyme said...

Augmentation du capital de Swissmetal

Martin Hellweg et son équipe se sont accordés le droit d'augmenter le capital de la société.
OK et après ?

S'accorder le droit ne veut pas encore dire qu'un établissement bancaire prendra l'augmentation en main.

Car pour réussir une augmentation de capital, il faut avant tout qu'un établissement bancaire accepte de prendre la souscription en main.

Deuxio, ce n'est pas parce qu'une banque accepte de prendre cette augmentation et de lancer les souscriptions que l'opération sera un succès.

Dans le cas particulier, on peut raisonnablement admettre qu'une banque jouera le jeu, mais, je me répète, le succès n'est pas garanti.

Je doute fort que nombreux soient les petits suisses qui vont se précipiter pour souscrire de nouvelles actions d'une société qui ne réalise plus que de misérables bénéfices et qui a une stratégie pour le moins discutable et inavouable.

La banque émettrice va donc remettre à Swissmetal l'argent des couillons qui auront bien voulu souscrire à cette augmentation et pour les actions non souscrites, la banque va soupoudrer les dépôts de titres de ses clients dont elle a un mandat de gestion.
Les clients de cette banque ne sauront même pas qu'ils sont les heureux détenteurs de titres aussi prestigieux !

Donc, rien de bien exceptionnel dans le cadre de cette autorisation d'augmentation de capital.

Ce n'est pas cet apport d'argent supplémentaire qui va permettre au Conseil d'administration de Swissmetal d'acheter ou de récupérer le "Savoir-faire" des gens de La Boillat.

Bonne journée à tous !

Simplet

juillet 01, 2006 9:19 AM  
Blogger Karl said...

@Simplet

Il faut noter que Swissmetal va émettre ses actions sans nécessité de souscripteurs... Même les actionnaires actuels, qui ont usuellement la priorité pour souscrire, n'auront pas cette priorité.

Je ne sais pas si j'exagère, n'étant pas spécialiste, mais voici:

Comme Swissmetal l'annonce, ces actions serviront entre autres à sucrer les membres de la direction. On peut donc penser que le reste sera en possession de Swissmetal, et sera écoulé en bourse directement par Swissmetal (ou auprès d'acheteurs triés, comme des sociétés à racheter ou de gros actionnaires). A ce moment, la banque n'est plus qu'un intermédiaire administratif.

Une chose est sûre: Swissmetal n'a pas prévu de lancer de souscription.

A mon sens, l'idée est donc simplement de faire marcher la planche à billets pour écouler le résultat en bourse, histoire de se refaire discrètement un peu de cash. Quant au savoir-faire, je partage forcément votre opinion: le refinancement n'est qu'un emplâtre sur une jambe de bois.

Allez, je vais me recoucher un petit coup là ;-)

juillet 01, 2006 9:36 AM  
Anonymous Anonyme said...

Erratum

Dans mon message précédent, vous aurez certainement corrigé ma petite erreur de
mon "soupoudrer" par saupoudrer"

@ Karl

J'ignorais qu'il n'y aurait pas de souscription par l'intermédiaire d'une banque.Cette opération était sans intérêt à mes yeux; je ne m'y suis pas intéressé.

C'est donc en quelque sorte comme si un privé s'accordait un crédit personnel, tout en ne possédant pas l'argent. De la frime, pas vrai ?

En réalité, il s'agit bien plus d'une dissolution du capital par l'émission de ces nouvelles actions et d'une nouvelle malhonnêteté à l'égard des anciens actionnaires qui n'ont pas droit à cette augmentation de capital.

A part cela, Karl, ce n'est pas parce que je suis ton aîné de plusieurs dizaines d'années que tu dois me vouvoyer. Sur le blog, c'est plus sympa de se tutoyer !

Dors bien et repose toi bien !

Amicalement

Simplet

juillet 01, 2006 10:02 AM  
Anonymous Anonyme said...

Merci à Karl pour l'excellent edito et tous les liens.

Il faut lire les articles du Journal du Jura et du Quotidien jurassien, qui relatent très fidèlement ce qui a été une parodie d'assemblée générale.

Je voudrais ajouter trois choses :

1) bravo aux intervenants, il n'était pas du tout facile de remonter tout le temps au front avec les questions, vu le résultat des votes successifs. Mais personne n'a baissé les bras, et a été jusqu'au bout de la démarche avec détermination et courage, je répète, ce n'était pas évident du tout dans ce rapport de force biaisé et immoral, d'une extrême violence sur le plan humain

2) il ne faut tout de même pas minimiser le fait que les remarques et critiques ont été très dures et très virulentes, et les questions souvent très embarrassantes, et que le CA et MH s'en sont pris vraiment plein la figure !!!! et que cela a du être difficile à avaler, même si le CA est passé maître dans la langue de bois et l'art de noyer le poisson
et avec MH, Machiavel a trouvé son maîîître....

3) et je tiens à revenir sur notre départ en force, alors que MH concluait la séance, parlant de volonté dialogue, de la main tendue avec tant de générosité et tant de bonté : là il a tout de même été un peu hué - nous nous sommes levés spontanément, comme un seul homme ( et cela faisait bien du monde dispersé dans toute la salle) et nous l'avons quitté bruyamment, cette salle, ce qui a provoqué un moment de déstabilisation chez MH et Sauer, visiblement surpris de cette réaction.
Nous les avons privés de leur envolée lyrique et d'un final en beauté, et ce n'est pas rien.

Voilà, encore une fois mes amitiés à toutes celles et ceux que j'ai rencontrés durant cette épreuve, et qui se sont battus avec vaillance.
Mais j'ai le coeur bien lourd.

juillet 01, 2006 10:03 AM  
Anonymous Anonyme said...

A p'tit patron

Dans ton message de hier soir, tu dis que tu es révolté et que tu n'iras plus voter.

Rassure-toi. Tu n'es pas le seul à réagir de la sorte. Nous sommes des milliers.

Souviens-toi, il y a quelques années en arrières, lors des votations, on atteignait parfois des pics de 85 %. Bien sûr, le contexte n'était pas le même, mais les gens réagissaient.

Lors des dernières votations, le taux de participation a, sauf erreur, juste dépassé les 30 %.

Et pourtant, tous les candidats assuraient avec force vouloir sauver la Boillat et oeuvrer pour le bien du Jura bernois.

Non, la vérité, c'est que les citoyens suisses ne croient plus dans les belles paroles et dans les promesses des politiciens.

