Joyeux Noël et bonne année!
Version 3.
Cet "édito" sera modifié jusqu'au 31 décembre.
A venir: les dernière nouvelles de la Boillat et le traditionnel bilan.
-Quelques nouvelles ont été ajoutées.
-Une partie concernant le dernier Torchinou et une autre sur la lettre des commissions du personnel ont été ajoutées.
-Voilà, il est l'heure des traditionnels voeux pour la nouvelles année, que je vous souhaite belle et heureuse!
Noël
Noël, comme on sait, est l'histoire d'une naissance. Une naissance entourée de la chaleur d'un âne et d'un boeuf. A cette époque, voilà plus de 2000 ans, l'âne était brave, dur à la tâche, porteur de lourdes charges, et plutôt gentil. Le boeuf servait bien lui aussi, avec sa force, et c'était une bonne bête. Et, nous dit l'histoire, même leur souffle était bienfaisant, dans la nuit.
Autres temps, autres moeurs, la tradition de l'anthropomorphisme (où l'on assigne des caractéristiques humaines à, par exemple, des animaux) nous a mené bien loin de cette image, pourtant exacte. "Espèce d'âne" ou "gros boeuf" sont des expressions qui ne rendent pas justice aux animaux, et qui sont tout sauf des compliments.
Autre temps, autres moeurs, sur le berceau de la Boillat sont venus de gros ânes et de gros boeufs, respirant d'un souffle malfaisant. Exotisme oblige, un buffle a même fait son apparition. Plus que malfaisant, son souffle est carrément toxique. Ainsi entourée de cette triade de mauvais génies, la Boillat, en l'an 2006, a bien froid. Mais, sans les milliers de personnes qui, d'une manière ou d'une autre, font quelque chose pour elle, ce serait sans doute pire.
Non, décidément, ni l'âne, ni le boeuf, ni le buffle ne méritent d'être comparé à ces caricatures que sont Martinou et sa clique. Soyons, pour Noël, un peu vieux jeu, et rendons grâce à ces sympathiques bêtes, amies de longue date du genre humain, comme on le faisait voilà des millénaires. Karl les salue donc, elles qu'on peut respecter, contrairement à la clique en question.
Merci!
Karl remercie, du fond du coeur, celles et ceux qui viennent lire ce blog, qui viennent y poster des commentaires, qui lui envoient un petit mot de soutien ou des renseignements. Ce blog, au fil du temps, ressemble un peu à une fourmilière. Sous les pages qu'on y lit, l'aide que j'ai reçue pour les écrire ne saurait être calculée. Merci!
Quelques nouvelles
La première est celle de la fermeture de la Lingotière -le restaurant de la Boillat- juste avant les vacances. Le dernier repas a eu lieu mardi 19 décembre. Ensuite, nettoyage, remise des locaux, puis la Lingotière a fermé ses portes, dans la tristesse (voir dans le Journal du Jura). Les commissions du personnel de la Boillat ont relevé à juste titre, dans leur dernier courrier à Martin Hellweg (Philippe Oudot en a parlé dans le Journal du Jura), que "Les coûts engendrés par cette manifestation ont été certainement supérieurs à une année d’exploitation de la Lingotière". Il leur a été répondu (ce qui figure dans le résumé de la séance entre commisions du personnel et direction du groupe) que la Lingotière était une "charge", alors que jouer aux ivorgnes dans des cabarets en Allemagne est un "investissement". En effet, pour créer une "culture Swissmetal", il faut absolument verser des pots de vin (dans tous les sens du terme) à l'encadrement pour le fidéliser. Cette fermeture s'inscrit néanmoins de manière cohérente dans la stratéchie. Avec une Boillat à 60 employés, comme c'est toujours prévu (mais pas avoué), à quoi bon avoir un restaurant d'entreprise?
Parlons-en, de la stratéchie, puisque nous y voilà déjà. Il s'agirait, durant la première moitié de 2007, de stopper les presses de Reconvilier au profit de la nouvelle presse de Dornach. Le bâtiment de la nouvelle presse vient, semble-t-il, d'être achevé et la nouvelle presse n'est pas encore arrivée. Mais, bien sûr, dans l'Olympe de Volker Suchordt et de Martin Hellweg, cette presse fonctionnera à plein régime dès que les ingénieurs auront tourné le bouton "on". Toujours dans cet Olympe, démanteler la fonderie de la Boillat ensuite se fera sans frais. Déjà avant la grève de 2006, les coûts de ce déplacement dépassaient probablement ce que Swissmetal pouvait supporter. Maintenant que l'entreprise est à cours d'argent (à part sous la forme de nouvelles dettes), où vont-ils trouver les moyens? Ils s'agit tout de même de plusieurs dizaines de millions de francs.
Mais ce n'est pas tout: à la Boillat, des alliages clés, censés être à nouveau produits depuis plusieurs mois, ne seront en aucun cas productibles avant plusieurs mois. Et les commandes sont souvent déjà prises (auprès de mirifiques "donneurs d'ordres" de "l'industrie pétrolière" entre autres, qui ont reçu des échantillons d'avant la grève). Par ailleurs, les activités de la Boillat ont été stoppées graduellement, au point que, quelques jours avant les vacances, la différence entre les périodes de grève et ces moments-là n'était pas manifeste. Et l'inventaire de fin d'année aurait été mené par une entreprise externe: Swissmetal ne veut surtout pas qu'il soit possible, à l'extérieur, de calculer l'état du stock autrement que par des hypothèses successives. Il serait alors facile de savoir, si c'est le cas, quelle partie du chiffre d'affaire lié aux ventes de stock a servi à gonfler artificiellement la valeur ajoutée brute, et quelle quantité a été vendue.
La Stratéchie est aussi maintenue, selon le résumé de séance déjà mentionné, en ce qui concerne la nomination d'un directeur de site à Reconvilier. Pas question de mettre en place un directeur ayant un réel pouvoir (en termes d'investissements, d'administration, etc.): les Boillat se contenteront d'un "responsable finishing". A voir, toute possibilité de rendre un minimum d'autonomie à la Boillat donne des frissons à Martinou, même si ce serait la seule solution pour permettre à Swissmetal de redevenir bénéficiaire. Couler l'entreprise plutôt que tirer les conséquences de ses erreurs, telle est la doctrine de la secte hellwego-suchordtienne.
Et ce n'est toujours pas tout! Le résultat de l'audit ISO a été mitigé. Ce qui fonctionne encore à la Boillat, c'est, tout simplement, ce que font encore les Boillat. Ce qui ne va pas est le fait de la dictature Swissmetal. Il s'agit, en particulier, du respect des normes écologique, dont le taupier est responsable. Ce qui prouve, s'il le fallait encore, que ceux qui ont trahi les grévistes sont aussi les plus incapables. Un moment d'humour est lié à Martin Heuschkel, le responsable informatique du groupe. Ce dernier, comme c'est mentionné dans le nouveau Torchinou, a remplacé la messagerie Lotus Notes par Microsoft Outlook juste avant l'audit. Or, par cette messagerie transitent des choses stratégiques, et mettre cette nouveauté en place à un moment critique ne manquait nullement de bêtise. Les auditeurs ont apprécié. Mais voilà, Swissmetal paie ses cadres en fonction d'objectifs personnels à atteindre, et M. Heuschkel voulait probablement faire déborder sa petite crousille avant nouvel an, histoire de mettre un peu de foie gras sur les épinards. Comment un tel impair est-il possible? Chez Swissmetal, le responsable informatique, qui gère toute l'infrmation, y compris les secrets que nous aimerions bien connaître, est de ce fait un prince. Et la confiance ne se construit qu'avec l'argent, dans l'entourage de Martinou.
