'Fait chaud!
Ah ça, il fait chaud. Karl connaît un ordinateur qui n'est pas satisfait de sa nouvelle CCT, et qui veut y ajouter un article concerant la ventilation. Il en a marre, des bricolages ou l'air ne circule pas bien, il veut de l'azote liquide sur son petit cerveau brûlant. Il veut effectuer ses calculs binaires au frais! Mais enfin, l'écriture d'un "édito" fait encore partie de ce qu'il peut supporter. L'excuse de Karl pour aller bronzer s'effondre donc... Au boulot Karl!
Déplacera, déplacera pas?
Ces jours, bien des rumeurs circulent sur des déplacements de machines. Les faits déterminent qu'il s'agit de 3 Linématic, et de la Schumag 6. Certains ont parlé d'"une" Schumag 6, et ils se sont trompés. Il n'y a qu'une seule Schumag 6, et c'est donc "la" Schumag 6. Est-ce un détail? Pas tout à fait. Le numéro 6 ne se réfère pas au modèle de la machine, mais à son numéro dans le parc de machines de la Boillat. En gros, pour s'y retrouver parmi toutes les Schumags, on les a numérotées. La 6, donc, est celle qui reçoit toutes les attentions, parce qu'elle produit pour Bic.
Swissmetal parle de la déplacer à Dornach, ce qui est une idée particulièrement, n'ayons pas peur des mots, psychédélique (car il faut être sur un gros nuage bleu à contempler des éléphants roses pour penser à ça). En effet, le laiton fini dans la Schumag 6 est fondu à Reconvilier, et pas à Dornach. Qui plus est, à Dornach, où l'essentiel des ordres de fabrication comporte 2 ou 3 étapes, on n'est pas habitué à mener les produits à ce degré de finition (où les ordres de fabrication comportent souvent plus de 10 étapes). Ainsi, dDornach n'a, ni la matière, ni la structure, ni le savoir-faire, ni les opérateurs, pour faire fonctionner une telle machine. Mais quand, comme Martinou, on a des "visions", on ne s'arrête pas à ça.
Certaines mauvaises langues, dont cette teigne de Karl, se sont alors imaginées que la destination finale de la Schumag 6 était Lüdenscheid, où le type de production s'approche plus de celui de la Boillat qu'à Dornach, et où la "stratégie" assigne la production des instruments d'écriture. Chez Busch-Jaeger, la Schumag 6? C'est une possibilité. Mais une rumeur se répand aussi sec, selon laquelle Swissmetal ne serait finalement pas trop pressé de déplacer cette machine. Il faut dire que les Schumag sont des machines dans la fleur de l'âge, ce qui leur confère sagesse et maturité, mais aussi une certaine inaptitude à se promener dans la campagne sur des remorques de camions. Une machine aussi finement réglée que la Schumag 6, si elle était déplacée, devrait être patiemment remontée, précisément recalibrée, tout ça par des Boillat qui, s'ils ne sont pas licenciés, ressentiront sans doute une immense joie à l'idée d'aller donner un coup de main en Suchordtie, la terre de Volklore. Vous savez maintenant pourquoi il ne faut pas pousser la vieille (Schumag) dans les Suchordties.
Pour ce qui est des Linématic, on ne sait toujours pas avec certitude si les machines déplacées vendredi 21 juillet étaient en fonction (ce qu'affirme P. Oudot dans le Journal du Jura), ou stockées en réserve. Néanmoins, "SanA" a souligné sur le blog leurs faibles performances par rapport à d'autres machines plus récentes, les Blank. Rappelons que ce type de machines sert à produire des lopins, petits tronçons de fil coupés à la cadence de plusieurs centaines de pièces par minute. Ces lopins sont des ébauches de pointes de stylo. Quelle est la destination des Linématic enlevées? On ne le sait pas. Tout porte à croire qu'elles s'en vont pour Lüdenscheid, mais il ne faut pas oublier que Martinou parlait d'ouvrir une usine de production de pointes de stylo en Inde, pour se rapprocher de certains clients (comme Cello).