Le 70 % restant pense comme "Expatrié", "Il y a un nouveau monde à refaire"
Je suis de son avis et de celui de notre ami le blogeur "Un autre monde est possible".

Et le pire dans tout cela, c'est que si les gens du Jura bernois le voulait réellement, ce nouveau monde, plein de justice, d'amitié, de solidarité, de prospérité et de que sais-je encore, et bien ce nouveau monde, il est à notre portée. Nous pourrions réussir, là, où certains de nos voisins en avaient la chance, mais dont ils ne se sont pas donnés la peine de le réaliser lorsque l'opportunité leur en a été donnée !

Mais pour réussir en toutes choses, il faut, comme le dit si bien un proverbe ou un dicton, "Avoir la passion et la foi qui renversent les montagnes !

Amicalement à tous

Simplet

juillet 01, 2006 10:24 AM  
Anonymous Anonyme said...

En début d'AG, entre autres âneries, Fridou a dit en parlant du conflit de Reconvilier (tenez-vous bien)

"LA BOILLAT CA VA PAS AVEC JURA LIBRE"

juillet 01, 2006 10:27 AM  
Anonymous Anonyme said...

Fridou a aussi dit "nous pourrons discuter avec JOIE du succès de la stratégie"

ô joie, ô désespoir!

juillet 01, 2006 10:38 AM  
Anonymous Anonyme said...

Juste encore un petit mot avant que j'aille voir si je trouve quelqu'un pour prendre l'apéro - ce qui n'est pas évident dans notre vallée de misère - je me disais donc, que si notre région voulait retrouver son lustre d'antan, sa prospérité, son bonheur passé, un avenir pour sa jeunesse, il lui faudrait un "Leader", mais un vrai !

Après réflexion, je me suis dit: mais, nous l'avons ce "leader", c'est notre "Karl" !

Qu'en pensez-vous ? On peut toujours rêver, pas vrai !

Dors bien Karl et fait de beaux rêves, tu le mérites bien !

Amicalement

Simplet

juillet 01, 2006 10:48 AM  
Anonymous Anonyme said...

Juste un mot pour dire un grand

m e r c i

aux braves qui ont porté haut, hier à Berne, l'étendard de la solidarité. Ce que vous avez dit, il fallait le dire, ce que vous avez fait, il fallait le faire. Alors bravo à vous, mission accomplie. On s'attendait bien au résultat. Comment faire boire des ânes qui n'ont pas soif ?

Amitiés à tous.

juillet 01, 2006 12:21 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ tous

Voilà aujourd'hui pour moi tout est dit....
Je ne regrète rien de ce que j'ai fait depuis le 25 janvier, nous avons essayé de sauver un fleuron de l'industrie de l'arc jurassien, je ne penssait pas que ça prendrais autant d'énergie, de temps et d'émotion.
Je part la tête haute et je peut regarder tout le monde dans les yeux.
L'histoire se souviendra peut être de ces femmes et hommes qui se sont levés, contre ce paradis fiscale qui s'appele LA SUISSE, aujourd'hui j'ai honte de mon pays, le mot est fort ça ne fait rien je le pense, il laisse des étrangés piller son économie en leur faisant des courbette.

Ceci est mon dernier post, quelqu'un veut semer la zizanie en prenant mon pseudo, alors j'ai décidé de vous quitter.
A tout mes amis et a ceux qui on soutenue la cause je leur souhaite bonne chance pour le futur.

Shreck vous salue du bord de son marais

ps: karl c'est bien moi:)

juillet 01, 2006 12:34 PM  
Anonymous Anonyme said...

Le pire dans tout ça, c'est que les Kappos se rendent bien compte de la medre qu'il ont foutu à la Boillat par leur incompétence.

Maintenant, c'est l'opération sparadra tout azimut pour essayer de colmater les brèches qu'ils ont ouvertes.
Mais on peut, nous, leur répondre en les regardant droit dans les yeux que leur oeuvre de MINABLE était prévisible et évidente depuis le jour de décembre ou ils sont venus étaler leur prooose face à nous. D'où l'appel au secour sous forme de grève pour avertir l'opinion publique et nos clients du cataclysme à venir.

Messieurs les Kappos, pour revenir en arrière, (ouais, vous savez, les temps encore si proche ou la Boillat livrait entre 60 et 65 To / jour de produits de QUALITE)il faut que votre incompétence soit remplacée par de la compétence.
Et là, le bas blesse. Laquelle ???

Pour que la Compétence retourne dans les murs de la Boillat, faut que vous dégagiez avec votre cliquee et vos Maîîître.
Vous voyez, vous tournez en rond... en rond... en rond.
Au début, vous en avez le tête qui tourne. A la fin, elle finira bien par exploser. Pas par notre faute. Mais par celle des clients qui ne vous octroie plus le moindre soupçon de confiance dans vos capacité.

Vouloir faire une 3ième grève ?
Pourquoi ?
Vous voir à l'oeuvre est bien plus efficace qu'une grève :
Au lieu de ne rien livrer, vous livrer de la M...
Au lieu de ne pas nous payer, vous devez cracher des pépettes.
Au lieu de préserver notre stock de produits fini et notre matière première, vous les gaspillez.
Au lieu d'essayer de livrer votre clientèle avec vos produits standards de 3ième catégorie, vous vous époumonez à essayer de reproduire l'in-reproductible...

Continuez Kappos, continuez...

Quel honneur vous nous faîtes !!!

juillet 01, 2006 1:07 PM  
Anonymous Anonyme said...

Félicitations à toutes et à tous pour votre prestation hier à berne

juillet 01, 2006 3:16 PM  
Blogger Karl said...

@Pont de Goumois

Votre remarque laisse douter d'une arrière-pensée raciste (ce qui n'est probablement pas votre intention). Or, comme dit toujours le grand schtroumpf, il faut schtroumpfer quand ça schtroumpf. Donc, je me permets de la supprimer. Merci pour votre compréhension.
@Simplet

Oui, Swissmetal s'est voté un chèque en blanc. Qui plus est, avec la suppression du qorum au conseil d'administration, c'est un chéque ne blanc que Martinou peut utiliser sans en référer à personne. De la frime, oui ;-)

A part ça, Karl, un leader? Euuuh, plutôt un semeur ;-P


@Shreck

Tu pars avec mon amitié ;-)


Merci à tous pour vos commentaires!

juillet 01, 2006 3:36 PM  
Anonymous Anonyme said...

A Shreck

Tu verras que dans la vie, il ne faut jamais dire : jamais !