Tout ce délire semble trop incroyable pour être vrai, pourrait-on objecter. Pourtant, Karl ne voit qu'une explication (qu'on pourra qualifier de radicalement historiciste): Martinou et Volklore (qui se complètent à merveille) sont convaincus que la réalité n'existe que dans la mesure où leur volonté lui donne forme. Oui, ils sont un peu égocentriques, que voulez-vous. Oui, ils se prennent, en quelque sorte, pour des dieux. Entre le marteau de ces 2 prophètes déjantés -et effectivement marteaux- et l'enclume de la réalité -qui est bien dure-, un personnage semble devoir définitivement hisser le drapeau blanc. Il s'agit d'Henri Bols, qui n'est, en toute logique (mais la logique, ce n'est pas valable pour des dieux, voyez-vous), pas capable de concilier les désirs de son maîîître et les faits bruts. Il n'est même pas possible de traiter Henri Bols d'incompétent puisque, en l'occurence, qu'y peut-il? Tout est que le fusible a l'air de devoir finalement sauter, et devrait gentiment préparer ses valises, direction la mine de sel.
D’ici là, Karl vous souhaite une belle et excellente année 2007!
Il vous remercie sincèrement pour toute la richesse, même si elle a été tissée de tristesse, des rencontres, virtuelles ou réelles, vécues en 2006! Et il espère que cette année sera, pour la Boillat, au moins l’heure de vérité et au mieux celle d’une sauvegarde tellement méritée! Rendez-vous est donc pris pour continuer le combat.
Cet "édito" sera modifié jusqu'au 31 décembre.
A venir: les dernière nouvelles de la Boillat et le traditionnel bilan.
-Quelques nouvelles ont été ajoutées.
-Une partie concernant le dernier Torchinou et une autre sur la lettre des commissions du personnel ont été ajoutées.
-Voilà, il est l'heure des traditionnels voeux pour la nouvelles année, que je vous souhaite belle et heureuse!
Noël
Noël, comme on sait, est l'histoire d'une naissance. Une naissance entourée de la chaleur d'un âne et d'un boeuf. A cette époque, voilà plus de 2000 ans, l'âne était brave, dur à la tâche, porteur de lourdes charges, et plutôt gentil. Le boeuf servait bien lui aussi, avec sa force, et c'était une bonne bête. Et, nous dit l'histoire, même leur souffle était bienfaisant, dans la nuit.
Autres temps, autres moeurs, la tradition de l'anthropomorphisme (où l'on assigne des caractéristiques humaines à, par exemple, des animaux) nous a mené bien loin de cette image, pourtant exacte. "Espèce d'âne" ou "gros boeuf" sont des expressions qui ne rendent pas justice aux animaux, et qui sont tout sauf des compliments.
Autre temps, autres moeurs, sur le berceau de la Boillat sont venus de gros ânes et de gros boeufs, respirant d'un souffle malfaisant. Exotisme oblige, un buffle a même fait son apparition. Plus que malfaisant, son souffle est carrément toxique. Ainsi entourée de cette triade de mauvais génies, la Boillat, en l'an 2006, a bien froid. Mais, sans les milliers de personnes qui, d'une manière ou d'une autre, font quelque chose pour elle, ce serait sans doute pire.
Non, décidément, ni l'âne, ni le boeuf, ni le buffle ne méritent d'être comparé à ces caricatures que sont Martinou et sa clique. Soyons, pour Noël, un peu vieux jeu, et rendons grâce à ces sympathiques bêtes, amies de longue date du genre humain, comme on le faisait voilà des millénaires. Karl les salue donc, elles qu'on peut respecter, contrairement à la clique en question.
Merci!
Karl remercie, du fond du coeur, celles et ceux qui viennent lire ce blog, qui viennent y poster des commentaires, qui lui envoient un petit mot de soutien ou des renseignements. Ce blog, au fil du temps, ressemble un peu à une fourmilière. Sous les pages qu'on y lit, l'aide que j'ai reçue pour les écrire ne saurait être calculée. Merci!
Karl vous souhaite un
bien joyeux Noël, à vous
et à vos proches,rempli
de chaleur et d'humanité!
bien joyeux Noël, à vous
et à vos proches,rempli
de chaleur et d'humanité!
Quelques nouvelles
La première est celle de la fermeture de la Lingotière -le restaurant de la Boillat- juste avant les vacances. Le dernier repas a eu lieu mardi 19 décembre. Ensuite, nettoyage, remise des locaux, puis la Lingotière a fermé ses portes, dans la tristesse (voir dans le Journal du Jura). Les commissions du personnel de la Boillat ont relevé à juste titre, dans leur dernier courrier à Martin Hellweg (Philippe Oudot en a parlé dans le Journal du Jura), que "Les coûts engendrés par cette manifestation ont été certainement supérieurs à une année d’exploitation de la Lingotière". Il leur a été répondu (ce qui figure dans le résumé de la séance entre commisions du personnel et direction du groupe) que la Lingotière était une "charge", alors que jouer aux ivorgnes dans des cabarets en Allemagne est un "investissement". En effet, pour créer une "culture Swissmetal", il faut absolument verser des pots de vin (dans tous les sens du terme) à l'encadrement pour le fidéliser. Cette fermeture s'inscrit néanmoins de manière cohérente dans la stratéchie. Avec une Boillat à 60 employés, comme c'est toujours prévu (mais pas avoué), à quoi bon avoir un restaurant d'entreprise?
Parlons-en, de la stratéchie, puisque nous y voilà déjà. Il s'agirait, durant la première moitié de 2007, de stopper les presses de Reconvilier au profit de la nouvelle presse de Dornach. Le bâtiment de la nouvelle presse vient, semble-t-il, d'être achevé et la nouvelle presse n'est pas encore arrivée. Mais, bien sûr, dans l'Olympe de Volker Suchordt et de Martin Hellweg, cette presse fonctionnera à plein régime dès que les ingénieurs auront tourné le bouton "on". Toujours dans cet Olympe, démanteler la fonderie de la Boillat ensuite se fera sans frais. Déjà avant la grève de 2006, les coûts de ce déplacement dépassaient probablement ce que Swissmetal pouvait supporter. Maintenant que l'entreprise est à cours d'argent (à part sous la forme de nouvelles dettes), où vont-ils trouver les moyens? Ils s'agit tout de même de plusieurs dizaines de millions de francs.
Mais ce n'est pas tout: à la Boillat, des alliages clés, censés être à nouveau produits depuis plusieurs mois, ne seront en aucun cas productibles avant plusieurs mois. Et les commandes sont souvent déjà prises (auprès de mirifiques "donneurs d'ordres" de "l'industrie pétrolière" entre autres, qui ont reçu des échantillons d'avant la grève). Par ailleurs, les activités de la Boillat ont été stoppées graduellement, au point que, quelques jours avant les vacances, la différence entre les périodes de grève et ces moments-là n'était pas manifeste. Et l'inventaire de fin d'année aurait été mené par une entreprise externe: Swissmetal ne veut surtout pas qu'il soit possible, à l'extérieur, de calculer l'état du stock autrement que par des hypothèses successives. Il serait alors facile de savoir, si c'est le cas, quelle partie du chiffre d'affaire lié aux ventes de stock a servi à gonfler artificiellement la valeur ajoutée brute, et quelle quantité a été vendue.