C'est géographiquement logique, puisque Premec, qui est au Tessin, ne sera bientôt plus un client de la Boillat, et était un des principaux clients pour les lopins (et l'acheteur unique de ce qui sortait des Linématic). Enfin, logique... Faire fuir des clients suisses pour installer une usine en Inde, c'est de la logique hellwegienne. Pour le moment, Premec, qui commandait des lopins à la Boillat, n'y commande plus que du fil, faisant perdre une importante valeur ajoutée à Swissmetal. L'explosion du prix du cuivre, et surtout l'incapacité notoire de Swissmetal à satisfaire ses clients ont eu raison de l'étroite collaboration de Premec avec la Boillat, selon le Journal du Jura (19 juillet 2006). Quand on sait la qualité de cette collaboration, il y a de quoi lâcher un gros soupir. Maintenant, Premec se prépare donc à produire 2 tiers de ses pointes de stylo en acier, même s'il y a là un énorme travail à faire pour y parvenir. Pour les maillechorts, un fournisseur alternatif à Swissmetal a été trouvé en Allemagne, et supplantera probablement Swissmetal. Karl relève, en passant, la différence qu'il y a entre la stratégie de Premec, avec laquelle on comprend clairement que Giorgio Pagani oeuvre pour la pérennité entreprise (même si ça a les tristes conséquences qu'on connaît), et la "stratégie" de Swissmetal, qui donne simplement des "visions".
Peut-on, ces remarques posées noir sur blanc, parler de démantèlement de la Boillat? Je pense que non. Si l'on devait parler de démantèlement, le terme s'adapterait bien mieux aux licenciements, cause d'une perte de savoir-faire inquantifiable. Par contre, la perte de ces 3 Linématic est quantifiable, et tout de même faible. Surtout en remarquant que la personne qui s'occupait de faire fonctionner ces machines fait partie des licenciés, et que pour le moment, elle n'est pas, loin s'en faut, remplacée. Ainsi, déplacer des machines, c'est une chose. Faire concurrence à la Boillat en faisant produire ces machines, de manière optimale, ailleurs, c'en est une autre.
Karl en conclut que ce déplacement de machines correspond à l'obstination swissmetalienne de ne jamais reculer, parce qu'un pas en arrière, c'est soi-disant l'aveu de sa propre bêtise. On dit pourtant, selon un bon mot attibué à Saint-Augustin: Errare humanum est, perseverare autem diabolicum (Se tromper est humain, mais persévérer dans l'erreur est diabolique). Martinou goûtera certainement l'ampleur de son étroitesse d'esprit en ne comprenant pas cette phrase. Et surtout, il va perseverare jusqu'au bout.
Cependant, la dure réalité économique ne se pliant pas toujours aux impératifs d'un égo hors de contrôle, la direction de Swissmetal semble être bien plus timide que prévu dans les déplacements de machines, et jouer du théâtre plus qu'agir. La fonderie est toujours là, la capacité de produire des instruments d'écriture aussi, et les commandes passée auprès de la Boillat et ventilées sur Dornach et Busch-Jaeger ont une forte tendance à revenir à la Boillat. Un monsieur, qui aimait bien regarder les pommes mûrir, aurait parlé d'attraction universelle. Karl, en vertu de ces principes, parle de petits présomptueux qui justement font comme les pommes bien mûres: ils reviennent sur terre, après avoir brièvement plané.
Quelques nouvelles en vrac
Les caisses de pension de la Boillat et de Dornach on achevé leur fusion, comme le mentionnait le Journal du Jura (20 juillet 2006). Cette fusion a été reconnue, dans les rangs des représentants de la Boillat, comme positive à plusieurs égards. Néanmoins, la Boillat n'ayant plus de représentants à la direction de Swissmetal, cette dernière, avec sa piétaille de Dornach, aura la haute main sur la nouvelle entité.
Selon l'infatiguable Philippe Oudot, dans le Journal du Jura du jour, le restaurant d'entreprise de la Boillat, la Lingotière, reçoit un sursis. Alors que Swissmetal prévoyait de mettre fin à son exploitation en août, le restaurant voit sa vie prolongée au moins jusqu'à la fin de l'année. Le fait que des entreprises se soient mobilisées pour soutenir la Lingotière en l'utilisant et en formalisant cet usage a joué, selon P. Oudot, un rôle central. Swissmetal, qui ne voulait plus dépenser annuellement 100'000 francs dans ce restaurant semble maintenant y retrouver ses billes.