Tu es entier, tu es un passionné, c'est une grande qualité, mais des fois, notre passion nous joue des tours et nous complique la vie.
Ce n'est pas bien grave.
D'ailleurs, je crois que dans la bible, Jésus disait : les mous, je les vomirai !

Prends du recul, reprends des forces et reviens, lorsque le coeur te le dira.

A part celà, j'ai pris l'apéro ce matin avec un ex de la Boillat, ton copain "porridge" ! Bien sûr, on a beaucoup parlé de toi. Comme beaucoup, il admire ton courage et ta franchise.

Amicalement
Simplet

juillet 01, 2006 3:53 PM  
Anonymous Anonyme said...

A Shreck

J'ai oublié de te dire que chez moi, je te parle du haut de mon talus et non pas du bord de mon marais, mais ça reviens au même:
même idéal, même combat !

Simplet

juillet 01, 2006 3:57 PM  
Anonymous Anonyme said...

A Karl,

Tu sais très bien qu'un semeur de ... est un idéaliste qui voudrait que les choses changent.

C'est un humaniste qui ne supporte pas tout le mal qui est fait à ses semblables.

Combien de fois, au cours de l'histoire, des hommes se sont trouvés comme disent les anglais et les américains : the right man at the right place and at the right time et qu'ils ont changé la face du monde !

Qui te dit que tu n'es pas un de ceux-là, tant pour le bien de La Boillat que pour le Jura bernois ?

Laissons faire La Providence et nous serons peut être surpris en bien !

Amicalement
Simplet

juillet 01, 2006 4:07 PM  
Anonymous Anonyme said...

@shreck

;)

juillet 01, 2006 4:51 PM  
Anonymous Anonyme said...

@shrek

salut... je te comprend entierrement mais... s'il te plait ne met pas la faute sur les sâle étrangé qui pille ton outil de travail... j'ai énormément de problème avec ce patriotisme mal plassé...

Pour l'heure on ne peut parlé de pillage du aux étrangers, non, non, non... Ce sont des cochons de voleurs de hauts rang, grand maitre de l'économie mondialisé, suceur de moêl qu'elle soit suisse, ou chinoise ou allemande... N'oublis pas qu'un nombre non négligeable de personnage de ce genre vient de Suisse et que des histoires du même type que la boillat c'est déjà produit ailleurs sous l'éfigie de grande entreprise "respectable" Suisse avec des conseils d'administrations Suisse. Alors tu vois, je préfèrais que tu gueule sur les vrais responsables...

Au final, ceux qui en ramasse plein la gueule se sont les producteurs de richesses, les ouvriers... que ce soit en suisse ou non, qu'ils soit suisse ou non...


salutations....

Ce n'est qu'un début, LES combats continuent...

juillet 01, 2006 6:27 PM  
Anonymous Anonyme said...

@tous

un monde à refaire... qui est partant?

juillet 01, 2006 6:51 PM  
Anonymous Anonyme said...

Nos belles vallées ont bien habrité le fondateur des anars.

Pourquoi ne pas former un mouvement alternatif dans notre région.

Mais un mouvement non partisan, accueillant un maximum de citoyens, de tout âges, tout statuts, toutes situations.

juillet 01, 2006 7:07 PM  
Anonymous Anonyme said...

7.34 soulève une question qui peut paraître simplette à première vue. Mais à première vue seulement puisque le mot "împossible" n'est pas français. Il y en a bien un, parmi les dizaines de milliardaires suisses, qui soit capable de rêver à autre chose qu'à son tas de fric
non ? Qui puisse imaginer investir dans un placement qui ne lui rapporte sans doute pas d'argent, en tous cas dans un premier temps, mais sûrement des satisfactions, le plaisir de rendre possible un travail bien fait, de redonner vie à un savoir faire précieux que d'autres méprisent. Et ne serait-ce pas un bonheur, pour ce bailleur de fonds, s'il existait, que de voir renaître un fleuron de la métallurgie avec un vrai patron, un type qui apprécie et connaît les ouvriers. Cet investisseur, s'il existait, pourrait éprouver le rare bonheur d'être le sauveur de toute une région au lieu d'en être le fossoyeur, d'être aimé au lieu d'être détesté. C'est pas une immense richesse ça ?

juillet 01, 2006 7:22 PM  
Anonymous Anonyme said...

@7h07
t es clomplétement à coté je te signale que le mouvement sans foi ni loi est deja présent à recon mais que c est un allemand qui est le chef et c est un des problemes

juillet 01, 2006 7:31 PM  
Anonymous Anonyme said...

L'avenir de La Boillat

A mon humble avis, nous sommes à un tournant du conflit.

Lorsque MH a pris le pouvoir, il était persuadé que le transfert de technologie de Reconvilier à Dornach ou à Lüdenscheid était un jeu d'enfant et que l'opération pouvait se faire en quelques semaines.

N'oublions pas que MH est un financier et non pas un industriel. Ceci explique certainement celà.

Au fur et à mesure que le temps passait et que la résistance s'organisait à Reconvilier, MH croyait toujours en sa stratégie.

Comme il ne supporte pas la contradiction, il a pris les mesures que nous savons. Bien mal le pris, puisque de bénéficiaire, La Boillat est pratiquement devenu déficitaire et tout le "Savoir-faire" est en train de disparaître.
Dans quelques mois, le 90 % du savoir-faire n'existera plus. Et cela, MH l'a réalisé ces derniers temps.

Il a compris qu'il devait mettre de l'eau dans son vin, mais voilà, pour un allemand tel que lui, avec un égo gros comme une montagne, ce n'est pas évident.

Lors de l'assemblée générale, il a lancé un appel à la réconciliation et les gens de La Boillat présents à cette assemblée, en se levant alors qu'il faisait le doux minet n'y a plus rien compris.
C'est normal, nous n'avons pas, dans nos vallées, la même culture que lui.
Nous avions l'habitude de patrons assez paternalistes, proches de leurs collaborateurs, donc, tout le contraire de Martin Hellweg et surtout de Sauerländer.

Il ne fait aucun doute que MH est reparti fou de rage, en se promettant bien de montrer à ses sauvages de jurassiens bernois ou pas, de quel bois il se chauffe.

