Quelques nouvelles
A la Boillat
Les travailleurs revenant, la Boillat recommence à produire, tant bien que mal, le tout s'accompagnant d'un petit air de paradoxe, entre la finance de Martinou, et la dure réalité industrielle. Martin Hellweg, en grand idéaliste, vend du rêve, à des banquiers et à des actionnaires, ce qui lui donne une fâcheuse tendance à oublier que la réalité existe, et qu'elle ne se passe décidément pas d'une production de choses bien palpables, que des clients paient. Voilà ce qui arrive, quand on est trop poète!
Dans les faits, une envisageable succession d'ordres et de contre-ordres concernant l'usage des stocks donne un peu le mal de mer. Le navire swissmetalien serait-il en perdition dans le gros temps? D'abord, il faudrait vendre du stock. Beaucoup. Plusieurs centaines de tonnes de matières premières, d'ébauches, et de produits finis, le tout sur le marché des métaux (adieu donc, valeur ajoutée). Ordre de Martinou. Ensuite, il faudrait en vendre moins, beaucoup moins, parce que tout de même, cette matière se vend en bonne partie aux clients, et que tout ça, il faudra bien le refondre et le réusiner tôt ou tard. Contre-ordre de gens influençables par ce qui se passe sur le terrain. Puis voilà, il faudrait tout de même en vendre un maximum pour une raison obscure (un vague besoin d'argent liquide pour lisser le bilan ou payer les salaires?). Décision, probablement, de Martinou, qui a le nez enfoncé dans la caisse vide, et la tête pleine de jolis rêve à 9% de rendement. Ordre, contre-ordre, désordre, comme on dit chez les militaires. Nous en serions donc à la phase désordre, s'il y en eut jamais une autre, depuis que Martin Hellweg sévit sous nos latitudes.
Karl ajoutera qu'une grande partie de cette matière, achetée pour beaucoup il y a longtemps, avant que les cours des métaux ne s'affolent, n'est plus de la matière première, mais des alliages. Et ils se vendent à des prix nettement moins intéressants que la matière première brute. Un petit million, pompé de cette manière à la Boillat, serait en vue pour dans quelques temps (extrapolation de Karl). Pour ce qui est de l'approvisonnement quand il faudra racheter tout ça, les prix risquent encore de monter, ou au moins de garder leur niveau stratosphérique. Entre autres choses, la plus grande mine de cuivre du monde, au Chili, rencontre quelques soucis de grève.
Au fait, de Martin Hellweg, comme de son fidèle domestique Friedrich Sauerländer, on n'entend plus rien. Se seraient-ils évaporés dans un infini virtuel où les poules ont des dents, et où les promesses se vendent au prix du BZ4? Seraient-ils activement à la recherche d'un repreneur pour Swissmetal? Ou encore en train de démarcher des banquiers n'ayant pas entendu parler d'eux? Monsieur Spock les a-t-il emmenés sur Vulcain pour un stage? Ah, si seulement... Un Vulcain ne ressentant pas d'émotions (dixit monsieur Spock), Martinou y serait bien à sa place (quoique Christine Schmid lui manquerait peut-être, allez savoir). Tout est que, vu le nom de la planète, il pourrait au moins y prendre des cours de fonderie.
Volker Suchordt, par contre, semble avoir bien fait son nid de vautour chez Swissmetal. Certains parlent même, carrément, d'une prise de pouvoir. L'hypothèse existe que Volklore prendrait, une fois Martinou galopant vers une nouvelle proie à dépecer, les rennes du groupe (un vautour qui prend les rennes, il faut être chez Swissmetal, pour voir de telles choses arriver). Dans ce documentaire animalier, il est donc possible que ledit vautour, après avoir frayé avec un buffle, désosse la poule aux oeufs d'or pour en refiler les restes au vilain petit canard. Le tout, il faut bien le dire, en eaux troubles.
Dans un langage moins imagé, des ébauches de la Boillat semblent devoir s'en aller tout droit chez Busch-Jaeger où elles seront probablement finies et vendues. Signe donc qu'à Lüdenscheid, on ne sait pas fabriquer intégralement les produits en question, et qu'on travaille sans relâche à y parvenir. Néanmoins, Volklore -et Swissmetal- ont l'air, pour l'instant, assez motivés à remettre la Boillat sur les rails. Le vilain petit canard ne pond pas encore d'oeufs d'or, lui, et il ne deviendra pas un cygne demain. Une délicate question, à ce propos, est celle de l'audit ISO qui doit avoir lieu à la Boillat cet automne. Dans ce but, il semblerait que du personnel de Busch-Jaeger serait en train d'auditer la Boillat pour la remettre en mesure de passer ce futur écueil. Bon courage à eux. D'autre part, la fonderie Boillat paraît être destinée à produire pour encore un bout de temps ses alliages. Bref, chez Swissmetal, on s'est rendu compte que sans la Boillat, la fin était inéluctable. Mais cette prise de conscience, si elle est réelle, intervient (trop?) tard.
En effet, pour que la Boillat reparte comme à la belle époque, il faudrait 112 licenciés pas licenciés, et 21 cadres licenciés pas licenciés. Et aussi un peu plus de cervelle du côté de la direction (les oiseaux, comme les buffles, en ont, mais pas énormément, il faut l'avouer). Ainsi, après toute l'arrogance déployée par Martinou et ses sbires pour démontrer que la Boillat était un repaire de barbares séniles, la tendance changerait. A croire qu'il suffirait d'un rien pour pousser le groupe dans la tombe.
Bouquinons
Le conflit de la Boillat est historique, c'est évident. Alors, il faut des livres pour le consigner. On se souvient, suite à la première grève, du livre de Pierre Novéraz, journaliste de L'Evénement syndical qui avait largement couvert ces événements. Ce fut le seul du genre.
Cette fois-ci, vu l'ampleur prise par la seconde grève, d'autre prennent la plume pour narrer l'histoire. Parmi les projets dont Karl a entendu parler, un se matérialise en ce moment, de manière assez surprenante. En effet, ses auteurs sont 3 personnes (Sacha Wigdorovits, ancien rédacteur en chef du Blick, Christian Huggenberg, qui travailla notamment à la Handelszeitung, et un troisième personnage, dont le nom m'a échappé, honte à moi) travaillant au sein de Contractmedia, agence de communication dont l'un des clients n'est autre que Laxey. La méfiance fut donc de rigueur, au moment de discuter avec l'un des auteurs. Néanmoins, leur projet est de donner la parole aux intervenants du conflit, et de laisser au lecteur le soin de se forger sa propre opinion. Le livre est financé par l'éditeur Orell Füssli, et pas par Swissmetal.
Je vous livre ici des imppressions tout à fait personnelles:
L'entretien que j'ai eu avec l'un des auteurs me donne à penser que ces gens ont mené une réflexion solide et sont dotés d'esprit critique. Une chose m'a frappé, le point auquel mon interlocueur semblait avoir de la peine à admettre l'absolue indiscipline qu'il faut à des ouvriers pour dire ouvertement à leurs dirigants qu'ils sont des incapables. En Suisse, le conseil d'administration décide de la stratégie avec le management, qui l'applique. Point. Et si les employés ne sont pas contents, pourquoi ne vont-ils pas voir ailleurs, au lieu de se lancer dans cette grève à la durée incroyable (et pourtant écourtée de force...)? Difficile, il est vrai, de comprendre ce profond attachement à "sa" Boillat, et cette lutte aux accents existentiels.
Ainsi, il y aura au moins un livre, d'abord en allemand, puis en français, dont la diffusion sera large, vu l'importance de l'éditeur. Et ce livre sera, de prime abord, une intéressante lecture (bien qu'il faudra y subir les pages de larmoiements mielleux et le verbiage creux de Martinou).
Et si nous nous souvenions?
Le conflit existe toujours car la Boillat (au moins l'outil de travail) et Martin Hellweg sont encore là, comme la thèse et l'antithèse. Pourtant, le peu d'événements et l'absence de possibilités d'agir poussent à un certain défaitisme. Que reste-t-il à faire, pour que la Boillat vive?
Il y a eu la grève, ses tables dans l'usine, les pic-nics, les concerts et ces interminables piquets, 24 heures sur 24. Le tout, dans cette ambiance de solidarité généralisée, magique, ponctuée de manifestations. Et les camions, qui venaient chercher un précieux stock, maintenant vendu. Le rachat de Busch-Jaeger. Les politiciens régionaux, qui donnaient de la voix jusqu'à ce que Joseph Deiss, dans son infinie impuissance, se décide à trouver une manière de mimer l'action. Unia, qui était impliqué depuis le début, et dont la pression scandaleuse a finalement poussé les Boillat à mettre fin à la grève. Puis la médiation, commencée sur la base de licenciments massifs, poursuivie par Rolf Bloch dans un effort pitoyable mais de bonne volonté, et achevée par Swissmetal dès qu'elle n'arrangea plus les affaires du groupe. A suivi le désinvestissment des autorités politiques fédérales, qui ont enfin pu souffler, la merde étant sous le tapis (pardonnez-moi l'expression). Et l'assemblée générale des actionnaires de Swissmetal, où le stalinisme régna en maître. Enfin, les vacances, avec quelques déplacements de machines destinées à décorer l'usine Busch-Jaeger. Oui, il y a eu tout ça, et bien plus encore.
Tout ce combat, où les forces mises en place pour s'opposer à Martin Hellweg furent du jamais vu en Suisse. Toute la haine féroce de cette caricature d'être humain qui se prend pour une machine dont le logiciel aurait été écrit déréglé par une consommation excessive de petites graines. Pour aller où?
Entre tout perdre en ne faisant rien, et tout perdre en se battant, la seconde solution vaudra toujours mieux. Surtout qu'aujourd'hui, au lieu d'être en plein démantèlement comme c'était planifié, la Boillat est toujours là, matériellement complète, mais humainement saccagée. Et Swissmetal en a besoin, de la Boillat. Malgré tout, plus de 200 personnes travaillent encore dans cette usine, et c'est mieux que 60. Mais bien sûr, ce n'est pas assez: arracher la Boillat des griffes du buffle (oui, le buffle à griffe, c'est un peu spécial, mais n'en faisons pas une espèce protégée!) reste un projet et un espoir. Comment le mener à bien? Il semble qu'il suffise de laisser la bêtise des dirigeants de Swissmetal déployer ses conséquences... Mais les chiffres semestriels, à venir cette semaine, nous en apprendront un peu plus.
Combattre, c'est dur. Peu de gens se sentent à l'aise dans des situations de conflit, et donc, peu y entrent de gaité de coeur, chose normale. Tout le monde n'est pas un général Patton, ce spécimen bizarre de la Seconde guerre mondiale, s'étant illustré dans l'opération Cobra, destinée à percer les lignes allemandes, qui ne pouvait imaginer sa vie dans un monde en paix (voir le discours de Patton à l'occasion du débarquement, à prendre avec humour. Ames sensibles s'abstenir). A la Boillat, tout a été tenté pour éviter d'en arriver à une grève. Mais voilà, il n'y avait pas d'alternative acceptable, et il a donc bien fallu combattre. La question intéressante se cache là: qu'est-ce qui est inacceptable au point de déclencher une véritable guerre dans un environnement nommé "paix du travail"? Et qu'est-ce qui est inacceptable au point de soutenir cette lutte avec force? A chacun sa réponse, selon ce qu'il considère comme essentiel. Mais, retrouver ce qui est essentiel, c'est précieux.