La Stratéchie est aussi maintenue, selon le résumé de séance déjà mentionné, en ce qui concerne la nomination d'un directeur de site à Reconvilier. Pas question de mettre en place un directeur ayant un réel pouvoir (en termes d'investissements, d'administration, etc.): les Boillat se contenteront d'un "responsable finishing". A voir, toute possibilité de rendre un minimum d'autonomie à la Boillat donne des frissons à Martinou, même si ce serait la seule solution pour permettre à Swissmetal de redevenir bénéficiaire. Couler l'entreprise plutôt que tirer les conséquences de ses erreurs, telle est la doctrine de la secte hellwego-suchordtienne.
Et ce n'est toujours pas tout! Le résultat de l'audit ISO a été mitigé. Ce qui fonctionne encore à la Boillat, c'est, tout simplement, ce que font encore les Boillat. Ce qui ne va pas est le fait de la dictature Swissmetal. Il s'agit, en particulier, du respect des normes écologique, dont le taupier est responsable. Ce qui prouve, s'il le fallait encore, que ceux qui ont trahi les grévistes sont aussi les plus incapables. Un moment d'humour est lié à Martin Heuschkel, le responsable informatique du groupe. Ce dernier, comme c'est mentionné dans le nouveau Torchinou, a remplacé la messagerie Lotus Notes par Microsoft Outlook juste avant l'audit. Or, par cette messagerie transitent des choses stratégiques, et mettre cette nouveauté en place à un moment critique ne manquait nullement de bêtise. Les auditeurs ont apprécié. Mais voilà, Swissmetal paie ses cadres en fonction d'objectifs personnels à atteindre, et M. Heuschkel voulait probablement faire déborder sa petite crousille avant nouvel an, histoire de mettre un peu de foie gras sur les épinards. Comment un tel impair est-il possible? Chez Swissmetal, le responsable informatique, qui gère toute l'infrmation, y compris les secrets que nous aimerions bien connaître, est de ce fait un prince. Et la confiance ne se construit qu'avec l'argent, dans l'entourage de Martinou.
Tout ce délire semble trop incroyable pour être vrai, pourrait-on objecter. Pourtant, Karl ne voit qu'une explication (qu'on pourra qualifier de radicalement historiciste): Martinou et Volklore (qui se complètent à merveille) sont convaincus que la réalité n'existe que dans la mesure où leur volonté lui donne forme. Oui, ils sont un peu égocentriques, que voulez-vous. Oui, ils se prennent, en quelque sorte, pour des dieux. Entre le marteau de ces 2 prophètes déjantés -et effectivement marteaux- et l'enclume de la réalité -qui est bien dure-, un personnage semble devoir définitivement hisser le drapeau blanc. Il s'agit d'Henri Bols, qui n'est, en toute logique (mais la logique, ce n'est pas valable pour des dieux, voyez-vous), pas capable de concilier les désirs de son maîîître et les faits bruts. Il n'est même pas possible de traiter Henri Bols d'incompétent puisque, en l'occurence, qu'y peut-il? Tout est que le fusible a l'air de devoir finalement sauter, et devrait gentiment préparer ses valises, direction la mine de sel.
Encore un Torchinou
Swissmetal News, 4e du nom, est paru le 22 décembre 2007. Ainsi, les Boillat ont pu tempérer le plaisir de recevoir leur paie en découvrant leur petit Torchinou avec leur fiche de salaire. Mais il ne faut pas bouder son plaisir: cette nouvelle livraison contient largement de quoi animer les soirées festives de fin d’année.
Comme a dit Plutarque, et 2 fois pour qu’on comprenne bien, "L’âme n’est pas un vase qu’il faille remplir, c’est un foyer qu’il faut échauffer". Si, si, c’est dans le Torchinou, donc ça doit bien vouloir dire quelque chose de très profond. N’allons pas penser que Plutarque s’oppose à une vision platonicienne de l’âme. Non, les spécialistes que sont Sam Furrer et Christine Schmid poussent l’analyse au-delà de ce que peut concevoir la pensée humaine. Ils la poussent tellement loin que Karl n’y comprend rien, d’ailleurs. Il faut dire que nos 2 fins exégètes n’ont pas pris la peine de nous livrer le mode d’emploi de leur art de la citation. Car, après l’art de la délation et celui de la démotivation, il faut bien se rendre à l’évidence: chez Swissmetal, il existe un art de la citation dont la "substantifique mœlle", comme disait Rabelais avec le sérieux d’une "borne kilométrique" (comme l’écrirait peut-être bien Michel Houellebecq), échappe définitivement à Karl.
"L’âme n’est pas un vase qu’il faille remplir, c’est un foyer qu’il faut échauffer". Y aurait-il là une métaphore de métiers de la métallurgie? Vaudrait-il mieux faire chauffer le four sans le remplir? Mais alors, comment l’induction électrique fonctionnerait-elle? Que de mystères, j’abandonne!
Pour approcher de plus près les profondeurs verbales Swissmetaliennes, tentons d’analyser l’article de Sam Furrer. Un vrai numéro de cirque que ce texte, avec ses images de petits animaux. Tout d’abord, nous remarquons que les questions, essentielles selon Sam Furrer, du devenir d’une entreprise, de ses règles générales, de comment travailler ensemble, etc., ne sont abordées qu’"Après que Swissmetal se soit lancé dans une stratégie très exigeante". Le bœuf entre sous le chapiteau, avec une charrue devant lui. Ainsi, dans le but de commencer par la fin, la direction du groupe a passé 2 jours (!) à ne discuter que de "vision" et de "valeurs" (à placer sur un compte en banque). Tout est que vision et valeurs devront être "comprises et adoptées" d’"ici à fin 2007". Dans la vision, il y a une histoire d’esprit critique, mais apparemment, ce n’est pas valable pour ce qui précède, qui doit être adopté. Passons.
"Vision: nous voulons devenir un partenaire de premier choix, global et capable d’apporter des solutions de précision en métal [qu’est-ce qui est en métal? Les solutions ou la précision? Ô mystère Furreresque! NdK] à des marchés de haute technologie". Tiens, la Boillat faisait justement des choses dans le genre, il n’y avait donc pas lieu de "devenir" puisque c’était le cas. Passons aussi. Imaginons le contraire, dont voici le résultat: nous voulons devenir un partenaire de second choix, local et incapable d’apporter des solutions de précision en métal à des marchés, même de basse technologie. Bref, comme on voit, il n’est pas difficile de vouloir ce que veut Sam Furrer. 2 jours de réflexion pour en arriver là… Il y a de quoi se demander grâce à quels produits illicites les visions se sont produites.
Toutefois, ce temps de réflexion hyperactive a servi à choisir "scrupuleusement" quelques mots. Et "derrière les mots de cette phrase se cachent pourtant bien des choses". Il faudra un an pour les méditer, c’est dire! Ainsi, les mots scrupuleusement réfléchis forment une phrase qui n’existe pas (vous pouvez chercher). Si l’on se réfère à l’article, la phrase secrète serait: "Esprit d’ouverture (dauphin) courage (lion) esprit d’innovation (poisson de grande profondeurs) engagement (chien) orientation client (caméléon)". Phrase bizarre, sans grammaire aucune, et constituée partiellement d’images… Il s’agit éventuellement là d’une sorte de proverbe chinois fragmentaire, ou d’un rébus issu de Picsou Magazine. Plus prosaïquement, on pourra envisager que la volonté de Swissmetal de n’engager que des collaborateurs maîtrisant le français (à la Boillat) ne s’applique pas à la direction. L’année prochaine dont il est question devrait ainsi servir, pour Sam Furrer et ses collaborateurs, à faire jaillir une phrase de ces mots, et peut-être à ouvrir le Dictionnaire actif des 1000 premiers mots de l’enfant. Une quête philosophique pleine de suspens est donc en cours du côté de Dornach.