Cependant, une version moins cordiale, peu vérifiée, mais tout à fait convaincante, indique que le système d'horaire en place à la Boillat fait que les travailleurs peuvent aller se restaurer à la Lingotière à des heures indues (très tôt le matin en fait). Si Swissmetal avait dû assurer autrement la possibilité pour ses équipes de nuit d'aller manger ailleurs, l'opération aurait probablement été assez coûteuse. Peut-être une découverte de dernière minute à ce propos, comme par exemple un ouvrage du type "Le droit du travail pour les nuls" aura-t-elle motivé Swissmetal à revoir ses cacluls. A vérifier, donc.
Il y a dernièrement eu une séance de conciliation entre Unia et les commissions du personnel de la Boillat d'une part, et Swissmetal et Swissmem d'autre part, à propos des 112 licenciements sans plan social. Forcément, ça n'a débouché sur rien (selon le petit doigt de Karl) et, à la rentrée, si aucun changement n'a lieu, l'affaire sera placée entre les mains du tribunal arbitral. Il semblerait qu'Unia, qui est là dans son cadre habituel, a fait son travail de manière très correcte.
Quant à la Loewy, qui n'est pas prête de redémarrer, on connaît maintenant la cause du problème: toutes les archives de la Loewy sont dans la tête du chef de gare, et comme la Loewy ne marche pas, il est impossible de les en extruder. Pas d'archives, pas de Loewy, pas de Loewy, pas d'archives.
Voila qui rappelle fortement l'histoire d'un célèbre serpent légendaire, nommé Ouroboros:

Boursicotons
Comme c'est amusant: par une coincidence absolument involontaire, Karl parle de gravitation au moment où le cours de l'action Swissmetal suit la seconde partie d'une trajectoire ballistique. Alors que, début juillet, l'action UMS allait encore gratter les 16 francs 50, on la retrouve aujourd'hui à 15 francs 20. Les volumes échangés sont faibles depuis le 4 juillet (ou plus de 100'000 actions ont été vendues à 15 francs 75), ce qui laisse penser que la concentration du capital action de Swissmetal se poursuit. Ce n'est donc pas forcément une bonne nouvelle.
Néanmoins, dans ces conditions, ce n'est vraiment pas le moment pour Swissmetal de faire marcher la planche à billet, et d'aller vendre des actions fraîchement imprimées pour se renflouer. Comme disait Martinou, la nouvelle émission d'action servira au programme de participation Nordstern. Là, vu comment se porte l'action du groupe, j'ai presque envie de le croire, maintenant. La valeur des actions de Nordstern se préparerait-elle à prendre un coup de Morgenstern?
Déplacera, déplacera pas?
Ces jours, bien des rumeurs circulent sur des déplacements de machines. Les faits déterminent qu'il s'agit de 3 Linématic, et de la Schumag 6. Certains ont parlé d'"une" Schumag 6, et ils se sont trompés. Il n'y a qu'une seule Schumag 6, et c'est donc "la" Schumag 6. Est-ce un détail? Pas tout à fait. Le numéro 6 ne se réfère pas au modèle de la machine, mais à son numéro dans le parc de machines de la Boillat. En gros, pour s'y retrouver parmi toutes les Schumags, on les a numérotées. La 6, donc, est celle qui reçoit toutes les attentions, parce qu'elle produit pour Bic.
Swissmetal parle de la déplacer à Dornach, ce qui est une idée particulièrement, n'ayons pas peur des mots, psychédélique (car il faut être sur un gros nuage bleu à contempler des éléphants roses pour penser à ça). En effet, le laiton fini dans la Schumag 6 est fondu à Reconvilier, et pas à Dornach. Qui plus est, à Dornach, où l'essentiel des ordres de fabrication comporte 2 ou 3 étapes, on n'est pas habitué à mener les produits à ce degré de finition (où les ordres de fabrication comportent souvent plus de 10 étapes). Ainsi, dDornach n'a, ni la matière, ni la structure, ni le savoir-faire, ni les opérateurs, pour faire fonctionner une telle machine. Mais quand, comme Martinou, on a des "visions", on ne s'arrête pas à ça.