Petite pensée
Commentaire de JFBO (merci à lui!), sur le blog:
Les travailleurs revenant, la Boillat recommence à produire, tant bien que mal, le tout s'accompagnant d'un petit air de paradoxe, entre la finance de Martinou, et la dure réalité industrielle. Martin Hellweg, en grand idéaliste, vend du rêve, à des banquiers et à des actionnaires, ce qui lui donne une fâcheuse tendance à oublier que la réalité existe, et qu'elle ne se passe décidément pas d'une production de choses bien palpables, que des clients paient. Voilà ce qui arrive, quand on est trop poète!
Dans les faits, une envisageable succession d'ordres et de contre-ordres concernant l'usage des stocks donne un peu le mal de mer. Le navire swissmetalien serait-il en perdition dans le gros temps? D'abord, il faudrait vendre du stock. Beaucoup. Plusieurs centaines de tonnes de matières premières, d'ébauches, et de produits finis, le tout sur le marché des métaux (adieu donc, valeur ajoutée). Ordre de Martinou. Ensuite, il faudrait en vendre moins, beaucoup moins, parce que tout de même, cette matière se vend en bonne partie aux clients, et que tout ça, il faudra bien le refondre et le réusiner tôt ou tard. Contre-ordre de gens influençables par ce qui se passe sur le terrain. Puis voilà, il faudrait tout de même en vendre un maximum pour une raison obscure (un vague besoin d'argent liquide pour lisser le bilan ou payer les salaires?). Décision, probablement, de Martinou, qui a le nez enfoncé dans la caisse vide, et la tête pleine de jolis rêve à 9% de rendement. Ordre, contre-ordre, désordre, comme on dit chez les militaires. Nous en serions donc à la phase désordre, s'il y en eut jamais une autre, depuis que Martin Hellweg sévit sous nos latitudes.
Karl ajoutera qu'une grande partie de cette matière, achetée pour beaucoup il y a longtemps, avant que les cours des métaux ne s'affolent, n'est plus de la matière première, mais des alliages. Et ils se vendent à des prix nettement moins intéressants que la matière première brute. Un petit million, pompé de cette manière à la Boillat, serait en vue pour dans quelques temps (extrapolation de Karl). Pour ce qui est de l'approvisonnement quand il faudra racheter tout ça, les prix risquent encore de monter, ou au moins de garder leur niveau stratosphérique. Entre autres choses, la plus grande mine de cuivre du monde, au Chili, rencontre quelques soucis de grève.
Au fait, de Martin Hellweg, comme de son fidèle domestique Friedrich Sauerländer, on n'entend plus rien. Se seraient-ils évaporés dans un infini virtuel où les poules ont des dents, et où les promesses se vendent au prix du BZ4? Seraient-ils activement à la recherche d'un repreneur pour Swissmetal? Ou encore en train de démarcher des banquiers n'ayant pas entendu parler d'eux? Monsieur Spock les a-t-il emmenés sur Vulcain pour un stage? Ah, si seulement... Un Vulcain ne ressentant pas d'émotions (dixit monsieur Spock), Martinou y serait bien à sa place (quoique Christine Schmid lui manquerait peut-être, allez savoir). Tout est que, vu le nom de la planète, il pourrait au moins y prendre des cours de fonderie.
Volker Suchordt, par contre, semble avoir bien fait son nid de vautour chez Swissmetal. Certains parlent même, carrément, d'une prise de pouvoir. L'hypothèse existe que Volklore prendrait, une fois Martinou galopant vers une nouvelle proie à dépecer, les rennes du groupe (un vautour qui prend les rennes, il faut être chez Swissmetal, pour voir de telles choses arriver). Dans ce documentaire animalier, il est donc possible que ledit vautour, après avoir frayé avec un buffle, désosse la poule aux oeufs d'or pour en refiler les restes au vilain petit canard. Le tout, il faut bien le dire, en eaux troubles.
Dans un langage moins imagé, des ébauches de la Boillat semblent devoir s'en aller tout droit chez Busch-Jaeger où elles seront probablement finies et vendues. Signe donc qu'à Lüdenscheid, on ne sait pas fabriquer intégralement les produits en question, et qu'on travaille sans relâche à y parvenir. Néanmoins, Volklore -et Swissmetal- ont l'air, pour l'instant, assez motivés à remettre la Boillat sur les rails. Le vilain petit canard ne pond pas encore d'oeufs d'or, lui, et il ne deviendra pas un cygne demain. Une délicate question, à ce propos, est celle de l'audit ISO qui doit avoir lieu à la Boillat cet automne. Dans ce but, il semblerait que du personnel de Busch-Jaeger serait en train d'auditer la Boillat pour la remettre en mesure de passer ce futur écueil. Bon courage à eux. D'autre part, la fonderie Boillat paraît être destinée à produire pour encore un bout de temps ses alliages. Bref, chez Swissmetal, on s'est rendu compte que sans la Boillat, la fin était inéluctable. Mais cette prise de conscience, si elle est réelle, intervient (trop?) tard.
En effet, pour que la Boillat reparte comme à la belle époque, il faudrait 112 licenciés pas licenciés, et 21 cadres licenciés pas licenciés. Et aussi un peu plus de cervelle du côté de la direction (les oiseaux, comme les buffles, en ont, mais pas énormément, il faut l'avouer). Ainsi, après toute l'arrogance déployée par Martinou et ses sbires pour démontrer que la Boillat était un repaire de barbares séniles, la tendance changerait. A croire qu'il suffirait d'un rien pour pousser le groupe dans la tombe.
Bouquinons
Le conflit de la Boillat est historique, c'est évident. Alors, il faut des livres pour le consigner. On se souvient, suite à la première grève, du livre de Pierre Novéraz, journaliste de L'Evénement syndical qui avait largement couvert ces événements. Ce fut le seul du genre.
Cette fois-ci, vu l'ampleur prise par la seconde grève, d'autre prennent la plume pour narrer l'histoire. Parmi les projets dont Karl a entendu parler, un se matérialise en ce moment, de manière assez surprenante. En effet, ses auteurs sont 3 personnes (Sacha Wigdorovits, ancien rédacteur en chef du Blick, Christian Huggenberg, qui travailla notamment à la Handelszeitung, et un troisième personnage, dont le nom m'a échappé, honte à moi) travaillant au sein de Contractmedia, agence de communication dont l'un des clients n'est autre que Laxey. La méfiance fut donc de rigueur, au moment de discuter avec l'un des auteurs. Néanmoins, leur projet est de donner la parole aux intervenants du conflit, et de laisser au lecteur le soin de se forger sa propre opinion. Le livre est financé par l'éditeur Orell Füssli, et pas par Swissmetal.
Je vous livre ici des imppressions tout à fait personnelles:
L'entretien que j'ai eu avec l'un des auteurs me donne à penser que ces gens ont mené une réflexion solide et sont dotés d'esprit critique. Une chose m'a frappé, le point auquel mon interlocueur semblait avoir de la peine à admettre l'absolue indiscipline qu'il faut à des ouvriers pour dire ouvertement à leurs dirigants qu'ils sont des incapables. En Suisse, le conseil d'administration décide de la stratégie avec le management, qui l'applique. Point. Et si les employés ne sont pas contents, pourquoi ne vont-ils pas voir ailleurs, au lieu de se lancer dans cette grève à la durée incroyable (et pourtant écourtée de force...)? Difficile, il est vrai, de comprendre ce profond attachement à "sa" Boillat, et cette lutte aux accents existentiels.
Ainsi, il y aura au moins un livre, d'abord en allemand, puis en français, dont la diffusion sera large, vu l'importance de l'éditeur. Et ce livre sera, de prime abord, une intéressante lecture (bien qu'il faudra y subir les pages de larmoiements mielleux et le verbiage creux de Martinou).
Et si nous nous souvenions?
Le conflit existe toujours car la Boillat (au moins l'outil de travail) et Martin Hellweg sont encore là, comme la thèse et l'antithèse. Pourtant, le peu d'événements et l'absence de possibilités d'agir poussent à un certain défaitisme. Que reste-t-il à faire, pour que la Boillat vive?
Il y a eu la grève, ses tables dans l'usine, les pic-nics, les concerts et ces interminables piquets, 24 heures sur 24. Le tout, dans cette ambiance de solidarité généralisée, magique, ponctuée de manifestations. Et les camions, qui venaient chercher un précieux stock, maintenant vendu. Le rachat de Busch-Jaeger. Les politiciens régionaux, qui donnaient de la voix jusqu'à ce que Joseph Deiss, dans son infinie impuissance, se décide à trouver une manière de mimer l'action. Unia, qui était impliqué depuis le début, et dont la pression scandaleuse a finalement poussé les Boillat à mettre fin à la grève. Puis la médiation, commencée sur la base de licenciments massifs, poursuivie par Rolf Bloch dans un effort pitoyable mais de bonne volonté, et achevée par Swissmetal dès qu'elle n'arrangea plus les affaires du groupe. A suivi le désinvestissment des autorités politiques fédérales, qui ont enfin pu souffler, la merde étant sous le tapis (pardonnez-moi l'expression). Et l'assemblée générale des actionnaires de Swissmetal, où le stalinisme régna en maître. Enfin, les vacances, avec quelques déplacements de machines destinées à décorer l'usine Busch-Jaeger. Oui, il y a eu tout ça, et bien plus encore.
Tout ce combat, où les forces mises en place pour s'opposer à Martin Hellweg furent du jamais vu en Suisse. Toute la haine féroce de cette caricature d'être humain qui se prend pour une machine dont le logiciel aurait été écrit déréglé par une consommation excessive de petites graines. Pour aller où?
Entre tout perdre en ne faisant rien, et tout perdre en se battant, la seconde solution vaudra toujours mieux. Surtout qu'aujourd'hui, au lieu d'être en plein démantèlement comme c'était planifié, la Boillat est toujours là, matériellement complète, mais humainement saccagée. Et Swissmetal en a besoin, de la Boillat. Malgré tout, plus de 200 personnes travaillent encore dans cette usine, et c'est mieux que 60. Mais bien sûr, ce n'est pas assez: arracher la Boillat des griffes du buffle (oui, le buffle à griffe, c'est un peu spécial, mais n'en faisons pas une espèce protégée!) reste un projet et un espoir. Comment le mener à bien? Il semble qu'il suffise de laisser la bêtise des dirigeants de Swissmetal déployer ses conséquences... Mais les chiffres semestriels, à venir cette semaine, nous en apprendront un peu plus.
Combattre, c'est dur. Peu de gens se sentent à l'aise dans des situations de conflit, et donc, peu y entrent de gaité de coeur, chose normale. Tout le monde n'est pas un général Patton, ce spécimen bizarre de la Seconde guerre mondiale, s'étant illustré dans l'opération Cobra, destinée à percer les lignes allemandes, qui ne pouvait imaginer sa vie dans un monde en paix (voir le discours de Patton à l'occasion du débarquement, à prendre avec humour. Ames sensibles s'abstenir). A la Boillat, tout a été tenté pour éviter d'en arriver à une grève. Mais voilà, il n'y avait pas d'alternative acceptable, et il a donc bien fallu combattre. La question intéressante se cache là: qu'est-ce qui est inacceptable au point de déclencher une véritable guerre dans un environnement nommé "paix du travail"? Et qu'est-ce qui est inacceptable au point de soutenir cette lutte avec force? A chacun sa réponse, selon ce qu'il considère comme essentiel. Mais, retrouver ce qui est essentiel, c'est précieux.