Karl en reste là, en ce qui concerne ce texte effarant de bêtise. Le pire, dans tout ça, est qu’il fait peu de doute que son auteur est réellement convaincu du sérieux de son verbiage. C’est inquiétant, tout de même. Ah, si la direction de Swissmetal prenait la peine d’appliquer de telles déclarations à elle-même. Mais on sait ce que valent les "si", et Paris sera plus vite mis en bouteille.
Karl passe pudiquement sur les merveilles promises par Martinou. Laissons-le à ses visions, qui seront, un beau jour, autant de preuves à charge. La pudeur est aussi de mise pour le pauvre David A. Lucco, artiste et lampiste de service, qui a agité son spray avec une naïveté touchante, voire ridicule (mais pas autant que l’article qui l’encense). Un petit mot sera par contre nécessaire sur la visite des clients à la Boillat. A propos de ces clients, le Torchinou indique que "Quelques uns ont d’ailleurs été impressionnés de voir que la production avait retrouvé un niveau normal à Reconvilier et nous accordent désormais leur confiance." "Quelques uns", ce sont les mots de trop, dans un numéro du Torchinou. Voyons Cricri, il aurait fallu écrire "Tous"! "Tous les clients dooorment", telle devrait être la vérité gravée à l’acide gras insaturé sur ce papier hygiénique.
Petit détail qui a aussi son importance: dans les brèves, il est indiqué que Swissmetal a reconduit une convention d’annualisation du temps de travail. Cette convention aurait reçu l’accord de la "représentation du personnel" et de "la commission d’entreprise". Il convient de noter, comme c’est d’ailleurs indiqué dans le communiqué de presse de Swissmetal, que la représentation et la commission en question sont celles de Dornach, et pas les commissions du personnel de la Boillat. Cette erreur semble trop grosse pour n’être qu’une erreur. Enfin, dans les chiffres du mois, on peut constater que l’effectif de Swissmetal a diminué de 15 personnes.
Une lettre
Il convient de mettre le Torchinou directement en relation avec la dernière lettre des commissions du personnel de la Boillat (dont on trouve un compte-rendu dans le Journal du Jura, et qui est assortie du résumé de la séance ayant suivi la lettre), envoyée à Martin Hellweg le 19 décembre 2006. Riche confrontation, bien que trop inégale pour générer du suspens, entre la bouffonnerie fumeuse de Swissmetal et le pragmatisme sérieux des Boillat.
La lettre trouve sa raison d’être dans un motif bien terre à terre, loin des visions de certains plumitifs: "D’un côté vous dites à qui veut l’entendre qu’il faut se tourner vers l’avenir et que vous désirez renouer le dialogue social avec les différentes parties. […] Nous sommes bien obligés de constater aujourd’hui que la réalité est tout autre!" Certes!
Un des points soulevés dans la lettre est le problème du paiement des 40 heures de travail des Boillat, effectuées lors de la semaine qui a suivi la suspension de la grève. Swissmetal refuse tout simplement de les payer, suite à l’absence de productivité cette semaine-là. Lors de la première grève, en 2004, la Boillat avait redémarré directement à plein régime, dès la signature du protocole d’accord. Mais Swissmetal n’avait pas licencié les cadres et le tiers des ouvriers… Ainsi, à l’énervement des visionnaires de la direction, qui croyaient peut-être que les commissions du personnel allaient laisser tomber (ne cherchez pas une once de rationalité dans une telle attente), l’affaire trouvera probablement son dénouement devant un tribunal arbitral.
Les commissions relèvent aussi que leur direction fait porter le poids de toutes les fautes, à l’envers de tout bon sens, à la grève. "Un peu d’autocritique et d’humilité ne feraient certainement pas de mal", ajoutent-elles. Certes! Et les représentants des Boillat osent même avoir l’insolence d’écrire une vérité au maîîître: "Depuis maintenant dix mois, l’usine de Reconvilier fonctionne presque sans encadrement la majeur partie du temps. Cela doit bien être une situation unique dans le monde!" C’est tout à fait exact. Entre les séminaires de beuverie à Cologne, les cafés philo à Dornach et les transes montagnardes, il y a bien des jours où l’encadrement de Swissmetal est totalement absent de la Boillat. Que cette bande de kapos soit là ou pas, ça ne change strictement rien.
Karl laisse la conclusion aux commissions du personnel qui, avec une politesse courageuse, établissent un diagnostic dont il serait difficile de douter: "Nous devons bien constater que nous ne sommes jamais entendus et que nous tournons en rond". Certes!
La suite des opérations
Il faut reconnaître que les fêtes de fin d’année sont peu propices à l’édition du blog. Entre un petit garnement qui, se croyant sourd, crie de bien belles théories concernant la choucroute, un autre qui risque de semer la mort et la désolation à coup de cigarillos très odorants, et un troisième qui lit par-dessus l’épaule de Karl pour... l’aider, ça n’avance pas!
Ainsi, la suite de cet "édito" est remise à 2007. S’il ne faut pas remettre à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui, que dire de le remettre carrément à l’année suivante? Tout est que la pétition, la plainte de Swissmetal (semble-t-il retirée), et divers documents issus des médias seront traités en 2007.
Et, même si c’est contraire à la tradition, le bilan sera lui aussi écrit en 2007. Il y en aura d’ailleurs 2, un pour la Boillat et un pour le blog.
Swissmetal News, 4e du nom, est paru le 22 décembre 2007. Ainsi, les Boillat ont pu tempérer le plaisir de recevoir leur paie en découvrant leur petit Torchinou avec leur fiche de salaire. Mais il ne faut pas bouder son plaisir: cette nouvelle livraison contient largement de quoi animer les soirées festives de fin d’année.
Comme a dit Plutarque, et 2 fois pour qu’on comprenne bien, "L’âme n’est pas un vase qu’il faille remplir, c’est un foyer qu’il faut échauffer". Si, si, c’est dans le Torchinou, donc ça doit bien vouloir dire quelque chose de très profond. N’allons pas penser que Plutarque s’oppose à une vision platonicienne de l’âme. Non, les spécialistes que sont Sam Furrer et Christine Schmid poussent l’analyse au-delà de ce que peut concevoir la pensée humaine. Ils la poussent tellement loin que Karl n’y comprend rien, d’ailleurs. Il faut dire que nos 2 fins exégètes n’ont pas pris la peine de nous livrer le mode d’emploi de leur art de la citation. Car, après l’art de la délation et celui de la démotivation, il faut bien se rendre à l’évidence: chez Swissmetal, il existe un art de la citation dont la "substantifique mœlle", comme disait Rabelais avec le sérieux d’une "borne kilométrique" (comme l’écrirait peut-être bien Michel Houellebecq), échappe définitivement à Karl.
"L’âme n’est pas un vase qu’il faille remplir, c’est un foyer qu’il faut échauffer". Y aurait-il là une métaphore de métiers de la métallurgie? Vaudrait-il mieux faire chauffer le four sans le remplir? Mais alors, comment l’induction électrique fonctionnerait-elle? Que de mystères, j’abandonne!