Le voeu le plus cher de tous les ouvriers de La Boillat et des gens de notre région, c'est que La Boillat reprenne vie.
Pour cela, il faut qu'un "cessez le feu" intervienne rapidement. Pour ce faire, tant d'un côté que de l'autre, quelques sacrifices doivent être consentis.
Je ne veux pas trop m'étendre sur ceux-ci, mais du côté de Swissmetal, en gros, il faut rendre une certaine indépendance à l'usine de Reconvilier, il faut permettre le réengagement de tous les collaborateurs qui veulent bien revenir. Il faut que les cadres de Dornach retournent à Dornach.
Pour que MH accepte ces conditions, il faut qu'il puisse se prévaloir du succès de l'accord ainsi trouvé et il faut qu'il puisse bénéficier de quelques autres avantages financiers qu'il n'est pas utile de dévoiler pour le moment sur le blog. Il faut quand même garder quelques cartouches en réserve.

En agissant vite, avant qu'il ne prenne des décisions irréversibles pour calmer sa rage, il faut lui offrir la possibilité de continuer de poursuivre ses rêves de grandeur, tout en permettant à La Boillat de retrouver son autonomie et d'assurer sa survie et sa pérennité.

Je suis bien conscient que vous vous demandez comment la chose pourrait être possible.
Il y a des fois, dans la vie, de ces retournements de situation.
Alors espérons que dans le cas de La Boillat, un tel phénomène se produira. J'y crois assez !

Bon week end à tous !
Simplet

juillet 01, 2006 7:37 PM  
Anonymous Anonyme said...

Il ne faut pas s'arrêter à la nationalité pour juger une personne, c'est réducteur.

Car si on rentre dans ce jeu là, la place financière Suisse est championne.

Non, dans tous les pays il y a une minorité de monstres sans scrupules qui ont le porte-monnaie à la place du coeur et une majorité de gens qui subissent ces derniers.

juillet 01, 2006 7:57 PM  
Anonymous Anonyme said...

HE VIVA PORTUGAL !!!

juillet 01, 2006 8:05 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ Simplet toujours moins simplet

Comme le dirait le Grand Schtroumpf, la vérité se trouve dans le Grand livre ( Les contre-propositions des commissions). Et pas dans le grimoir ( les propositions d'Horatio à la sauce Siriusienne)de Gargamel (Ras Le).

Aux Boillats et aux Kappos de savoir et de voir.

Une assemblée du personnel devrait permettre à tout le monde d'y voir plus clair.

juillet 01, 2006 8:08 PM  
Anonymous Anonyme said...

En réfléchissant, il y a qu'a une occasion que nous tenions MH par les couilles. Lorsque la matière première était en notre possession.
Mais UNIA et son odieux chantage nous à poussé à la médiation qui n'était qu'un gain de temps pour Martinou. L'histoire est déjà écrite et nous ne pouvons la corriger, mais je bouillonne encore.

juillet 01, 2006 8:33 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ptit patron et bilan

Pas de problème pour moi que vous visiez JCR, mais pourquoi sa fille ? C'est assez mesquin.

Je pense qu'elle est comme vous et moi : elle a assez à faire pour assumer ses propres péchés sans encore se charger de ceux de son père ...

juillet 01, 2006 8:35 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ simplet

Hellweg n’est pas un patron. Il s’est introduit dans SM pour restructurer et en saisissant l’opportunité de gagner de l’argent : honoraires pour Aly Management, salaires de CEO et de président du CA et en prime 88'000 actions. Hellweg et Twietmeyer ne sont-ils pas entendus pour refiler Busch-Jaeger au Groupe Swissmetal, comme l’a fait Werner K. Rey avec Selve ? Pour quelle raison Twietmeyer n’est pas entré au CA comme l’avait annoncé SM ?
Après les fiascos de ses dernières restructurations, MH joue maintenant son va-tout.

juillet 01, 2006 8:44 PM  
Anonymous Anonyme said...

Allez le brésil. Dans ta gueule henri. Un ptit 3-0

juillet 01, 2006 9:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

@grand-mère

salut

ta question sur les milliardaires me fait gentiement rire... Il ne faut pas oublier que si l'on devient milliardaire, ce n'est pas par hazard!!! pour recevoir autant de pognon, faut bien l'avoir piqué a d'autre!

alors j'ai personnelement des doutes quand au grand mécènne qui fait du bien au travailleurs...

meilleurs salutations...

juillet 01, 2006 9:06 PM  
Anonymous Anonyme said...

bon, cette fois, j'espère qu'on vous verra aussi a Davos et autres réunions de ces dictateurs.

voire temps présent absolument.....

juillet 01, 2006 9:27 PM  
Anonymous Anonyme said...

AG

Une épreuve pour les nerfs et du découragement pour le week-end, c'est signé Swissmetal.

Je note comme Oignon rouge (que je salue en passant, la prochaine fois, je prends un pseudo comme suggéré :-)), le départ des Boillat pendant le "mot de la fin" de MH qui parlait de sa disponibilité à dialoguer avec les Boillat alors que 5 heures d'assemblée nous avaient prouvé (sans surprise) le contraire... Par ailleurs cependant, MH ne me semblait pas forcément dans un état "normal", spécialement lorsqu'il s'est levé et est allé se "viander" (pardon, Karl, les consignes) contre la porte...voilà à quoi peut ressembler un CEO aujourd'hui : un automate mielleux à demi-"groggy", mais néanmoins toujours apte à endoooooormir son auditoire.

@shrek
Je regrette ta décision de quitter le blog au moment où je mettais un visage sur cet obscur habitant des marais, ça fait vraiment un vide, mais je comprends qu'après cette AG stérile, des embêtements en plus sur le blog, ça fait beaucoup. Ressource-toi pendant un moment ailleurs et reviens-nous si tu en as envie.

juillet 01, 2006 9:48 PM  
Anonymous Anonyme said...

@idéaliste incurable
Tu n'aimes semble t-il pas les vérités !Martinou est un sale type une crapule etc...mais petit patron a raison le mémoire de la fille à jcr ne serait pas publié si elle était fille d'ouvrier !Pourquoi me diras tu ..parce que son père peu se permettre d'avoir une maison d'édition pour publier un livre de son mémoire ! et pour une future avocate il me semble qu'elle peu déjà avoir l'intelligence de refuser ce que d'autre ne peuvent pas s'offrir ! c'est de cette manière en défendant l'indéfendable que tu commences à former des petits Martinou et Martinettes qui pensent après que les gens en-dessous ne sont rien
ABS

juillet 01, 2006 10:02 PM  
Anonymous Anonyme said...

A Blazydesbois. A tout péché miséricorde non ? Vous avez en partie raison quant à la provenance de certaines fortunes, je ne suis pas naïve au point de ne pas en être consciente. On est quand même en droit d'imaginer que, sur le tas, il y en ait au moins un qui soit honnête et imaginatif. On peut rêver non ? Je vous rappelle que, sans rêves, rien ne se serait fait sur cette planète....

juillet 01, 2006 10:09 PM  
Blogger Karl said...