Petite pensée
Commentaire de JFBO (merci à lui!), sur le blog:
Il me semble que l'on passe un peu vite sur les conséquences humaines de la destruction systématique de la Boillat. Lorsqu'on évoque les licenciements, on ne parle que chiffres. On oublie les drames sociaux engendrés par ces salopards. 112 + 21 licenciements, c'est énorme. Combien s'en remettront? Tous retrouveront-ils un emploi? Peut-on évaluer les dégats dans les familles? les drames que cette situation qui est une réalité vont amener à coup sûr dans un grand nombre de cas? [...]On ne saurait mieux dire.
Qu'une solution au problème de l'entreprise puisse être entrevue, je n'en doute pas. Je fais évidemment confiance à tous ceux qui continuent le combat. Mais, de grâce, ne passons pas sous silence le fait que certains resteront au bord du chemin. C'est à eux que je pense. A 20 ou 30 ans, vu la conjoncture actuelle, on a toutes ses chances. Mais pensez aux 50-60 ans! Une vie peut être brisée, des années de travail balayées. Y a-t-il un moyen de venir en aide aux pauvres diables qui se retrouveront le bec dans l'eau?
80 Comments:
En gros j'approuve le raisonnement de Rigueur, que j'apprécie
grandement pour avoir mis les points sur les i. Pour en rajouter un,
j'aimerais ajouter que cette guerre dure depuis toujours mais que
nous étions plus ou moins à l'abri jusque-là.
Et bien formaté pour accepter les règles du jeu. Cette guerre
économique s'est déchaînée partout ailleurs. Et il n'y a pas si
longtemps en Suisse aussi. Trop d'exemples.
Quant au reste du monde...Travail forcé pour le caoutchouc, le coton,
le café, etc, etc, etc. Elle a déjà coûté des millions de victimes,
nous le savons tous!
Réalité qui n'est pas pour nous mettre le moral dans les chaussettes
mais pour savoir que cette guerre continue pour les matières
premières non transformées et maintenant pour le reste de la production.
Beaucoup d'espoir à garder au coeur et dans les têtes si on regarde
du côté des populations d'Amérique centrale et du sud. On dirait que
trop c'est trop, et que ça commence à bouger vraiment !
Trois journalistes allémaniques et hommes de communication se fendent d'un bouquin de commande qui a déjà son éditeur. Ils sont par ailleurs liés à Laxey.
Eeeeh ben mon 'ieux, c'est la première fois que les bouquins d'Histoire vont se prendre un bain antioxydant avant la sortie d'usine!!!
Maintenant que la Boillat est massacrée (merci UNIA), il est pourtant dommage que par soucis de vengance (??!!), certains ouvriers sèment la m.... au lieu de reprendre le boulot, ne serait-ce que tant bien que mal !! pour le moment, l'usine qui tourne le mieux, c'est la 3 !! ça explique tout non !! La mentalité de certains, sans soutenir ce que Hellweg à fait, je précise, ne permettra JAMAIS une reprise correct de l'entreprise de Reconvilier. Et lorsqu'il faudra mettre le clef sous le paillason, ce sera la faute à la direction bien entendu ... et aussi un peu d'Unia il va sans dire. Mais surtout pas des fauteurs de troubles (on peut les compter sur une main)qui tentent de détruire ce qui reste ... Par chance, certains ouvriers commence à voir jour sur les intentions de certains, mais je crains que cela ne soit trop tard ... et pas à cause d'Hellweg cette fois-ci!! La Boillat vivra ... mais le "verre" est dans la pomme !!
Il y en effectivement des "idiots" qui souhaitent à tout prix faire crever la boîte ... pour faire "chier" Hellweg et c/o!! Mais franchement, qui sera le réelle perdant ??
Très bon édito Karl, merci !
Le passage animalier est très sympa, surtout l'image de Martinou qui court vers une nouvelle proie à dépecer.
Par contre, je suis tout ce qu'il y a de plus sceptique quant au livre qui va être consacré à la Boillat. Combien de mensonges qui vont nous énerver vont être diffusés ? Quelle version vont-ils donner de cette histoire ? Pas celle du blog, sûrement; plutôt un contre-blog, étant donné qu'ils n'arrivent pas à éliminer celui-ci ! Swissmetal a fait à un moment donné une sorte de "percée généralisée" dans la presse, brièvement. Vont-ils essayer maintenant avec un bouquin ? Cette opinion : Pourquoi les Boillat ont-ils fait grève au lieu d'aller voir ailleurs ? Mais c'est ce qu'on entend tous les jours en Suisse alémanique, c'est l'opinion la plus courante avec l'idée sous-jacente que les grévistes n'ont tout simplement pas envie de travailler. Ca paraît bien parti pour la compréhension de la lutte des Boillat. Pendant la grève, on lisait dans le Tages-Anzeiger qui est populaire (pas comme la NZZ) : "Mais quand est-ce qu'ils vont enfin se décider à reprendre le travail ?" Orell Füssli n'est pas non plus une maison d'édition en marge de la vie zurichoise et cette boîte de com, on voit dans sa pub un visage qui ressemble à celui de Christine Schmidt...
Externe
Bonjour, je suis consterné !! Des dons ont été faits pour le soutien de la Boillat. Des montres ont été vendues par un "meneur" de la Boillat, lequel est une "victime" de Maître Hellweg. Mais voilà que d'autres deviennent ses victimes, car il a vendu les montres, destinées à la caisse de soutien, mais le fric a passé dans ses poches !! Ah le salaud ... il arnaque ses propres collègues !! Pire, le fournisseur des montres n'a jamais été payé !! Qui est ce vendeur de montre de solidarité ?? C'est un de ceux qu'on a vu de nombreuses fois à la TV ... un meneur comme on dit chez nous !! Bin oui, il les a tous mené par le bout du nez ... pour sa bourse !! Sympa !! Tu devrais aussi t'inquiété de cela mon cher Karl !!
@ karl
très bon edito, mais j'espère aussi que ce livre va pas que raconter des non vérité.
Bonjour!
Il semble que je me soi smal exprimé à propos de ce livre... Voici donc quelques précisions.
Si j'ai parlé avec l'un des auteurs, c'est que la discussion en question était une interview, qui figurera dans le livre. D'autres interview de gens que nous connaissons et respectons y seront. Et, de plus, je ne pense pas que les auteurs cherchent à présenter les choses de manière déséquilibrée.
Certes, les auteurs sont très proches des milieux économiques, notamment de ceux dont l'activité est la plus écoeurante. Mais, pour ce livre, ils semblent surtout avoir flairé un bon filon commercial, et ont expliqué qu'il s'agissait de faire un travail correct. Il ne s'agit pas, pour eux, de faire la com' de Swissmetal (qui par ailleurs a refusé de les mandater pour ses besoin habituels de communication).
Mais il est toujours possible de se faire berner. Toutefois, ayant rencontré pas mal de journalistes depuis le début de ce conflit, je trouve que la personne qui m'a interviewé était intègre et très intéressée à comprendre le fond des choses, fut-il fort différent de sa première idée...
Nous verrons ;-)
@Anonyme de 10:22AM
L'uZine 3 qui tourne "le mieux"... Vous n'y êtes pas allé depuis quelques jours, dites. Mais vous avez raison, porte close, dans le noir, ils préparent certainement des bombes ;-P
@Anonyme de 11:13AM
Vos accusations, portées sans qu'on puisse savoir d'où vou snous venez, peuvent-elles sérieusement être le motif d'une recherche d'informations. La destination de quelques centaines de francs est-elle à ce point plus importants que les millions dilapidés par Swissmetal?
A l'instant, je ne sais qu'une chose de ces montres, c'est qu'elles se sont mal vendues. La personne qui les a commandées l'a fait en toute bonne foi, est s'est retrouvée face à des soucis commerciaux, puisque la majeure partie des montres sont restées sur l'étalage. Après... SI des clients sont mmécontents, ils sauront bien où trouver leur vendeur.
Quand à le qualifier de "meneur", à part le fait que vous reprenez le verbiage malhonnête de Martinou, c'est amusant.
L'anonyme de 10:22AM et de 11:13AM sont une seule et même personne.
Karl à dit:
"A l'instant, je ne sais qu'une chose de ces montres, c'est qu'elles se sont mal vendues. La personne qui les a commandées l'a fait en toute bonne foi, est s'est retrouvée face à des soucis commerciaux, puisque la majeure partie des montres sont restées sur l'étalage. Après... SI des clients sont mmécontents, ils sauront bien où trouver leur vendeur."
Il n'y a probablement pas de clients mécontents ... sinon le vendeur de montres impayés !! Pour le reste, vous êtes apparement bien orienté ... !!
Quant au à votre réponse "Quand à le qualifier de "meneur", à part le fait que vous reprenez le verbiage malhonnête de Martinou, c'est amusant.", il serait parfois bien d'entendre les "autres" ouvriers de la Boillat ... et ils existent ceux-là, mais dans le silence et l'inquiétude. Inquiets parce que Hellweg fait des conneries, certes, mais aussi très inquiets de la tournure des événements grâce à certains "meneurs" (hops, verbiage malhonnête de Martinou!)qui eux aussi, comme Martinou, veulent faire couler la boîte. Et ça aussi c'est grave pour les ouvriers qui eux souhaitent que ça "remarche" enfin ... un peu mieux !! Bref, la haine conduit l'homme où souvent il ne le désirait même pas.
@ anonyme de 2:33PM
Moi j'ai juste une question:
Pourquoi vous écrivez les "Autres" comme s'ils n'existaient pas, un peu comme dans Lost, moi je sais qu'ils existent, faites-vous partie de ces "Autres", et si vous parlez en leur nom vous êtes aussi un meneur non?
Je l'ai aussi dit, mais je ne sais plus ou ici chez karl ou sur le mien bref pas important, que ceux qui restaient, regardaient avec le coeur sérré et la peur de ne pouvoir s'exprimer sans qu'ils aient des repressailles, de voir leur outils de travail s'en allé gentillement mais sûrement vers d'autres cieux.
Quand a ceux que vous considerer comme meneurs, je ne pense pas qu'ils souhaitent la fin de la Boillat, mais qu'ils cherchent toujours des solutions pour pouvoir garder la pérénité de cette usine, elle le m'érite non?.
Shreck vous salue du bord de son marais
Bonsoir,
Cela ressemble à l'histoire de la Boillat, se n'est pas de moi, j'ai un peu changer la prose.(un peu long, je m'en excuse)
Question de génération.
- la première génération travaille dur car elle est en situation de faiblesse, l'entreprise est petite, elle est malmenée par la conjoncture, elle doit se battre et le patron doit être un dur, un résistant, un solide. Pour lui, l'opulence est un horizon à atteindre, mais avec la particularité que l'horizon s'éloigne au fur et à mesure qu'on tente de s'en approcher. La première génération est celle qui est en permanence sur le pont, toujours à la manoeuvre. Elle a les mains nettement calleuses et ne ménage jamais ses efforts.