Certaines mauvaises langues, dont cette teigne de Karl, se sont alors imaginées que la destination finale de la Schumag 6 était Lüdenscheid, où le type de production s'approche plus de celui de la Boillat qu'à Dornach, et où la "stratégie" assigne la production des instruments d'écriture. Chez Busch-Jaeger, la Schumag 6? C'est une possibilité. Mais une rumeur se répand aussi sec, selon laquelle Swissmetal ne serait finalement pas trop pressé de déplacer cette machine. Il faut dire que les Schumag sont des machines dans la fleur de l'âge, ce qui leur confère sagesse et maturité, mais aussi une certaine inaptitude à se promener dans la campagne sur des remorques de camions. Une machine aussi finement réglée que la Schumag 6, si elle était déplacée, devrait être patiemment remontée, précisément recalibrée, tout ça par des Boillat qui, s'ils ne sont pas licenciés, ressentiront sans doute une immense joie à l'idée d'aller donner un coup de main en Suchordtie, la terre de Volklore. Vous savez maintenant pourquoi il ne faut pas pousser la vieille (Schumag) dans les Suchordties.
Pour ce qui est des Linématic, on ne sait toujours pas avec certitude si les machines déplacées vendredi 21 juillet étaient en fonction (ce qu'affirme P. Oudot dans le Journal du Jura), ou stockées en réserve. Néanmoins, "SanA" a souligné sur le blog leurs faibles performances par rapport à d'autres machines plus récentes, les Blank. Rappelons que ce type de machines sert à produire des lopins, petits tronçons de fil coupés à la cadence de plusieurs centaines de pièces par minute. Ces lopins sont des ébauches de pointes de stylo. Quelle est la destination des Linématic enlevées? On ne le sait pas. Tout porte à croire qu'elles s'en vont pour Lüdenscheid, mais il ne faut pas oublier que Martinou parlait d'ouvrir une usine de production de pointes de stylo en Inde, pour se rapprocher de certains clients (comme Cello).
C'est géographiquement logique, puisque Premec, qui est au Tessin, ne sera bientôt plus un client de la Boillat, et était un des principaux clients pour les lopins (et l'acheteur unique de ce qui sortait des Linématic). Enfin, logique... Faire fuir des clients suisses pour installer une usine en Inde, c'est de la logique hellwegienne. Pour le moment, Premec, qui commandait des lopins à la Boillat, n'y commande plus que du fil, faisant perdre une importante valeur ajoutée à Swissmetal. L'explosion du prix du cuivre, et surtout l'incapacité notoire de Swissmetal à satisfaire ses clients ont eu raison de l'étroite collaboration de Premec avec la Boillat, selon le Journal du Jura (19 juillet 2006). Quand on sait la qualité de cette collaboration, il y a de quoi lâcher un gros soupir. Maintenant, Premec se prépare donc à produire 2 tiers de ses pointes de stylo en acier, même s'il y a là un énorme travail à faire pour y parvenir. Pour les maillechorts, un fournisseur alternatif à Swissmetal a été trouvé en Allemagne, et supplantera probablement Swissmetal. Karl relève, en passant, la différence qu'il y a entre la stratégie de Premec, avec laquelle on comprend clairement que Giorgio Pagani oeuvre pour la pérennité entreprise (même si ça a les tristes conséquences qu'on connaît), et la "stratégie" de Swissmetal, qui donne simplement des "visions".
Peut-on, ces remarques posées noir sur blanc, parler de démantèlement de la Boillat? Je pense que non. Si l'on devait parler de démantèlement, le terme s'adapterait bien mieux aux licenciements, cause d'une perte de savoir-faire inquantifiable. Par contre, la perte de ces 3 Linématic est quantifiable, et tout de même faible. Surtout en remarquant que la personne qui s'occupait de faire fonctionner ces machines fait partie des licenciés, et que pour le moment, elle n'est pas, loin s'en faut, remplacée. Ainsi, déplacer des machines, c'est une chose. Faire concurrence à la Boillat en faisant produire ces machines, de manière optimale, ailleurs, c'en est une autre.
Karl en conclut que ce déplacement de machines correspond à l'obstination swissmetalienne de ne jamais reculer, parce qu'un pas en arrière, c'est soi-disant l'aveu de sa propre bêtise. On dit pourtant, selon un bon mot attibué à Saint-Augustin: Errare humanum est, perseverare autem diabolicum (Se tromper est humain, mais persévérer dans l'erreur est diabolique). Martinou goûtera certainement l'ampleur de son étroitesse d'esprit en ne comprenant pas cette phrase. Et surtout, il va perseverare jusqu'au bout.