Pour approcher de plus près les profondeurs verbales Swissmetaliennes, tentons d’analyser l’article de Sam Furrer. Un vrai numéro de cirque que ce texte, avec ses images de petits animaux. Tout d’abord, nous remarquons que les questions, essentielles selon Sam Furrer, du devenir d’une entreprise, de ses règles générales, de comment travailler ensemble, etc., ne sont abordées qu’"Après que Swissmetal se soit lancé dans une stratégie très exigeante". Le bœuf entre sous le chapiteau, avec une charrue devant lui. Ainsi, dans le but de commencer par la fin, la direction du groupe a passé 2 jours (!) à ne discuter que de "vision" et de "valeurs" (à placer sur un compte en banque). Tout est que vision et valeurs devront être "comprises et adoptées" d’"ici à fin 2007". Dans la vision, il y a une histoire d’esprit critique, mais apparemment, ce n’est pas valable pour ce qui précède, qui doit être adopté. Passons.
"Vision: nous voulons devenir un partenaire de premier choix, global et capable d’apporter des solutions de précision en métal [qu’est-ce qui est en métal? Les solutions ou la précision? Ô mystère Furreresque! NdK] à des marchés de haute technologie". Tiens, la Boillat faisait justement des choses dans le genre, il n’y avait donc pas lieu de "devenir" puisque c’était le cas. Passons aussi. Imaginons le contraire, dont voici le résultat: nous voulons devenir un partenaire de second choix, local et incapable d’apporter des solutions de précision en métal à des marchés, même de basse technologie. Bref, comme on voit, il n’est pas difficile de vouloir ce que veut Sam Furrer. 2 jours de réflexion pour en arriver là… Il y a de quoi se demander grâce à quels produits illicites les visions se sont produites.
Toutefois, ce temps de réflexion hyperactive a servi à choisir "scrupuleusement" quelques mots. Et "derrière les mots de cette phrase se cachent pourtant bien des choses". Il faudra un an pour les méditer, c’est dire! Ainsi, les mots scrupuleusement réfléchis forment une phrase qui n’existe pas (vous pouvez chercher). Si l’on se réfère à l’article, la phrase secrète serait: "Esprit d’ouverture (dauphin) courage (lion) esprit d’innovation (poisson de grande profondeurs) engagement (chien) orientation client (caméléon)". Phrase bizarre, sans grammaire aucune, et constituée partiellement d’images… Il s’agit éventuellement là d’une sorte de proverbe chinois fragmentaire, ou d’un rébus issu de Picsou Magazine. Plus prosaïquement, on pourra envisager que la volonté de Swissmetal de n’engager que des collaborateurs maîtrisant le français (à la Boillat) ne s’applique pas à la direction. L’année prochaine dont il est question devrait ainsi servir, pour Sam Furrer et ses collaborateurs, à faire jaillir une phrase de ces mots, et peut-être à ouvrir le Dictionnaire actif des 1000 premiers mots de l’enfant. Une quête philosophique pleine de suspens est donc en cours du côté de Dornach.
Karl en reste là, en ce qui concerne ce texte effarant de bêtise. Le pire, dans tout ça, est qu’il fait peu de doute que son auteur est réellement convaincu du sérieux de son verbiage. C’est inquiétant, tout de même. Ah, si la direction de Swissmetal prenait la peine d’appliquer de telles déclarations à elle-même. Mais on sait ce que valent les "si", et Paris sera plus vite mis en bouteille.
Karl passe pudiquement sur les merveilles promises par Martinou. Laissons-le à ses visions, qui seront, un beau jour, autant de preuves à charge. La pudeur est aussi de mise pour le pauvre David A. Lucco, artiste et lampiste de service, qui a agité son spray avec une naïveté touchante, voire ridicule (mais pas autant que l’article qui l’encense). Un petit mot sera par contre nécessaire sur la visite des clients à la Boillat. A propos de ces clients, le Torchinou indique que "Quelques uns ont d’ailleurs été impressionnés de voir que la production avait retrouvé un niveau normal à Reconvilier et nous accordent désormais leur confiance." "Quelques uns", ce sont les mots de trop, dans un numéro du Torchinou. Voyons Cricri, il aurait fallu écrire "Tous"! "Tous les clients dooorment", telle devrait être la vérité gravée à l’acide gras insaturé sur ce papier hygiénique.
Petit détail qui a aussi son importance: dans les brèves, il est indiqué que Swissmetal a reconduit une convention d’annualisation du temps de travail. Cette convention aurait reçu l’accord de la "représentation du personnel" et de "la commission d’entreprise". Il convient de noter, comme c’est d’ailleurs indiqué dans le communiqué de presse de Swissmetal, que la représentation et la commission en question sont celles de Dornach, et pas les commissions du personnel de la Boillat. Cette erreur semble trop grosse pour n’être qu’une erreur. Enfin, dans les chiffres du mois, on peut constater que l’effectif de Swissmetal a diminué de 15 personnes.
Une lettre
Il convient de mettre le Torchinou directement en relation avec la dernière lettre des commissions du personnel de la Boillat (dont on trouve un compte-rendu dans le Journal du Jura, et qui est assortie du résumé de la séance ayant suivi la lettre), envoyée à Martin Hellweg le 19 décembre 2006. Riche confrontation, bien que trop inégale pour générer du suspens, entre la bouffonnerie fumeuse de Swissmetal et le pragmatisme sérieux des Boillat.
La lettre trouve sa raison d’être dans un motif bien terre à terre, loin des visions de certains plumitifs: "D’un côté vous dites à qui veut l’entendre qu’il faut se tourner vers l’avenir et que vous désirez renouer le dialogue social avec les différentes parties. […] Nous sommes bien obligés de constater aujourd’hui que la réalité est tout autre!" Certes!
Un des points soulevés dans la lettre est le problème du paiement des 40 heures de travail des Boillat, effectuées lors de la semaine qui a suivi la suspension de la grève. Swissmetal refuse tout simplement de les payer, suite à l’absence de productivité cette semaine-là. Lors de la première grève, en 2004, la Boillat avait redémarré directement à plein régime, dès la signature du protocole d’accord. Mais Swissmetal n’avait pas licencié les cadres et le tiers des ouvriers… Ainsi, à l’énervement des visionnaires de la direction, qui croyaient peut-être que les commissions du personnel allaient laisser tomber (ne cherchez pas une once de rationalité dans une telle attente), l’affaire trouvera probablement son dénouement devant un tribunal arbitral.
Les commissions relèvent aussi que leur direction fait porter le poids de toutes les fautes, à l’envers de tout bon sens, à la grève. "Un peu d’autocritique et d’humilité ne feraient certainement pas de mal", ajoutent-elles. Certes! Et les représentants des Boillat osent même avoir l’insolence d’écrire une vérité au maîîître: "Depuis maintenant dix mois, l’usine de Reconvilier fonctionne presque sans encadrement la majeur partie du temps. Cela doit bien être une situation unique dans le monde!" C’est tout à fait exact. Entre les séminaires de beuverie à Cologne, les cafés philo à Dornach et les transes montagnardes, il y a bien des jours où l’encadrement de Swissmetal est totalement absent de la Boillat. Que cette bande de kapos soit là ou pas, ça ne change strictement rien.
Karl laisse la conclusion aux commissions du personnel qui, avec une politesse courageuse, établissent un diagnostic dont il serait difficile de douter: "Nous devons bien constater que nous ne sommes jamais entendus et que nous tournons en rond". Certes!
La suite des opérations
Il faut reconnaître que les fêtes de fin d’année sont peu propices à l’édition du blog. Entre un petit garnement qui, se croyant sourd, crie de bien belles théories concernant la choucroute, un autre qui risque de semer la mort et la désolation à coup de cigarillos très odorants, et un troisième qui lit par-dessus l’épaule de Karl pour... l’aider, ça n’avance pas!