- la deuxième génération grandit à l'ombre de la première. Le patron étant un dur qui met la main à la pâte, la deuxième génération doit elle aussi travailler dur mais pour elle, l'opulence est plutôt une citadelle à défendre. L'opulence est là, mais elle est fragile, sensible, on peut l'apprécier mais il faut faire attention à ne pas l'épuiser. La deuxième génération est aussi celle qui estime qu'il faut travailler pour vivre mais non pas vivre pour travailler comme le faisait la première génération
- la troisième génération considère l'opulence comme un fait bien établi et estime qu'il serait stupide de continuer à travailler aussi dur que les deux générations précédentes maintenant que l'opulence est fortement établie. C'est la génération du paraitre, celle qui a les dents blanches et les mains manucurées, elle ne travaille pas, elle profite, elle détasse. Pour elle, elle vaut assurément mieux que les autres et mérite une récompense pour ce qu'elle fait (même si elle ne sait ni ce qu'elle fait ni à quoi elle sert, elle est persuadée d'être née de la cuisse de Jupiter et ce seul haut fait justifie tout, y compris les salaires indécents)
Bon, après cette belle théorie, passons à la mise en pratique :
A quoi correspondent ces trois catégories ?
- dans la première, on trouve par exemple les hard-discounters, ils vivent dans un environnement hostile ou chaque marge doit être aprement gagnée et la lutte est continuelle. Le hard-discounter qui s'endort sur ses lauriers ne le fait pas longtemps, soit il devient hard-discounter en faillitte soit il retrousse ses manches et recommence à se battre à couteaux tirés.
Ces entreprises se distinguent par un contexte social très dur ou les conditions sociales sont calculées au plus près des minimums légaux. C'est la loi de la jungle.
- dans la deuxième, on trouvera des entreprises déjà bien établies ayant un comportement social plus évolué. On peut y trouver des distributeurs comme la Migros ou la Coop. Ces entreprises sont celles qui offrent des conditions de travail supérieures aux minimums prévus par les conventions collectives et les obligations légales. Ici le monde est nettement plus civilisé
- dans la troisième catégorie, on trouve des entreprises qui sont souvent présentées comme des fleurons, elles ont réussi à faire leur place au soleil et y sont bien. Mais le fait qu'elles soient bien établies et dotées d'une réputation à toute épreuve ne les rend pas pour autant éternelles. En fait, comme un missile au sommet de sa trajectoire, elles ont atteint leur apogée et ne peuvent plus que redescendre. Mais comme elles sont également largement au dessus de la mêlée, elles se croient intouchables et désirent se parer d'atours plus "classe" et brillants que ceux de la concurrence. Elles deviennent de ce fait la "proie" idéale des mégalos et autres flambeurs.
Non pas que ce soient ces mégalos et flambeurs qui se lancent à l'abordage de ces entreprises. Non, en fait, ce sont les entreprises elles-même qui se mettent en position d'être conquises par ces "parasites" !
Supposons une entreprise dirigée par un manger de deuxième génération, il a passé sa vie à faire de l'entreprise qu'il a dirigée la N° 1 de son domaine et il a réussi son défi : son entreprise est maintenant la meilleure mais lui est fatigué de s'être autant investi dans ce travail. Satisfait et comblé d'avoir mené à bien ce qu'il a toujours considéré comme l'oeuvre de sa vie, il aspire à une retraite bien méritée. L'assemblée des actionnaires lui fait une très longue standing ovation et lui remet une belle toquante neuchateloise dont le socle est paré d'une jolie plaquette en laiton gravée d'un message le remerciant pour son travail exemplaire et lui vouant une reconnaissance éternelle.
Ceci fait, les actionnaires passent ensuite aux choses sérieuses et partent à la recherche d'un nouveau manager. Mais après ce brave vieux monsieur un peu terne, plutot frustre qui se plaisait plus à l'atelier avec les ingénieurs et autres travailleurs de son entreprise plutôt qu'avec les actionnaires et autres requins de cocktail, les actionnaires décident qu'il leur faut maintenant un homme dont la classe innée et le chic sera à la hauteur de leur position de N° 1 mondial.
Relisez encore une fois cette phrase et vous verrez que :
1- ce sont bien les actionnaires qui vont à la recherche du mégalo de service
2- ce sont donc les actionnaires qui pour mettre une touche de paraitre au sommet de l'entreprise, remplacent un manager travailleur efficace par un flamboyant vendeur d'assurances aux dents blanches et aux mains soigneusement entretenues
3- on peut vouloir le beurre et l'argent du beurre mais on ne peut pas l'obtenir. Soit on engage un manager qui travaille et qui conduit l'entreprise au sommet, soit on engage un spécialiste du paraitre mais qui ne sera jamais le travailleur capable de sublimer les talents des employés.
On peut courir les cocktails et tomber sur un troupeau de jeunes loups dont les dents raient le parquet et qui tous prétendent être travailleur. Le problème est que si ces jeunes gens étaient vraiment aussi travailleurs qu'ils le prétendent, ils ne seraient pas au cocktail pour y faire leur pub...
Par conséquent, le fait qu'ils fréquentent les cocktails prouvent que ce ne sont pas des travailleurs mais comme ces personnes sont assez intelligentes pour savoir que la franchise est un défaut sitôt qu'on fréquente les hautes sphères et que "J'aime les cocktails mieux que mon bureau" est un mauvais slogan de vente, elles prétendent avoir résolu la quadrature du cercle en affirmant aimer les cocktails ET être acharnées au travail, ce qui est aussi plausible qu'un steack tartare bien cuit...
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Un peu comme une plante qui est devenue si grosse que son système immunitaire n'est plus à même de résister aux attaques des nuisibles. La plante est à son summum et devient ipso facto la proie des microorganismes qui la feront pourrir...
Il s'agit là d'un cycle aussi implacable et inévitable que le retour cyclique des feuilles d'impôts ou des hannetons.
Soit dit en passant, ça vaut aussi pour les nations : les USA ont atteint leur apogée à la débacle de l'Union soviétique. Après un Reagan typique de la première génération et un Bush père, plutot copie de Reagan, ils ont élu Clinton lui aussi typique de sa catégorie, beau gosse hédoniste mais malgré tout partisan du travail acharné, c'était une deuxième génération. Puis est arrivé Bush fils qui a été choisi "parce qu'il avait la tête d'un gars avec qui on boirait volontiers une bière au snack du coin !!" (et ce n'est pas un gag !! Ca a été avancé par les Américains eux-même comme explication du succès de Bush fils)
Mais le gars avec qui on va boire la bibine est tout sauf un bosseur, il aurait même plutôt tendance à être un fainéant sacrément robuste !! Il a passé plus de la moitié de son mandat en vacances prétendument actives dans son ranch texan. A ce point de vue, il est typique des Sybarites de la troisième génération et c'est somme toute normal si les USA vont à vau-l'eau avec un tel "artiste"...
Or donc, Swissmetall a choppé la grosse tête et s'est mise sous la coupe d'un mégalo qui a introduit les larbins dans l'entreprise selon le cycle normal de croissance et de déclin d'une entreprise
Aussi longtemps que le trésor de guerre amassé par les deux générations précédentes suffisait à maintenir le train de vie, l'entreprise pouvait vivre avec un détasseur à sa tête. Ce n'était pas un problème, mais maintenant si.
Le seul problème qui se présente à l'horizon est que ni le mégalo en chef ni les larbins en dessous ne sont à même de faire face aux défis qui approchent.
Le mégalo est trop soucieux de son reflet dans le miroir.
Les larbins présentent à la fois le défaut de ne pas être capables de penser par eux-même et lorsqu'îls le font, ils sont si déconnectés de la réalité qu'ils sont souvent un remède pire que le mal !
Dans les deux cas, lorsque les difficultés demanderont une décision claire et appropriée, ni l'un ni les autres ne sauront réagir correctement. Et par leur tendance à s'agglomérer à la tête de l'entreprise, ils auront fait le nettoyage par le vide et fait fuir tous les éléments de valeur.
Shreck a dit:
"Quand a ceux que vous considerer comme meneurs, je ne pense pas qu'ils souhaitent la fin de la Boillat, mais qu'ils cherchent toujours des solutions pour pouvoir garder la pérénité de cette usine, elle le m'érite non?."
Bin justement, elle le mérite !!
Mais malheureusement par esprit de vengance, il y en a qui souhaite faire crever la boîte (paroles d'ouvriers de la Boillat !!). Dommage ......
@ anonyme de 5:52
Vous reprenez mes paroles mais vous ne répondez pas a mes questions, comme sur les post suivants je constate!!!
Alors j'essaye d'en poser une encore:
D'après vous qui veut se venger, ceux qui se sont fait licenciés ou ceux qui y travail encore?
Moi je pense que ceux qui se sont fait licenciés, ont autre chose a penser que la vengeance.
Shreck vous salue du bord de son marais
Aïe....
Franchement, à part Martinou et sa bande de criminels, je ne vois pas qui d'autres qui pourraient souhaiter la fin de LA BOILLAT.
Pire! Par esprit de vengeance comme vous dites.
Quoi qu'il en soit, il suffit de noter - en attendant - que la concurrence (pour ne nommer personne) de LA BOILLAT est en train de ramasser plein les poches.
De plus les seules personnes pouvant tirer profits de cette situation est bien Martinou et sa bande de criminels.
Veuillez refaire votre démonstration, s'il vous plaît! Anonyme ( août 21, 2006 5:52 PM)+( août 21, 2006 2:33 PM).
Quel est le mobile pour lequel autres personnes à part Martinou et sa bande de criminels pourraient souhaiter la fin de LA BOILLAT?
Jalousie.
Pourquoi moi et pas lui!
Un licencié m'a dit personnellement,je cite:tout ceux qui sont encore dedans sont des lèche-cul!
alors arrêter de demander qui veux couler la Boillat!
@ jfbo
Merci d'avoir rappeler avec des mots justes cette triste réalité que beaucoup préfèrent aujourd'hui occulter.
Amicalement.
@Larissa
ça fait chaud au coeur de voir des personnes aussi naîve que toi!
Je vais essayer, même si c'est un exercice périlleux, de me mettre à la place de Martinou et de me marrer un bon coup en constant la guéguerre entre licenciés et ceux qui sont encore dedans.
@ troll de août 21, 10:22 AM
Réponse très courte à votre " lumineux " commentaire... Qui sera le réel perdant ?
VOUS !!!
@tous
Le chef de gare dans toute sa splendeur a déclaré,il y a maintenant pratiquement une semaine, une énormité technique concernant la loewy, paralysant ainsi Di sylvette qui ne sait plus différencier une pompe à débit variable d'une pompe a vélo.Les techniciens de Jag attendent une rèponse de nos deux supers cerveaux(Alinou et Di sylvette) pour terminer la programmation,réponse qui leur avait été promise jeudi passé.Un conducteur de presse a proposé une lame de rasoir au programmeur de Jag pour qu'il se fasse une saignée,vu que la tension artérielle du gars frise les 200 mm de mercure et qu'il suce telment ses doigts qu'ils commencent a muter en palmes.Comme gfelender est passé ingénieur il y a toute les lois physiques et matémathiques qui ont changés,2 + 2 ça fait plus 4,ça fait 100-2+5-8 au carré de l'hypoténuse...l'hypnoméduse je veux dire..