Mouais... Ni de gauche ni de droite, ni riche ni pauvre, ni, ni, ni... Ce genre de chose n'existe pas (ou alors c'est un parti unique...). L'anarchisme -désolé pour ceux qui vont tiquer- reste une doctrine inapplicable: il y en aura toujours qui voudront dominer, c'est comme ça.

A mon sens, il ne s'agit nullement de fonder des mouvements, des structures, des doctrines, etc. Il s'agit simplement de savoir ce qu'on veut, et ce qui est nécessaire pour y parvenir. Pourquoi fonder des institutions sur le même schème que ce qui existe déjà (le "ni de gauche, ni de droite", par exemple, est en fait l'un des message de partis comme l'UDC: classique effet, que de vouloir surpasser la politique, en jouant du "tous pourris" à propos des politiciens)?

Personnellement, pour la défense des ouvriers, je reste convaincu qu'une structure comme Unia peut fonctionner, pour peu qu'elle évolue. En tout cas, à mon avis, tenter de griller Unia sur ce conflit serait surtout ouvrir la porte à des régressions dans la condition des ouvriers. Il ne faut pas croire qu'en face, personne ne profiterait d'une telle brèche... Mais, par contre, mettre la pression sur ce syndicat n'est pa sune mauvaise chose: ça le fait changer, petit à petit.

Enfin, ce n'est que mon avis, exprimé en gros.

J'aimerais juste ajouter une chose: il me semble que, pour agir, viser l'utopie (la société parfaite) n'est pas la position la plus riche. L'utopie ne se matérialisera jamais, et il me semble qu'il vaut mieux ce concentrer, justement, sur ce qui fait l'intérêt de ne pas atteindre l'utopie: la richesse de la diversité et des imperfections. Les utopies, généralement, sont conçue pour que des clones ou des machines y vivent. Comment faire quelque chose de bien, non seulement pour des gens biens, mais pour des abrutis, des tricheurs, des menteurs, des distraits, des petits rigolos, etc.? Vers quoi peut-on tendre, tout en sachant que ces gens sont des humains -qui méritent donc tout autant que les autres un certain nombre de choses (des droits, la dignité, etc.)-, et tout en sachant qu'ils seront de toute façon toujours là, que cette diversité n'est pas réductible? Le monde où noous vivons aujourd'hui montre de nombreux exemples d'uniformisation mais, il nous montre aussi leurs limites.

Bon, j'arrête, c'est tout un débat et je ne suis pas clair...

Merci pour vos commentaires!

juillet 01, 2006 10:16 PM  
Anonymous Anonyme said...

@Karl
Toutes les avancées sociales de ce monde ont été taxées "d'utopique" ou de leur équivalent avant que ce mot ne fasse surface ("hérétique", "irréaliste", "insensées", "anti-patriotiques", etc.)

Sans vision et sans organisation pour porter cette vision on ne va pas loin. Quant à dire que tout organisation dérive, oui, sans doute, mais qui dit qu'elle doit être éternelle.

Unianiania? Laisse-moi rire. C'est aujourd'hui une machine à fermer les clapets de ceux qui crient trop fort.

Créon choisissait de changer les choses de l'intérieur, moi j'ai un petit faible pour l'idéalisme d'Antigone... on ne se refait pas.

Amicalement.

juillet 01, 2006 11:15 PM  
Anonymous Anonyme said...

@anonyme 9:00

Le Brésil ne méritait pas d'aller plus loin

La France Black-blanc-beur, c'est magnifique

il y a que leur entraîneur qu'est un bolet

juillet 01, 2006 11:17 PM  
Anonymous Anonyme said...

petit rappel

si vous pensez que "le soutien extérieur" peut faire encore qqch, réunion demain dimanche à 10h au restau de la Gare à R'con

A demain

juillet 01, 2006 11:20 PM  
Blogger Karl said...

@Expatrié

Je dois tout de même te répondre sur 2 points:

Si j'emploie le terme "utopie" et que je le définis comme "la société parfaite", ça n'a rien à voir avec des avancées sociales, même si d'autres les ont taxées d'utopique. A mon sens, le projet de société de certains de ceux qui ont créé l'AVS était peut-être utopique (et n'a jamais été réalisé dans l'ensemble, sinon même en partie) tandis que l'AVS, en soi, n'est pas utopique (preuve: elle existe et fonctionne). Donc, me disqualifier en disant que d'autres ce sont déjà trompé en parlant d'utopie, alors que les exemples que tu cites ne sont pas du même cru que ce que je définis, je ne suis pas trop chaud, là.

Sur Unia, nous ne somme spas d'accord, soit. Mais je te prends au mot... Que feras-tu de mieux qu'Unia? Un nouveau syndicat? Pour ma part, je me fixe un objectif que je pense pouvoir atteindre: changer, au moins un peu, la mentalité qui prévaut à la tête d'Unia. C'est très modeste, soit, et très imparfait. En plus, les chances de parvenir à des résultats convaincants sont faibles, mais elles existent. Tandis qu'en affaiblissant trop Unia, je le répète, on s'expose au risque d'ouvrir une brèche dont un certain patronnat profitera, sans pouvoir proposer d'alternative pour la colmater.

Quant à Antigone, je ne me prononcerai pas là-dessus, histoire de ne pas endormir tout le monde avec mes théories ;-P

juillet 01, 2006 11:44 PM  
Anonymous Anonyme said...

Je suis contre les lèches bottes qui piquent la place aux cadres licenciés.
Le Hans Braun, Belle Trompette, Tristophe Lelouche etc. etc.
Mais une chose est sûre, je ne suis pas raciste.
C'est pour cette raison que je suis fière de la victoire des Bleus avec leur équipe multiraciale.
Allez les Bleus et un, et un, et un zéro.
Si je suis mort, au moins je suis mort debout.

juillet 02, 2006 12:23 AM  
Anonymous Anonyme said...

@gplb

LA vérité ? qui peut se targuer de la détenir, dites-moi ...

Ptit patron, Bilan, vous, moi ou qui encore ?

Alors arrêtez les raccourcis simplistes. Ca rappelle trop l'abruti qui reprochait à CCB d'être fille de patron.

juillet 02, 2006 12:31 AM  
Blogger Karl said...

Allz allez, on ne va pas s'étriper pour un ehistoire de mémoire qu'on n'a pas lu.