Cependant, la dure réalité économique ne se pliant pas toujours aux impératifs d'un égo hors de contrôle, la direction de Swissmetal semble être bien plus timide que prévu dans les déplacements de machines, et jouer du théâtre plus qu'agir. La fonderie est toujours là, la capacité de produire des instruments d'écriture aussi, et les commandes passée auprès de la Boillat et ventilées sur Dornach et Busch-Jaeger ont une forte tendance à revenir à la Boillat. Un monsieur, qui aimait bien regarder les pommes mûrir, aurait parlé d'attraction universelle. Karl, en vertu de ces principes, parle de petits présomptueux qui justement font comme les pommes bien mûres: ils reviennent sur terre, après avoir brièvement plané.
Quelques nouvelles en vrac
Les caisses de pension de la Boillat et de Dornach on achevé leur fusion, comme le mentionnait le Journal du Jura (20 juillet 2006). Cette fusion a été reconnue, dans les rangs des représentants de la Boillat, comme positive à plusieurs égards. Néanmoins, la Boillat n'ayant plus de représentants à la direction de Swissmetal, cette dernière, avec sa piétaille de Dornach, aura la haute main sur la nouvelle entité.
Selon l'infatiguable Philippe Oudot, dans le Journal du Jura du jour, le restaurant d'entreprise de la Boillat, la Lingotière, reçoit un sursis. Alors que Swissmetal prévoyait de mettre fin à son exploitation en août, le restaurant voit sa vie prolongée au moins jusqu'à la fin de l'année. Le fait que des entreprises se soient mobilisées pour soutenir la Lingotière en l'utilisant et en formalisant cet usage a joué, selon P. Oudot, un rôle central. Swissmetal, qui ne voulait plus dépenser annuellement 100'000 francs dans ce restaurant semble maintenant y retrouver ses billes.
Cependant, une version moins cordiale, peu vérifiée, mais tout à fait convaincante, indique que le système d'horaire en place à la Boillat fait que les travailleurs peuvent aller se restaurer à la Lingotière à des heures indues (très tôt le matin en fait). Si Swissmetal avait dû assurer autrement la possibilité pour ses équipes de nuit d'aller manger ailleurs, l'opération aurait probablement été assez coûteuse. Peut-être une découverte de dernière minute à ce propos, comme par exemple un ouvrage du type "Le droit du travail pour les nuls" aura-t-elle motivé Swissmetal à revoir ses cacluls. A vérifier, donc.
Il y a dernièrement eu une séance de conciliation entre Unia et les commissions du personnel de la Boillat d'une part, et Swissmetal et Swissmem d'autre part, à propos des 112 licenciements sans plan social. Forcément, ça n'a débouché sur rien (selon le petit doigt de Karl) et, à la rentrée, si aucun changement n'a lieu, l'affaire sera placée entre les mains du tribunal arbitral. Il semblerait qu'Unia, qui est là dans son cadre habituel, a fait son travail de manière très correcte.
Quant à la Loewy, qui n'est pas prête de redémarrer, on connaît maintenant la cause du problème: toutes les archives de la Loewy sont dans la tête du chef de gare, et comme la Loewy ne marche pas, il est impossible de les en extruder. Pas d'archives, pas de Loewy, pas de Loewy, pas d'archives.
Voila qui rappelle fortement l'histoire d'un célèbre serpent légendaire, nommé Ouroboros:

Boursicotons
Comme c'est amusant: par une coincidence absolument involontaire, Karl parle de gravitation au moment où le cours de l'action Swissmetal suit la seconde partie d'une trajectoire ballistique. Alors que, début juillet, l'action UMS allait encore gratter les 16 francs 50, on la retrouve aujourd'hui à 15 francs 20. Les volumes échangés sont faibles depuis le 4 juillet (ou plus de 100'000 actions ont été vendues à 15 francs 75), ce qui laisse penser que la concentration du capital action de Swissmetal se poursuit. Ce n'est donc pas forcément une bonne nouvelle.
Néanmoins, dans ces conditions, ce n'est vraiment pas le moment pour Swissmetal de faire marcher la planche à billet, et d'aller vendre des actions fraîchement imprimées pour se renflouer. Comme disait Martinou, la nouvelle émission d'action servira au programme de participation Nordstern. Là, vu comment se porte l'action du groupe, j'ai presque envie de le croire, maintenant. La valeur des actions de Nordstern se préparerait-elle à prendre un coup de Morgenstern?