On atteint un point de non retour dans la connerie humaine.Pis ça c'est des gars qu'on été bébé, choyé,dorloté,langé par une maman ,il y a longtemps...quelle abnégation.Adolf Hitler avait une vocation précoce dans sa jeunesse,il désirait peindre et surtout rentrer au conservatoire ou il a été refuser,quelques années plus tards débutait la 2ème guerre mondiale...en fait je me demande quelles vocations cachées et non assouvies pourraient animés nos deux lascars,a part foutre la merde partout ou ils passent.
@ Rigueur de 8.18 pm
C'est pas beau de plagier Rigueur.
@ anonyme 9:21
daccord avec toi Raptor...
@ anonyme 9:21
A force de t'attaquer et dénigrer le chef de gare faudra que tu sois un peu plus clair dans tes aspirations personnelles....
@ anonyme ( août 21, 2006 10:27 PM)
Absolument! C'est carrément déguelasse de plagier comme j'ai fait. Désolé! C'est la première et la dernière fois que je fais ça.
Sérieusement, il est quand même désespérant de constater que Martin Hellweg a réussi - volontairement ou involontairement d'ailleurs - de diviser les Boillat.
J'espère que je ne suis pas le seul, mais de mémoire et je peux en trouver des témoins, j'étais très inquiet lorsque SM a annoncé son plan de licenciements. J'avais anticipé les cissions/divisions entre Boillat suite aux licenciements. En repensant aux réactions des personnes avec qui j'ai partagé mes inquiétudes, aujourd'hui je dois dire que toutes ces personnes ont sous-estimé mon anticipation.
Je suis très triste de devoir dire que le libre arbitre dont parlait Karl est mis à mal par la réalité matérielle qui finit toujours par rattraper la condition humaine.
Franchement, il faut être inconscient de vouloir reconstruire la Boillat dans de telles conditions. Ma détermination est mise à l'épreuve. Je vais donc m'arrêter là pour éviter de dire de nouvelles conneries. Je vais donc faire une retraite pour mener à bien mes réflexions.
Au revoir et j'espère à bientôt
@Anonyme de 10:27PM
Le "Rigueur" que vous accusez d'usurpation est bien le vrai "Rigueur". Un coup d'oeil sur son blog (en cliquant sur son pseudo) vous permettra de vous en rendre compte.
@Anonyme de 11:00PM
Je ne reconnais pas, dans le message anonyme de 9:21Pm, le style de Raptor. Mais la personne qui s'exprime connaît assurément bien le secteur des presses.
@Anonyme du jour (Tout le monde le reconnaîtra...)
Je vous cite:
"Quant au à votre réponse "Quand à le qualifier de "meneur", à part le fait que vous reprenez le verbiage malhonnête de Martinou, c'est amusant.", il serait parfois bien d'entendre les "autres" ouvriers de la Boillat ... et ils existent ceux-là, mais dans le silence et l'inquiétude. Inquiets parce que Hellweg fait des conneries, certes, mais aussi très inquiets de la tournure des événements grâce à certains "meneurs" (hops, verbiage malhonnête de Martinou!)qui eux aussi, comme Martinou, veulent faire couler la boîte. Et ça aussi c'est grave pour les ouvriers qui eux souhaitent que ça "remarche" enfin ... un peu mieux !! Bref, la haine conduit l'homme où souvent il ne le désirait même pas."
Comme vous le constatez, nous vous lisons, et je ne vous censure pas. Vous parlez de désir de vengeance, en mentionnant un licencié qui vous aurait dit:
"tout ceux qui sont encore dedans sont des lèche-cul!"
Et vous commentez:
"alors arrêter de demander qui veux couler la Boillat!"
Sincèrement, je ne vois nulle part que cette personne vous ait dit qu'elle voulait couler la Boillat, ni qu'elle ait un esprit de vengeance. Mais peut-être devrais apprendre à lire entre les lignes. Cette personne porte un jugement négatif -et faux: tous ceux qui sont dedans ne sont pas forcément des "lèche-cul". Il y en a, mais il y en a d'autres aussi- sur les travailleurs restés à la Boillat.
Quand bien même elle désirerait se venger en coulant la Boillat, je ne vois pas comment elle le ferait...
Il em semble de plus que, de votre part, un peu de compréhension serait la bienvenue. Les personnes licenciées sont tombées sous les coups de Martin Hellweg, et les Boillat non licenciés peuvent être contents d'avoir conservé leur place: n'importe qui, à l'exception de quelques kapos, aurait pu faire partie de la charrette. Ces gens ont perdu leur emploi dans un combat qui vous a permis de garder le votre: c'est ça, la réalité. Sans ce combat, la fonderie de la Boillat serait en train d'être expédiée chez Busch-Jaeger, à Dornach, et dans les pays de l'Est.
Et ces personnes maintenant au chômage auraient pour la plupart bien voulu garder le leur, de travail. Alors, s'ils disent quelque chose qui vous déplaît, n'oubliez pas ce contexte. Et quelles que soient les paroles prononcées, je ne vois pas en quoi elles portent matériellement atteinte à Swissmetal et à la Boillat. Quant aux actes de ces licenciés soi-disant vengeurs contre Swissmetal, je n'en connais pas. A moins qu'une manifestation des Femmes en colère ou qu'un "édito" su rle blog ne mettent Swissmetal en péril plus que le délire collectif de son management.
Enfin, de toute façon, et vous feriez bien de vous en rendre compte, une entreprise qui vend de la matière (y compris des produits finis!) sur le marché des métaux pour atteindre les chiffres noirs dans son bilan est dans une situation catastrophique. Idem pour une entreprise qui a licencié la majorité du personnel de fonderie et aimerait aujourd'hui refaire fonctionner ladite fonderie normalement. Une entreprise, aussi, qui pompe les technologie de la Boillat pour les transférer à Lüdenscheid. Et une entreprise où la recherche n'existe plus. Une entreprise où... La liste est trop longue, je m'arrête.
Tout ceci pour vous dire que, avec Martin Hellweg aux commandes, vous pouvez déjà tailler la pierre tombale de la Boillat. D'accord, vous y aurez un emploi pour quelques temps encore (une année?), et c'est tant mieux pour vous. Les gens qui souhaitent la faillite de Swissmetal (sans pouvoir mettre leur projet à exécution) désirent que la Boillat soit rachetée par de véritables industriels, et extraite de Swissmetal. Je n'ai jamais entendu aucune personne -je dis bien jamais- souhaiter la destruction pure et simple de la Boillat.
De diverses manière, et selon des convictions tout aussi diverses, tout le monde s'est battu, ou se bat encore, pour que la Boillat vive. Vos messages, quand à eux, semblent plutôt vouloir semer la division, d'où germera la destruction que vous prétendez vouloir éviter.
Par ailleurs, à ceux qui pensent que la division entre Boillat licenciés et non licenciés est forte et grande, je me permets de répondre que ce n'est pas tant le cas, à ma connaissance. Quoi qu'il en soit, se baser sur les propos d'unn seul individu pour affirmer cette division est un peu hâtif, non?
Le vrai problème est, comme l'a souligné JFBO, que les licenciés se laissent petit à petit oublier, alors qu'ils méritent mieux que ça.
@Oeil de Lynx
A un niveau moins approfondi, j'ai effectué des recherches similaires aux votres, et j'en étais arrivé aux même conclusions que vous. 2 des auteurs, dont S. Witgorovits, m'ont assuré à plusieurs reprises ne recevoir aucun argent de Swissmetal, et vouloir faire un travail journalistique, et pas de la communication. L'entretien, face à face, que j'ai eu avec l'un des auteurs, qui a quand même duré 3 heures, m'a donné à penser qu'il était intègre et respecterait son engagement sur sa volonté d'impartialité. J'ai même été, je l'avoue, surpris par la qualité de l'entretien. De plus, et c'est normal, les textes d'interview seront tous soumis aux interviewés respectifs.
Maintenant, le diable se cachant dans les détails, ont peu se questionner sur la longueur finale des diverses interventions (sera-ce fifty-fifty?) et leur ordre... On peut aussi se demander de quelle manière les intervenants seront introduits dans le livre.
Mais, d'après ce que quelqu'un m'a glissé, S. Witgorovits est quelqu'un de très doué pour flairer les bons coups médiatiques, et en retirer des bénéfices. Ainsi, le projet de publier un livre sur la Boillat pourrait avoir été envisagé sur la base de la visibilité qu'il donnera à ses auteurs, et de la quantité de livres potentiellement vendables.
Mais je peux me tromper complètement.
Quoi qu'il en soit, il n'est pas dit qu'il n'existera, en livre, qu'un seul discours sur la lutte des Boillat.
Ah, les résultats semestriels de Swissmetal sont parus.
Bizarres, qu'ils sont, et il va falloir quelques jours à Karl pour digérer la chose, et la comprendre de manière cohérente. Vos commentaires éclairants sont donc les bienvenus!
Le chiffre d'affaire (+53%) augmente de manière relativement logique par rapoort au rachat de Busch-Jaeger. Par contre la valeur ajoutée brute augmente de seulement 13%, ce qui semble plutôt faible, vu l'achat du troisième site. L'EBIT (résultat opérationnel) a plus que doublé (+129%), ce qui est beaucoup. Mais quand on regarde l'EAT (résultat après impôt), il augmente de moins d'un quart, ce qui, toujours relativement au rachat de Busch-Jaeger, n'apparaît pas comme faisant briller ce troisième site au firmament de la performance économique...
L'operating cash flow est en légère augmentation, mais il me semble qu'elle est plutôt petite.
Logiquement, les bonnes nouvelles allant decrenscendo, la mauvaise est pour la fin: le free cash flow, dans le rouge de quelques francs aux résultts trimestriels, est de -4.4 millions de francs dans ce rapport semestriel. La caisse est donc archi vide, et Swissmetal explique ceci de manière classique, c'est-à-dire par d'importants investissements. En effet, on considère usuellement qu'un free cash flow négatif peut se produire lors d'une phase d'expansion et d'investissements, mais on ne le tolère que si ces derniers sont gages de bénéfices supplémentaires dans l'avenir. Or, malgré la phrase finale du communiqué, selon laquelle la bonne conjoncture fera monter les bénéfices, on peut en douter.
Le communiqué, dan sl'ensemble, est en tout cas très bien fait: s'il y a péril en la demeure, la lecture donne une apparence raussurante à la santé de Swissmetal. Bon boulot, Martinou!
Il reste néanmoins à Karl à décrocher son téléphone, à se renseigner, et à faire un "édito". Devra-t-il aussi ouvrir le mythique livre de comptabilité d'André Stettler (aïe!)? Quelqu'un saura-t-il décortiquer plus clairement ces chiffres? Les actionnaires mordront-ils à l'hameçon? Les ventes de stock seront-elles destinées à financer les salaires?
Suspens, mystère et énigme ;-)
Merci à tous pour vos commentaires!
@ anonyme du 21 août,
Tu vois, mon pauvre petit, ton appel au secours de Kappoïste ( je ne te vois pas ouvrier de la Boillat, tu évites soigneusement les indices qui pourrait penser le contraire !!) me montre que le mouvement de grève et la guabegie Bolsévique qui s'en est suivi était bien légitime.