Votre position, "Idéaliste incurable", se comprend: il se peut que ce mémoire soit tout à fait intéressant. En tout cas, quand on pense que la gauche est censée soutenir les plus démunis, et que son électorat est fondé sur les classes moyennes (enseignants, étudiants, employés), il y a matière à réfléchir.

Néanmoins, et c'était le sens de la pique de "gplb", les mémoires ne sont usuellement jamais publié, et pour cause: il s'agit de travaux très formels, et la plupart du temps peu intéressants (contrairement aux thèses, qui sont très formelles, mais largement plus sérieuses). Il y a donc là une exception et la logique mène à penser qu'elle a une cause. Mais bon, l'auteure devait-elle vraiment se priver de l'opportunité? Il faudrait 'assurer du contenu pour avoir une réponse complète...


@Pont de goumois

loin de moi l'idée de vous accuser d'être raciste. Mais votre message risquait d'ouvrir un débat sur les nationalités des personnes en question, avec toutes les dérives auxquelles cela pourrait mener.


@Tous

Pas d'"édito" ce soir. Mais dimanche Karl se remet au boulot ;-)

juillet 02, 2006 12:52 AM  
Anonymous Anonyme said...

@Karl
Le mémoire si vous le voulez je vous le mets en ligne ....mais il ne me semble pas que c'est le but du blog..donc point barre .

uninaniania et les patrons tu dis Karl qu'il y a une frange des patrons qui profiteraient de l'afflaiblissement de ce lobby tu as raison !mais c'est très certainement la même part avec laquelle unianiania est main dans la main maintenant !!donc pas de changement .Tu as changer Karl tu es devenu indulgent à leur égard !
Pourquoi ?? tu veux faire changer la mentalité des gens qui sont au comité directeur alors je te souhaite bonne chance ,c'est comme si tu voulais faire venir habiter Martinou é Reconvilier et le faire chanter au coeur d'homme :-))

juillet 02, 2006 3:32 AM  
Anonymous Anonyme said...

Eh oui, on va pas s'étriper pour des détails, surtout que dehors, il fait royalement beau et que je suis de bonne humeur.

Alors, comme dit gplb, point barre.

Bon dimanche, sans rancune.

juillet 02, 2006 9:47 AM  
Anonymous Anonyme said...

@ Karl

UNIA et toi = une histoire bizzare, t'as vu la Fabienne et elle t'as fait boire de sa potion magique?
Après ce que tu leur a mis dans les dents sur le blog? Quelle ambivalence et quelle incohérence, c'est impressionnant.

Pour ce qui est de tes critiques très incomplètes et tendencieuses sur l'anarchisme, tu devrais en effet abandonner la chose, tes propos puent le curé de campagne.

(...)

juillet 02, 2006 11:25 AM  
Anonymous Anonyme said...

@Idéaliste incurable

De bonne ou de mauvaise humeur je veux pas m'étriper pour cela :-))
Ces prises de positions sont très int.
Salutations a+++

juillet 02, 2006 12:22 PM  
Anonymous Anonyme said...

Ce n'est pas parce qu'un but est inaccessible qu'il faut y renoncer.

On sait peut des victoires de la "realpolitik", en revanche, il est facile de compter ses victimes...

juillet 02, 2006 12:44 PM  
Anonymous Anonyme said...

@Karl
(...) Que feras-tu de mieux qu'Unia? Un nouveau syndicat?

Lorsqu'on a le cancer on fait tout ce qu'on peut pour s'en débarrasser, sans ce demander ce qu'on "fera de mieux"... Cela dit, dans l'immédiat, je pense que l'on peut au moins s'accorder le temps de la réflexion, non? Ce que je ferais ou ferai d'autre, l'avenir le dira. Rien peut-être, mais ce rien sera toujours mieux que d'avoir sur la conscience la plus belle trahison du siècle dans l'histoire de la lutte ouvrière.


Pour ma part, je me fixe un objectif que je pense pouvoir atteindre: changer, au moins un peu, la mentalité qui prévaut à la tête d'Unia.
Bonne chance. Martinou, BKassine, même combat, même langue de bois, mêmes méthodes. Tiens-nous au courant de tes résultats.

juillet 02, 2006 12:54 PM  
Anonymous Anonyme said...

@rensk

Faut arrêter de rêver unia ne ferra rien !!je suis comme expatrié c'est le plus gros coup tordu de l'histoire et vous demander encore qu'ils interviennent !et que faire pour les remplacer comme dit Karl personnellement je pense qu'il vaut mieux ne pas avoir de bouée de sauvetage qu'une bouée trouée si tu tombes d'un bateau en mer !!c'est idem dans notre cas à la place d'un syndicat qui me semble un allié de Martinou il est préfèrable de ne rien avoir .J'en parlais hier avec une femme qui pendant plus de 40 ans a été membre du syndicat elle trouve cette position scandaleuse et honteuse !année après année me disait -elle les choses devenaient plus floues entre les ouvriers ,et les responsables syndicaux MEME LES GENS DANS LES BUREAUX pas seulement le comité directeur !!
c'est un tremplin pour des carièristes politiques le syndicat me disait -elle ,ben ce n'est pas faut !!

juillet 02, 2006 1:16 PM  
Anonymous Anonyme said...

Au sujet d'Unia et pour répondre à l'utilisateur anonyme de 11.25: Pensez-vous que tous les responsables locaux du syndicat parlent d'une même voix ? Avant de tout jeter, ce ne serait peut-être pas inutile de s'en assurer. Peut-être Unia est-elle momentanément noyautée par des gens qui manquent de courage et veulent ménager la chèvre et le chou. On en trouve partout des comme ça.. Mais peut-être aussi y a-t-il d'autres avis qui, pour être minoritaires, n'en sont pas moins énergiques ??
Dans ce cas, il vaudrait la peine de les pousser un peu plus et non pas se les mettre à dos. Ne pas oublier que la diplomatie est parfois plus utile que la rupture. Mais le contraire peut s'avérer indispensable dans certains cas. A voir et à étudier sérieusement à mon humble avis de profane en la matière.
Encore un tout grand bravo à ceux qui se sont vaillamment battus à l'AG. Face à cette masse hostile et bornée de requins avides, il fallait le faire !

juillet 02, 2006 1:54 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ anonyme de 11.25

Les propos de Karl, selon vous « puent le curé de campagne ». Le simple fait qu’il ose se livrer à une analyse nuancée sur les enjeux du syndicalisme, sans manichéisme, vous suffit à le prétendre inféodé à Fabienne BK, ce qui constitue naturellement une suprême hérésie. A vos yeux donc, le monde est noir et blanc avec des bons tout bons contre des méchants tout méchants. George Bush le pense aussi.