Ainsi, la suite de cet "édito" est remise à 2007. S’il ne faut pas remettre à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui, que dire de le remettre carrément à l’année suivante? Tout est que la pétition, la plainte de Swissmetal (semble-t-il retirée), et divers documents issus des médias seront traités en 2007.
Et, même si c’est contraire à la tradition, le bilan sera lui aussi écrit en 2007. Il y en aura d’ailleurs 2, un pour la Boillat et un pour le blog.
D’ici là, Karl vous souhaite une belle et excellente année 2007!
Il vous remercie sincèrement pour toute la richesse, même si elle a été tissée de tristesse, des rencontres, virtuelles ou réelles, vécues en 2006! Et il espère que cette année sera, pour la Boillat, au moins l’heure de vérité et au mieux celle d’une sauvegarde tellement méritée! Rendez-vous est donc pris pour continuer le combat.
39 Comments:
Joyeux Noël à tous, l'uZine3 sera fermée jusqu'au jeudi 04 janvier, le collectif prend un peu de vacances.
Merci à toutes celles et tous ceux qui se sont battu et se battent encore pour une cause juste, celle des ouvriers et ouvrières de la Boillat.
Pour le collectif
FC
merçi karl cela fais chaud au coeur des gars comme vous montre que nous devons pas desesperé il reste des hommes pour qui justice et chaleur humaine sont des choses importantes.
Heureuse de lire ton beau message de Noël, chaleureux et tous mes voeux pour l'année qui s'annonce. Ne nous laissons pas décourager par le mauvais temps. De tout coeur avec vous pour cette fin d'année ! Et merci d'avoir rendu justice au boeuf et à l'âne gris de la chanson !
Quel bel édito, Karl, magnifique, ressurgit de l'enfance un chant " Entre le boeuf et l'âne gris..." et puis des images de boeufs placides et d'ânes courageux, aux oreilles duveteuses.
Belle symbolique qui remet en place nos valeurs de justice et de vaillance.
Merci pour ces paroles pleines d'humanité, nous savons ce soir, en cette veille de Noël, que nous sommes très nombreux à penser les uns aux autres : aux Boillats, à la Boillat, à tous les amis connus ou inconnus dans les liens de cette solidarité qui existe encore et encore.
Joyeux Noël, gardons espoir et courage.
Entre le bœuf et l’âne gris de l’histoire… il y a aussi toute la magie de Noël. Alors pour une fois soyons fou et imaginons que demain….
Petit Ours vous souhaite à toutes et à tous un joyeux Nöel.
Merci Karl pour cet édito à l'image de la nativité, renaissance de l'espoir aussi.
Bonne journée de Noël à tous
Merci, Karl, pour ce xème édito, celui pour Noël nous fait particulièrement plaisir, tout aussi bon et judicieux que tous les autres d'ailleurs: mais celui-ci nous réchauffe encore plus le coeur. Non, nous les licenciés, apprécions tout ce travail de Karl et aussi celui des différents commentateurs de ce blog. JOYEUX NOEL A TOUS, L'AVENIR NOUS APPARTIENDRA, SOYEZ-EN SUR!
@ tous
Merci Karl et joyeux Noel a tous !!!
Merci à toi karl pour cette édito.
La comparaison du boeuf et de l'âne est excellente.
Malheureusement, les boeuf et les ânes qu'il y a chez Swissmétal ne vont même pas à la cheville de ses animaux.
Bonne fin d'année à tous, et "regonflons" nous pour 2007 face à ces abrutis, le mot est encore gentil.
Contrairement à Karl, je pense que Ras Le est un des pires incompétents de SM. N’oublions pas que ce guignol et son copain Dani l’Branlou ont assuré à Martinou et Sami Boy que SM pouvait travailler CHEZ Boillat SANS les Boillat !!!
Ils n’ont pas expulsé que les cadres. Mais une multitude de personnes plus ou moins ‘indispensable’ dans les flux ou la gestion des flux faisant vivre Boillat. Viré pour les uns, ‘neutralisé’ pour les autres. Ils ont bien tenté de se reposer sur les vendus du cru. Mais comme l’a soulevé Karl, ceux qui ont retourné leur veste devaient bien savoir pourquoi. Et ce pourquoi, ce n’est certainement pas la domination à outrance de leur sujet...
Bref, Ras Le est l’archétype du bobet dont l’auréole d’autosatisfaction qui lui sert de couvre-chef se dresse à des kilomètres au-dessus de son seuil d’incompétence. Et c’est lui le premier, bien avant la grève, qui jalousait les performances des Boillat. Il s’imaginait que ce niveau était un don ciel. Mais en tout cas pas le fruit d’une organisation, d’un travail, de compétences et d’alchimie savamment orchestrée et bien huilé ! Derrière lui, le nauséabond Volklore en est tombé sur le cul en le remarquant à son tour… Et l’image n’est pas trop forte !
Pendant ce temps là, à Dooornaque, son sens inégalé de l’organisation et de l’entregent appliqué avec bonheur grâce à son autorité naturel et son charisme hors norme de dirigeant aux connaissances bien supérieures à la moyenne faisait amorcer un piqué aux performances de SON site. Avec ses clowns de collègue-amis fan de moto il est passé maître dans l’art de dire que c’est forcément la faute aux autres. Durant son règne, Dooornaque a perdu le reste de semblant de sérieux que le Marché voulait bien encore feindre de lui octroyer. La marchandise sortant de ce site n’était plus que le 3 ou 4ième choix de la clientèle phare.
Vous me direz, rien de plus normal !
En effet, si vous aviez pu voir la fonderie et les presses… Et qu’on ne vienne pas me dire ‘que c’est parce que c’est vieux’. Ta-ta-ta. C’est parce que tout le monde s’en fout ! Aucun amour du travail bien fait. De respect du client, de l’outil de travail. Rien de ce qu’il faut pour avoir une équipe gagnante. Et si en plus, cerise sur le gâteau, tout ceci est entretenu par l’incapacité d’un team de copains plus cacouayeur que compétent et dont les innovations retentissantes proviennent du Carré du Capitaine Pennalty et vendu comme miracle par le JePeTo des Genevez… Agrémenté d’un zeste de dictature… N’en jetez plus, le bateau coule (enfin) !!!
Secouer toutes ces belles paroles et vous comprendrez pourquoi il fallait transférer la fonderie et les presses. C’est bien connu, si vous voulez reproduire la tresse de votre boulanger, ben yaka y piquer son pétrin !! Le JePeTo se chargera de le brancher sur le secteur… Et surtout si celui que l’on a reçu le Noël précédent est déjà tout cassé parce qu’on a essayé d’y mélanger du ciment avec du sable.
Remarquez aussi la fin de chaque communiqué de SM. « Nous sommes leader mondial dans le domaines des cuivreux de haute technologie et à forte valeur ajoutée, etc…, etc… ». Cela me fait bondir à chaque fois. Peux pas m’y habituer. C’est du vol, de la spoliation ! Voilà pourquoi SM ne peux pas lâcher Boillat. C’est le faire valoir. La Carotte. Le seul nom qui signifie quelque chose chez les clients sérieux et valables.
Heureusement, cela sera bien fini en 2007. Même s’ils tiennent encore quelques semaines, au moins, les alliages qui faisait la force de Boillat sont maintenant in reproductible en qualité, homogénéité et quantité (C97, C98, C99, PS2, NP6, articles d’écriture, etc…). Et comme Karl l’a souligné, les retentissants contrats décrochés grâce aux tops alliages l’ont été grâce à des ‘échantillons de test envoyé par Boillat avant la grève (C98, NP6, etc…).