Ton pote Ras Le s'imaginait qu'une poignée de Jusqu'au boutistes était la cause de ses malheurs. De VOS malheurs.
Un peu de sérieux mon coco.
Comment, une fois les cadres évincés, un ou quelques gars peuvent mettre à sac une entreprise ??? Hein ????
Jusqu'à preuve du contraire, aucune faute professionnelle grave n'a été avérée. Donc aucun sabotage n'a eu lieu.
Bien au contraire, on a fait qu'appiquer vos ordres. Et à la lettre !!!
Ce dont tu te plainds, mon petit Kappo, n'est que le résultat grandeur nature de votre incompétence. Tu sais, celle que l'on décrie depuis novembre...
Et je te dis encore une chose, mais tu la gardes pour toi, votre Presse Schloemann ne sortira JAMAIS un produit Boillat. Non pas parce que les vrais Boillat ne sont plus là pour vous aider, mais parce que les vrais Boillat ( tu sais, les compétents. Pas Toi le Jepeto, l'Arbitre des chiottes et Wilmaaar) vous on toujours dit qu'il était impossible qu'une presse polyvalente soit adaptées aux spécialités Boillat. Pour éclairer votre minuscule lanterne Kappoïste, imaginez-vous que le B05 ne peut pas être pressé sur la Klus. Installation séparée de la Loewy par 15 mètre maximum !
Tu trembles mon petit Kappo. Tu es assez bien informé de la VRAI marche des affaires chez SM. Et tu sais pertinement que les carottes sont cuites, malgré les insinuations rigolotes du rapport semestriel destiné aux pigeons financiers. C'est d'ailleurs marrant de voir des financiers plumer d'autres financiers !
Un dernier exemple : Quand SM nous raconte que la grève à coûter entre 4 à 5 Mio...
Ne pas confondre le manque à gagner et les frais réels, ké ?!
Parce qu'en février, la Boillat était encore, un petit peu, rentable. Les salaires n'ont pas été versé et un arrêt de la production ne coûte pas grand chose ( pas de maintenance, d'achat de matière, de frais de transport, etc...).
Cessez de vous lamenter, Vous êtes sauvé !
Un renfort, ingénieur, supplémentaire a fait une entrée fracassante à la Boillat.
Vous êtes sauvé. Cessez de vous plaindre...
Swissmetal a fait bondir ses ventes au premier semestre
Dornach SO (AWP/ats) - Swissmetal a fait bondir ses ventes au premier semestre.
Son chiffre d'affaires brut a grimpé de 53% à 157,6 millions de francs. Son
résultat après impôts s'est inscrit à 3,1 millions de francs, contre 2,5
millions un an auparavant.
La hausse significative du chiffre d'affaires s'explique notamment par
l'acquisition de la société allemande Busch-Jaeger Metallwerk, a indiqué mardi
le groupe basé à Dornach (SO). S'y ajoutent des prix des métaux nettement
supérieurs et une amélioration de la conjoncture.
Swissmetal, confronté à un conflit social sur son site de Reconvilier (BE),
part du principe que les conditions cadre resteront favorables au cours du
deuxième semestre, ''et que les résultats évolueront en conséquence''.
Les documents PDF suivants sont disponibles pour consultation sur jb.zonez.ch :
- communiqué de presse du 22.08
- résultats financiers 1er semestre 2006
- success story CN8.
à cette adresse.
Salutations à vous tous, je suis de retour :-)
@gplb
...et voilà... c'est tout ce que retiendra le public...
"Swissmetal a fait bondir ses ventes au premier semestre"
Victoire Martinienne sur toute la ligne. La grève a été menée par quelques attardés nostalgiques, les syndicats (pardon! LE syndicat) est muselé, le blog est de nouveau pollué par les petites rancoeurs et bassesses personnelles... circulez il n'y a plus rien à voir.
Que tout cet échafaudage se pète la gueule, c'est une évidence... Quant à savoir si c'est dans six mois, un an ou 2, impossible à dire. Mais ce qui est sûr c'est que PERSONNE dans les médias ne fera le lien avec l'escroquerie légale de Martinou et consorts.
D'où l'importance du travail de mémoire (un p'tit salut amical à JB).
On n'attaque pas un marathon avec un sprint.
À tous les marathoniens: salut.
Merci à Karl et à tous les bloggeurs pour les messages très denses et intéressants qui enrichissent l'excellent édito....il y a vraiment beaucoup de matière à réflexion, merci également à JB !
Bonne chance pour le décryptage du rapport SM, pour moi c'est non seulement indigeste mais hermétique.
Quant au travail de mémoire, n'oubliez pas non plus le blog de Shreck, il y a un nouvel édito, et outre l' humanité et l'authenticité de ces textes, ils fourmillent de détails qui sont rétrospectivement très éclairants.
@ anonyme
toujours pas de réponse????
@oignon rouge
bisous a toi
@ A tous
Déçu des résultats financiers ?
Eh ben c'est comme ça !
Vous pensiez quoi ?
Arretez de rever !
@tous
env. plus d'un mio de CHF de transactions hors bourse ce matin... les moutons commencent à financer l'abattoir.
@anonyme 11:38
Absolument pas déçu. C'était écrit et prévisible. D'ailleurs, ENRON a toujours présenté des résultats magnifiques. Cela n'empêche pas la réalité de rattraper les as de la "comptabilité créative"... tôt ou tard...
@ anonyme de 11h38,
Vous êtes bien un Kappo !!!
Vos résultats financiers ne peuvent que faire ban... un financier !
Nous, dans notre région, on parle de résulats industriels...
Et là, mon cher Kappo, c'est tous les jours un peu plus grave. Tu peux bien pavoiser devant un résultat financier gonflé par l'apport de BJ, la vente de matière première, la multiplication des actions qui voudrons bientôt autant que les roubles, le gain sur métal. Mais ce rapport ne parle pas des vrais résultats. Celui de la rentabilité, du gain net sur produits finis...
Pour te faire mousser, petit Kappo, le rapport ne parle pas des chiffres de vente du CN8, B05, Cx de BJL, article d'écriture. De 'comment qui faut qu'on fait' pour racheter de la matière première, dépanner les installations, corriger les erreurs et les dérives de production...
Donne nous ces chiffres Kappo, qu'on en discute...
Swissmetal fait fort... pour fournir des chiffres dont la comparaison n'est pas possible. Donc les comptes de BJ sont consolidés ... mais pas encore avec les mêmes normes comptables. Les chiffres de BJ communiqués au 1er trimestre comprenaient le mois de janvier ... et ceux intégrés dans les comptes de SM débutent au 1er février ...
Il faudra un peu de temps et l'aide de tableaux Excel pour décortiquer un peu ces chiffres. Mais une chose est sûre ... chez SM 2 + 1 = 2 et des poussières (contaminées ?)!
Si BJ entre dans le périmètre de consolidation, SM Italia s.r.l. en sort ... cette société est en cessation d'activité ...
Encore une ambrouille supplémentaire pour rendre les chiffres incomparables.
Une fois de plus SM change de stratégie ! le 27.06.2006 SM annonçait l'acquisition de Avins en précisant que cette acquisition est basée sur la stratégie de l’entreprise qui est de gérer et de contrôler elle-même à moyen et à long terme sa distribution sur les sept marchés stratégiques (États-Unis, Allemagne, Suisse, Italie, France, Inde et Chine) qui représentent plus de 90 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. Encore une pierre angulaire ... qui s'effrite. Normal qu'ils aient autant de pierres angulaires ... ces tordus ...
@un voisin
Merci pour ces précisions
@tous
On s'attendait bien à ce que SM nous publie un rapport comme celui-là (ventes, bond en avant...); comme le dit Expatrié, c'était prévisible. On ne va donc pas se laisser abattre pour cela.
Externe
Je souscris à 100% aux propos de "Un Voisin".
Tous ces chiffres sentent vraiment le fond de tein... Mais quel oeil au beurre noir cachent-ils?
Ma surprise n'est pas tant celle des résultats globaux annoncés (il était assez prévisible que Swissmetal fasse le nécessaire pour annoncer une légère hausse de l'EAT), que celle de celui qui admire l'ingéniosité déployée pour rassurer l'investisseur. Franchement, pour ce genre de choses, il faut avouer que Swissmetal dispose de compétences remarquables.
Sur le fond, ces chiffres laissent plutôt songeur sur les perspectives d'avenir du groupe, il me semble. D'ailleurs, si le marché a réagi à la hausse, c'est de manière très timide (1,2% à ce moment).
Merci à tous pour vos commentaires!
Un trés bon article sur Nicolas Wuillemin dans le quotidien jurassien.
"Conflit de la boillat, un ex-laeder s'explique"
Se fut un des premiers à se mobiliser et à perdre ça place de travail par rapport à se conflit. On n'a aussi tendance à l'oublier.
Il n'est pas tendre avec le syndicat, et avec Swissmetall, il prédit encore quelque mois, et l'on entendra plus parlé de la Boillat, qui est dirigé par des incompétents, mais cela tous le monde le sait, à part le principal interressé, Swissmétal.
"Et si c'était à refaire, je recommencerais immédiatement, sans aucune hésitation."
Nicolas Wuillemin, dans l'article du QJ.
Eh bien, oui.
ATS : Swissmetal a fait bondir ses ventes au premier semestre. Son chiffre d'affaires brut a grimpé de 53% à 157,6 millions de francs. Son résultat après impôts s'est inscrit à 3,1 millions de francs, contre 2,5 millions un an auparavant.
…
Le bulletin de santé de SM repris par tous les médias est une nouvelle intox. Il y a lieu de tenir compte que le résultat après impôts représente 1.98% du chiffre d'affaires brut contre 2.47% au 1er semestre 05, soit une diminution de 20% !!!
…
SM a effectivement fait bondir son chiffre d’affaires par la vente de matières car selon A) Remarque préliminaire de la « success story » SM doit relever le défi particulier concernant le préfinancement des métaux.
Un gros cactus bien piquant pour le journaliste-commentateur des infos sur RSR 13.45h qui dans son analyse du résultat du premier semestre SM reprend mot pour mot la diatribe du Martinou.
Quelle tête de mule ce Nico quand même...
A propos de l'article consacré à Nicolas Wuillemin dans le QJ :
C'est un peu triste de lire "ex-leader" quand on pense à l'investissement de cette personne dans cette lutte et au charisme qu'elle avait auprès des Boillat. Ceux-ci ne se sentent-ils pas un peu orphelins en lisant cela ? Triste aussi que l'on parle du conflit Boillat-Swissmetal au passé...
Mais je crois aussi que cette lutte va laisser des traces, importantes même, qui vont être utiles pour l'avenir.
Externe
@août 22, 2006 6:29 PM
Ex-leader par la force des choses. C'est bien SM qui a viré Nico afin de le museler. Si il n'avait pas été aussi redoutable dans le débat il aurait gardé sa place sans problème. On appelle cela éliminer un adversaire. Respect pour un homme qui va au bout de ces idées, surtout quand on sait qu'il avait mille fois raison.
Très intéressante la lecture du blog au aujourd'hui. Et drôlement instructive. Je me dis que les actionnaires de SM sont ou des inconscients ou des fichus crétins. Comment font-ils pour ignorer la situation réelle de Swissmetal ? Il y a là quelque chose qui m'échappe complètement. Est-ce que quelqu'un peut me donner une explication sur ce phénomène étrange ?