@ expatrié

Il faut selon vous démissionner d’Unia. Je doute que cela soit judicieux mais vous avez évidemment le droit de penser que c’est une bonne solution. Vous avez également le droit d’écrire aux gens pour les inciter à démissionner. En revanche, je suis choqué que vous puissiez utiliser les adresses de la liste de soutien pour faire passer ce message. Pour ma part, j’ai signé la pétition et votre déclaration parce que j’y souscris pleinement. Pas pour que vous utilisiez mon mail à d’autres fins.

juillet 02, 2006 1:54 PM  
Anonymous Anonyme said...

@grand -mère
Je vous souhaite bonne chance pour modifier l'opinion syndical même de basse !!ils vénèrent les hautes instances et la c'est une catastrophe ! mais bon perso cela ne me change strictement rien à ma vision des choses j'ai toujours su de quel côté me ranger
@Anonyme de 1h54
Comme Rensk je n'ai pas reçu le dit courrier ! néanmoins je m'étonne de votre soucis même si les adresses mails avaient été servient pour vous écrirent une missive vous demandant d démissionner vous êtes tout de même le seul à savoir si oui ou non vous voulez suivre la recommandation !!que font toutes les ass. et autres mouvements pour vous demander de l'argent et vous inciter à rejoindre le mouvement ,le même principe !!alors pas de quoi en faire un fromage

juillet 02, 2006 2:23 PM  
Anonymous Anonyme said...

@rensk
Si tu veux la peur :-)) mais le résultat est le même avec une équipe en dessous des dirigeants qui craint tu crois que la tendance va changer ? et ce que tu dis je le connais aussi tu as raison des gens ont été mis à la porte parce qu'ils ouvraient le clapet pas mal non pour un syndicat !!différence avec Martinou !!!!!!!!!!!!

juillet 02, 2006 2:42 PM  
Blogger Karl said...

Il ne me semble pas que ma position sur Unia soit incohérente, ou indulgente. Je suis tout à fait d'accord pour dire qu'Unia a trahi les Boillat et, en acceptant les propositons de l'expert sans dicuter, a clairement fait le jeu de Swissmetal. Mais quand je lis des "Unia, Swissmetal même combat", ou des choses du genre, je trouve qu'un pas est franchi, et qu'il est de trop. Non, leur combat n'est pas le même.

C'est moi-même qui ai lancé l'idée que certains discours d'Unia avaient exactement la même structure que ceux de Swissmetal (ils désignent une "minorité d'agitateurs" et font penser qu'à l'interne, tout va bien. etc.). Néanmoins, je me refuse à prendre le raccourci qui consiste à confondre l'emballage et le contenu. A mon avis, toute structure de pouvoir placée sous une contrainte va finir par produire ce genre d'aberration, quels que soient ses objectifs.

Faire changer Unia d'avis, c'est impossible? Pourtant, Unia a récemment publié une prise de position (lamentable) destinée à son public, et censée justifier son action. C'est signe qu'au sein d'Unia, ça chauffe. L'appel à démissionner lancé par "Expatrié" n'y est pas pour rien (au passage, son usage des adresses de la liste est correct: chaque destinataire à la possibilité de quitter la liste à chaque email), d'ailleurs, et tant mieux.

Autre chose: à mon sens, l'opposition entre Créon et Antigone ne se retrouve matérialisée dans les temres de la pièce nulle part dans la réalité. Créon correspond aux rapports de pouvoir et à leur usage tels qu'ils sont dans la réalité, à un plus un moins grand degré (même un Ghandi fixait ses objectifs en fonction des moyens qu'il avait pour les atteindre, moyens puissants d'ailleurs). Antigone représente les aspirations idéales, que chacun a en lui, les geste gratuits, issu d'un sens moral inflexible, et sans regard à un quelconque calcul lié aux intérêts, ou à la capacité à atteindre l'objectif. Mais elle représente aussi l'échec de ce genre de geste non calculé, puisque son combat est parfaitement vain.

Ainsi, si Antigone représente notre aspirations vers certaines fins idéales, Créon nous rappelle toujours que des moyens sont nécessaires pour y parvenir, et que ces moyens sont limités.

On n'en est pas pour autant à "La fin justifie les moyens", qui sous-entend que les moyens, si la fin est bonne, peuvent être moralement injustes. Dans le cas que j'explique, on peut tout à fait se condraindre à n'employer que des moyens justes (comme c'est le cas avec Ghandi).

juillet 02, 2006 3:36 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ les femmes en colère...

Les hommes sont-ils aussi accepté ?

juillet 02, 2006 4:13 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ rensk 11:43

Vous habitez où pour oser affirmer que la gauche de la gauche fait moins bien que le centre voir la droite ?

juillet 02, 2006 4:17 PM  
Anonymous Anonyme said...

Tiens encore un autre aspect concernant les intouchables :

Albanais traités de "criminels": Blocher ne sera pas mis en examen

Berne - Le ministère public bernois n'est pas entré en matière sur la plainte déposée contre le ministre de la justice Christoph Blocher. Lors d'un discours prononcé à l'Albisgüetli, le conseiller fédéral avait traité deux Albanais de "criminels".

14:22 02.07.06
Le ministère public bernois a informé le chef du Département fédéral de justice et police (DFJP) de sa décision, a indiqué le porte-parole du département Livio Zanolari, confirmant une information parue dans la "NZZ am Sonntag". Il s'est en revanche refusé à indiquer les motifs de cette non-entrée en matière.

juillet 02, 2006 4:23 PM  
Blogger Karl said...

@Rensk

Oui, vous avez raison, on en est souvent à justifier les moyens par la fin. Vos exemples sont d'ailleurs de bons exemples.

Mais, ce que je voulais dire, c'est que faire sienne une telle maxime n'est pas nécessaire. On peut le faire, mais on peut aussi l'éviter.

Avec la Boillat, quand Unia a imposé, par la menace, la reprise du travail, c'était la fin (reprise du travail), qui justifiait les moyens (menaces). Unia, plutôt que de risquer une défaite lors de ce vote, a employé des méthodes immorales, puisqu'elles ont empêché un vote libre et éclairé.

A mon sens, des moyens justes ne devraient, justement, ne jamais être sacrifiés à une fin juste. Il y a peut-être des cas d'exception, mais ce principe devrait rester, à plus forte raison dans une lutte syndicale, où le syndicat est censé porter le discours des ouvriers, et pas le contraire.