La comparaison entre le gang bang de Cologne et l’assiette des Boillat est pas mal non plus. Bravo aux commissions pour avoir osé l’écrire !
Faudra aussi qu’on s’occupe sérieusement du rebondissement qui a bouleversé la suite de la carrière professionnelle de la Zaza.
J’en connais un du côté de Crémines, piloté par l’Esoteric Zentrum du Bodensee via sa succursale Bâloise, qui va passer prochainement une période difficile. Et qui mène, curieux hasard, La Direction de l’Hôpital de Moutier comme Martinou SM. Heureusement, il n’y a pas que les Boillat qu’ils l’ont dans le collimateur. Ce minable personnage va aussi apprendre à ses dépends ce qu’est la Mine de Sel. Le reflet des souffrances et des ‘foutages de gueules’ à répétition subi et proféré à autrui.
C’est bien connu, quand une pomme du cornet ‘ a le ver’, suffit pas de la lancer au large. Les copines du cornet sont gangrenées par le même mal. C’est le Clan complet qu’il faut envoyer chez Cridor. Un Grand Nettoyage chez les ‘Directeurs’ s’impose. Avec une Caisse unique, par exemple…
Tout d'abord, merci beaucoup à celles et ceux qui sont passés poster un message de voeux ici! Je ne sais pas combien de Boillat lisent le blog, mais je crois que de tels messages, qui montrent qu'à cette période, ils ne sont pas oubliés, leur font du bien.
Merci, donc, d'avoir écrit une petite pensée pour eux!
Salut à tous,
Bon Noël et bonne Année.
Ce lendemain de Noël, je me vois contraint de mettre une image à sa juste place.
Nous avons appris que la Nuit de Noël, selon la narration, était une nuit pleine d'harmonie...
Alors qu'en réalité, c'était le recensement et tout le monde devait aller dans sa commune de naissance.
Imaginons cela aujourd'hui... cela serait le chaos total (et l'était certainement déjà il y a 2000 ans...)
Les agissements de Martinou vont dans le même sense d'intox. Mais ne nous laissons pas avoir par les apparances...
Bien à vous
Philipp, alias Oeil de Lynx
@Grand démoniac
Bravo et merci pour votre message des plus pertinents. Tout y est dit, et bien dit! Les cancrelats qui font le cauchemard de Boillat y sont décrits tels qu'ils sont. Chacun, et Bols parmi les pires, a sa juste place dans la pyramide d'incompétences sur laquelle trône Heilweg (et quand je dis "trône" je ne pense évidemment pas à celui d'un palais).
Puissions-nous bientôt tirer la chasse avant une bonne giclée de Canard WC.
Merci Karl
@jbo
Bien sur que la débandade de martinou aura lieu en 2007 mais avant il aura coupé encore quelques têtes ce qui n'est pas pour nous déplaire.Certains doivent payez le prix de leur opportunisme et de leur trahison trop de gens compétents ont été punis injustement.
Bonne année Karl. Et merci. Si mon petit-fils de 13 ans pouvait faire preuve, dans quelques années, de ton sens de l'engagement, de ta perspicacité, de ta gentillesse, de ta ténacité etc.., je serais la plus heureuse des grand-mères!
@Grand-mère
Avec une grand-maman comme vous, votre petit-fils saura sans doute se préoccuper du sort des autres!
@Tous
Kalr n'est pas trop présent ces jours. Néanmoins, il bûche sur la fin de l'"édito" actuel, à paraître avant le 31 décembre.
J'espère que vous avez l'occasion de prendre un repos bien mérité!
Bonjour à tout le monde,
Article concernant la sécurité au travail, suite à l'enquête menée par Philippe Oudot à la Boillat
www.journaldujura.ch/front_article.cfm?id=198029&kap=bta
Bon passage vers l'an nouveau.....et à 2007 pour continuer sans fléchir notre combat pour la justice.
Nous vivons en ce moment les dernières heures de l'année 2006 aussi je ne peux m'empècher d'avoir une pensée pour tous ceux que j'ai croisés durant mon séjour dans cette usine.Jeunes, vieux, suisses, étrangers qui faisaient tourner cette boutique.Une pensée pour tout ceux qui ont payés par leur courage leur amour de leur entreprise leur place de travail.Ceux qui ont dû quitter d'eux même ne pouvant plus supporter de voir ce désastre.Une grosse pensée pour NICO.qui est allé au bout de son idéal.Une pensé pour tous ceux qui en retraite voient leur oeuvre dépérir chaque jour.A tous je leur dit BONNE ANNEE et encore merçi pour les bons moments de travail passés en votre compagnie.
@ Ancien 1
Merci pour votre message qui fait chaud au coeur.
Soyez assuré que pour vous, et tous les autres anciens qui ont contribué au succès de LA BOILLAT, nous continuerons à lutter contre ces tueurs d' entreprises, avec la détermination qui nous a jamais quittés, pour que l' usine qui nous est chère revive.
Avec mon amitié et mes meilleurs voeux pour l' an nouveau !
@ Tous les BOILLAT de coeur
Meilleurs voeux à tous pour l' année 2007 !
LA BOILLAT VIVRA !
chaque jour - et de nuit aussi parfois - je pense à la Boillat, à ceux de la Boillat. Etre solidaire, c'est facile à dire, l'être dans la durée, dans l'usure, dans les limites, c'est dur à FAIRE... concrètement. Je lis les éditos et les commentaires et je me dis: l'exemple de cette lutte renouvèle une énergie parfois bien trop molle, elle m'aide à reprendre force et vigueur pour avancer sur ce chemin. Au-delà des systèmes, au-dedans des systèmes, il y a des hommes et des femmes et des enfants, des visages, des noms; il y a la dignité de chacun. Karl la défend cette dignité, les commentateurs aussi, moi aussi. Peut-être qu'en 2007 la solidarité s'élargira au-delà de nos frontières. Un rêve? c'est un souhait, une prière.
@ Karl
@ux Boillats actuels, licenciés, futurs
@ tous et toutes, lecteurs et lectrices de ce blog, commentateurs et commentatrices, curieux et curieuses qui ne faites que passer:
Que 2007 soit pour vous, une année idéale!
Car comme l'a dit le philosophe du Café du Commerce: "le pire n'est jamais sûr"!
Avec toute ma sympathie.
Lu dans Le Courrier du 5 janvier (je résume):
Burberry, une marque de vêtements prestigieuse, annonce vouloir délocaliser son usine du Pays de Galles vers la Chine. Résultat: 300 employés sur le carreau. Mais le Comité aux affaires galloises de la Chambre des communes britannique a sommé le président et la directrice générale de l'entreprise de justifier cette décision. En attendant, un certain nombre de célébrités ont rallié la cause des ouvriers. Le soutien politique est venu du secrétaire d'Etat au Pays de Galles.
Au moins,là-bas, on n'a pas dit en haut lieu qu'on ne pouvait rien faire!
Affaire à suivre donc....
Bonjour à vous tous et mes souhaits tardifs mais sincères pour une bonne et heureuse année 2007. Elle ne pourra quoi qu'il en soit, pas être que 2006 pour la Boillat et les Boillat.
Merci à tous ceux qui fait leur possible pour être partie de cette lutte, d'une façon ou d'une autre.
Les fêtes passées, on retrouve le temps de lire le blog ... excellent édito comme d'hab. Merci et bonne année à tous.