Lu avec intérêt les considérations de Solidarnoch. Ca me fait penser à une dame que j'ai vue l'autre soir à la télé. Elle est à la tête d'une boîte qui fournit en bijoux de prestige des tas de stars et autres grands de ce monde. C'est une entreprise familiale et son papa l'a envoyée, dans ses jeunes années, dans une boîte allemande où elle a dû gravir tous les échelons, de l'emballage à la création de bijoux.
Elle sait de quoi elle parle, et elle est fière de la qualité et de la beauté qui sort des ateliers. C'est ça une vraie patronne, pas comme cet enfoiré de Martinasse. Et qu'on ne vienne pas me dire que cette graine de manageurs, élevés dans des théories financières magouilleuses, font le succès de notre économie. Quel succès ? Celui de la poudre aux yeux ? Celui des scandales financiers du type Werner K.Ray à qui tous les banquiers léchaient les bottes ? Celui d'un Bruggisser qui a réussi (avec deux ou trois acolytes du même acabit) à couler une compagnie d'aviation qui faisait la fierté de ses employés ? Est-ce qu'on va continuer encore longtemps à faire confiance à des individus qui ont largement dépassé le seuil de leurs compétences et qui font joujou avec les millions, je devrais plutôt dire milliards, des autres ?
Que faudra-t-il encore pour réveiller le troupeau de moutons que nous sommes ?
Dernière petite infamie qu'on vient d'apprendre: La Migros, qui s'autoproclame la bienfaitrice des consommateurs, va faire faire son beurre à l'étranger ! Et cette bécassine de présentatrice de télé qui n'est même pas capable d'évoquer l'aberration écologique que constitue le voyage aller-retour du lait! Sans compter les licenciements de ceux qui faisaient le beurre chez nous. Ce ne sont pas des consommateurs eux, pour Migros ! Ni les éleveurs de dindes qu'on prive de leur gagne-pain ! Je me demande ce qu'on attend pour boycotter une entreprise aussi dépourvue de scrupules et qui, en réalité, s'en fout pas mal des consommateurs, pourvu qu'ils achètent et qu'ils la bouclent!
Il y a vraiment des jours où on a envie de crier "Aux armes, citoyens"! Mais il n'y a plus beaucoup de citoyens; la majorité des gens se lassent, veulent qu'on leur fiche la paix et qu'on leur laisse regarder tranquillement leur télé-réalité sans les emmerder avec des problèmes dont ils ne veulent rien savoir. Quelle misère !
en pleine forme la fourmi,tu carbure au red bull ou au ballentines?
Pour ceux qui ne l’aurait pas vu, Swissmetal ne s’est pas contenté d’un simple communiqué aujourd’hui. C’est pas moins de 16 pages dont nous avons été gratifié. Et la « succes story » de Martinou vaut le détour. Karl nous mettra certainement tout cela en lien prochainement.
A son arrivée Martinou a trouvé une usine en ruine commandée par des "petits seigneurs…". ! Mon Dieu, mais c’est le Moyen-Age dans cette vallée ! Son exercice d’autosatisfaction béate tourne carrément au messianisme. Pas étonnant quand on connaît ses petits copains du côté du Bodensee.
Aujourd’hui c’est vrai qu’on a un peu le moral dans les chaussettes :
-la Migros fait son beurre chez les autres… à l’étranger
-Martinou fait son beurre avec le malheur des autres…licenciés
-Idem pour les banques, les assurances et autres magouilleurs
-Bush fait son beurre avec le pétrole des autres
-Au Moyen Orient, les belligérants font leur beurre sur le territoire des autres
-Idem en Irak
-Les politiciens font leur beurre avec l’argent des autres
-Les télévisions font leur beurre avec les « reality Show » des autres, etc, etc…
N’en jetez plus ! il y a overdose, indigestion de beurre !!! et du coup les paysans ne font plus leur beurre. Dieu que le monde est compliqué…
Demain matin, en beurrant votre tartine, ayez une pensée émue pour ce noble sous-produit de la vache qui mène le monde.
Heu, 3.1 Mio de bénéf ???
Petit calcul pour remettre en selle les petits écoliers après les vacances. Et cela ne concerne QUE la Boillat :
3.1 Mio moins ( 1500 to de matière première tout confondu valorisé à ~ 6000$ / to + 1500 to de produits finis ou semi finis valorisé à 4000$ / to ) = ?????
Un chiffre rouge GRAS qui dépasse à l'aise les 15 Mio ...
... Moins 250 To de produits qui partirons chez les 'ferrailleurs' et qui sont en attente à l'expé...
Hé, hé... Mais Deutschmetal ne s'est jamais aussi bien porté !!!
Je rappelle que toute la documentation concernant les chiffres semestriels de swissmetal est sur le site de JB (voir le lien qu'il a posté plus haut). Merci à lui!
@Grand-mère
En regardant le TJ, à propos du beurre et de ces transports aberrant, j'ai pensé la même chose que vous... Télépathie ou bon sens? ;-)
Pour le chiffres de Swissmetal, toutes les analyses sérieuses (donc ni celle de la radio -à vomir: le type relisait le billet de Martinou- ni celle de la TV, ni celle de l'ATS) que j'ai reçues, et lues sur le blog, en arrivent aux même conclusions: dooormez, je le veux!
Au réveil, il y en a qui auront la gueule de bois...
Cela dit, les actionnaires semblent, pour le moment, suspecter le coup d'esbrouffe, puisque l'envolée du cours qui avai teu lieu avec le rachat de Busch-Jaeger ne s'est pas du tout reproduite. 0,9% de hausse sur le cours, alors qu eles résultats sont commentés par Martinou et les médias du jour de manière élogieuse, c'est minuscule.
Merci à tous pour vos commentaires!
IDIOTS !
A lire l'article de David Joly dans le JDJ du mercredi 23 août.
Cet article est disponible ici, de même que le communiqué de presse, la success story du CN8 et le fameux rapport financier.
Ca vous fait bien chier que les résultats de SM soient bons ! Vous qui sautez d'espoirs de mauvaises nouvelles pour SM en espoir de mauvaises nouvelles pour vous venger de votre humiliation et de votre frustration. Après l'AG tant attendue qui ne vous aura rien donné, les résultats excellents... prochaine étape d'espoir ? Jeu, set et match !
Set Up To Fail
Ignorance is a most wonderful thing.
It facilitates magic.
It allows the masses to be led.
It provides answers when there are none.
I allows happiness in the presence of danger.
All this, while the pursuit of knowledge can only destroy the illusion. Is it any wonder mankind chooses ignorance?
Placer jusqu'à l'échouer L'ignorance est une chose la plus merveilleuse. Elle facilite la magie. Elle permet aux masses d'être menées. Elle fournit des réponses quand il n'y en a aucune. elle permet le bonheur en présence du danger. Tout ceci, alors que la poursuite de la connaissance peut seulement détruire l'illusion. Est-ce une humanité de merveille choisit-elle l'ignorance ?
Ouh là... placez pas la barre trop haut les gars... oubliez pas que vous avez pas affaire à un public très cultivé sur ce blog ;-)
Rapport semestriel version SM : "Parterre peu étoffé" à Zurich, "conflit en voie de résolution", "visages souriants" à Reconvilier, Swissmetal leader mondial des cuivreux...
Version proximité : Entreprise dans un état lamentable, chiffres rouges masqués, dans quelques mois, c'est le précipice...
Rêvez pas, Sauerländer et Martinou, nous ne sommes pas dupes et le soutien aux Boillat est toujours bien vivant !
Externe
@troll roos s. de 10:09
Ce ne sont pas les résultats de SM qui sont bons, c'est leur présentation (paquet cadeau contenant des illusions).
Le chiffre d'affaires placé "à la une" n'a aucune signification. Il n'avait pour but (pleinement atteint) que d'inciter les journaleux à en faire leur gros titre et à satisfaire les malveillants de votre espèce. Son augmentation (impressionnante pour les gogos et les malhonnêtes) n'est même pas due à l'intégration (totalement boiteuse d'ailleurs) de BJL. Elle n'est due qu'à la hausse du cours des métaux.
Le seul chiffre significatif serait la valeur ajoutée brute (VAB) qui élimine l'effet du métal. Sa croissance n'est que de 13% alors que BJL représente en principe une capacité supplémentaire (personnel etc) d'au moins 25%. Il faut encore savoir que cette valeur inclut à coup sûr un gain purement comptable et momentané sur la matière vendue (écart entre un prix du jour et un prix moyen au bilan) qui ne peut tromper qu'un ignorant ou un imbécile (l'un n'empêchant d'ailleurs pas l'autre, n'est-ce pas?)
De plus, le rapport "enjolivé" à la Hellweg, ne dit rien des retours de commandes à Lüdenscheid. Il avoisine le 100% pour ce qui est du décolletage. Il suffit que les notes de crédit correspondantes ne soient pas encore prises en compte pour que chiffre d'affaires et VAB soient artificiellement enflés. Je ne suis pas aussi naïf que vous pour imaginer qu'il n'en est rien!
Encore un signe parlant sur la foi en l'avenir de SM qu'ont les banques suisses:
en réponse à une offre de crédit personnel de l'une d'entre elles (une toute grande!), un collaborateur de Boillat a sollicité un prêt modeste. Il lui a été refusé, par écrit, pour le motif qu'il était salarié de Swissmetal! Jeu, set et match!
A projeter sur le mur de vos fantasmes rancoeurs, haines, frustrations et autres sentiments aussi bas que votre esprit et aussi vulgaires que votre prose (comme je vous l'ai déjà dit lorsque vous étiez plus ... anonyme!), vous, le troll teigneux, allez perdre sur auto-goal.
Petite question ...
Ce qui me semble étrange c'est le fait que Swissmetal annonce que SM Italia est en cessation d'activité, alors qu'aucune annonce préalable n'avait été faite (sauf erreur ni dans le rapport annuel 2005, ni par communiqué de presse).
Cela va à l'encontre de sa "statégie" annoncée le 27.06.2006 lors de l'acquisition d'Avins qui est "de gérer et de contrôler elle-même à moyen et à long terme sa distribution sur les sept marchés stratégiques" dont l'Italie fait partie.
Et voici ma question :
Est-ce qu'en faisant sortir SM Italie du périmètre de consolidation, Martinou n'a-il pas trouvé une combine pour gonfler le chiffre d'affaire -> les stocks italiens sont considérés dès lors comme des ventes (au prix fort du métal). Ne connaissant pas le profil de cette filiale, je ne peux rien affirmer. Qu'en pensez-vous ?
@Un Voisin
J'en pense que je vais me renseigner auprès de quelqu'un qui pourra nous renseigner sur cette filiale... En effet, la question d'un éventuel stock titille.
@Roos S.
Contrairement à vous, avant de sauter de joie sur base de conclusions hâtive, nou stentons d'étudier de manière un minimum sérieuse les chiffres que Swissmetal rend publics. Je n'appelerais pas, entre nous, un free cash flow négatif de 4 millions, "excellent". Mais, peut-être n'avez-vous pas lu le communiqué de presse jusqu'au bout... Quand au rapport, ah, c'est ennuyeux tous ces chiffres.
Merci à tous pour vos commentaires!