Merci à tous pour vos commentaires!

juillet 02, 2006 4:29 PM  
Anonymous Anonyme said...

Pour ceux qui n'auraient pas lu "Le Matin" de ce jour:

Le blog qui a mis le feu aux poudres chez Nestlé au sujet du comportement odieux de Nelly Wenger et de son mobbing à l'égard du personnel et des cadres de Nestlé.

Un blog qui vaut la peine d'être consulté :

"Nestlé Suisse Real News"

D'ici à ce qu'il y ait un "jumelage" entre les ouviers de La Boillat et ceux de Nestlé, il n'y plus bien loin.

Fait à relever, ceux de La Boillat ont assurément beaucoup plus de courage et de combativité que ceux de Nestlé !

Bon dimanche à tous

Simplet

juillet 02, 2006 4:58 PM  
Anonymous Anonyme said...

C'est bien moi qui ai lançé un appel à la démission d'unianiania. Comme le souligne Karl, l'usage des adresses e-mail est à mon sens tout à fait légitime puisqu'il suffit de deux clics pour ne plus se faire "importuner".

D'autre part, je vous rappelle que "boillat.org" a toujours été "une initiative individuelle", je ne vois pas en quoi c'est un problème. Quand les relais institutionnels se défilent les uns après les autres, heureusement qu'il reste les individus.

Quant à l'efficacité de la mesure, je citerais la sagesse populaire qui veut que "le pied au c.. est la thérapie du pauvre"... La diplomatie et les belles explications entre amis n'ont strictement rien produit d'autre sur le terrain que des frustrations et un sentiment d'abandon. Qu'on n'attende pas de moi que je me taise devant ce constat.

Bien à vous.

juillet 02, 2006 6:06 PM  
Anonymous Anonyme said...

oooups. glisé sur le clavier, le post ci-dessus est bien de moi.

juillet 02, 2006 6:07 PM  
Anonymous Anonyme said...

@karl
Non, leur combat n'est pas le même.
Mais le résultat vis à vis des boillats est pareil se moquer d'eux pour être correct
Bien à toi

juillet 02, 2006 6:18 PM  
Anonymous Anonyme said...

Je viens de lire le blog Nestlé. Edifiant, mais pas étonnant. Martinasse et Nellysse même combat donc. L'arrogance incompétente au pouvoir.

juillet 02, 2006 7:01 PM  
Anonymous Anonyme said...

@Karl
Non Karl! Dösolé, l'anarchisme n'est ni "une doctrine", ni "inapplicable". L'anarchisme est une tension qui s'implique dans des luttes réelles (celles des Boillats ou des Sans-Papiers par ex.). La question n'est pas qu'il y ait des personnes qui "veulent dominer", mais de savoir si le collectif social, la société, les encouragent ou leur pose des limites claires et efficaces!
A signaler, pour prendre des exemples récenbts et régionaux, que cette utopie alimente tout de même 35 d'existence du Centre Autonome de Jeunesse à Bienne, sans parler d'un projet comme Espace noir!)

@Syndicat
L'organisation ouvrière est une nécessité absolue. Ce qu'il faut viser à chaque instant, c'est un maximum d'autonomie ouvrière, ce qui peut passer, selon les périodes, tant par un syndicat majoritaire que par des groupes autonomes de boîte, des syndicats de base, voire des syndicats anarcho-syndicalistes!

@Fins et moyens
Les moyens que l'on utilise déterminent le résultat que l'on obtiendra. L'objectif visé est déjà contenu dans les moyens mis en oeuvre. Ou encore, c'est le chemin qui est le but.
Vive l'Anarchie!

juillet 02, 2006 7:46 PM  
Blogger Karl said...

@Noir et rouge

Je parlais de l'anarchisme en tant que projet de société, incluant tous le smembres d'une collectivité. Pour des projets plus locaux, votre argument se tient, en effet. Sur le terme "doctrine", nous pourrions longuement débattre: selon une définition courante, l'anarchisme en est une, tout comme la plupart des mots en -isme.

De plus, du moment que la collectivité pose de slimites claires et efficaces à ceux qui veulent dominer les autres, nous sortons d'un système strictement anarchiste, où l'absence de domination repose sur le choix individuel, et pas sur des règles (ou alors sur des règles librement consenties, ce qui revient au même, dans ce cas). Enfin, là, ça dépend des théories.

Enfin, le débat est ouvert ;-)

Vous connaissez Albator? ;-P

juillet 02, 2006 8:17 PM  
Anonymous Anonyme said...

oulalala

moi, je ne vous suis plus avec vos théories

juillet 02, 2006 8:24 PM  
Anonymous Anonyme said...

Tu es pas le seul je suppose :-))
Je préfère Tintin Karl mdrrrrrrrrr

juillet 02, 2006 8:26 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ Karl,
@ tous,

N'oubliez jamais que si un organigramme bourré de Dornachians a pu être posé devant nos yeux ébahi, c’est bien parce que 2 faux derches on retourné leur veste pour d’obscurs envies de revanche et d’avidité d’un pouvoir tant jalousé et jamais atteint. Ce qui les a amenés à atteindre puis surpasser leur niveau d’incompétence.

De même, uniaaa a permis, par leur pacte avec le Diable de Dornaque selon les psaumes de St-Jürg réadaptés, d’en arriver à la fin de la Médiation et la mise en application de la pire catastrophe pour l’entreprise, l’Esprit et les clients Boillat : Son annexion totale.

C’est bel et bien l’action d’individualités douteuses qui a fait sombrer un fleuron.
Reste à nous de nous en occuper sérieusement afin de les mettre hors d’état de nuire…

Qu'en désiderons nous lors de la prochaine assemblée du personnel...

juillet 02, 2006 10:55 PM  
Anonymous Anonyme said...

Oui le débat devient très technique. Moi je connais un grand "poète-philosophe" qui s'appelait Georges Brassens. Je pense que plusieurs d'entre-vous connaissent sa chanson.

Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand on est con, on est con
Qu'on ait vingt ans qu'on soit grand-père
Quand on est con, on est con
Entre nous plus de contreverses
Con caduque ou con débutant
Petit con de la dernière averse
Vieux con des neiges d'antan.
........

C'est si simple que ça, il y a des cons partout (là c'est plus Brassens qui parle)

Bonne nuit à tous

juillet 02, 2006 11:07 PM  
Anonymous Anonyme said...

@ oeil de Moscou

Salut mon gars et à bientôt j'espère. Dors bien.

juillet 02, 2006 11:14 PM  

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