Une petite pensée pour les boillat qui ont repris le travail.Non seulement il se sont retrouvés dans un usine sinistrée mais encore ils ont vu venir vers eux les deux traîtres , le chef de gare et wilmar qui leur ont serrés la latte en leur souhaitant tout le bonheur du monde.Alors que dans leur esprit ils savent déja qui sera sur la prochaine charette.Vous avez de la maîtrise de vous même messieurs de les laisser sortir intacts de cette mascarade.Et dire qu'il vont faire des heures supplémentaires pour venir la nuit afin de n'oublier personne.
Aujourd'hui, à 15:04:51, il y a 190000 actions Swissmetal échangé hors-bourse à CHF 27.00. Ce qui représente une maudite somme de CHF 5'130'000.
Jusqu'à preuve du contraire, il faut croire que Swissmetal arrive toujours à trouver des acquéreurs de ses actions.
Et hop vite 109'000 action hors bourse.
Un petit malin celui-là!!!
Bon voeux aux Boillats
Bonne année à tous les Boillats et à tous leurs amis.
La mégalomanie continue : SM a publié sur son site un nouveau communiqué de presse. Ils ne voulaient tout de même pas se priver de faire fonctionner la planche à actions (la planche à billet "Boillat" ne fonctionnant plus...) !
Bonsoir à tout le monde,
Merci @ Rigueur et @ un Voisin pour les infos, je me suis précipitée sur le communiqué de SM. Sa conclusion :
"En prévision de l'acquisition d'Avins Industrial Products Corp., le Conseil d'administration de la société mère cotée en bourse, UMS Usines Métallurgiques Suisses Holding SA, a décidé d'émettre 40'000 actions au porteur supplémentaires. Puisque l'Assemblée générale du
20 juin 2006 avait déjà opté pour la création de capital autorisé à hauteur maximale de 2'618'222 actions d'une valeur nominale unitaire de CHF 9.00 pour des acquisitions et d'un plan d'actions pour les collaborateurs, l'augmentation du capital a ainsi pu se faire par simple décision du Conseil d'administration contre apport en nature d'une partie des actions d'Avins Industrial Products Corp. et par l'exclusion du droit d'option."
Je n'avais rien compris et je me suis fait expliquer une fois de plus ce méta -langage qu'il me faut décrypter.
A première vue la procédure est correcte par rapport au vote majoritaire de l'AG ( que nous les dissidents avions refusé).
Mais je suis incapable de la réexpliquer à mon tour.
Je suppose que nos grands spécialistes du blog le feront s'ils l'estiment nécessaire.
Si j'ai bien compris, les 40'000 actions à 9 Fr représentent 360'000 Fr - lesquels ont été échangés contre d'autres actions d'Avins ? donc pas vraiment de quoi pavoiser pour SM d'avoir acquis la majorité et de partir dans des délires d'une société faîtière internationale....
Communiqué en général bien filandreux, encore du bluff, n'est-ce pas ?
Allez, on continue la lutte.
Et ça continue...
Aujourd'hui, à 16:02:05, il y a 50'000 actions Swissmetal échangées hors-bourse à CHF 27.25
et
à 17:32:38, il y a 40'000 actions Swissmetal échangées hors-bourse à CHF 27.35
Ce qui représente ensemble une maudite somme de CHF 2'456'500.
En cette année électorale, quelle est la priorité?
Débat sur les forfaits fiscaux ou la révision du Code des obligations, censée améliorer la gouvernance des entreprises?
Par hasard, je donne la priorité à la révision du Code des obligations. Et vous, les sympathisants de la Boillat, qu'en dites-vous?
Bonne journée à toutes et à tous
@ rigueur
Cher Monsieur Rigueur,
comme vous je préférerais la révision du code des obligations
pour mettre un frein à de tels pillages d'entreprises. Mais quand cette révision verra jour, si elle voit jour, SM n'existera plus depuis longtemps, du moins sous son nom actuel...MH ne risquera jamais rien en tant que CEO !
Quant à l'abracadabrante histoire de AVINS International pour commercialiser les produits SM et autres sur le plan mondial je n'ai pas de commentaire à faire... Si un seul : AVINS aux USA est peu (mal) connu....
L'important c'est la poudre aux yeux
(ou le talc un peu plus bas...)
Et ça continue...
Aujourd'hui, à 11:30:13, il y a 100'000 actions Swissmetal échangées hors-bourse à CHF 27.3
et
à 14:57:41, il y a 50'000 actions Swissmetal échangées hors-bourse à CHF 27.5
et
à 15:46:47, il y a 100'000 actions Swissmetal échangées hors-bourse à CHF 27.5
Ce qui représente ensemble une maudite somme de CHF 6'855'000.
Il faut être patient pour voir la mise à jour, s'il y en a une, sur le site www.swx.com, de la nouvelle structure des principaux actionnaires de Swissmetal.
@ Rigueur
Merci de suivre les échanges d'actions hors bourse.
Depuis le 10 janvier, tout ce que tu as signalé représente la "maudite somme" ( permets de reprendre ta formule si bien choisie, sans du tout me l'approprier) de CHF 14'441'500...
Cela fait beaucoup de sousous dans la popoche ( copyright à Karl).
janvier 2006 - janvier 2007
1 an déjà !
Halte à la mascarade
Démantèlement de la Boillat
=
Démantèlement de toute une région.
La solidarité est notre force.
Les femmes en colère vous donnent rendez-vous jeudi 25 janvier 2007 dès 18h00
Place Bellevue à Reconvilier (derrière l'usine 1)
***********************************
MERCI A TOUS DE DIFUSER CETTE INFORMATION
Quelle déception !
Le procès du siècle !
Une salle pour 1500 personnes !
Et tant de superlatifs pour la mascarade de Swissair...
Les accusés seront condamnés à 2.5 heures de prison avec sursis et 0.50 d'ammende...
A dégueuler !
Hello tout le monde,
Petit Ours est un peu paresseux. Malgré un temps printanier, il s’est mis en « blog-hibernation ». Mais cette semaine avec la fête qui se prépare, il essaie de se réveiller.
Comme beaucoup d’entre vous, à chaque fois que j’entends une info sur le procès Swissair, je ne peux m’empêcher de penser à Swissmetal. C’est toujours le même refrain. Amener sciemment une entreprise à la ruine par des décisions désastreuses n’est pas punissable. Manifestement les Martinou et Fridou ont encore de beaux jours devant eux.
Dans le dernier Torchinou, (Dieu sait le prochain) on nous balance des citations littéraires totalement hors contexte que les brillants chroniqueurs ont certainement tiré du dos des pages de calendrier. Ainsi de l’histoire de l’âme qui n’est pas un vase…. Moi je la transposerai en disant que chez les dirigeants de Swissmetal, l’intelligence est un vase…percé. Inutile de le chauffer, ça ne bouchera pas les trous !
Pour revenir à Swissair (et à la Boillat) on penserait plutôt à des citations de La fontaine comme : « La raison du plus fort est toujours la meilleur » ou encore « Que vous soyez puissant ou misérable, les jugements vous rendront… ».
Mais est-ce vraiment une raison pour se décourager ? Assurément non. On fait peu mais on le fait. Et pour continuer avec les images, même les mécanismes bien huilés peuvent se gripper avec quelques grains de sables. Grains de sable de partout, unissez-vous… !
Et n’oubliez pas la manif de jeudi!
@ petit ours
Justement, je relisais cette semaine "les animaux malades de la peste" de la Fontaine et j'ai pensé comme vous !
@ tous
Une fois de plus, soyons nombreux jeudi soir sur la place Bellevue !
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