Ah ben mince alors... Voilà Fridou que se met à parler lui aussi de "marathon"... à croire qu'il lit le blog où qu'il a signé la déclaration de boillat.org ...
Ben tiens mon Fridou... l'art du marathon consiste à viser le long terme et à garder ses cartouches pour la fin. On peut toujours faire illusion en courant parmi les premiers alors qu'on est au bord de l'effondrement, mais tôt ou tard les lois de la physique et de la biologie te rattrapent. Ouais, je sais, les lois de l'économie sont nettement plus dociles, mais tôt ou tard -1 + -1 ça finit quand même dans les chiffres rouges.
Quand on a grillé toutes ses réserves dans les premiers kilomètres, la fin d'un marathon peut tourner au cauchemar... tu ne tarderas pas à le découvrir.
Roos S. ... ???
N'est-ce pas Serge Roos, patron de Pressoor à Moutier ???
@anonyme 5:44 pm
c'est peut-être aussi quelqu'un (de plus) qui usurpe un pseudo, qui fait croire que...et le principal intéressé pourrait ouvrir de grands yeux... prudence...
@ SanA ( août 23, 2006 1:04 PM)
Excellente intervention!
@ Un voisin ( août 23, 2006 2:14 PM)
Il n'y a pas de stock chez SM Italia.
@ expatrié ( août 23, 2006 5:36 PM)
T'es en forme aujourd'hui, c'est bien!
@ tous
Juste pour info:
A 14h51:14 il y a 64450 actions SM échangées hors-bourse à CHF 17.00
A 16h50:00 il y a 15000 actions SM échangées hors-bourse à CHF 17.00
Sans parler des autres transactions.
Beaucoup d'indices font penser que c'est bel et bien BuschJägger qui prend le pouvoir à la Boillat. Martinou a fourni un vrai travail de Titan pour livrer une entreprise dégraissée clef en main aux Bush.
Encore un effort et ils l'auront leur boîte à 100 peronnes.
Hem... Toujours pas d'"édito" frais... Un petit contreptemps vous vaut donc les excuses de Karl pour le retard. Normalement, vendredi, ce devrait être en ligne.
Merci à tous pour vos commentaires!
@anonyme 8:08pm
Je ne comprends pas bien ce que vous voulez dire : "livrer une entreprise clef en main à Busch Jäger "?
Je trouve assez paradoxal la morale que Sana se permet de faire aux prétendus Trolls. C'est sûrement qu'elle aussi a oublié d'où elle vient... sacré mémoire !
@troll de 11:15
?????????????????????????
De plus, il ne s'agit pas d'"elle" mais d'"il" et pas de "Sana" mais de "SanA" comme l'orthographie chaque fois correctement Karl.
Décidemment, il me semble qu'il y a de plus en plus de gens bizarres (et c'est un euphémisme en l'occurrence) sur ce blog :-(
@karl
J'ose espérer que votre "Merci à tous" n'inclut tout de même pas "roos s." et ses multiples avatars anonymes :-)
Il ne fait guère de doutes de j'ai eu tort de mettre "gens bizarres" au pluriel puisqu'il s'agit manifestement du même troll. Il est parfaitement reconnaissable à la pertinence et à la rigueur de ses arguments, à l'acuité et à la lucidité de ses observations, à l'intelligence et à la hauteur inimitables de ses raisonnements, à la subtilité et à l'élégance de son style...
Dans tous les cas, merci pour pour tout à vous, Karl. Nous saurons bien patienter jusqu'à vendredi!
@ troll de 11:15 AM
Ton niveau intellectuel correspond à ceux du Buffle et sa clique d' incompétents.
Ton attitude s' explique par le fait qu' aucun autre employeur ne voudra de toi.
Alors troll de 11.15 et d' autres posts, retournes vers ton gourou et cesses de polluer le blog !
Ben je vois qu'à part le fait de se tapper dans le dos et de se saluer et de se féliciter pour des non actions et des non succès, rien n'évolue sur ce blog. A force de vous convaincre que vous combattez toujours pour quelquechose qu'il y a longtemps que vous avez perdu, vous allez finir par parler bagnoles, cul et fitness. des choses de votre niveau réel quoi... allez bonne nuit les Don Quichotte... hihihihiihihihihi :-)
La seule personne à parler "bagnoles, cul et fitness", c'est vous, anonyme de 11:46pm. Ca doit donc être, conformément à votre affirmation, de votre niveau.
Personnellement, je préférerai toujours ressembler à Don Quichotte qu'à un kapo cela dit, mais nous ne partageons pas cette opinion.
Mais oui Karl vous avez raison... comme toujours d'ailleurs, puisqu'ici on est chez vous et vous y faites la pluie et le beau temps. Mais vous êtes néanmoins en train de vous rendre compte que votre voix pour la Boillat n'est bientôt plus que votre voix à vous qui vous permet de soigner votre égo et vous occupez dans votre vie de solitaire forcée.
@ anonyme de 12:01
Vous délirez dans vos attaques envers Karl et le blog....
D'où vient votre fiel fort malencontreux, et plutôt misérable ?
Serait-ce de la jalousie ? si tel n'est pas le cas, cela y ressemble très fort........
Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire. Je fais la pluie et le beau temps... En vous laissant débiter votre prose.
Voilà quelques temps, si vous avez pris la peine de me lire, j'avais écrit que "Une voix pour la Boillat" était devenu un nom sans signification réelle au niveau du terrain. En effet, des séparations ont eu lieu, entre ceux qui se sont fait licencier, ceux qui ont conservé leur emploi, et ceux qui en ont trouvé un autre. De plus, une diversité d'opinion est apparue, parfois sous la forme de dissensions. Ces facteurs ont clairement rendu impossible de prétendre que la Boillat parlait d'une seule voix, et il est donc devenu évident que la nature de ce blog devait changer.
Ainsi, le nom est resté, mais la nature s'est modifiée. Il semble néanmoins que la bonne foi vous manque pour reconnaître ces états de fait. Actuellement, le blog procède au suivi de ce qui se passe chez Swissmetal, et de ce qui a trait à la Boillat, avec le ton qui a toujours été celui du blog. Avant, c'était autre chose.
Vous préférez vous placer du côté des forts, pour préserver vos chances de fêter la victoire. Peu importe le flacon, pourvu qu'on aie l'ivresse, n'est-ce pas? Néanmoins, si l'on devait prétendre que le conflit est maintenant terminé (ce n'est pas sûr: il aura des conséquences sur des années), la clique d eMartinou es tloin d'avoir remporté une victoire, et ne doit, pour le moment, son salut qu'au cours du cuivre. Une entreprise vivant sur de telles bases finira tôt ou tard par s'effondrer.
A mon sens, être conséquent, c'est assumer sa responsabilité dans la lutte, auprès des gens qui en subissent les effets, jusqu'au bout. Si cela vous paraît être quelque chose qui"[me] permet de soigner [mon] égo et [m'occupe] dans [ma]vie de solitaire forcée", libre à vous. L'image de petit frustré que vous vous faites de moi semble néanmoins vous coller tout à fait. Quand on veut à tout prix faire partie du camp des gagnant, c'est bien souvent dû à l'incapacité d'en être un par soi-même. Je vous souhaite d'être au-dessus de ça.
Oui bravo Karl... encore bien écrit et digne de vous apporter le respect de vos cyber amis... puisque apparemment vous n'avez qu'eux. Longue vie encore à votre blog qui vous permet de vous donner une cyber importance que vous n'aviez pas avant de vous investir dans une cause qui vous donne enfin une signification, quand bien même vous n'avez rien à y gagner ou à y perdre si ce n'est un hobby pour vos jours et vos nuits et l'illusion d'être apprécié le temps de ce conflit. Malgré tout je n'ai rien contre vous, même si ça semble difficile à comprendre. Good night.
Si vous n'avez rien contre moi (vos propos hautains n'en sont pas une preuve tangible), je vais vous répondre, cette fois, de manière tout à fait amicale.
Ce blog n'est pas le premier "truc" de ma vie, laquelle ne se déroule nullement dans la solitude. De plus, j'ai construit ce blog à partir de rien, et les gens qui l'apprécient y sont venus par eux-mêmes, pour ce qu'il contenait, pas pour ce que représentait son auteur. Karl, qui est une image projetée, ils l'ont en partie modelé à leur mesure. Un jeu s'est installé entre Karl et les autres blogueurs, dont certains ont vu leur pseudo devenir aussi une image fameuse (pensez à Shreck). Ce jeu, est-il construit pour abreuver des égo en mal de reconnaissance? Pas à mon avis.
Alors oui, ça me touche et ça me fait plaisir, de produire quelque chose que des gens jugent positivement. Ca me fait aussi plaisir de mesurer la qualité de cette production à l'aune des critiques qui en sont faites.
Vous semblez être intimement convaincu que j'ai conçu ce blog pour exister aux yeux du monde et que, jusque là, j'étais un petit être nombriliste perdu dans la masse anonyme, et frustré par cet état de fait. Votre conviction est erronée: ma vie, avant le blog, se passait fort bien.
Il y a eu, voici quelques mois, la souris d'or. C'eut été une superbe occasion d'aller faire le malin etde me faire dérouler le tapis rouge, dans un coming out plein de flashs et de micros. Mais voilà, je n'y étais pas. Maintenant, ce blog a passé son apogée, et donc un coming out se ferait de toute façon dans la discrétion. Pourquoi avoir raté une occasion unique? Parce que la cause le valait largement.
Les posts entre le fameux anonyme et Karl depuis
août 24, 2006 11:46 PM
jusqu'au
août 25, 2006 1:52 AM
sont très très ... très intéressants.
Parlons un peu "des cyber amis" de Karl.
1) Pourquoi l'anonyme suppose que Karl n'a qu'eux [cyber amis]?
Parce qu'un malin ne fait que profiter du réseau d'amis pour ses propres intérêts. Et l'anonyme est convaicu que le blog est toute la vie de Karl. Par conséquent, Karl n'a que des cyber amis.
2) Pourquoi cyber?
Parce que ça se passe sur ce blog? Admettons. Mais cependant essayons de comparer les deux mode de communication, entre
des coups de communiqués de presse à la Hellweg
et
le contenu de ce blog dans la durée.
Franchement, et ça n'engage que moi, il n'y a pas de photo.
3) Pourquoi amis?
Est-ce que Swissmetal est en train d'innover [A propos, qui est le chef de l'Innovation chez Swissmetal?]? Effectivement, pourquoi gérer de manière professionnelle les affaires si on peut tricher beaucoup mieux entre amis?
Voilà quelques éléments afin que chacun puisse déployer ses capacités de libre arbitre.
Bonne journée
Frustré, racorni, envieux, malheureux, quel est le qualificatif qui convient le mieux à l'anonyme (du 25 août, 12.01 entre autres)? Il y a comme ça des gens incapables de se faire un nom par de beaux gestes ou par une pensée remarquable de rigueur et d'intelligence. Alors que font-ils ? Ils dénigrent, salissent, rabaissent ceux qui les font se sentir tout petits. Comme des sales gosses qui cassent le jouet qu'ils envient au copain. Allons, allons, anonyme fielleux, il y a mieux à faire dans la vie que de baver sur les autres. Utilisez donc votre énergie pour vous-même et faites-en quelque chose de positif. Vous verrez: c'est beaucoup plus gratifiant.
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